Raymond Séguy

Raymond Gaston Joseph Séguy, évêque émérite d'Autun est né le à Rieupeyroux en Aveyron. Il a été ordonné prêtre le pour le diocèse de Rodez. Nommé évêque de Gap le 14 octobre 1981, il a été consacré le 22 novembre de la même année. Le 31 juillet 1987, il est nommé évêque d'Autun, Chalon et Mâcon mais aussi abbé de Cluny. Il prend sa retraite épiscopale le .

Raymond Séguy
Biographie
Nom de naissance Raymond Gaston Joseph Séguy
Naissance
Rieupeyroux (France)
Ordination sacerdotale
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale
par Roger Bourrat
Évêque émérite
d'Autun, Chalons-sur-Saône et Mâcon
Depuis le
Évêque
d'Autun, Chalons-sur-Saône et Mâcon
Abbé territorial de Cluny
Évêque de Gap

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Formation

De famille paysanne[1], Raymond Séguy est entré au grand séminaire de Rodez, puis il a poursuivi sa formation à Rome où il a obtenu une licence de théologie à l'université pontificale grégorienne.

Ministères

Après avoir été missionnaire diocésain pendant dix ans dans le diocèse de Rodez, il est pendant douze ans délégué diocésain à l'apostolat des laïcs et aumônier de mouvements de l'Action catholique. En 1977, il est nommé curé-doyen de Sévérac-le-Château.

Le pape Jean-Paul II le nomme tout d'abord évêque de Gap en 1981, puis évêque d'Autun en 1987. Il reconnaît les Sœurs apostoliques de Saint-Jean (fondées en 1984), comme congrégation religieuse de droit diocésain, le . Au sein de la Conférence des évêques de France, il a été membre de la commission de la liturgie et de la pastorale sacramentelle.

Durant son épiscopat, il a réorganisé le diocèse d'Autun, regroupant les paroisses (de 535 à 50) et organisant les doyennés[1].

Prises de position

Frère Roger de Taizé

Raymond Séguy a dit à l'historien Yves Chiron (et répété au journal Le Monde) que le frère Roger, pasteur protestant dont la communauté de Taizé se trouve dans le diocèse d'Autun, s'était converti au catholicisme dès 1972, sans pour autant abjurer le protestantisme, ce qui expliquerait qu'il ait reçu la communion à Rome lors des obsèques du pape Jean-Paul II[2]. Le successeur du prieur Roger, frère Aloïs conteste cette affirmation, expliquant que Roger cherchait simplement à réconcilier les traditions catholiques et protestantes[3].

Da Vinci Code

À la sortie du film Da Vinci Code, Raymond Séguy qualifie le film d'« insulte aux chrétiens » et à « l'intelligence historique », craignant que le mélange entre vérité et fiction ne crée l'amalgame, en particulier auprès des plus jeunes[4].

Communauté Saint-Jean

Le 28 juin 2000, Raymond Séguy, évêque du diocèse d’Autun, Chalon et Mâcon dont dépend la communauté Saint-Jean, adresse à celle-ci une monition canonique. Dans ce texte « préventivement punitif », l’évêque lance de sévères avertissements à la communauté Saint-Jean après avoir notamment constaté « des signes graves d'un certain essoufflement, désarroi, fatigues physiques ou morales, épuisements, conduites non conformes à la vie chrétienne ou religieuse, demandes de dispenses de vie commune, d'ex-claustrations, de sortie, de retour à l'état laïc, voire de nullités de professions ou d'ordinations pour contrainte morale, etc. »[5].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Georges Auduc, « SEGUY Raymond », sur Visages du Diocèse d'Autun (consulté le )
  2. Xavier Ternisien, « Frère Roger, le fondateur de Taizé, était converti au catholicisme », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  3. « Les catholiques revendiquent frère Roger », sur Le Figaro, (consulté le )
  4. « Da Vinci Code : des prières mais pas d'appel au boycott », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  5. « Monition canonique », sur PNCDS72.free.fr
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