Ressons-sur-Matz

Ressons-sur-Matz est une commune française située dans le nord-est du département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Ressons (homonymie) et Matz (homonymie).

Ressons-sur-Matz

Vue générale du village.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC du Pays des Sources
(siège)
Maire
Mandat
Alain de Paermentier (LR)
2020-2026
Code postal 60490
Code commune 60533
Démographie
Gentilé Ressontois, Ressontoises
Population
municipale
1 692 hab. (2018 )
Densité 183 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 32′ 27″ nord, 2° 44′ 48″ est
Altitude Min. 49 m
Max. 119 m
Superficie 9,23 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Ressons-sur-Matz
(ville-centre)
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
Législatives 6e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Ressons-sur-Matz
Géolocalisation sur la carte : Oise
Ressons-sur-Matz
Géolocalisation sur la carte : France
Ressons-sur-Matz
Géolocalisation sur la carte : France
Ressons-sur-Matz
Liens
Site web http://www.ressons-sur-matz.fr

    Géographie

    Localisation

    Localisation de la commune de Ressons-sur-Matz dans le département de l'Oise.

    La commune de Ressons-sur-Matz est située dans le nord-est du département de l'Oise, à 95 km de Paris, par l'autoroute A1. La ville la plus proche est Compiègne, sous-préfecture du département, situé à 18 km.

    L'autoroute A1 traverse tout l'est du territoire communal, du nord au sud, avec un échangeur (no 11) à la limite sud de la commune et où se situe une importante aire de services dont des parkings poids lourds sous surveillance vidéo. La commune est également desservie par l'ex-route nationale 35 (actuelle RD 935) et est aisément accessible depuis l'ex-route nationale 17 (actuelle RD 1017).

    Hydrographie

    La commune est drainée par le Matz, une petite rivière du département, longue de 15 à 20 kilomètres, prenant sa source à Canny-sur-Matz et se jetant dans l'Oise à Thourotte. C'est donc un sous-affluent de la Seine.

    Climat de la Picardie

    Données météorologiques dans l'Oise de 1961 à 1990[1]
    MoisJanFévMarAvrMaiJuiJuiAoûSepOctNovDécAnnée
    Températures minimales (°C) 1 1,1 2,7 4,4 7,6 10,3 12,2 12,2 10,4 7,7 3,9 1,8 6,3
    Températures maximales (°C) 5,6 6,5 9,4 12,4 16,2 18,9 21,0 21,3 18,9 14,8 9,4 6,5 13,4
    Températures moyennes (°C) 3,3 3,8 6,0 8,4 11,9 14,6 16,6 16,7 14,7 11,3 6,7 4,2 9,8
    Ensoleillement (h) 52,6 81,3 114,0 165,6 199,0 209,7 215,4 207,8 151,5 113,7 74,4 47,5 1637,9
    Pluviométrie (mm) 59,2 48,3 55,0 48,1 53,6 61,8 57,4 57 68 71,8 81,2 70,2 731,5

    Urbanisme

    Typologie

    Ressons-sur-Matz est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Ressons-sur-Matz, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[5] et 2 184 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (23,1 %), forêts (17,5 %), zones urbanisées (11,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), prairies (1,7 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Toponymie

    Le village tire son nom du fait de sa situation sur le Matz rivière qui est un affluent de l'Oise.

    Voir Ressons-le-Long.

    Histoire

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    Dans la Gaule du Nord (Belgae) le pays de Ressons est bellovaque, occupé par le peuple celte.

    Des forêts, une rivière, le Matz, une terre fertile, un groupe humain s’installera sur le territoire actuel de Bayencourt protégé par la ligne des coteaux et sera à l’origine de Ressons.

    Les Bellovaques résisteront longtemps mais ne pourront empêcher la conquête de la région par César. Ces habitants deviennent alors des Gallo-Romains, en se romanisant progressivement. Les terres fertiles de la région peuvent alors subvenir aux besoins d'une population croissante et les voies romaines sillonnent le pays. Dans ce (Pagus) Ressontensis s’installe une importante population rurale autour des villae, qui sont caractérisées dans la région par des enclos.

    Dès 254-275, des incursions de peuples germaniques ravagent la région, puis certains s'installent peu à peu comme colons et comme lètes, fournissant des contingents germaniques à l'armée romaine. À la faveur de l'effondrement du pouvoir romain, les Francs prennent le contrôle de la région au Ve siècle. En 587, traité d’Andelot : le pays de Ressontense est réuni aux possessions du roi de Bourgogne.

    Vers l’an 632, le pays de Ressons est évangélisé par saint Amand, évêque de Maestricht, l’église naissante s’organise sur le modèle de l’administration romaine, pour former les diocèses. Ressons se groupera autour d’une église primitive dédiée à saint Martin près d’une ferme médiévale : Bayencourt, accolée au cimetière dans laquelle ont été retrouvés des sarcophages mérovingiens.

    À l’époque des croisades en 1096, le premier seigneur de Ressons, Hugues de Saint-Pol, partit à la suite de Godefroy de Bouillon.

    En 1183, les seigneuries de Ressons et de Bayencourt sont cédées à Philippe Auguste, roi de France, qui ordonnera avant son départ pour la Troisième croisade la fortification de Ressons, la construction d’un château fort et d’une enceinte fortifiée munie de trois portes.

    Dès le Xe siècle sont creusés des muches ou |souterrains refuges, existant encore sous la place, qui protégeront la population pendant les guerres et invasions du Moyen Âge.

    Ressons devient un carrefour routier important entre Flandres et Bourgogne et au XIIe siècle est construite une nouvelle église (époque art roman) à l’intérieur du village fortifié dédiée à saint Nicolas.

    Guerre de Cent Ans. Saccages et misère publique, Jeanne d'Arc traverse le Ressontois après sa capture à Compiègne.

    Au XVIe siècle, la Renaissance, pendant la Réforme protestante et les querelles religieuses, Jean Calvin (né à Noyon) devient le chef de l’église réformée de France. Antoine de Mouchy, né à Ressons deviendra inquisiteur et fut un de ceux qui condamnèrent Ann du Bourg à être brûlée comme hérétique en place de Noyon. Des gens du peuple se réunissent dans les petits villages aux alentours de Ressons pour lire la bible réformée apportée par des colporteurs. Il s’ensuivra une guerre fratricide et entachée d’exactions.

    Henri IV qui rendit la paix au royaume aurait passé une nuit à Ressons dans la plus belle maison de la place à blé (face à l’église).

    En 1554, l’église en ruine est reconstruite à partir du chœur, intact. Telle elle est encore aujourd’hui, style roman et nef du XVIe siècle de style gothique.

    En 1556, deux foires marchandes sont instituées à Ressons qui subsisteront jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Bayencourt est un village de vignerons, le vin est médiocre mais son commerce est chargé de droits.

    En 1636 débute la guerre de Trente Ans contre les troupes espagnoles venant des Pays-Bas. Construction de la première chapelle Notre-Dame-de-l’Épine, vœu d’un chevalier sauvé. La campagne est dévastée, la misère est si grande que saint Vincent de Paul viendra réconforter la population.

    Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le pays ne souffre plus d’invasion mais la situation des paysans demeura précaire, les intempéries furent nombreuses, accentuant la misère. En 1770, la pomme de terre est introduite, mais sa culture n’interviendra que 20 ans plus tard.

    En 1789 débute la période révolutionnaire avec la vente des biens d’église, les curés constitutionnels et les excès révolutionnaires. 1799, fin de la Révolution, le premier consul Bonaparte entre dans l’histoire.

    En 1814, à la fin de l'épopée napoléonienne, les armées alliées séjournent près de la ferme de Bayencourt, réquisition des fournitures.

    En 1849, une épidémie de choléra décime 1/16e de la population.

    En 1852, construction et inauguration d’une école existant toujours.

    Lors de la guerre franco-allemande de 1870, occupation prussienne, incendie de la mairie, Léon Gambetta qui s’enfuit de Paris en ballon viendra près de Ressons à Tricot.

    En 1881 est mise en service la gare sur la ligne de Compiègne à Roye-Faubourg-Saint-Gilles, qui reste utilisée par le trafic voyageurs jusu'en 1939.

    L'usine Yoplait est installée en 1909 sur le site d'un ancien moulin à farine qui existait en 1830, et sur une emprise qui a atteint 9 ha. L'usine produisait au sommet de son activité 80 000 yaourts par an et a fermé en 2006[12],[13].

    Première Guerre mondiale

    En 1914, les Allemands envahissent le canton, le front se fixera à Lassigny, Ressons devient un important centre de ravitaillement et de soins.

    En 1918, se déroule l'offensive du Printemps, la dernière bataille des offensives de Ludendorff du printemps 1918 en Picardie. Bataille du Matz décisive en juin. Le , durant la seconde bataille de la Marne, de lourds combats se déroulent dans la commune ; à 8 h, les Allemands reprennent le village, contre les 58e et 125e divisions d'infanterie françaises qui subissent d'importantes pertes[14].

    Les forces allemandes seront alors stoppées sur le Matz. La guerre s’achève le 11 novembre.

    Le village a subi d'importantes destructions pendant la guerre[15] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [16].

    L'entre-deux-guerres

    Durant l'entre-deux-guerres, de 1920 à 1939, Ressons se modernise et se reconstruit. Ressons a encore deux fermes importantes, six petites fermes, une gare, dix cafés et de nombreux petits commerces et artisans.

    « En 1920 naît sur ce site la coopérative de laiterie beurrerie et fromagerie de la vallée du Matz, une société civile à personnel et capital variables, conformément à la loi du , destinée à écouler la production de lait qui n'était plus absorbée par la fabrication du fromage de Rollot, fabriqué principalement à la limite de la Somme et de l’Oise[13] ».

    « Vers 1930, la coopérative en plein essor, étend sa zone de ramassage de lait sur le département de la Somme pour atteindre 30 000 litres de lait par jour. Ce développement contraint l'entreprise à construire de nouveaux bâtiments industriels en 1938 et après 1945[13] »

    Seconde Guerre mondiale

    En 1939 et 1940, pendant la Seconde Guerre mondiale, stationnent des troupes françaises de la 1re division d'infanterie laissant la frontière belge sans protection, la ligne Maginot ne put jouer le rôle escompté lors de l’attaque allemande du . Exode des réfugiés de Belgique et du Nord, qui traversent le pays en , évacuation de la population de Ressons, l’exode les conduira dans diverses régions de la France. L’armistice est signée à Rethondes (en forêt de Compiègne) le . La région est en zone occupée, réquisitions et fournitures pour l’armée allemande. La vie reprend, la vie compose. La région fut survolée chaque jour, chaque nuit par des bombardiers. Ressons aura ses résistants : Georges Latapie, André Léger.

    Au début du XXe siècle, Ressons fut le pays des artisans et des « gagne-petit », il fut un bourg commercial pour l’attrait de ses boutiques.

    Politique et administration

    Mairie de Ressons-sur-Matz.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la sixième circonscription de l'Oise.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Ressons-sur-Matz[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton d'Estrées-Saint-Denis.

    Intercommunalité

    Ressons-sur-Matz est depuis 2019 le siège de la communauté de communes du Pays des Sources, créée en 1997.

    Tendances politiques et résultats

    Lors des municipales de 2014, la liste menée par Alain de Paermentier (LR) a obtenu 67,25 % des suffrages exprilés et celle d'Yves Gengel (SE), 32,74 %[18].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    13 frimaire an IV 2 floréal an VII François Ponchole    
    2 floréal an IV 1er vendémiaire an IX M. Debourge    
    1er vendémiaire an IX 8 août 1814 François Ponchole    
    8 août 1814 22 novembre 1815 M. Fercot    
    22 novembre 1815 30 juillet 1817 Jules Antoine-Bornet    
    en 1817 en 1820 M. Warnier (père)    
    en 1820 1 juin 1847 M. Warnier (fils)    
    1er juin 1847 24 juin 1847 Jean Baptiste Gignard    
    24 juin 1847 après 1851 Charles Antoine Crépin    
    avant 1851 10 mars 1852 M. Fontaine   intérim
    10 mars 1852 29 juin 1855 Louis Antoine Boucher    
    2 juillet 1855 13 avril 1857 Désiré Charles Legrand    
    13 avril 1857 septembre 1871 Gervais Marie Bouveron    
    septembre 1871 2 novembre 1877 M. Prévost    
    2 novembre 1877 18 mars 1881 Victor Bellet    
    avant 1884 après 1887 M. Prévost    
    Les données manquantes sont à compléter.
    en 1944 1945 Léon Orens    
    1945 1965 Henri Senez    
    mars 1965 mars 1989 Roger Lahure SE  
    mars 1989 2008 Bernard Groseil SE  
    mars 2008 En cours
    (au 24 mai 2020)
    Alain de Paermentier[19] SE puis LR Gestionnaire de stock dans la logistique
    Vice-président de la CC du Pays des Sources (2014 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026,[18],[20]

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].

    En 2018, la commune comptait 1 692 habitants[Note 3], en augmentation de 2,36 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9349011 0059461 0491 0081 0149951 001
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    938943915944932912915864925
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    941901910928923870889924891
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1 0291 1441 1741 3191 4081 4691 4741 5911 704
    2018 - - - - - - - -
    1 692--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,8 %, 15 à 29 ans = 20,4 %, 30 à 44 ans = 19,9 %, 45 à 59 ans = 21,5 %, plus de 60 ans = 17,5 %) ;
    • 50,7 % de femmes (0 à 14 ans = 19 %, 15 à 29 ans = 15,6 %, 30 à 44 ans = 22,2 %, 45 à 59 ans = 21,4 %, plus de 60 ans = 21,7 %).
    Pyramide des âges à Ressons-sur-Matz en 2007 en pourcentage[24]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,3 
    4,1 
    75 à 89 ans
    7,5 
    13,1 
    60 à 74 ans
    13,9 
    21,5 
    45 à 59 ans
    21,4 
    19,9 
    30 à 44 ans
    22,2 
    20,4 
    15 à 29 ans
    15,6 
    20,8 
    0 à 14 ans
    19,0 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Vie pratique

    • Le Centre social rural du canton de Ressons-sur-Matz propose des activités et services pour toute la famille : Associations, loisirs et animations, halte-garderie, centres de loisirs, clubs, soins et aide à domicile, emplois familiaux, aide ménagères, portage de repas, etc.[26].
    • La création d'une résidence intergénérationnelle comportant 51 logements et une crèche de 20 lits est prévue fin 2020 sur l'ancienne friche Yoplait[27].
    • la construction d'une résidence pour personnes âgées est également prévue sur l'ancienne station d'épuration de l'usine[27].

    Économie

    En 2006, l'usine Yoplait et ses 350 emplois disparaissaient de Ressons-sur-Matz[18].

    Favorisée par l'excellente desserte autoroutière, l'entreprise FM Logistic a implanté en 2012 à Ressons le troisième de ses sites du département[28]. L'entreprise étand ses installations à Ressons en construisant en 2018 trois nouveaux bâtiments de 6 000 m2 chacun afin de conditionner et entreposer des « produits industriels et cosmétiques », ce qui se traduit par 40 embauches en CDI en 2017 et 50 en 2018[29].

    Au début du XXIe siècle, Ressons conserve contre vents et marées sa vocation commerciale. Avec encore 29 façades de magasins, tous services, des artisans PMI et PME. Le a eu lieu un événement d’importance pour la commune, l’inauguration de la nouvelle école primaire (qui ajoute 7 classes neuves au bâtiment de 1852 gardé intact et intégré au projet)[30].

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Louis

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Antoine de Mouchy (1494-1574). Docteur en Sorbonne, connu sous le nom de Démocharis, chanoine et pénitencier de l'église de Noyon, né à Ressons. Il fit partie de ceux qui luttèrent contre les réformés de Calvin. Grand inquisiteur de France, il traquait et sévissait les calvinistes sans pitié. Il figura parmi les commissaires chargés d'instruire le procès d'Anne du Bourg, brulé en 1559. Le cardinal de Lorraine l'emmena avec lui au concile de Trente en 1562. C'est de son nom qu'on appelle "Mouchards" les employés de la police. Il reste de lui, la harangue qu'il prononça au concile de Trente et un Traité du sacrifice de la messe.
    • Thomas Rivié (1653-1732), maréchal-ferrant qui sauva le cheval de Louvois qui le prit à son service et l'enrichit en lui obtenant une fourniture de chevaux pour l'armée ; plus tard secrétaire du roi, administrateur de l'hospice général et capitaine major de l'artillerie de Versailles. Il acheta Ressons et toutes les terres qui constituaient la baronnie, réunissant en une seule main et pour la dernière fois, les terres du domaine de Ressons[réf. nécessaire].

    Héraldique

    Ressons-sur-Matz, un village aux armes parlantes : une gerbe d’avoine d’or sur champ d’azur, armoiries de la famille Champ-d'Avène, premiers seigneurs de Ressons (XIe siècle) Hugues Ier, comte de Saint-Pol.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Relevés météorologiques d'Abbeville, Somme (80), de 1961 à 1990 (infoclimat.fr)
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Ressons-sur-Matz », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Compiègne », sur insee.fr (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. E. J., « Ressons-sur-Matz : c’est parti pour la démolition de la friche Yoplait : Depuis quelques jours, une pelleteuse commence un long travail de déconstruction. Pendant 8 mois, elle va grignoter plus de 55 000 m² de bâtiments. En face, les premiers logements vont sortir de terre », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    13. Serge Schéhadé, « Laiterie de Ressons-Sur-Matz (60) », Historiques région Nord, sur http://www.camembert-museum.com, (consulté le ).
    14. André Laffargue, Foch et la bataille de 1918, Arthaud, , 400 p., p. 209.
    15. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    16. Journal officiel du 24 octobre 1921, p. 2475.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Elie Julien, « Municipales : trois visions s’opposent pour l’avenir de Ressons-sur-Matz : Attractivité économique, offre de services et commerces, proximité de l’autoroute, le village de 1 704 habitants se développe. Jusqu’où faut-il aller ? L’avis des trois candidats. », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Têtes de liste : Alain de Paermentier (LR), Yves Gengel (SE), Stéphane Matran (SE) ».
    19. Fanny Dolle, « Bilan 2014-2020 à Ressons-sur-Matz: de la zone bleue aux espaces verts : La renaissance de la friche Yoplait n’était pas au programme de 2014. Une résidence intergénérationnelle s’y construit, sur l’ancien parking. Avec autour, le futur éco-quartier. », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    20. « Alain de Paermentier réélu maire de Ressons-sur-Matz », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Ce samedi 23 mai, Alain de Paermentier a été élu maire de Ressons-sur-Matz pour la troisième fois consécutive. Avec sa liste Ensemble pour Ressons, il avait, lors du premier tour des élections municipales, le dimanche 15 mars, remporté la majorité des suffrages, avec 564 voix, sur 768 votants. Son équipe dispose de 17 sièges dans la nouvelle assemblée ».
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    24. « Évolution et structure de la population à Ressons-sur-Matz en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    25. « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    26. Site officiel du Centre social rural de Ressons-sur-Matz
    27. Cindy Belhomme, « Ressons-sur-Matz : la mutation de la friche Yoplait s’opère : Un nouveau pont, de nouvelles résidences et un parc naturel. La bourgade donne une nouvelle vie au site, abandonné depuis 2006. », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    28. Vincent Gautronneau, « Vos produits du quotidien passent tous par FM Logistic : L'entreprise fondée en 1967 est aujourd'hui un des plus gros employeurs du département avec 1 200 salariés. Trois sites et son siège sont installés dans l'Oise. », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    29. Cindy Belhomme, « Des centaines d’emplois en logistique espérés à Ressons-sur-Matz : FM Logistic qui s’agrandit, un projet XXL attendu… Plusieurs centaines d’emplois devraient être créés à Ressons dans les mois à venir. Une nouvelle qui réjouit la commune de 1 700 habitants. », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    30. Source à partir du Site officiel de la ville[réf. incomplète].
    31. Linda Burke et Laurent Brun, « Jean le Fèvre de Ressons », Archives de littérature du Moyen Âge (ARLIMA), (consulté le ).
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