Sébastien Chenu

Sébastien Chenu, né le à Beauvais (Oise), est un homme politique français.

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Sébastien Chenu

Sébastien Chenu en 2013.
Fonctions
Porte-parole du Rassemblement national[N 1]
En fonction depuis le
(3 ans, 11 mois et 23 jours)
Avec Julien Sanchez
Jordan Bardella
Laurent Jacobelli
Julien Odoul
Franck Allisio
Philippe Ballard
Président Marine Le Pen
Député
En fonction depuis le
(4 ans, 2 mois et 23 jours)
Élection 18 juin 2017
Circonscription 19e du Nord
Législature XVe (Cinquième République)
Groupe politique Non-inscrits
Prédécesseur Anne-Lise Dufour-Tonini
Conseiller régional des Hauts-de-France
En fonction depuis le
(5 ans, 8 mois et 9 jours)
Élection 13 décembre 2015
Réélection 27 juin 2021
Circonscription Somme (2016-2021)
Nord (depuis 2021)
Président Xavier Bertrand
Groupe politique FN puis RN
Adjoint au maire de Beauvais

(13 ans et 12 jours)
Élection
Maire Caroline Cayeux
Vice-président de la communauté d'agglomération du Beauvaisis

(13 ans et 12 jours)
Élection
Président Caroline Cayeux
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Beauvais (France)[1]
Nationalité Française
Parti politique UDF-PR (1988-1997)
DL (1997-2002)
UMP (2002-2014)
FN/RN (depuis 2016)
Diplômé de Écoles des hautes études internationales et politiques
Profession Consultant en communication politique

Membre du Parti républicain (PR), de Démocratie libérale (DL) puis de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), il participe au sein de ce dernier parti à la fondation de l'association GayLib, pour la défense des droits LGBT ; il est ensuite secrétaire général de l’UMP, chargé de la diversité culturelle. De 2005 à 2007, il est chef adjoint de cabinet de la ministre Christine Lagarde.

En 2014, il rejoint le Rassemblement bleu Marine (RBM), mouvement rattaché au Front national (FN). Devenu collaborateur de Marine Le Pen, il est nommé délégué national du RBM et devient conseiller régional des Hauts-de-France en 2016. Lors des élections législatives de 2017, il est élu député dans la dix-neuvième circonscription du Nord. Il est nommé peu après porte-parole du Front national, devenu Rassemblement national (RN) en 2018.

Situation personnelle

Famille et vie privée

Sébastien Chenu naît le à Beauvais[2]. Il est le fils d’un marchand de meubles et d'une fonctionnaire de justice au tribunal de Beauvais[3]. En 2016, il est en couple avec un consultant dans la mode[4],[5].

Carrière professionnelle

De 1996 à 2001, Sébastien Chenu occupe plusieurs fois le poste de directeur de cabinet : d'abord, de à , auprès du maire d'Eaubonne (Val-d’Oise, Île-de-France), puis de à , celui d'Axel Poniatowski, maire de L’Isle-Adam (Val-d'Oise)[6]. Il travaille également, en 1997, comme attaché parlementaire d'Anne-Christine Poisson au Parlement européen[6].

Entre et , il est chef-adjoint de cabinet de François Scellier, président du conseil général du Val-d'Oise[7]. Entre et , il est assistant parlementaire du député Axel Poniatowski[6]. Entre et , il est conseiller de Nicole Guedj, secrétaire d'État auprès du garde des sceaux, ministre de la justice, chargée des droits des victimes[7]. De à , il est chef adjoint de cabinet de Christine Lagarde, ministre déléguée au Commerce extérieur[7],[8].

Il est également chargé de mission auprès de Jean-Claude Jouffroy, président-directeur général de la Société des autoroutes Paris-Normandie en 2004[7],[6], et directeur adjoint de la communication de France 24 de à [9].

Il est, d’ à , conseiller auprès du délégué interministériel à la communication du gouvernement et directeur du Service d’information du gouvernement (SIG). À ce poste il est notamment chargé de « coacher » dans leur communication une douzaine de ministres[10].

En 2013, il fonde SCConseils, une agence-conseil en communication institutionnelle, spécialisée notamment en affaires publiques, en relations publiques et en gestion de l'e-réputation[11]. Il indique que cette entreprise est « en sommeil légal et juridique depuis novembre 2014 »[12].

Parcours politique

Débuts

Il prend sa première carte politique à l'âge de 15 ans au Parti républicain et se réclame de Michel Poniatowski, ministre sous Georges Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing[13].

Engagement à l'UMP

En 2001, aidé d'Emmanuel Blanc, de Stéphane Dassé, de Michel Bujardet et de Christophe Soullez, Sébastien Chenu crée l'association GayLib[13],[14] dans le but de défendre les droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres. L'association est d'abord intégrée à Démocratie libérale (DL) comme commission nationale. De 2003 à 2013, GayLib est associée à l'UMP, au sein de laquelle DL a fusionné. En 2013, GayLib quitte l'UMP en raison de l'opposition du parti au mariage homosexuel.

Il s'implante en 2001 dans la commune de Beauvais, dans l’Oise. Durant le premier mandat de maire de Caroline Cayeux, il est adjoint à la jeunesse et à la démocratie locale. Durant son second mandat, il est élu vice-président chargé du tourisme à la communauté d'agglomération du Beauvaisis. Le Courrier picard du 12 décembre 2014 le décrit comme un « habitué des changements de tendance », bien qu'il se fasse remarquer par son opposition à s'allier au Front national : « ni de près, ni de loin, ni de discours, ni d'approches »[15].

Au sein de l'UMP, Sébastien Chenu occupe le poste de secrétaire général chargé de la diversité culturelle[16].

Chargé des relations publiques et de la stratégie à France 24, il intègre les services de Matignon, où il est conseiller auprès de Thierry Saussez, directeur du Service d'information du gouvernement.

Déçu que Nathalie Kosciusko-Morizet ne lui attribue pas la tête de liste de l’UMP dans le 2e arrondissement de Paris à l'occasion des élections municipales de 2014, il se rapproche pendant la campagne de l'équipe d'Anne Hidalgo, dont il cherche à intégrer les listes[17]. En , alors proche de Jean-François Copé, il apporte son soutien à la candidature de Bruno Le Maire pour le congrès de l'UMP[8],[18].

Ralliement au Front national

Sébastien Chenu lors du conseil municipal de Denain le 27 juin 2016, avec sa suppléante Régine Andris.

Sébastien Chenu indique avoir voté FN pour la première fois aux élections européennes de mai 2014[12]. Après avoir été présenté à Marine Le Pen par Gilbert Collard, il rejoint le Rassemblement bleu Marine (RBM) en décembre 2014, obtenant le poste de responsable de la culture[19],[20],[18],[12]. Il devient également animateur du CLIC (Culture Liberté et Création), un collectif rassemblant une petite cinquantaine de professionnels de la culture acquis aux idées du FN[12]. Son ralliement, présenté par Marine Le Pen comme « un signal très important » et par Abel Mestre comme un « ralliement précieux », fait l'objet d'une conférence de presse[21]. Sébastien Chenu justifie son choix en affirmant « que l’UMP est devenu le Tea Party à la française. Ils sont beaucoup plus conservateurs que le FN-RBM »[21]. Pour Didier Lestrade, ce ralliement témoigne de « la capitalisation grandissante du FN sur les griefs de la communauté LGBT envers les partis de droite et de gauche »[22].

Lors des élections départementales de 2015, il est candidat dans le canton de Beauvais-2 avec le soutien du FN[17], en binôme avec Florence Italiani. Arrivé en tête du premier tour, il perd au second tour avec 41,5 % des suffrages[23].

Conseiller régional des Hauts-de-France

Candidat sur les listes de Marine Le Pen lors de l'élection régionale de 2015 en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, il est élu conseiller régional. En septembre 2018, alors que le groupe FN est menacé de scission, Alexis Salmon, conseiller régional des Hauts-de-France, indique à L'Express que « par sa personnalité, […] Sébastien Chenu […] cristallise les tensions »[24]. Quelques jours plus tard, afin d'essayer d'enrayer les départs de conseillers régionaux, Sébastien Chenu démissionne de la vice-présidence du groupe Rassemblement national[25]. Dans La Voix du Nord, Alexis Salmon et Olivier Normand, récemment démissionnaires, décrivent Sébastien Chenu comme « un opportuniste », « une coquille vide » selon Alexis Salmon. André Murawski, également conseiller régional démissionnaire, le décrit comme « le Rastignac de Marine Le Pen »[26].

Il est également assistant parlementaire de Dominique Bilde[27],[12].

Le , lors d'un bureau politique, la direction du FN lui confie la fusion de trois fédérations du nord de la France[4], dont il devient secrétaire départemental[28]. Médiacités indique qu'il a pour mission de « remettre en ordre de bataille les 3 000 adhérents nordistes partagés entre trois fédérations (Flandre, Lille et Valenciennois) alors en bisbille »[12]. L'Express indique alors qu'il « s'est rendu indispensable à Marine Le Pen »[4]. Il prend également la direction de la cellule « Idées et Image » du dispositif de campagne présidentielle de Marine Le Pen, en tandem avec Philippe Olivier ; d'après Marine Le Pen, celle-ci « est complètement libre et peut travailler sur les affiches, les tracts, les meetings et la lumière, les déplacements, tout »[29]. En , Marc de Boni du Figaro estime qu'il est proche de Florian Philippot[30] ; cependant, d'autres articles de presse ne le présentent pas comme étant « philippotiste »[31],[32].

Il est candidat FN lors des élections législatives de 2017 dans la 19e circonscription du Nord et est nommé porte-parole du Front national pour ces mêmes élections au niveau national. Il est élu député au second tour avec 55,35 % des suffrages exprimés[33]. Il est membre de la commission des Affaires sociales.

Après le départ de Florian Philippot en , il est nommé, avec Julien Sanchez et Jordan Bardella, porte-parole du parti[34]. Le Monde indique en qu'il « comble auprès de la dirigeante du FN le vide laissé par le départ de Florian Philippot »[35]. Dans la perspective de la refondation du FN annoncée par Marine Le Pen, il défend une réorganisation profonde de l'organigramme et un changement du nom du parti[35],[36].

Il est candidat aux élections sénatoriales de 2017 dans le Nord, en 12e position sur la liste du Front national.

Lors des élections municipales de 2020, il conduit la liste du RN à Denain[37]. Bien que donnée favorite durant la campagne[38], sa liste est battue dès le premier tour, largement devancée par la liste du PS conduite par la maire sortante Anne-Lise Dufour-Tonini[39].

Élections régionales de 2021

Il conduit la liste RN dans les Hauts-de-France aux élections régionales de 2021[40]. Médiacités indique que s'il « met en avant des candidats transfuges de la droite classique pour accréditer l’idée que la « dédiabolisation » du parti est finie », seulement 8 des 170 membres de ses listes sont issus de LR ou de l’UDI[41]. Le quotidien La Voix du Nord relève de son côté qu'il choisit de faire campagne sur une ligne d'« ultra-droite » en accusant notamment le président du conseil régional sortant, Xavier Bertrand, de compromissions avec l’islam radical[42]. L'avant-veille du premier tour, Libération révèle que Sébastien Chenu et le Rassemblement national ont fait payer jusqu'à 20 000  à des colistiers afin de leur garantir une place éligible de conseiller régional, ce qui conduit des élus à dénoncer un « chantage »[43].

Au premier tour, qui est marqué par une abstention record (67 %), ses listes arrivent en deuxième position avec 24,4 % des suffrages exprimés, loin derrière celles conduites par Xavier Bertrand. Ce score est nettement inférieur aux intentions de vote accordées par les sondages et au score réalisé par Marine Le Pen lors des élections de 2015 dans la région (40,6 %).

Détail des mandats et fonctions

À l’Assemblée nationale

Au niveau local

Au sein de partis politiques

Résultats électoraux

Décoration

Notes et références

Notes

  1. Porte-parole du Front national du 21 septembre 2017 au 1er juin 2018.

Références

  1. « Sébastien Chenu », sur dirigeants.bfmtv.com (consulté le ).
  2. « Sébastien Chenu », sur plus.lefigaro.fr (consulté le ).
  3. Michel Henry, « Sébastien Chenu. Un gay de la Marine », sur Libération, (consulté le ).
  4. « Front national : Sébastien Chenu, le gay pouvoir », sur L'Express, .
  5. « Comment Marine Le Pen drague les artistes pour 2017 », sur Closer, .
  6. « Cabinet de Nicole GUEDJ », sur archives-judiciaires.justice.gouv.fr, .
  7. « Sébastien Chenu : Sébastien Chenu est nommé chef adjoint de cabinet de Christine Lagarde, la ministre déléguée au Commerce extérieur. », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  8. Ludovic Vigogne, « Sébastien Chenu, cet UMP qui va s'occuper de la culture pour Marine Le Pen », sur L'Opinion.fr, (consulté le ).
  9. « Sébastien Chenu, directeur adjoint de la communication de France 24 », sur strategies.fr, (consulté le ).
  10. « Sébastien Chenu fait la com' des ministres », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  11. « Sébastien Chenu crée SC Conseils », sur presseedition.fr, (consulté le )
  12. Alexandre Lenoir, « Sébastien Chenu : « OpporTintin » au pays des Ch’tis », sur Médiacités, (consulté le ).
  13. Abel Mestre, « Sébastien Chenu, un ralliement précieux pour Marine Le Pen », sur Le Monde, (consulté le ).
  14. (en) Charles Bremner, « Le Pen gives National Front a gay-friendly makeover », sur The Times, (consulté le ).
  15. « Portrait de Sébastien Chenu », Faits et Documents, no 444, .
  16. « Sébastien Chenu, ancien secrétaire national de l'UMP et fondateur de GayLib, rejoint Marine Le Pen », sur Europe 1, .
  17. Olivier Faye, « Sébastien Chenu, de NKM à Le Pen… en passant par Hidalgo », sur Le Monde, (consulté le ).
  18. Loup Espargilière, « Le Front national à la recherche d'une existence parlementaire », sur Mediapart, (consulté le )
  19. Joseph Korda, « Marine Le Pen s’offre Sébastien Chenu, caution gay-libérale », sur Humanité, (consulté le ).
  20. « Sébastien Chenu : "J'ai rejoint Marine Le Pen parce qu'à l'UMP, il n'est pas possible de faire avancer une idée" », sur Atlantico, (consulté le ).
  21. Abel Mestre, « Sébastien Chenu, un ralliement précieux pour Marine Le Pen », sur Le Monde, (consulté le ).
  22. Didier Lestrade, « Philippot, Chenu: les gays au centre du remaniement du FN », sur Slate, (consulté le ).
  23. https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Departementales/elecresult__departementales-2015/(path)/departementales-2015/060/06002.html
  24. Alexandre Sulzer, « Hauts-de-France : le groupe RN menacé de scission », sur L'Express,  : « Alexis Salmon complète : “Par sa personnalité, le député et conseiller régional Sébastien Chenu, par ailleurs délégué départemental du Nord, cristallise les tensions”. ».
  25. Alexandre Sulzer, « Hauts-de-France : Chenu lâche la vice-présidence du groupe RN », sur L'Express,
  26. « Noms d’oiseaux après les démissions au sein du groupe RN au conseil régional des Hauts-de-France », sur La Voix du Nord, .
  27. « Fiche de Dominique Bilde », sur europarl.europa.eu, Parlement européen.
  28. « L'ancien UMP Sébastien Chenu nommé secrétaire départemental de la fédé FN du Nord », sur Europe 1, (consulté le ).
  29. Tristan Quinault Maupoil et Marc de Boni, « Marine Le Pen muscle son dispositif de campagne avec une cellule «idées et image» », sur Le Figaro, (consulté le ).
  30. Marc de Boni, « Législatives : les proches de Philippot, en force dans un futur groupe FN », sur Le Figaro, (consulté le ).
  31. « FN du Nord contre FN du Sud : Marine Le Pen évitera-t-elle les turbulences à l'Assemblée ? », sur Marianne, .
  32. « Cinq choses à savoir sur les députés FN de l'Assemblée », sur Le Figaro, .
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  41. Morgan Railane, « Hauts-de-France : les faux-semblants de la « normalisation » du RN », sur mediacites.fr, (consulté le ).
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  54. « Résultats des élections législatives de 2017 dans la 19e circonscription du Nord », sur interieur.gouv.fr.
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  56. « Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres janvier 2008 : ARTICLE 3 : Sont nommés au grade de chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres : », sur culture.gouv.fr (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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