La Roque-sur-Pernes

La Roque-sur-Pernes est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour les articles homonymes, voir La Roque et Pernes.

La Roque-sur-Pernes

La Roque-sur-Pernes et ses cerisiers en fleur.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin
Maire
Mandat
Joseph Bernhardt
2020-2026
Code postal 84210
Code commune 84101
Démographie
Gentilé Roquérois, Roquéroises
Population
municipale
416 hab. (2018 )
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 58′ 47″ nord, 5° 06′ 33″ est
Altitude 290 m
Min. 142 m
Max. 502 m
Superficie 11,03 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Carpentras
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pernes-les-Fontaines
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
La Roque-sur-Pernes
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
La Roque-sur-Pernes
Géolocalisation sur la carte : France
La Roque-sur-Pernes
Géolocalisation sur la carte : France
La Roque-sur-Pernes

    Géographie

    Communes limitrophes de La Roque-sur-Pernes
    Saint-Didier
    Pernes-les-Fontaines Le Beaucet
    Saumane-de-Vaucluse

    Le bourg est situé à environ cinq kilomètres de Pernes-les-Fontaines, perché sur les monts de Vaucluse à proximité du Beaucet.

    L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7 et la gare TGV celle d'Avignon.

    Géologie

    La commune est posée sur l'extrémité sud-ouest des monts de Vaucluse, massif formé de calcaires de l'ère secondaire, souvent perméables. L'eau s'enfonce dans la roche, créant des réseaux souterrains (système karstique), ressortant aux points bas comme la Fontaine-de-Vaucluse.

    Sismicité

    Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse, dont celui de Pernes-les-Fontaines auquel est rattaché la commune, sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].

    Climat

    La commune, située dans la zone d’influence du climat méditerranéen, est soumise à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches, dont une brève en hiver, une très longue et accentuée en été ; deux saisons pluvieuses, en automne, avec des pluies abondantes sinon torrentielles, et au printemps. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en altitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[2].

    Carpentras 2000-2007
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2 3 6 8 12 15 18 18 14 11 6 3 9,6
    Température moyenne (°C) 6 7,5 11 13 17,5 21 24 24 19,5 15,5 8,5 7,5 14,7
    Température maximale moyenne (°C) 10 12 16 18 23 27 30 30 25 20 13 10 19,7
    Précipitations (mm) 36,5 23,3 24,9 47,5 45,6 25,4 20,9 29,1 65,8 59,6 52,8 34 465,4
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    10
    2
    36,5
     
     
     
    12
    3
    23,3
     
     
     
    16
    6
    24,9
     
     
     
    18
    8
    47,5
     
     
     
    23
    12
    45,6
     
     
     
    27
    15
    25,4
     
     
     
    30
    18
    20,9
     
     
     
    30
    18
    29,1
     
     
     
    25
    14
    65,8
     
     
     
    20
    11
    59,6
     
     
     
    13
    6
    52,8
     
     
     
    10
    3
    34
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Le mistral

    Dans cette commune qui produit des ventoux (AOC), aucun vigneron ne se plaint du mistral, même violent, car celui-ci a des avantages bénéfiques pour le vignoble. Appelé le « mango-fango », le mangeur de boue, il élimine toute humidité superflue après les orages, dégage le ciel et lui donne sa luminosité, préserve les vignes de nombre de maladies cryptogamiques et les débarrasse d'insectes parasites[3].

    Urbanisme

    Typologie

    La Roque-sur-Pernes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carpentras, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (66,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,9 %), zones agricoles hétérogènes (25,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,5 %), zones urbanisées (3,6 %), prairies (2,6 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Des fouilles de l'hypogée de la Sanguinouse ont permis de mettre au jour un cimetière chalcolithique (entre -2300 et -1900 ans). Ce sont entre 50 et 60 corps, inhumés dans un espace de 10 m2 qui ont été exhumés. À leurs côtés se trouvaient des lames de silex, des pointes de flèches, des grattoirs ainsi que des reliefs de repas mortuaires : mouton, sanglier, cerf, cheval et lapin[11].

    Moyen Âge

    Le village est cité en 1113 sous le nom de Rocha[11].

    Renaissance

    Dans la nuit du , Les religionnaires de Ménerbes, avec l'aide de ceux de Joucas, s'emparèrent du village[12]. Ils en repartirent six jours après, traînant derrière eux une caravane de cent mulets chargés de butin, de soixante bœufs et de trois cents cochons[12].

    Époque moderne

    Les premiers écrits relatant l'apparition de la culture de la vigne sur le territoire datent du XVIIe siècle[11]. Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

    Époque contemporaine

    En 1900, pour la première fois apparait l’appellation côtes-du-ventoux. Ce baptême a lieu pour un repas de noce. Sur le menu est calligraphié vins des Côtes du Ventoux et des Crans. Ces vins sont tous millésimés et datés de 1870, 1890 et 1895, soit des vins vieux de 5 à 30 ans. C'est à partir de 1939 que les vignerons du secteur constituent un syndicat des vins du Ventoux. Grâce à leur action, leurs vins sont classés en Vin Délimité de Qualité Supérieure (VDQS) dès 1953[13] puis accèdent enfin à l’AOC le .

    En 1950, sur une action de Robert Schuman le village, dépeuplé, accueille des personnes d'origine française venues du Banat de Temesvar et contraintes de fuir la région après la Seconde Guerre mondiale[14],[15]. Leurs ancêtres étaient partis de Lorraine s'installer en Roumanie après le départ des Ottomans[11] et l'émigration paysanne occidentale qui avait suivi, principalement germanophone, dans la plaine du Banat au XVIIIe siècle.

    Héraldique

    Les armes de la Roque-sur-Pernes sont empruntées à la famille de Seguins, dont Sébastien de Seguins fut un des premiers seigneurs de la Roque-sur-Pernes, qui était auparavant directement inféodé au gouvernement du Comtat Venaissin, avant de passer par les mains de Boniface de Pérussis, êvéque de Lescar et Recteur du Comtat Venaissin en 1499, puis Sébastien de Seguins. Sébastien de Seguins fit même renommé le village de la Roque-sur-Pernes en la Roque-des-Seguins.

    Les armes peuvent se blasonner ainsi : D'azur à la huppe essorante d'argent, becquée et onglée de gueules, accompagnée de sept étoiles d'or, quatre rangées en chef et trois en pointe[16].

    Cependant, au XVIIème, la seigneurie de la Roque-sur-Pernes passe aux mains de la famille de Serre de la Roque, puis en 1741, la seigneurie est vendue 16 000 livres à André-Marie de Centenier, Viguier de Pernes.

    Les armes de Perussis du Comtat peuvent se blasonner ainsi : D’azur à trois poires d’or tigées et feuillées de même


    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
      1976 Édouard Delebecque SE Professeur de grec à la faculté d'Aix-en-Provence
    1976 1990 Marcel Fally SE Instituteur
    1990 juin 1995 Léo Labarbarie SE Notaire
    juin 1995 En cours Joseph Bernhardt SE Professeur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    En 1861, il y avait à La Roque 383 habitants, en 1948 seulement 88. En 1950, 30 familles de réfugiés originaires du Banat roumain et du Banat serbe, baptisés par la presse « Français du Banat » en raison de leurs origines lorraines et alsaciennes (voir Allemands du Banat), furent installées dans la commune[17],[18].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].

    En 2018, la commune comptait 416 habitants[Note 3], en diminution de 3,93 % par rapport à 2013 (Vaucluse : +1,79 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    325297305325352332341346358
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    347383381368344291245260253
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2592422261501301329586149
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    175233235262357447425431417
    2018 - - - - - - - -
    416--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Agriculture

    L'agriculture tient une place importante. On trouve entre autres la culture de vignes, de cerisiers, d'oliviers, de chênes truffiers, d'amandiers, etc.

    La commune produit du vin en appellation d'origine contrôlée ventoux.

    Autres

    Comme de nombreuses communes du département de Vaucluse, le tourisme tient aussi une part importante de l'économie locale. Les locations saisonnières, gites, etc. permettent l'accueil des touristes. La commune est située entre plusieurs pôles d'attraction : le Luberon, le golf de Saumane, la Fontaine de Vaucluse et L'Isle-sur-la-Sorgue au sud, Pernes-les-Fontaines, le Comtat Venaissin et le mont Ventoux à l'ouest et au nord, et enfin le Beaucet, petite commune sujette à un pèlerinage à Saint-Gens une fois par an, le 16 mai.

    Les Éditions VDB, éditeurs de livres parlés, y ont leur siège.

    Enfin, on peut noter la présence d'un petit artisanat d'art.

    Vie locale

    La plus ancienne association locale est le Foyer rural des jeunes et d'éducation populaire (FRJEP). Cette association organisa cinq éditions de la coupe de France de course de landaus, attirant près de 5 000 personnes dans le village.

    Aujourd'hui d'autres associations participent à l'animation du village : le football club roquerois, l'amicale laïque, la bibliothèque, la maison de l'histoire locale[23].

    Enseignement

    La commune de La Roque-sur-Pernes possède une école primaire publique.

    Ensuite les enfants vont au collège Charles-Doche à Pernes-les-Fontaines, les lycées les plus proches se trouvent à Carpentras et L'Isle-sur-la-Sorgue.

    Sports

    Nombreux équipements sportifs à Pernes-les-Fontaines.

    Possibilités de randonnées pédestres, équestres et cyclistes.

    Santé

    Hôpital à Carpentras, centre de radiographie à Pernes-les-Fontaines et L'Isle-sur-la-Sorgue.

    Écologie et recyclage

    La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin.

    Lieux et monuments

    • Un château du XIe siècle.
    • Une église datant de 1758.
    • Plusieurs fontaines et lavoirs.
    • Ruelles caladées.
    • Les fouilles ont permis de mettre au jour un vase et des objets de l'industrie lithique du Néolithique final[24].

    Personnalités liées à la commune

    Les Pérussis et les Brantes furent seigneurs du village[12] de Seguins.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, , 475 p. (ISBN 2-903044-27-9)
    • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
    • Jean-Pierre Saltarelli, Les Côtes du Ventoux, origines et originalités d'un terroir de la vallée du Rhône, Le Pontet, A. Barthélemy, Avignon, , 207 p. (ISBN 2-87923-041-1)
    • Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale, Forcalquier, Alpes de Lumières, , 348 p. (ISBN 978-2-906162-92-1)

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Notes

      Références

      1. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
      2. La climatologie du Vaucluse
      3. Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 14.
      4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Carpentras », sur insee.fr (consulté le ).
      8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      11. Jean-Pierre Saltarelli, Les Côtes du Ventoux, origines et originalités d'un terroir de la vallée du Rhône, page 95
      12. Jules Courtet, op. cit., p. 182.
      13. L'arrêté du définit les conditions de production du V.D.Q.S. côtes-du-ventoux.
      14. La Roque-sur-Pernes, un village ressuscité ! sur Vaucluse matin.com
      15. Reportage TV 1963
      16. http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=4284
      17. Smaranda Vultur, De l’Ouest à l’Est et de l’Est à l’Ouest : les avatars identitaires des Français du Banat, Texte présenté a la conférence d'histoire orale "Visibles mais pas nombreuses : les circulations migratoires roumaines", Paris, 2001
      18. Institut National de l’Audiovisuel- Ina.fr, « Ces provençaux qui viennent de l'Est », sur Ina.fr (consulté le ).
      19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
      23. http://maisondelhistoirelocale.asso-web.com
      24. Photothèque de la DRAC Base Mérimée.

      Liens externes

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