Saint-Didier (Vaucluse)

Saint-Didier est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

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Saint-Didier

Place à Saint-Didier.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin
Maire
Mandat
Gilles Veve
2020-2026
Code postal 84210
Code commune 84108
Démographie
Gentilé Saint-Didierois, Saint-Didieroises
Population
municipale
2 006 hab. (2018 )
Densité 554 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 00′ 25″ nord, 5° 06′ 36″ est
Altitude 184 m
Min. 127 m
Max. 262 m
Superficie 3,62 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Avignon
(banlieue)
Aire d'attraction Carpentras
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pernes-les-Fontaines
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Saint-Didier
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Saint-Didier
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Didier
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Didier

    Géographie

    Petit village de Provence, Saint-Didier est situé à l'est d'Avignon, non loin de Carpentras et de Pernes-les-Fontaines. Le village se trouve au pied des monts de Vaucluse, et au nord-est, il y a une vue sur le mont Ventoux.

    L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7 et la gare TGV celle d'Avignon.

    Communes limitrophes de Saint-Didier
    Mazan
    Pernes-les-Fontaines Venasque
    La Roque-sur-Pernes Le Beaucet

    Sismicité

    Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon et Pertuis sont classés en zone 1b (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse, dont celui de Pernes-les-Fontaines auquel appartient la commune, sont classés en zone 1a (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    La Nesque est un petit cours d'eau qui passe non loin du cœur du village[2], tandis que celui-ci est traversé par le Barbara.

    Climat

    La commune, située dans la zone d’influence du climat méditerranéen, est soumise à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches, dont une brève en fin d'hiver, une très longue et accentuée en été ; deux saisons pluvieuses, en automne, avec des pluies abondantes sinon torrentielles, et au printemps. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[3].

    Mois
    JanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures maximales moyennes (°C) 10 12 16 18 23 27 30 30 25 20 13 10 19,75
    Températures minimales moyennes (°C) 2 3 6 8 12 15 18 18 14 11 6 3 9,6
    Températures moyennes (°C) 6 7,5 11 13 17,5 21 24 24 19,5 15,5 8,5 7,5 14,7
    Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 36,5 23,3 24,9 47,5 45,6 25,4 20,9 29,1 65,8 59,6 52,8 34,0 465,4
    Source : Données climatologiques de Carpentras 2000-2007

    Le mistral

    Dans cette commune qui produit des Ventoux (AOC), aucun vigneron ne se plaint du mistral, même violent, car celui-ci a des avantages bénéfiques pour le vignoble. Appelé le « mango-fango », le mangeur de boue, il élimine toute humidité superflue après les orages, dégage le ciel et lui donne sa luminosité, préserve les vignes de nombreuses maladies cryptogamiques et les débarrasse d'insectes parasites[4].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Didier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes[8] et 455 711 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carpentras dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (36,8 %), cultures permanentes (30,3 %), zones agricoles hétérogènes (26,5 %), forêts (6,4 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Histoire

    Toponymie

    La commune porte le nom de Saint Didier, qui fut évêque de Vienne (Isère) entre 596 et approximativement 608.

    Préhistoire et Antiquité

    De tous temps, les pierres de la carrière de Saint-Didier ont été renommées pour leur grain. Il y a 5 000 ans, la stèle anthropomorphe de Lauris, à 50 kilomètres de là, a été sculptée dans ce calcaire. Lors de la colonisation romaine, les premiers occupants placèrent ce lieu sous la protection de Mars Nabelcus et ses eaux sous celle de Dea Eviata[15].

    Moyen Âge

    Le castrum primitif fut vendu à Franco, évêque de Carpentras, en 1160, par Raymond V, comte de Toulouse et marquis de Provence. Ce fut à cette occasion que, pour la première fois, fut utilisé le nom de S. Desiderii.

    Renaissance

    Au début du XVe siècle, ce fief du Comtat Venaissin était tenu en paréage par plusieurs coseigneurs. Parmi eux se trouvaient les Thézan, les Venasque, les Seguin-Vassieux, les Guesc, les Modène, les Raffélis de Tertulle et les Chaylus[16].

    Le , un acte[17] rédigé par Barthélémy de Rapariis, archidiacre de Carpentras, sous l'autorité de Jacques Sadolet, évêque de Carpentras, répond à la demande de vingt chefs de famille vivant autour du château de Saint-Didier en fondant une paroisse distincte de celle du Beaucet. Son siège est l'actuelle église du village. Le vicaire nommé pour assurer la responsabilité de la paroisse percevrait la dîme sur les récoltes du lieu ; un conseil de fabrique de deux membres (operaios) est chargé de pourvoir aux frais de la paroisse en percevant le produit du souquet du vin, taxe perçue sur la vente du vin. Cet acte signe la naissance de la communauté villageoise.

    Période moderne

    Notre dame de Sainte-Garde-des-Champs.

    Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

    Saint-Didier était anciennement appelé (XIXe siècle) Saint-Didier-les-Bains grâce à ses stations thermales situées sur la commune et à ses demeures d'accueil prestigieuses pour soigner diverses maladies grâce au thermalisme. En 1665 débutent la construction d'une chapelle dédiée à la Vierge, le 9 juin 1666 elle est consacrée sous le nom de Notre Dame de Sainte Garde des Champs et accueille des pèlerins. Agrandie petit à petit, Sainte Garde est un lieu de retraite et d'étude. A la révolution française, les bâtiments sont vendus en 1792 et transformés successivement en exploitation agricole, verrerie et magnanerie.

    Période contemporaine

    En 1815 l'ensemble du domaine de Sainte Garde est remis en vente pour destruction. Racheté en 1817 par une association, il devient maison d'étude (petit séminaire). En 1906, à la suite de la loi de séparation des Églises et de l'État, le domaine redevient propriété de l'état et est confié à la gérance du département. Le domaine sera alors successivement utilisé comme hôpital militaire français pendant la première guerre mondiale, comme orphelinat laïque départemental, comme hôpital militaire allemand pendant la seconde guerre mondiale et enfin comme institut médico-pédagogique pour enfants jusqu'en 1971, date de sa fermeture pour cause de vétusté. Racheté en 1983, le domaine est entièrement restauré, inscrit aux monuments historiques, et redevient maison d'accueil et institut de théologie.

    Dans la première moitié du XXe siècle, ce village fut une place importante pour le marché de la cerise du Comtat puisque ses habitants, pour la plupart paysans, en faisaient la culture. Petit à petit, celle-ci a diminué depuis 1973, date de l'accession du vignoble à l'AOC. Mais le marché de la cerise n'en a pas disparu pour autant[18].

    La coopérative vinicole intercommunale La Courtoise a été construite en 1926, agrandie en 1929 puis modernisée à la fin du XXe siècle.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2007, le taux d'abstention a été de 11,40 %. Le résultat sur la commune donna la victoire de Nicolas Sarkozy avec 64,55 % soit 863 voix.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1965 mars 2005 Gilbert Espenon[19] DVD-UDF Trufficulteur
    Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur [Quand ?]
    Conseiller général du canton de Pernes-les-Fontaines (1976 → 1996)
    Officier de la Légion d’honneur
    mars 2005 En cours Gilles Vève DVD Viticulteur et président de coopérative
    1er vice-président de la CA Ventoux-Comtat Venaissin
    Les données manquantes sont à compléter.

    La commune qui était du Comtat Venaissin dans les états pontificaux en 1789, est passée dans le département des Bouches-du-Rhône en 1792 sous le nom de Pierre-Blanche, puis dans celui de Vaucluse en 1793 sous le nom de Didier, dans le district de Carpentras et le canton de Venasque. En 1801, elle devient Saint-Didier dans le canton de Pernes devenu Pernes-les-Fontaines en 1936.

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[20] :

    • total des produits de fonctionnement : 1 597 000 , soit 738  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 1 403 000 , soit 648  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 493 000 , soit 228  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 726 000 , soit 335  par habitant.
    • endettement : 1 400 000 , soit 647  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 10,64 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 17,44 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 60,14 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 111 [21].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].

    En 2018, la commune comptait 2 006 habitants[Note 3], en diminution de 5,29 % par rapport à 2013 (Vaucluse : +1,79 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    367346477440512555658656711
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    768850838768846899900777777
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    756691610565634647809724782
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7951 0241 0671 3131 6571 8472 0242 1492 146
    2018 - - - - - - - -
    2 006--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Agriculture

    AOC ventoux de la cave La Courtoise.
    Truffière.

    L'agriculture tient toujours une place importante, bien que le nombre d'exploitations diminue régulièrement.

    Les cultures sont : des vignes, des cerisiers, des oliviers, des truffiers, des amandes, des abeilles, des maraîchers.

    La cave coopérative « La Courtoise »[26] tient une place importante dans la vie économique du village.

    Le vin produit est une appellation d'origine contrôlée (A.O.C) depuis 1973 : côtes-du-ventoux.

    Tourisme

    Le tourisme a aussi sa part dans l'économie locale. Le secteur bénéficie de l'attrait touristique qu'engendre l'histoire de ses villages, le mont Ventoux qui domine la plaine du Comtat, les Sorgues, la richesse de ses sols et le résultat de son agriculture (œnotourisme en plein développement) et bien sûr son ensoleillement. Gîtes et chambres d'hôtes, deux restaurants gastronomiques, trois cafés-brasseries Un hôtel restaurant.

    Professions libérales et artisanat

    Le village compte quelques professions libérales : des médecins (généralistes et spécialistes), un architecte, une graphiste, et aussi quelques artistes peintres, musiciens, potier...

    Quelques petites entreprises sont implantées en sa zone périphérique artisanale dénommée les « Garrigues ». - cette zone artisanale comporte aussi un « établissement classé présentant un risque industriel majeur » mitoyen d'une zone d'habitations.

    Gastronomie

    La boutique de Silvain paysan-nougatier.

    Dans le centre du village est implantée une entreprise artisanale sous la marque « Silvain, paysans-nougatiers ». Celle-ci fabrique et commercialise toute une série de confiseries typiques de la région comtadine et provençale (nougats blanc et noir, nougatine, pâte de fruits, fruits confits, chocolat, etc.). Sa renommée a largement dépassé les frontières locales puisqu'elle expédie en France et à l'étranger.

    Équipements ou Services

    Enseignement

    Saint-Didier comporte une école maternelle et primaire et une crèche. Le collège public dont dépendent les enfants de Saint-Didier est le collège Charles-Doche à Pernes-les-Fontaines ; les lycées (classique ou d'enseignement professionnel) se trouvent à Carpentras.

    On trouve également dans ce village un centre international catholique de formation théologique et spirituelle : le Studium Notre Dame de Vie. Ce dernier se trouve dans l'ancien couvent Sainte-Garde-des-Champs.

    Sports

    Le cadre des Monts de Vaucluse est propice aux randonnées pédestres, cyclo-touristiques, VTT et moto.

    Santé

    Le village bénéficie d'une maison de retraite, centre hospitalier de la Gardette (anciennement établi au château) qui soigne les maladies nerveuses, ainsi que d'une pharmacie. D'autres spécialistes, hôpitaux et cliniques se trouvent à Carpentras et l'Isle-sur-la-Sorgue.

    Vie locale

    Trois boulangeries-pâtisseries, deux épiciers dont un traditionnel, un boucher, un buraliste, un marchand de presse, une pharmacie, trois coiffeurs, deux fleuristes, une nougaterie (avec diaporama et salon de thé)...

    Tous les lundis matin se tient un marché traditionnel sur la place du village.

    Cultes

    L'église du village est affectée au culte catholique. La messe y est célébrée tous les dimanches.

    Écologie et recyclage

    La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et protection et mise en valeur de l'environnement se fait dans le cadre de la communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le château de Thézan[27] dont les façades et les toitures donnant sur la cour d'honneur, le porche d'entrée et l'escalier à vis ont été inscrits monuments historiques le , ainsi que le décor intérieur de la salle des fêtes et du grand salon et la cheminée de la salle de lecture[28].

    Portail latéral de la chapelle de Sainte-Garde-des-Champs et sa niche avec statue, inscrit aux monuments historiques.

    L'église Saint-Didier, du XVIe siècle, remaniée en 1758, comporte un passage couvert à la base du clocher. L'ensemble constitué de l'église, du passage voûté et du clocher a été inscrit monument historique le [28].

    L'ancien couvent Sainte-Garde-des-Champs, construit au XIXe siècle, dont le portail latéral de la chapelle comporte une niche avec statue, a été inscrit monument historique le [29].

    Des lavoirs et des fontaines dont la fontaine de la place de l'église qui a été inscrite monument historique le [30].

    Nombreux oratoires, en particulier le long du Chemin des Oratoires.

    Personnalités liées à la commune

    • Jules Laurens (1825-1901), peintre natif de Carpentras, s'installe à Saint-Didier en 1880.
    • Charles Bézert (1836-1907), sculpteur né à Saint-Didier.
    • Lucienne Lazon (Cambrai, 1910 - Saint-Didier, 2007), peintre, graveuse et joaillière française, créatrice en 1955 de la Palme d'or du Festival de Cannes.
    • Robert Sabatier (1923-2012), écrivain qui y a séjourné longuement.
    • Sébastien Lorca (1978), chanteur acteur.
    • Le magazine « L'Acheteur Cycliste », leader en France des magazines liés au cyclisme, a son siège à Saint-Didier.
    • Depuis sa création en 1970, l'atelier de facture d'orgues de Pascal Quoirin se situe à Saint-Didier.
    • L'actrice allemande Marie Bäumer y vit depuis 2007[31].

    Héraldique

    Blason
    Écartelé d'or et de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces, brochant de l'un en l'autre[32].
    Détails
    Adopté le .

    Bibliographie

    • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, , 475 p. (ISBN 2-903044-27-9)
    • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
    • Jean-Pierre Saltarelli, Les Côtes du Ventoux, origines et originalités d'un terroir de la vallée du Rhône, Le Pontet, A. Barthélemy, Avignon, , 207 p. (ISBN 2-87923-041-1)
    • Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale, Forcalquier, Alpes de Lumières, , 348 p. (ISBN 978-2-906162-92-1)
    • Martine Reynaud, Notre-Dame de Sainte-Garde. Un lieu, une histoire, Pernes-les-Fontaines, MG imprimerie, , 113 p. (ISBN 978-2-913593-64-0 et 2-913593-64-X)
    • Librairie Hachette et société d'études et de publications économiques, Merveilles des châteaux de Provence, Paris, Collection Réalités Hachette, , 324 p.
      Préface du Duc de Castries vice-président de l'Association des Vieilles maisons françaises : Comtat Venaissin-Comté de Nice-Corse : Saint-Didier, Beaumarchais y aurait imaginé son Figaro..., pages 166 à 167

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Notes

      Références

      1. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
      2. L'eau dans la commune
      3. La climatologie du Vaucluse
      4. Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 14.
      5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      6. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      8. « Unité urbaine 2020 d'Avignon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
      9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
      10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Carpentras », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
      12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      15. Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 95.
      16. Robert Bailly, op. cit., p. 359.
      17. Manuscrit GG5, archives municipales de Saint-Didier, conservées aux archives départementales de Vaucluse.
      18. Robert Bailly, op. cit., p. 360.
      19. « Mort de Gilbert Espenon, ancien maire de Saint-Didier et spécialiste de la truffe noire », sur France Bleu Vaucluse, .
      20. Les comptes de la commune
      21. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
      22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
      26. « Coopérative vinicole intercommunale La Courtoise », notice no IA84000787, base Mérimée, ministère français de la Culture enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
      27. « Château de Thézan », notice no PA00082146, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      28. Base Mérimée
      29. « Etablissement conventuel (ancien) dit Sainte-Garde-des-Champs », notice no PA00082148, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      30. « Fontaine », notice no PA00082149, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      31. « Saint-Didier », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne, consulté le ).
      32. « 84108 Saint-Didier (Vaucluse) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

      Pour approfondir

      Articles connexes

      Liens externes

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