Rue du Tapis-Vert
La rue du Tapis-Vert est une voie située dans le 1er arrondissement de Marseille. Elle va de la place des Capucines au cours Belsunce.
Pour les articles homonymes, voir Tapis vert.
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Rue du Tapis Vert
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| Situation | ||
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| Coordonnées | 43° 17′ 55″ nord, 5° 22′ 46″ est | |
| Arrondissement | 1er | |
| Quartier | Belsunce | |
| Tenant | Cours Belsunce | |
| Aboutissant | Place des Capucines | |
| Morphologie | ||
| Type | Rue | |
| Longueur | 371 m | |
| Largeur | 7,50 m | |
| Histoire | ||
| Anciens noms | Rue Saint-Louis Rue de la Mission de France |
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| Géolocalisation sur la carte : Marseille
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Historique
Entre cette rue et la Canebière se trouvait le couvent des frères Mineurs construit en 1215 où a été enterré Saint Louis d'Anjou. Ce couvent a été détruit en 1524 pour faciliter la défense de la ville lors du siège de Charles III de Bourbon, connétable aux ordres de Charles Quint.
La rue tient son nom d’un de ses anciens commerçants. Au XVIIIe siècle, l’un des marchands de la rue avait pour habitude d’étendre un tapis de couleur verte à sa fenêtre, qui lui servait en d’enseigne. La rue, auparavant nommée Saint-Louis, est renommée[1].
Monuments remarquables
- Au n° 22, façade de l’ancien couvent des récollettes dans lequel s’installèrent les pères de la Merci qui, comme les Trinitaires, rachetaient les captifs. Cette congrégation des pères de la Merci est supprimée en 1787. Les locaux de ce couvent furent réaménagés en 1788 pour y installer la première Monnaie de Marseille[2].
- Au n° 41 maison de l’historien Antoine de Ruffi.
- Au n° 44 façade baroque de l’Église de la Mission de France.
Bibliographie
- André Bouyala d’Arnaud, Évocation du vieux Marseille, les éditions de minuit, Paris, 1961.
- Adrien Blés, Dictionnaire historique des rues de Marseille, Ed. Jeanne Laffitte, Marseille, 1989, (ISBN 2-86276-195-8).
- « Connaissez-vous l'origine des noms de rue de Marseille ? », sur Made in Marseille, (consulté le )
- L'architecte J. D. Antoine et son élève Vivenel [Cyr-Jean-Marie] par Victor-Eugène [E.] Grave, Réunion des Sociétés des Beaux-Arts des départements, 1902, XXVI, 540-557 (499)
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