Punch et Judy

Punch et Judy est un spectacle de marionnettes célèbre au Royaume Uni. Il fut d’abord transcrit par John Payne Collier qui s’était rendu à une taverne où Giovanni Piccini jouait. Maintenant, des personnages de cirques peuvent s’ajouter comme le clown ou le Singe.

Un spectacle de marionnettes, Punch et Judy.

Scénario

Le scénario est le suivant : Punch, à qui sa femme Judy demande de surveiller leur bébé, jette l'enfant par la fenêtre. Quand Judy revient et constate qu'il a tué le bébé, elle tape son mari avec un bâton. Pour se venger d'elle, il la bat et la tue. Punch triomphe ensuite du policier qui veut l’arrêter, du crocodile qui veut lui prendre ses saucisses, de la Mort, ainsi que du Diable. Il parvient parfois également à séduire une jeune courtisane nommée Jolie Polly.

Personnages

Un groupe d'enfants anglais joue à Punch et Judy en 1859.

Punch

Punch est un bossu habillé en bouffon, et son nez crochu touche presque son menton. Il porte un bâton aussi grand que lui, qu'il utilise à son gré pour frapper les autres personnages. Il possède une voix rauque produite à l'aide d'un instrument appelé swazzle ou swatchel que le Professor (le marionnettiste) met dans sa bouche.

Une réplique célèbre de Punch est : « That's the way to do it ! » (« C'est comme ça qu'il faut faire ! »)

Judy

Elle est la femme de Punch. Elle fait des bisous à son mari, mais défend son bébé lorsqu’il le tue. C’est une version féminine de Punch avec le même nez et le même menton que lui. Elle est aussi coiffée d’une charlotte et n’a pas toujours la bosse de son mari. Elle s’appelait avant Joan.

Histoire

Le spectacle de Punch et Judy tire ses origines de la commedia dell'arte italienne. Les personnages de Punch et Judy sont dérivés de ceux de Pulcinella et de Joan.

Le premier compte rendu écrit sur le spectacle de Punch[1]. et Judy date du . Son auteur, le diariste Samuel Pepys, assista à l'un des spectacles près de St. Paul's Church au Covent Garden à Londres. Le spectacle était mené par un italien du nom de Pietro Gimonde, et surnommé Signor Bologna.

La première transcription du spectacle date des années 1840 et se trouve dans le livre London Labour and the London Poor d'Henry Mayhew. En 1841, Mr. Punch devient l'emblème et le nom d'un magazine humoristique illustré, Punch, publié à Londres jusqu'en 2002.

Aujourd’hui, les Punch-men se retrouvent chaque année à Covent Garden pour jouer leur spectacles en public.


Spectacles similaires dans les autres pays

Remarques

Marillion, Elliot Smith, Bitch Magnet, et XTC en ont tiré diverses chansons.

Dans l'animé Cowboy Bebop, les deux présentateurs de l'émission Big Shots s'appellent Punch et Judy.

Neil Gaiman a scénarisé une adaptation en comic de ce spectacle, dessinée par Dave McKean.

Dans le roman Les Apparences de Gillian Flynn (Gone girl au cinéma), les marionnettes Punch et Judy sont un des éléments de l'intrigue.

Dans la nouvelle "Théâtrale apparition d'un disparu" (The Story of a Disappearance and an Appearance, 1913) de M.R. James, une représentation de Punch et Judy permet d'élucider un meurtre, lorsque le fantôme de l'homme assassiné se glisse parmi les marionnettes.

Les personnages de Punch et du bourreau Jack Ketch sont au centre de la nouvelle fantastique "Le pouvoir des marionnettes" (The Power of the Puppets, 1942) de Fritz Leiber. Les marionnettes de "Punch et Judy" sont animées par des êtres maléfiques qui prennent le contrôle sur le marionnettiste et causeront sa mort.

Dans l'épisode "Clowneries" (saison 6 épisode 11) de "Chapeau melon et bottes de cuir" (The Avengers, 1968), Punch et Judy sont les chefs d'une bande de clowns meurtriers.

Dans le chapitre 10 du comics Fables de Bill Willingham, Jack Ketch est responsable de l’exécution des traîtres en tant que bourreau.

Notes et références

  1. (id) « Urutan Member Rocket Punch Tercantik Tertinggi Terkaya », Shukan Bunshun, (consulté le )

Liens externes

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