Sérifontaine

Sérifontaine est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Sérifontaine
De haut en bas et de gauche à droite: l'Hôtel-de-Ville; l'église St-Denis; l'ancien château; la bibliothèque
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Bray
Maire
Mandat
Pascal Auger
2020-2026
Code postal 60590
Code commune 60616
Démographie
Gentilé Sérifontainois, Sérifontainoises
Population
municipale
2 742 hab. (2018 )
Densité 134 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 21′ 14″ nord, 1° 46′ 16″ est
Altitude Min. 56 m
Max. 200 m
Superficie 20,43 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Sérifontaine
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Beauvais-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Sérifontaine
Géolocalisation sur la carte : Oise
Sérifontaine
Géolocalisation sur la carte : France
Sérifontaine
Géolocalisation sur la carte : France
Sérifontaine
Liens
Site web mairie-de-serifontaine.fr

    Géographie

    Sérifontaine est située à l'extrémité nord du Vexin français, la moins nette de ce pays limité à l'est par l'Oise, au sud par la Seine, à l'ouest par l'Epte qui le sépare du Vexin Normand.

    Le territoire de la commune s'étend sur 2 043 hectares, entre 56 et 200 mètres d’altitude. Il est situé sur un emplacement singulier, un gué et un élargissement du cours de l’Epte, et monte sur le plateau au-dessus de l’Epte, sans atteindre toutefois le rebord du Bray.

    Sérifontaine est ainsi posée sur la frontière de la Normandie. Frontière qui serpente de-ci de-là : quelques minutes en voiture en suivant la D 915 vers Gournay-en-Bray au nord ou vers Gisors au sud et l’on est en Normandie, mais on y est aussi en quelques pas vers l’ouest. Et ce n’est pas tout : quelques minutes à cheval vers Flavacourt et les Sérifontainois de jadis étaient à la limite de la forêt de Thelle, une ou deux lieues au nord, ils entraient en pays de Bray dès Talmontiers, en tout cas à Neuf-Marché. Or les habitants du Bray sont eux-mêmes assez difficiles à définir puisqu'ils ne sont ni Normands, ni Picards, ni Beauvaisins. C’est dire que les Sérifontainois n’étant pas même Brayons sont peu faciles à qualifier.

    Administrativement, Sérifontaine est depuis les années soixante en Picardie. Or celle-ci, historiquement commencerait plutôt à Beauvais, et encore. Au total, Sérifontaine, qui n’a jamais eu de relation historique avec Beauvais, est bien seule et jusqu’à 2012 n’appartenait même à aucune communauté de communes (il faut toutefois noter que Sérifontaine, commune ouvrière, était d'une autre couleur politique que les communes environnantes).

    Transport ferroviaire

    La commune est traversée par la ligne ferroviaire de Saint-Denis à Dieppe.

    Le bâtiment voyageurs de la gare de Sérifontaine est implanté sur son territoire.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 749 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jamericourt », sur la commune de Jaméricourt, mise en service en 1990[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 700,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 28 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Sérifontaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sérifontaine, une unité urbaine monocommunale[17] de 2 755 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,5 %), forêts (15,1 %), prairies (12,4 %), zones urbanisées (5,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Histoire

    Sérifontaine est une petite cité qui a eu un important destin industriel commencé à l’aube du XIXe siècle.

    Habitée au néolithique, au moins sur le site de Champignolles, occupée par les Romains, quelque part entre Flavacourt et Droittecourt, Sérifontaine a été continuellement habitée depuis l’époque mérovingienne. Dès le XIe siècle au moins, le site est fortifié, probablement sur les deux rives (à Sérifontaine et sur la motte de Thierceville où se trouvait le premier château Saussart) quand apparaissent les premiers conflits entre le roi de France et le duc de Normandie.

    Son histoire à l’époque médiévale est faite de liens multiples. La seigneurie de Sérifontaine est d'abord liée au destin de la famille des seigneurs de Boury [24], qui y occupent, durant tout le XIIe siècle une fortification détruite en par Richard Cœur de Lion, lors du premier sac de Sérifontaine.

    La seigneurie passe en 1267 par alliance chez les seigneurs de Trie[25], qui y construisent probablement l'ancêtre du vieux château dont on voit les restes dans le parc Jacques-Duclos. Ce sont de grands seigneurs qui vont détenir Sérifontaine jusqu'à l’occupation anglaise du XVe siècle.

    Au printemps 1419, le sire de l’Isle-Adam, qui combat avec le parti bourguignon contre les Anglais, confie la capitainerie de Gisors à Lyonnel de Bournonville, assisté d’un écuyer picard, Daviot de Gouy. Encerclés par les Anglais dans Gisors, ils réussissent une sortie et gagnent avec 200 à 300 hommes le château de Sérifontaine où campait un corps de quelques centaines d’Anglais et d’Irlandais. Ils pénètrent de nuit dans Sérifontaine et y exécutent un des carnages les plus sanglants de la campagne. Mais ils y sont rattrapés par cinq cents Irlandais qui brûlent le village et démolissent le donjon principal. C’est pendant l'occupation anglaise, en 1422, que le chœur ancien de l'église de Sérifontaine brûla.

    Au XVIe siècle, la seigneurie passe par alliance dans les familles de Maricourt et de Gamaches, elle est enfin achetée en 1650 par Charles III Fouilleuse de Flavacourt.

    Après la Révolution, les derniers propriétaires issus de cette famille vendent leurs domaines, puis d’autres seigneurs arrivent au XIXe siècle : des chevaliers d’industrie comme Charles-Marie d’Arlincourt, général et baron d’Empire, qui développe plusieurs usines de laminage du cuivre et du zinc, et dont les descendants se lassent vite de l’industrie mais se construisent aux marges du bourg un château agrandi jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale et qui reprend le vieux nom de Saussart.

    Suivent des entrepreneurs, mais aussi un spéculateur, Pierre-Eugène Secrétan, emporté en 1889 par une retentissante faillite dite « krach du cuivre ». L'activité renaît avec la « Compagnie française des métaux » dont les guerres vont assurer quelques décennies de prospérité.

    La CFM fusionne en 1962 avec les Tréfileries du Havre pour former Tréfimétaux, dont Sérifontaine n’est que l’un des nombreux sites. Il y a une nouvelle fusion, en 1967, ou plutôt le rachat de ce groupe du cuivre par le fragile géant de l’aluminium, Péchiney, qui revendra la branche cuivre en 1987 à l’italien SMI, repris ensuite par l’allemand KME, qui fermera presque tous les sites dont celui de Sérifontaine en 2009. Il faut aussi signaler sur le hameau de Droittecourt l'installation des pianos Kriegelstein[26],[27] en 1896[28], puis des filtres Rellumix après la Seconde Guerre mondiale.

    Cette aventure industrielle ne résume pas l’histoire contemporaine de Sérifontaine, même si elle lui donne sa couleur particulière, et notamment une municipalité d'obédience communiste presque ininterrompue depuis 90 ans, par rapport aux bourgs plus ruraux et conservateurs qui l’entourent[29].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[30]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    18?? 18?? Charles-Marie Prévost d'Arlincourt[31]   Général,
    officier de la Légion d'honneur,
    fondateur de l'usine Saint-Victor.
    ca 1911   Georges Kriegelstein[32]   Facteur de pianos
    1918        
    Les données manquantes sont à compléter.
    1919 mars 1965 Pierre-Eugène Boyer[33] PCF Conseiller général (1945 → 1951)
    mars 1965 2003 Bernard Leduc PCF Décédé en fonction
    2004[34] avril 2014[35] René Grousset PCF  
    avril 2014[36] juillet 2020 Patrick Thibaut SE Exploitant agricole
    juillet 2020 en cours Pascal Auger    

    Avant 2013, Sérifontaine n'appartenait à aucune intercommunalité et adhérait directement au Pays du Grand Beauvaisis. Dans le cadre de la loi du 16 décembre modifiée par celle du , le préfet de l'Oise a soumis à la commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) de l'Oise l'extension du périmètre de la communauté de communes du pays de Bray à la commune de Sérifontaine[37]. Cette extension a été approuvée par la CDCI en 2013. Cependant la communauté de communes a demandé un report et met en œuvre un audit financier préalable. La population n'a pas été consultée sur le choix de la communauté de communes malgré les demandes de plusieurs Sérifontainois qui souhaitaient l'adhésion à la communauté de communes Gisors-Epte-Lévrière ou à celle du Vexin-Thelle et le préfet a refusé le principe d'une consultation. L'adhésion est effective depuis le . Trois semaines plus tard, le maire de Sérifontaine donnait une interview pour dire qu'il aurait préféré être rattaché à la Normandie[38].

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40].

    En 2018, la commune comptait 2 742 habitants[Note 7], en diminution de 6,16 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5625767277237991 001923861840
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8649289309801 1541 3641 2351 2521 353
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4551 4941 4731 5451 9861 7851 5061 4111 734
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 0282 2092 3402 3582 4772 6322 5532 8442 758
    2018 - - - - - - - -
    2 742--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,2 %, 15 à 29 ans = 23,1 %, 30 à 44 ans = 21 %, 45 à 59 ans = 20,4 %, plus de 60 ans = 16,5 %) ;
    • 51 % de femmes (0 à 14 ans = 18,7 %, 15 à 29 ans = 19,5 %, 30 à 44 ans = 19,2 %, 45 à 59 ans = 21,5 %, plus de 60 ans = 21 %).
    Pyramide des âges à Sérifontaine en 2007 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,4 
    5,5 
    75 à 89 ans
    7,4 
    10,8 
    60 à 74 ans
    13,2 
    20,4 
    45 à 59 ans
    21,5 
    21,0 
    30 à 44 ans
    19,2 
    23,1 
    15 à 29 ans
    19,5 
    19,2 
    0 à 14 ans
    18,7 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Culture locale et patrimoine

    Monument historique

    Sérifontaine compte un monument historique sur son territoire :

    Autres éléments du patrimoine

    • Un menhir « la Borne du Bois Madame » et divers mégalithes.
    • Le vieux château (considéré par certaines sources comme datant du XIIIe siècle, il est plus probablement remanié au XVIIe siècle, et largement détruit après 1860, la partie restante n'en représentant pas plus de 15 %).
    • La ferme de Champignolles, avec sa petite « chapelle ».
    • Un musée municipal de la voiture miniature (environ 7000 modèles de divers marques comme Dinky Toys, Majorette (entreprise), Norev, etc.) ouvre début 2019 dans l’ancienne maison du directeur de l’usine Tréfimétaux, dans le quartier Saint-Victor[46].
    • L'usine construite à partir de 1830 par le général d'Arlincourt (voir notamment les restes d'un bâtiment d'origine à fenêtres ogivales) et agrandie jusque dans les années 1990.
    • Le château du Saussart (stricto sensu situé sur la commune de Bazincourt-sur-Epte) juste à la sortie du bourg, face à l'usine : il a été construit à la fin du XIXe siècle principalement dans le style Louis XIII, par le petit-fils du général d'Arlincourt, Jacques Guyot d'Arlincourt. Sa « tour du XVe » est en réalité une copie de celle de Maintenon. Son jardin d'agrément[47] comporte une ferme plus ancienne et des bâtiments d'un laminoir.

    Personnalités liées à la commune

    • Renaud de Trie premier fils issu du premier mariage, seigneur de Saulmont et de Sérifontaine, chambellan du roi, grand-maitre des arbalétriers qui fut nommé amiral de France en 1397. En 1405, atteint de maladie, il cède son office d'amiral à Cliquot de Brabant moyennant 15 000 écus d'or. Marié à Jeanne de Bellongnes, il meurt en 1406 sans enfant. Son épouse se remarie avec Jean V Malet de Graville.

    Héraldique

    Blason
    D'or à la bande d'azur papelonnée d'or entre-semé de trèfles renversés du même, accompagnée de deux merlettes de sable[48].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jacques Favier, Sérifontaine, une commune au bord de l'Epte, éditions Alan Sutton, 2011

    Article connexe

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Jamericourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Sérifontaine et Jaméricourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Jamericourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Sérifontaine et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Sérifontaine », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. [PDF] Famille de Boury.
    25. [PDF] Famille de Trie.
    26. Pianos Kriegelstein.
    27. Annuaire des cinq départements de la Normandie sur Gallica.
    28. Kriegelstein à Droittecourt.
    29. Jacques Favier, Sérifontaine, une commune au bord de l'Epte, éditions Alan Sutton, 2011.
    30. Une liste des maires est publiée par la mairie. Incomplète et partiellement erronée, elle est à amender. Depuis Pierre-Eugène Boyer, la municipalité se réclame de la "Liste Démocratique d'Union Ouvrière". La référence au PCF est implicite mais il n'existe pas de section locale dudit parti.
    31. « Notice LH du général d'Arlincourt », base Léonore, ministère français de la Culture. Aide de camp du roi de Naples en 1812. Le prince Lucien Murat lui remet les insignes d'officier en 1855
    32. Les Temps du changement dans le bassin de l'Epte.
    33. Pierre-Eugène Boyer (1882-1966)
    34. « Sérifontaine : chute d'un bastion communiste », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    35. « Sérifontaine : fin de 60 ans de liste ouvrière », Le Courrier picard, édition de Beauvais et sa région, (lire en ligne, consulté le ).
    36. Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 11 avril 2014, p. 2.
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    38. Mélanie Canot, « La commune voulait être normande : Le 1er janvier, Sérifontaine a intégré la communauté de communes du Pays de Bray, à regret. La commune voulait intégrer une collectivité normande », Le Courrier picard, édition Beauvais et sa région, (lire en ligne, consulté le ).
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