Rubis (S601)

Le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Rubis est le navire de tête des six SNA de type Rubis de la Marine nationale française. Il est affecté à l'escadrille des sous-marins nucléaires d'attaque (ESNA) et est basé à Toulon. Depuis le sa ville marraine est Nuits-Saint-Georges.

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Rubis (S601)

Le SNA Rubis en manœuvre dans la rade de Toulon.
Type Sous-marin nucléaire d'attaque
Classe Rubis
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval DCNS
Quille posée
Lancement
Armé
Statut En service
Équipage
Équipage 68 hommes: 8 officiers
52 officiers mariniers
8 quartiers-maîtres et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 73,60 m
Maître-bau 7,60 m
Tirant d'eau 6,40 m
Déplacement 2 385 t (surface), 2 670 t (plongée)
Propulsion 1 réacteur à eau pressurisée K48, 1 moteur électrique de propulsion, 1 hélice
Puissance 7 000 kW
Profondeur > 300 m
Caractéristiques militaires
Armement 4 tubes de 533 mm avec 14 torpilles F 17 mod 2 et missiles surface-surface Exocet SM 39
Électronique 2 centrales de navigation inertielle SIGMA 40 XP
1 radar de veille surface DRUA 33
1 sonar multifonctions DMUX 20
1 sonar passif ETBF DSUV 62 C
1 groupement microphone DSUV 62 C
système de combat informatisé TITAC
liaison 14
1 détecteur radar ARUR 13
Carrière
Port d'attache Toulon
Indicatif S601

Histoire

Construction

Initialement dénommé Provence[1], le Rubis a été mis en chantier le . Il a été lancé le à Cherbourg (Cherbourg-en-Cotentin depuis 2016), et admis au service actif le .

Service actif

Accidents

  •  : le SNA Rubis entre en collision avec le pétrolier Lyria au large de Toulon lors de sa remontée en surface provoquant une pollution de 2 000 tonnes d'hydrocarbures.
  •  : le Rubis heurte le fond de la mer au large de la côte Varoise provoquant des dégâts importants.

Décorations

Caractéristiques

Le Rubis est équipé de deux centrales de navigation inertielle SIGMA 40 XP créées par Sagem pour les sous-marins de types SNA[5].

Grâce à leur technologie Gyrolaser (Ring Laser Gyro), ces centrales inertielles offrent un très haut degré de précision et démultiplient l'efficacité des capteurs, des armements comme des moyens d'autodéfense du bâtiment.

Galerie de photos

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, notice BnF no FRBNF35734655)
  • Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
  • Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
  • Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
  • Jean Moulin, Les sous-marins français en images, Rennes, Marines Éditions, , 91 p. (ISBN 2-915379-40-8), p. 88-89.
  • Claude Huan et Jean Moulin, Les sous-marins français 1945-2000, Rennes, Marines éditions, , 119 p. (ISBN 978-2-35743-041-9 et 2-35743-041-9, EAN 978-2-35743-041-9), p. 77.

Articles connexes

Liens externes

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