Saint-Étienne-au-Mont

Saint-Étienne-au-Mont est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Étienne (homonymie).

Ne pas confondre avec l'ancienne commune de Saint-Étienne-aux-Monts dans le sud-est, ou l'église Saint-Étienne-du-Mont de Paris.

Saint-Étienne-au-Mont

Le chemin d'accès à la plage d'Écault.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Boulogne-sur-Mer
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Boulonnais
Maire
Mandat
Brigitte Passebosc
2020-2026
Code postal 62360
Code commune 62746
Démographie
Gentilé Stéphanois
Population
municipale
5 118 hab. (2018 )
Densité 364 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 40′ 56″ nord, 1° 37′ 37″ est
Altitude Min. 3 m
Max. 113 m
Superficie 14,05 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Boulogne-sur-Mer
(banlieue)
Aire d'attraction Boulogne-sur-Mer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Outreau
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Saint-Étienne-au-Mont
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Saint-Étienne-au-Mont
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Étienne-au-Mont
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Étienne-au-Mont
Liens
Site web www.saintetienneaumont.com

    La commune abrite une population totale de 5 118 habitants (dernier recensement en 2018) répartie dans deux espaces très différents, distants de plusieurs kilomètres et souvent considérés comme indépendants par la population locale : Pont-de-Briques (milieu urbain, à l'est) et Écault (milieu rural, à l'ouest).

    Géographie

    Situation

    Plan de Saint-Étienne-au-Mont : Écault, Pont-de-Briques et le site naturel.
    Panneau d'entrée de Pont-de-Briques sur la RD 940.
    Panneau d'entrée d'Écault sur la RD 235.

    La commune de Saint-Étienne-au-Mont est située dans le nord de la France, à km au sud de Boulogne-sur-Mer[1] et à environ 50 km de Douvres, 100 km de Lille[2], 150 km de Londres, 190 km de Bruxelles et 210 km de Paris[3] à vol d'oiseau.

    Le territoire de la commune est divisé en deux parties, distantes de plusieurs kilomètres :

    • Pont-de-Briques, à l'est, est un milieu urbain, assez densément peuplé, où se trouve le centre-ville de la commune ;
    • Écault, à l'ouest, est un milieu rural, majoritairement composé de pâturages, de champs et d'espaces naturels. Il est situé au bord de la Manche, sur la Côte d'Opale.

    Les deux territoires dépendent administrativement de la même commune et de la même mairie (située à Pont-de-Briques) mais sont souvent considérés comme indépendants par la population locale.

    NomPopulation (2010)SuperficieDensité
    Pont-de-Briques3 873 hab. (77 %)4,06 km2 (28 %)954 hab/km2
    Écault1 197 hab. (23 %)9,99 km2 (72 %)120 hab/km2
    Saint-Étienne-au-Mont5 070 hab.14,05 km2361 hab/km2

    Communes limitrophes

    Voies de communication et transports

    La commune est traversée par les routes départementales RD 940 (Étaples - Boulogne via Pont-de-Briques) et RD 119 (Neufchâtel-Hardelot - Boulogne via Écault)[4].

    L'autoroute A16 (de Paris à Dunkerque, via Amiens et Calais) passe à proximité de la commune, la desservant par le biais des sorties  27 à  29[5].

    Saint-Étienne-au-Mont est également desservie par les lignes E, I et J du réseau de bus boulonnais Marinéo (ex-TCRB) ainsi que par la ligne Boulogne-Berck du réseau départemental Oscar (ex-Colvert).

    La gare de Pont-de-Briques vue au fond, avec la ligne d'Amiens à Boulogne-sur-Mer.

    La gare de Pont-de-Briques est desservie par des TER sur la ligne Amiens-Boulogne. Les gares plus importantes à proximité sont celles de Boulogne-Ville10 minutes en voiture) et de Calais-Fréthun30 minutes).

    Géologie et relief

    Vue d'Outreau depuis le mont de Saint-Étienne à Écault.

    Le territoire communal se situe à l'intérieur de la boutonnière du Boulonnais.

    Le hameau d'Écault est situé sur un mont qui s'élève à 100 mètres d'altitude, tandis que Pont-de-Briques s'étend sur les rives de la Liane et sur une île dans le lit du fleuve. Les deux territoires sont reliées par deux routes très pentues (l'une à 9 %, l'autre à 15 %) ainsi qu'une autre bien moins empruntée (à 17 %). La mairie de Saint-Étienne-au-Mont se trouve à environ 19 m d'altitude[6].

    Le site naturel d'Écault, à l'ouest, est formé par la forêt d'Écault et les dunes d'Écault. La plage d'Écault d'une longueur de 2 555 mètres[7], est située derrière cet ensemble, entre les plages d'Équihen au nord et d'Hardelot au sud.

    Hydrographie

    La commune est bordée au nord par la Liane, fleuve côtier d'une longueur totale de 36,7 km, qui se jette dans la Manche à Boulogne-sur-Mer.

    La Warrenne et la Cachaine, deux cours d'eau, prennent leur source à Écault. Le premier se jette dans la Manche, le deuxième dans la Liane.

    La commune est reconnue en état de catastrophe naturelle à la suite des inondations et coulées de boues aux abords de la Liane à Pont-de-Briques du 1er au [8].

    Climat

    Située sur la Côte d'Opale, la commune est sous un climat océanique marqué. Les amplitudes thermiques sont faibles, les hivers sont doux et les étés frais. Les jours de gelée et de neige sont peu nombreux.

    Le temps est variable à cause des vents, très fréquents et parfois violents, qui influencent le climat en fonction de leur direction. Les vents dominants venant du sud-ouest et de l'ouest (façade maritime) apportent un air relativement pur et poussent les nuages vers l'arrière-littoral. Il existe également des vents froids en provenance du nord ou de l'est. Les précipitations se répartissent tout au long de l'année, avec un maximum en automne et en hiver.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Étienne-au-Mont est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Boulogne-sur-Mer, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[12] et 84 811 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

    La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[17]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (45,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (40,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36 %), zones agricoles hétérogènes (22,8 %), prairies (12,4 %), zones urbanisées (12,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (8,3 %), terres arables (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), zones humides côtières (0,1 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Documents d'urbanisme

    Le schéma de cohérence territoriale (SCOT) du Boulonnais est approuvé en septembre 2013[22]. Un plan local d'urbanisme (PLU) intercommunal, intégrant un programme local de l'habitat (PLH), a également été présenté en 2015, dont la version corrigée a été adoptée en 2016[23].

    Logement

    La partie urbanisée du territoire se trouve principalement à Pont-de-Briques, sur les rives de la Liane.

    Toponymie

    Saint-Étienne-au-Mont

    Durant la Révolution française, la commune, alors nommée Saint-Étienne, porte le nom d'Audisque[24].

    En 1937, le nom de la commune devient Saint-Étienne-au-Mont en 1937[24],[25]. Ce nom fait référence au mont de Saint-Étienne, sur lequel est bâtie l'église d'Écault.

    Ses habitants sont appelés les Stéphanois[26].

    Écault

    Écault s'appelait Elcau au XVIIe siècle, puis Ecaux au XVIIIe siècle.

    Ses habitants sont appelés les Écaultois.

    Pont-de-Briques

    Dans le terme « Pont de Briques », le mot « briques » n’a rien à voir avec les matériaux du même nom. Il s’agit d'un vieux terme germanique, « Bricke », qui désigne un pont, ce qui reviendrait à traduire « Pont de Briques » par « le Pont du Pont »[27].

    Ses habitants sont appelés les Pont-de-Briquois.

    Nom utilisé par la Poste

    Pour la rédaction d'adresses postales, la Poste accepte l'utilisation du nom de la commune "Saint-Étienne-au-Mont" autant que celui des deux villages "Pont-de-Briques" et "Écault". Le nom "Pont-de-Briques Saint-Étienne" est également souvent utilisé à tort pour désigner la commune.

    Histoire

    Antiquité

    Pendant l'Antiquité, le site était occupé par les Morins. La Liane était un fleuve aux eaux abondantes et son estuaire devenait à chaque marée un véritable lac qui s'étendait jusqu'à Isques, village qui tire d'ailleurs son nom d'un mot celte signifiant « eau ». À marée basse, le lac faisait place à une lagune impraticable.

    Pour relier les deux rives et mettre en relation la péninsule d'Outreau et tout le pays au sud de la Liane avec Boulogne-sur-Mer qui s'appelait alors Gesoriacum, et également pour briser la violence du flux, on construisit un pont en aval d'Isques, à l'endroit où la vallée se rétrécit. C'est cet ouvrage d'art qui est à l'origine de l'agglomération pont-de-briquoise et qui lui a donné son nom. Une phrase de l'historien latin Florus laisse supposer que ce pont fut construit entre l'an 12 et l'an 9 d'avant notre ère, par Claudius Drusus, le frère de l'empereur Tibère.

    Par ailleurs, un petit établissement gallo-romain, datant des Ier siècle et IIe siècle, a été mis au jour à Écault en 2004. En plus d'objets quotidiens, il a été retrouvé, autour des fondations de six maisons, des dépôts de scories laissant penser à un artisanat sidérurgique[28].

    La voie romaine Amiens-Boulogne-sur-Mer ou via Agrippa de l'Océan passait par le quartier d'Audisque[29].

    Moyen Âge

    Le toponyme Pont de Briques apparaît pour la première fois sous la forme de Pont de Brike dans une charte de 1278 qui précise les limites de la banlieue de Boulogne. Le pont supportait une route qui reliait Amiens à Boulogne. Cette voie entrait en Boulonnais en franchissant la Canche au bac d’Attin, puis gagnait Pont-de-Briques par Frencq, le hameau du Chemin à Neufchâtel, la forêt d’Hardelot, le Choquel, le hameau disparu de Sandune, Audisque et la rue au Sable[27].

    Audisque était connu dès le XIIe siècle pour son hôpital Saint-Nicolas où on accueillait les voyageurs venant en pèlerinage à Notre-Dame-de-Boulogne (basilique Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception de Boulogne-sur-Mer)[29].

    L'église actuelle d'Écault.

    Un document du XIIIe siècle fait état de la présence d'une église sur le « moustier Saint-Etienne » vers 1121. Cette église fut une base de l'église actuelle d'Écault. Le monument fut en grande partie détruit au XIVe par les Anglais. En 1630, le curé Louis Macquet tenta de reconstruire l'église mais ne parvint pas à un résultat convenable[30].

    Période napoléonienne

    Entre 1803 et 1805, Napoléon Bonaparte installa le campement d'une armée aux alentours de Boulogne-sur-Mer, dans le but de préparer une attaque contre le Royaume-Uni. Le camp de Boulogne accueillait ainsi l'Armée des côtes de l'Océan, qui allait devenir la Grande Armée. L'Empereur élut domicile dans le petit château de Pont-de-Briques, qui est actuellement sur le territoire de la commune de Saint-Léonard. Le choix de cette résidence était motivé par la facilité à accéder à Boulogne et son camp par le long de la Liane.

    XXe siècle

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, la commune, comme les autres communes du Boulonnais, subit de nombreux dégâts. En particulier, seules quelques maisons ont subsisté à Écault après le conflit[31].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Saint-Étienne-au-Mont dans son canton et dans l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer.

    La commune est une ville de gauche, privilégiant les candidats de gauche aux élections présidentielles et les plébiscitant aux élections régionales, législatives et cantonales. De plus, les derniers maires appartiennent au parti communiste. Son conseil municipal dispose de 27 membres et d'une section socialiste.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1871 1936 François Longuet   Officier d'académie, suppléant de la justice de paix de Samer,
    Président de la section cantonale des pupillés de la nation,
    délégué cantonal, Officier d'académie.
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1971 1990 Jean Bardol PCF Conseiller général (1951 →1958 et 1982 → 2001)
    Sénateur (1958 → 1973)
    Député du Pas-de-Calais (1973 → 1981)
    1990 septembre 2012[32] Jean-Claude Juda PCF Conseiller général (2001 → 2015)
    septembre 2012[33] En cours
    (au 25 février 2015)
    Brigitte Passebosc PCF Enseignante en EPS
    Conseillère régionale (2004 → 2015)
    Conseillère départementale du canton d'Outreau (depuis 2021)
    Réélue pour le mandat 2014-2020[34],[35],[36]

    Instances judiciaires et administratives

    Saint-Étienne-au-Mont relève du tribunal d'instance de Boulogne-sur-Mer, du tribunal de grande instance de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer, du conseil de prud'hommes de Boulogne-sur-Mer, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai[37].

    Partenariat

    Saint-Étienne-au-Mont est en partenariat avec :

    • Kobongoye au Sénégal, par le biais du Club Nord-Sud.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[39].

    En 2018, la commune comptait 5 118 habitants[Note 3], en augmentation de 0,71 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    357338373401514524575547352
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5677091 1011 1881 3331 4301 4631 4791 596
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6361 8662 0522 1532 3232 5102 5482 7153 058
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    3 4234 3894 3014 6325 0374 9955 0595 0685 097
    2017 2018 - - - - - - -
    5 0765 118-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,1 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 47,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,8 %, 15 à 29 ans = 19,2 %, 30 à 44 ans = 21,2 %, 45 à 59 ans = 21,9 %, plus de 60 ans = 14,9 %) ;
    • 52,5 % de femmes (0 à 14 ans = 20,8 %, 15 à 29 ans = 19,7 %, 30 à 44 ans = 20,2 %, 45 à 59 ans = 20,4 %, plus de 60 ans = 19 %).
    Pyramide des âges à Saint-Étienne-au-Mont en 2007 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90 ans ou +
    0,5 
    4,0 
    75 à 89 ans
    6,6 
    10,8 
    60 à 74 ans
    11,9 
    21,9 
    45 à 59 ans
    20,4 
    21,2 
    30 à 44 ans
    20,2 
    19,2 
    15 à 29 ans
    19,7 
    22,8 
    0 à 14 ans
    20,8 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Équipements et commerces

    La commune bénéficie des principaux services : commerces, médiathèque, collège, etc. Le tourisme, motivé par la proximité de la côte d'Opale, est une activité économique d'importance : Saint-Étienne-au-Mont dispose de plusieurs gîtes et d'un camping-caravaning de 258 emplacements situé entre les dunes et la forêt d'Écault[43].

    Établissements d'enseignement

    L'église de Pont-de-Briques, avec l'ancienne école Victor-Hugo (bâtiment rose).

    La commune de Saint-Étienne-au-Mont jouit d'établissements assurant des enseignements pré-primaire, primaire et secondaire jusqu'au collège. Ces établissements appartiennent à l'académie de Lille.

    Il y a quatre écoles maternelles dans la commune : trois à Pont-de-Briques, dont une privée, et une à Écault.

    Les établissements primaires sont au nombre de trois : l'école Jules-Ferry - Victor-Hugo et l'école privée Sainte-Thérèse à Pont-de-Briques et l'école primaire d'Écault.

    Le collège Paul-Éluard de Pont-de-Briques accueille les élèves originaires de Saint-Étienne-au-Mont et d'autres communes des environs comme Condette, Saint-Léonard, Isques, etc. Cet établissement dispose également d'une SEGPA et d'une UPI qui accueillent les enfants du Boulonnais. Le collège propose également à ses élèves, par le biais d'une association, des voyages à l'étranger, à Canterbury au Royaume-Uni, à Zell am See en Autriche ou au marché de Noël d'Aix-la-Chapelle. Un club organise également un échange avec le village sénégalais de Kobongoye, sur des fonds récoltés en organisant un marché de Noël.

    Équipements sportifs

    On trouve à Pont-de-Briques deux terrains de football, dont un synthétique, plusieurs salles omnisports, une piste d'athlétisme, un court de tennis couvert, un boulodrome, etc.

    Par ailleurs, Écault profite également d'une salle de sport, d'un terrain de basket extérieur, etc[44].

    Maisons de Quartiers

    La commune a des Maisons de Quartier :

    • Centre Salvador-Allende (résidence Salvador-Allende), qui sert de Maison de Quartier, et d'aide aux devoirs, ainsi que de centre de loisir à l'année.
    • Centre des Quenelest (résidence les Quenelest), qui sert aussi de Maison de Quartier, ainsi que d'aide aux devoirs et de Centre de loisirs à l'année.
    • Centre d'Olympe (résidence Olympe), qui sert aussi de Maison de Quartier, ainsi que d'aide aux devoirs et de centre de loisir à l'année.

    Centre de Loisirs

    Le Centre de Loisirs, appelé Annexes, est à côté de la Médiathèque de la commune, qui accueille les enfants l'été et à l'année.

    Centres qui sont ouverts uniquement à l'année
    • Le Centre des Annexes qui accueille les 10-13 ans l'été, les 10-13/7-9 et 3-6 ans à l'année Comme le C.A.J et les Maisons de Quartiers
    • Le Centre Jules-Ferry (école Ferry-Hugo) qui accueille les 7-9 ans à l'été.
    • Le Centre Elsa-Triolet (école Elsa-Triolet) 3-6 ans l'été.
    • Le Centre d'Écault, accueille les 3-6,7-9 et 10-13 ans l'été (uniquement Écault).

    Le Centre d'animation jeunesse

    Le Centre d'animation jeunesse, accueille les ados (12-18 ans) l'été et l'année, les adolescents choisissent les activités en fonction de leurs envies, et ils sont autonomes. Le C.A.J, accueille aussi les 3-6, les 7-9, et les 10-13 ans uniquement l'année, et l'aide aux devoirs pour les habitants d'Écault.

    Aides aux devoirs

    Les aides aux devoirs sont situées majoritairement dans les Maisons de Quartier mais aussi au C.A.J. ou à la médiathèque. Gratuit, ils acceptent uniquement les élèves de la primaire (C.P) au lycée (terminale).

    Équipements culturels

    Atelier d'éveil d'art

    L'Atelier d'éveil à l'art, situé à côté des Annexes, servait à faire découvrir à toute personne voulant découvrir et pratiquer l'art gratuitement. Il était dirigé par un artiste, qui travaillait pour la commune (Le Centre de loisirs). Il accueillait dans son atelier des enfants des centres de loisirs, des adultes avec un Club adultes… Et à chaque fin d'année, de nombreuses personnes étaient récompensées avec Le Prix de l'Artiste, qui était remis en main propre par l'artiste. Les travaux étaient présentés en exposition vers le mois de juin jusqu'en 2011.

    La médiathèque

    La médiathèque du Château-Calonne abrite différentes structures :

    • la bibliothèque, avec plus de 900 ouvrages ;
    • un cyber-centre permettant l'accès au multimedia ;
    • une musicothèque proposant à l'emprunt des CD et des cassettes.

    Par ailleurs, certains spectacles ou expositions ont lieu dans ce château.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 14 517 , ce qui plaçait Saint-Étienne-au-Mont au 27 970e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[45].

    Entreprises et commerces

    La commune dispose d'une petite zone commerciale, d'un centre ville et d'une épicerie sur Écault.

    Culture locale et patrimoine

    Langues

    Le centre du Pré Catelan, zone anglophone à Écault.

    La langue principalement parlée à Saint-Étienne-au-Mont est le français.

    Le dialecte local fait partie des dialectes du Boulonnais et, plus largement, est une variété du picard.

    Situé au sud d'Écault, à la frontière intercommunale avec Hardelot, le centre de vacances du Pré Catelan britannique (PGL) accueille les écoles du Royaume-Uni pour découvrir la France. On parle beaucoup plus l'anglais dans cette partie de la commune que français.

    Traditions et actions communales

    Les dunes d'Écault.
    • Nature en Peinture, les peintres dans les dunes, environ vers les 26-28 septembre ;
    • Commémoration des combattants morts pour la France, le 11 novembre au monument aux morts ;
    • les Caddies de la Solidarité, mis en place par le Secours populaire et les centres de loisirs à Intermarché et dans la commune, afin de collecter des denrées alimentaires ;
    • concours des Balcons Fleuris ;
    • colis de Noël remis dans la commune ;
    • Max-de-Zik, festival anti-violence, au début du mois de septembre ;
    • repas Halloween fait par les Comités de Quartier en octobre ;
    • Saint-Nicolas, qui passe dans les rues d'Écault et de Pont-de-Briques le 6 décembre ;
    • la Fête Populaire qui a lieu en mai, avec braderies et animations musicales ;
    • la Fête de la Dune en août ;
    • braderie nocturne le 17-18 juin ;
    • les 6 miles de Pont-de-Briques, en même temps que l'Enduro du Touquet.

    Le Tour de France de 2012

    Saint-Étienne-au-Mont est l'une des dernières villes de la 3e étape du Tour de France 2012 (Orchies-Boulogne-sur-Mer venant de Condette à Isques par la rue Edmond-Madaré, départementale 940).

    Éluise el Moulière la géante de l'estran

    À la suite d'un partenariat avec la ville d'Équihen-Plage, un géant a été installé à Écault par les jeunes membres du C.A.J, le parc naturel régional et les habitants des deux communes. Éluise symbolise l'estran entre Saint-Étienne-au-Mont et Équihen-Plage.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Saint-Étienne-au-Mont se blasonnent ainsi :

    d’azur au pont isolé de deux arches d’argent, maçonné de sable, au chef cousu de sinople semé d’abeilles d’or.

    Ces armes sont relativement récentes : elles ont été créées en 1965, lorsque l'agglomération de Pont-de-Briques souhaita se doter d'armes qui ne reprennent pas celles des sénéchaux du Boulonnais[52].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Distance à vol d'oiseau entre Saint-Étienne-au-Mont et Boulogne-sur-Mer », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    2. « Distance à vol d'oiseau entre Saint-Étienne-au-Mont et Lille », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    3. « Distance à vol d'oiseau entre Saint-Étienne-au-Mont et Paris », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    4. « Saint-Étienne-au-Mont (faire apparaître les couches « Cartes IGN » et « Routes ») », sur www.geoportail.fr (consulté le ).
    5. « Itinéraire de l'autoroute A16 », sur routes.wikia.com (consulté le ).
    6. Carte topographique consulté le 21 juin 2015
    7. La plage sur www.saintetienneaumont.com
    8. (fr) « Intempéries de fin octobre : 30 premières communes en état de catastrophe naturelle », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Unité urbaine 2020 de Boulogne-sur-Mer », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    13. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    17. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    18. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. Scot du Boulonnais, actualités sur www.scot-boulonnais.fr, consulté le 9 avril 2016
    23. Gauthier Byhet, Communauté d'agglomération: Après un relooking, le plan local d’urbanisme revient dans La Semaine dans le Boulonnais, le 8 avril 2016
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. « Présentation de la commune de Saint-Etienne-au-Mont », notice no IA00062320, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    26. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
    27. « Commune de Saint-Étienne-au-Mont », sur www.saintetienneaumont.com (consulté le ).
    28. « Les fouilles archéologiques à Écault », sur www.saintetienneaumont.com (consulté le ).
    29. M. Cousin, « Trois voies romaines du Boulonnais », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1858-1859, p. 409, lire en ligne
    30. « Commune de Saint-Etienne-au-Mont », sur www.saintetienneaumont.com (consulté le ).
    31. « Le bâti historique à Écault », sur www.saintetienneaumont.com (consulté le ).
    32. « Le maire de Saint-Etienne-au-Mont, Jean-Claude Juda, passe le relais : Dans une lettre adressée samedi aux habitants de sa commune, Jean-Claude Juda, maire de Saint-Etienne-au-Mont, annonce qu'il démissionne et passe le relais à sa première adjointe, Brigitte Passebosc », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    33. Olivier Merlin, « Brigitte Passebosc : « Un des moments les plus importants de ma vie » : Lors d'un conseil municipal convoqué à la salle des fêtes de Saint-Etienne-au-Mont, hier, Jean-Claude Juda a transmis son écharpe de maire à Brigitte Passebosc, élue sans problème par ses collègues. Elle a dorénavant 18 mois, avant les prochaines élections, pour convaincre les habitants qui étaient attachés à son prédécesseur. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    34. Amandine Faraud, « Saint-Étienne-au-Mont: « On est toujours la petite tache rouge de l’agglomération ! » : C’était serré, mais Brigitte Passebosc l’a fait. Élue pour la première fois comme tête de liste, elle a dû faire face à la rude concurrence de Bertrand Sergent et sa liste marquée PS et divers gauche », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    35. Frédéric Vaillant, « Saint-Etienne-au-Mont: Brigitte Passebosc retrouve son écharpe de maire : Les conseillers municipaux élus dimanche dernier se sont réunis hier matin pour une assemblée plutôt protocolaire. Il s’agissait simplement d’élire le maire et ses adjoints. Les délégations de chacun ne seront connues que le 9 avril, au prochain conseil municipal. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    36. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    37. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et ds libertés (consulté le ).
    38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    41. « Évolution et structure de la population à Saint-Étienne-au-Mont en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    42. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    43. « Commune de Saint-Etienne-au-Mont », sur www.saintetienneaumont.com (consulté le ).
    44. « Équipements sportifs de Saint-Étienne-au-Mont », sur www.saintetienneaumont.com (consulté le ).
    45. « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    46. « Le Château d'Audisque », notice no IA00062536, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    47. « Le parc du château d'Audisque », notice no IA62001082, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    48. « Le manoir la Converserie », notice no IA00062538, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    49. « L'église paroissiale Sainte-Thérèse », notice no A00062532, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    50. « Monument aux morts dit Monument commémoratif aux Travailleurs Chinois », notice no IA00062534, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    51. « Monument commémoratif du Départ de Saint-Augustin de Canterbury », notice no IA00062535, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    52. « Le blason pont de briquois », sur www.saintetienneaumont.com (consulté le ).
    • Portail des communes de France
    • Portail du Nord-Pas-de-Calais
    • Portail des Flandres
    • Portail de la Côte d'Opale
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.