Rhuis

Rhuis est une commune française située dans le département de l’Oise en région Hauts-de-France.

Rhuis

L'église romane de Rhuis, dont la construction a commencé au XIe siècle ; vue sur le chœur.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté de communes des Pays d’Oise et d’Halatte
Maire
Mandat
Jean-François Goyard
2020-2026
Code postal 60410
Code commune 60536
Démographie
Population
municipale
138 hab. (2018 )
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 18′ 28″ nord, 2° 41′ 55″ est
Altitude Min. 30 m
Max. 120 m
Superficie 2,7 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pont-Sainte-Maxence
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Rhuis
Géolocalisation sur la carte : Oise
Rhuis
Géolocalisation sur la carte : France
Rhuis
Géolocalisation sur la carte : France
Rhuis
Liens
Site web http://www.rhuis60.fr/

    Géographie

    Localisation

    La commune est située au pied du versant nord du plateau du Valois multien dans la vallée de l'Oise, entre Pont-Sainte-Maxence à l'ouest, et Verberie à l'est.

    Ces deux bourgs sont éloignés de, respectivement, sept et trois kilomètres. Le chef-lieu d'arrondissement de Senlis, au sud-ouest, est distant de quinze kilomètres par les RD 100 et 923a, et celui de Compiègne, au nord-ouest, de dix-sept kilomètres par les RD 123 et 932a. La capitale est à une cinquantaine de kilomètres au nord.

    Commmunes limitrophes

    Géographie physique

    La limite nord de la commune est représenté par le milieu de la rivière Oise.

    Le point le plus bas de Rhuis se situe sur l'Oise, à 31 m au-dessus du niveau de la mer, mais la plaine fluviale allant jusqu'à la RD 123 dépasse à peine cette côte.

    Le point culminant de la commune ne correspond pas au mont Catillon mentionné ci-dessus, mais se trouve en haut du versant est du vallon du Rouanne (mont Marauzet), sur le plateau du lieu-dit « la Montagne ». Atteignant une altitude de 116,4 m dans sa partie boisée, il s'agit en fait de l'extrémité nord-ouest du plateau du Valois. Les surfaces agricoles sur ce plateau sont accessibles depuis la vallée par deux chemins ruraux escarpés. Quant au versant ouest de la vallée du Rouanne, il ne se situe déjà plus sur le territoire communal, de petite dimension avec seulement 2,7 km². Jusqu'à son entrée dans le parc du château de Roberval, le Rouanne correspond par ailleurs à la limite avec la commune de Roberval. La limite avec la commune de Villeneuve-sur-Verberie se trouve dans un court vallon adjacent, appelé cavée dans la région, et portant le nom du « Fond de Noël ». Aucune route ne relie directement Rhuis et Villeneuve ; il faut passer par Roberval pour rejoindre la commune voisine[1].

    Transports et déplacements

    L'autoroute A1 passe près de la commune, à l'ouest, dans un sens nord-sud. L'échangeur le plus proche est l'échangeur n° 9 « Pont-Sainte-Maxence » sur le territoire de Longueil-Sainte-Marie, à six kilomètres par la route[2]. Rhuis n'est pas desservie par les transports en commun en dehors des jours scolaires[3]; la gare la plus proche est celle de Pont-Sainte-Maxence.

    D'est en ouest, la commune est traversée par le sentier de grande randonnée GR 12 en tronc commun avec le GR 655, reliant Verberie à Senlis avec un grand détour par Fleurines. Dès l'arrivée au village en provenance de Verberie et jusqu'à la forêt d'Halatte, ce sentier emprunte toutefois des routes ouvertes à la circulation, dont la RD 100.

    Hydrographie

    La commune est drainée par plusieurs ruisseaux, le Fossé des Aiguillons et le ruisseau de Rouanne dans lequel je jette le ru du Moulin, et qui confluent l'un près de l'autre dans l'Oise.

    L'Oise, qui constitue la limite nord de la commune, est un affluent de la Seine.

    Il existait en 1832 deux moulins à eau, et l'Oise pouvait être franchie par un bac ou passe-cheval[4].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,2 %), forêts (36,2 %), zones agricoles hétérogènes (23,1 %), eaux continentales[Note 1] (4,6 %)[5].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[6].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 714 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Trumilly », sur la commune de Trumilly, mise en service en 1975[13] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[14],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 717,1 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 43 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[17] à 11,6 °C pour 1981-2010[18], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Rhuis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[20],[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,2 %), forêts (36,2 %), zones agricoles hétérogènes (23,1 %), eaux continentales[Note 8] (4,6 %)[5].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[26].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[27]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 9] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 10] : 714 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[29] complétée par des études régionales[30] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Trumilly », sur la commune de Trumilly, mise en service en 1975[31] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[32],[Note 11], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 717,1 mm pour la période 1981-2010[33]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 12], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 43 km[34], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[35] à 11,6 °C pour 1981-2010[36], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[37].

    Urbanisme et environnement

    Forme urbaine

    La place du village.

    Rhuis se caractérise par la forme dispersée de son habitat, qui s'organise autour d'une petite butte-témoin de 88 m de haut, le mont Catillon. Le village de Rhuis est situé au nord-est de la colline, avec les maisons implantées traditionnellement le long de la Grande rue orientée dans un sens est-ouest, parallèle à la RD 123. À partir du dernier tiers du XXe siècle, le village s'est étendu le long de la route de Roberval au sud, qui contourne la butte à l'est.

    Dans le prolongement ouest de la Grande Rue, avant sa rencontre avec la RD 123, se trouve le hameau des Racques.

    En se rendant ensuite en direction de Roberval par le chemin de Catillon qui contourne le mont Catillon à l'ouest, l'on arrive au moulin du Joncquoy, qui constitue également un hameau avec trois autres propriétés. Puis, encore plus au sud, en direction de Roberval, se situe le hameau de Bacouël.

    Outre le village et les trois hameaux mentionnés, repartis donc tout autour du mont Catillon, la commune compte deux autres lieux-dits habités : le Moulin de la Plaine, au nord-est de la RD 123, et les Osiers, une maison à l'ouest du moulin du Joncquoy le long d'un chemin communal menant vers le hameau de Guidon de la commune de Roberval.

    Environnement

    Rhuis entre dans le parc naturel régional Oise-Pays de France pour la totalité de son territoire.

    La ZNIEFF type 1 n° national 220005064 « Vallons de Roberval et de Noël-Saint-Martin » protège les parties boisées du territoire communal à l'est de la vallée du Rouanne[38].

    Une partie de cette ZNIEFF entre en même temps dans le site naturel inscrit de 15 ha du parc du château de Roberval, ainsi que le secteur est de ce parc qui se situe en effet sur la commune de Rhuis[39]. En outre, l'ensemble de la commune de Rhuis fait partie du vaste site inscrit de la vallée de la Nonette (inscription par décret du 6 février 1970)[40].

    Ce site inscrit a préfiguré le parc naturel régional, son découpage étant à peu près identique avec la partie du parc située dans l'Oise.

    Toponymie

    La localité a été dénommée Reis-Villa en 1060, Ruys en 1362, Rhuy en 1450, Ruys-en-Vallois en 1486, Ruys-les-Verberie en 1591 et Ruy en 1610[41]

    Histoire

    Rhuis, situé dans la vallée de l’Oise sur les pentes de la montagne de VerberIe était un lieu de passage important à l’époque gallo-romaine, et on a découvert de nombreux objets de cette époque, notamment au Mont-Catillon[41].

    Le village a été marqué par[41] :

    • la Grande Jacquerie de 1538 ;
    • une épidémie de peste en 1636, qui décima la population ;
    • le 21 décembre 1822 un incendie ravagea le quartier sud-est.

    Selon Louis Graves[4], « La seigneurie de Rhuis et celle de Bacouel qui formait un fief distinct, appartenaient, dans le seizième siècle, au sieur Jean-François de la Roque, l'un de ceux que François Ier envoya au Canada-pour conserver cette nouvelle possession à la France. Il revint sans fortune de son expédition, et ses propriétés, mises en décret, furent adjugées à la maison de Madaillan. Rhuis était, dans le dix-huitième siècle, au prince de Soubise , qui y avait justice haute, moyenne et basse ».

    Avant 1900 on comptait deux moulins sur le rû de Rouanne. Un moulin à tan démoli en 1825, servait pour l'armée pendant la Révolution française. A cette époque, le village était marqué par la fabrications de chaussures et la présence de bûcherons, vignerons et maraîchers qui faisaient « commerce de fruits rouges, ressource principale du pays »[41],[4].

    En 1900 existaient deux auberges et deux moulins. En 1934 le village disposait d'un café-épicerie et d'un menuisier[41].

    En 2001, le village était dépourvu de commerce et d’artisanat[41].

    Politique et administration

    Portail de l'ancienne école.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la quatrième circonscription de l'Oise.

    Elle fait partie depuis 1801 du canton de Pont-Sainte-Maxence[42]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 13 à 23 communes.

    Intercommunalité

    Rhuis est membre de la communauté de communes des pays d'Oise et d'Halatte, créée fin 1997.

    Politique locale

    La création d'une commune nouvelle qui aurait regroupé Roberval, Villeneuve-sur-Verberie et Rhuis a été étudié en 2016. Ce projet a été abandonné en février 2017, en raison de la grande complexité de ce régime, de l'absence d'intérêt pour la commune et du risque de perte d'identité du village[43].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1936 1978 Paul Dassonville    
    1978 1983 Hubert Pingard    
    1983 1983 Louis Bardon    
    1984 2001 Monique Neyraud    
    mars 2001   Gisèle Doublet    
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 2011[44] En cours
    (au 7 juillet 2020)
    Jean-François Goyard   Vice-président de la CC des pays d'Oise et d'Halatte (2020 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[45],[46]

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[48].

    En 2018, la commune comptait 138 habitants[Note 13], en diminution de 2,13 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    123155163152162166169149143
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    126133135139126116119117105
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    961131181079893919983
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    827162626384115143140
    2018 - - - - - - - -
    138--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (11,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 27,5 %, 15 à 29 ans = 10,1 %, 30 à 44 ans = 31,9 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 10,1 %) ;
    • 51,7 % de femmes (0 à 14 ans = 28,4 %, 15 à 29 ans = 14,9 %, 30 à 44 ans = 24,3 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 12,2 %).
    Pyramide des âges à Rhuis en 2007 en pourcentage[50]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    0,0 
    1,4 
    75 à 89 ans
    2,7 
    8,7 
    60 à 74 ans
    9,5 
    20,3 
    45 à 59 ans
    20,3 
    31,9 
    30 à 44 ans
    24,3 
    10,1 
    15 à 29 ans
    14,9 
    27,5 
    0 à 14 ans
    28,4 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[51]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Enseignement

    Les enfants de la commune sont scolarisés dans l'école intercommunale Gilles-Personne-de-Roberval à Roberval.

    En 2011, elle accueillait 18 enfants de la commune[52].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Rhuis compte deux monuments historiques sur son territoire.

    • Église Saint-Gervais-Saint-Protais (classée monument historique en 1894[53]) : Construite en deux étapes au milieu et à la fin du XIe siècle, avec plusieurs remaniements ultérieurs, elle se présente de nouveau dans son austérité de la période romane depuis la restauration des années 1970.
    Une stèle funéraire de l'époque mérovingienne remployée dans une fondation et de nombreuses sépultures découvertes dans le sous-sol indiquent une occupation très ancienne du lieu.
    La nef non voûtée comporte deux bas-côtés à quatre travées, dont seulement la quatrième travée est voûtée. Les bas-côtés s'ouvrent sur la nef par des arcades dont les impostes simplement décorées de motifs de ligne brisée représentent les seuls éléments sculptés de l'intérieur. En effet, il n'y a ni colonnes, ni chapiteaux. Au-dessus de chaque travée, la nef comporte une fenêtre en plein cintre, tandis que les bas-côtés ne sont pourvus que de deux fenêtres chacun. Le chœur s'ouvrant par un arc triomphal est nettement désaxé par rapport à la nef. Il se compose d'une première travée carrée qui correspondant au chœur primitif, et d'une abside en hémicycle ajoutée à la fin du XIe siècle.
    À la même époque, les quatrièmes travées des bas-côtés furent voûtées pour recevoir les clochers, dont l'église était initialement dépourvue (ressemblant alors à l'église de Sarron). Seul le clocher nord subsiste ; quant au clocher sud, dont l'existence ne peut être prouvée, il a dû disparaître vers 1125/1130. (Par ailleurs, une abside a été construite dans le prolongement orientale du bas-côté nord au milieu du XIIe siècle ; elle a disparu également. La sacristie, probablement du XVIIIe siècle, occupe sa place.)
    Le clocher carré donne une impression d'élégance et de légèreté ; ses trois étages de baies au-dessus du rez-de-chaussée sont construits en pierres d'appareil et coiffés par une pyramide de pierre. Le premier étage ne présente qu'une seule grande baie plein cintre de chaque côté, alors que les étages supérieurs sont percés de baies gémelées. Les contreforts s'arrêtent dès la fin du second étage, permettant de décorer les angles du dernier étage de colonnettes.
    Le portail, sur la façade occidentale, est le plus ancien portail à gable conservé dans le nord de la France. Le tympan sous l'arc de décharge est nu ; il est surmonté par une archivolte décoré de trois tores. Les angles internes des piedroits sont formés en colonnettes couronnées par des chapiteaux assez simples[54],[55].
    • Menhir dénommé « la Demoiselle de Rhuis » ou « la Pierre de Rhuis » non loin de l'Oise, dans un champ, près du GR 12 (inscrit Monument historique en 1982[56]) : Cette pierre levée de trois mètres de haut est la dernière rescapée d'un ensemble mégalithique connu comme « les Demoiselles de Rhuis », ayant compté au moins six exemplaires, d'après des témoignages de 1764. Seulement deux menhirs subsistaient à la Révolution, dont un fut cassé en 1793[57].

    On peut également signaler :

    • Ancien moulin à huile du Joncquoy, au carrefour du chemin de Catillon avec le chemin du Joncquoy vers la RD 100 : Autour du calvaire au carrefour des chemins, se regroupait jadis un hameau qui, au début du XVIIIe siècle, était aussi grand que le hameau de Rhuis (Ruy) de lors. Tandis que le village s'est agrandi depuis, le hameau du Joncquoy s'est réduit à trois maisons en plus de l'ancien moulin[58].
    Alimenté par le ruisseau du Rouanne avec deux autres moulins sur la commune, l'ancien moulin et ses bâtiments annexes sont bien conservés et ont peu évolué depuis la transformation en habitation. L'utilisation comme moulin à huile remonte au moins jusqu'en 1690 ; auparavant, on y extrayait la filasse du chanvre[59].
    • Kiosque du belvédère du mont Catillon, au sommet de la butte : petit bâtiment ruiné de la forme d'un temple rond, construit en calcaire. Huit colonnes supportent une coupole. C'est un endroit romantique qui a attiré de nombreux visiteurs quand la vue fut encore dégagée, mais aujourd'hui, la végétation a envahi toute la butte et le kiosque avec[60].
    • Deux calvaires au Joncquoy (croix en pierre) et sur la petite place de Rhuis (monument en pierre avec croix en fer).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Abbé Eugène Morel, « Le dénombrement de la terre de Rhuis et de Saint-Germain-lès-Verberie (Oise) vers 1390 », Comité archéologique de Senlis  : Comptes-rendus et mémoires, 2e série, t. VIII, 1882-83, p. 139-210 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
    • Jean-Marc Popineau, Jean-Pierre Renard (préface) et Joëlle Burnouf (avant propos), « La formation d'un paysage au bâti semi-dispersé, de l'antiquité à la fin du moyen âge. », Revue archéologique de Picardie, no spécial 24 « L'homme et le hameau dans le val du Rouanne (Oise) », (ISSN 2104-3914, lire en ligne, consulté le ), disponible sur Persée.

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Rhuis », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    10. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[28].
    11. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    12. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Pour la géographie de Rhuis, cf. [PDF] Collectif, Commune de Rhuis : Étude urbaine, Orry-la-Ville, PNR Oise-Pays de France, , 142 p. (lire en ligne), p. 4.
    2. Distances mesurées à la base des cartes topographiques 1 : 25 000e de l'IGN « TOP 25 », en utilisant l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D sur le site « Geoportail - IGN » (consulté le ).
    3. Horaires consultables sur le site « Horaires », sur Oise Mobilité (consulté le ).
    4. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Pont-Ste-Maxence, arrondissement de Senlis (Oise) : Extrait de l'Annuaire de 1834, 192 p. (lire en ligne), p. 85-88, sur Google Books.
    5. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    6. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    8. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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    11. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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    13. « Station Météo-France Trumilly - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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    25. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    26. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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    29. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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    37. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    38. Cf. « Présentation de la znieff Vallons de Roberval et de Noël-Saint-Martin » sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
    39. [PDF] « Roberval - Rhuis : château, son parc et ses abords » sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
    40. [PDF] « Vallée de la Nonette » sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
    41. « Rhuis autrefois », La Gazette de Rhuis, , p. 4 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    43. Jean-François Goyard, « Editorial de votre maire », La Gazette de Rhuis, , p. 1 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    44. Jean-François Goyard, « Editorial de votre maire », La Gazette de Rhuis, , p. 1 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    45. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Compte-rendu de la réunion du conseil municipal de Rhuis du 26 mars 2014 à 18h30 » [PDF], Comptes-rendus, Mairie de Rhuis (consulté le ).
    46. Réélu pour le mandat 2020-2026 : « Compte-rendu de la réunion du conseil municipal de Rhuis du jeudi 28 mai 2020 » [PDF], Compte-rendus, Mairie de Rhuis (consulté le ).
    47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    50. « Évolution et structure de la population à Rhuis en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    51. « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    52. « Informations scolaires », La Gazette de Rhuis, , p. 2 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    53. « Église Saint-Gervais-et-Protais », notice no PA00080210, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    54. Dominique Vermand, L'église de Rhuis, sa place dans l'architecture religieuse du bassin de l'Oise au XIe siècle article cité en liens externes
    55. Dominique Vermand, « Rhuis, église Saint-Gervais et Saint-Protais », Diocèse : Soissons, Eglises de l'Oise - Art roman et gothique, (consulté le ).
    56. « Demoiselle de Rhuis », notice no PA00114838, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    57. Cf. Commune de Rhuis : Étude urbaine, op. cit., p. 8.
    58. Cf. Commune de Rhuis : Étude urbaine, op. cit., p. 14, 72.
    59. Cf. Louis Bardon, « Esquisse d'une histoire de Rhuis », Revue archéologique de l'Oise, no 11, , p. 32 (DOI 10.3406/pica.1978.1093).
    60. Cf. Commune de Rhuis : Étude urbaine, op. cit., p. 91, 93.
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