Pronville-en-Artois

Pronville-en-Artois, précédemment nommée Pronville jusqu'en 2017, est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Pronville-en-Artois

L'église, le monument aux morts et la mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes Osartis Marquion
Maire
Mandat
Isabelle Tournel
2020-2026
Code postal 62860
Code commune 62671
Démographie
Population
municipale
321 hab. (2018 )
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 10′ 30″ nord, 3° 00′ 13″ est
Altitude Min. 58 m
Max. 98 m
Superficie 6,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bapaume
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Pronville-en-Artois
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Pronville-en-Artois
Géolocalisation sur la carte : France
Pronville-en-Artois
Géolocalisation sur la carte : France
Pronville-en-Artois

    Géographie

    Situation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Pronville-en-Artois
    Buissy
    Quéant Inchy-en-Artois
    Beaumetz-lès-Cambrai Doignies

    Géographie et relief

    L'altitude naturelle varie de 58 mètres à 98 mètres. L'altitude moyenne est de 70 mètres environ.

    93 m aux chemin de la Turne ; 89 m à la Moé ; 91 m au chemin du bois ; 74 m à la Mairie ; 61 m l'hirondelle à la Vallée[réf. nécessaire].

    Hydrographie

    Pronville-en-Artois est traversée par l'Hirondelle qui prend sa source à Vaulx-Vraucourt, qui traverse les villages de Noreuil et de Quéant avant d'atteindre celui de Pronville. Elle reçoit les eaux du ruyot des Berguevas. Elle se jette ensuite dans l'Agache sur le territoire d'Inchy en Artois. L'Hirondelle parcourt une vingtaine de kilomètres. L'Agache reçoit les eaux de l'Hirondelle juste avant de passer en siphon sous le canal du Nord[1].

    Climat

    Climat océanique avec été tempéré (Classification de Köppen : Cfb).

    Transports et déplacements

    La commune est desservie par la route départementale (RD 22) qui traverse le village de Quéant vers Inchy-en-Artois.

    L'accès au réseau autoroutier se fait :

    • pour l'autoroute A1, autoroute du Nord, au péage de Wancourt pour rejoindre Lille et à celui de Bapaume pour rejoindre Paris ;
    • pour l'autoroute A2, qui relie Paris à Bruxelles, l'entrée se fait à la gare de péage de Cambrai-Fontaine Notre Dame;
    • pour l'autoroute A26, autoroute des anglais, qui relie Calais à Troyes, l'entrée se fait à la gare de péage de Marquion.

    Le réseau de transport Oscar du Pas de Calais, assure la desserte de la commune Pronville vers Arras, ligne 528 de Moeuvres à Arras (3 allers-retours quotidiens) et vers Cambrai, ligne 526 de Lagnicourt-Marcel à Cambrai (2 AR quotidien). Quatre lignes de transport scolaire : de Dury à Bapaume, de Hendecourt les Cagnicourt à Bapaume et de Chérisy à Bourlon, et de Pronville à Marquion.

    La gare d'Arras, est à 22 km pour prendre un TGV. De la gare ferroviaire d'Arleux, il est possible de rejoindre, en utilisant les TER, Douai et Lille.

    Le canal du Nord passe à Inchy-en-Artois. Les travaux débutent en 1908, à la déclaration de guerre en 1914 les travaux étaient exécutés aux 3/4 environ. Beaucoup de destructions pendant la guerre, le canal se trouvait dans la zone de combat, de 1918 à 1939 plusieurs projets furent mis en route pour reprendre les travaux, mais pour diverses raisons ils ne purent aboutir. un avant-projet d'achèvement est présenté et approuvé en 1956-57 et enfin, par la loi programme du . Il a été ouvert en 1965, mais malheureusement doté d'un gabarit hybride, entre le gabarit Freycinet et le « Grand Gabarit[2] »

    Urbanisme

    Typologie

    Pronville-en-Artois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,9 %), zones urbanisées (6,1 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Le village était dénommé Perona Villa[10], puis Prodovilla en 1115[11].

    Elle est renommée Pronville-en-Artois en 2017[12].

    Histoire

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    Antiquité

    Le territoire de Pronville faisait autrefois partie de la Gaule Belgique, pays occupé depuis le neuvième siècle avant Jésus-Christ par les celtes ; le village se trouvait dans le pays occupé par les Nerviens dont la capitale était Bavay[13].

    Des substructions d'une villa gallo-romaine ont été découvertes en 1968[14].

    Après la mort de Clovis Ier (466-511), le pays des Nerviens tombe dans la part de Clotaire (498-561), roi de Soissons. En 870, les Normands et les Danois se répandirent sur toute la province sans qu'on put leur opposer aucune résistance. Ces Normands détruisirent à Baralle l'abbaye de Saint-Georges fondée par Clovis et celle de Sainte-Saturnine à Sains-lès-Marquion[13].

    En 1905, H. Herbecque, curé de Pronville de 1901 à 1911, fit des fouilles archéologiques sur le site d'un cimetière mérovingien. Il y découve plusieurs vases en terre noire, des boucles de ceinture en bronze et quelques perles en verre[15],[16]

    Moyen Âge

    Pronville a eu, au Moyen Âge, une forteresse importante, détruite en 1303 lors d'une incursion flamande: il en restait des vestiges en 1842[10].

    Époque moderne (1492-1789)

    Le 23 décembre 1596, sont données à Madrid des lettres de chevalerie en faveur de Hugues Vasselin de Lannoy, écuyer, seigneur de Pronville, prévôt héréditaire de la ville de La Gorgue. Il était fils de Hugues, homme d'armes des ordonnances du roi; son grand-père avait rempli les mêmes fonctions du temps de l'empereur Charles V (Charles Quint), puis avait été capitaine d'une compagnie de 500 hommes sous le régiment d'Alvres, seigneur de Fiennes, comme avait aussi fait Jean, écuyer, en son temps gouverneur d'Hesdin; ses ancêtres ont toujours bien servi leurs souverains , se sont bien alliés et possèdent des terres et seigneuries[17].

    Le 5 mars 1614, sont données à Bruxelles des lettres de chevalerie pour Dominique de Pronville, seigneur de Haucourt, chef actuel de sa famille, issu d'ancienne noblesse militaire du pays d'Artois[18]. Ses ancêtres et lui même ont servi militairement leurs souverains[19].

    Arnould-Joseph Mairesse possédait le domaine de Pronville vers le milieu du XVIIIe siècle. En 1780, il y avait quatre seigneuries dans l'étendue du territoire ; elles appartenaient à MM. Mairesse, Rouvroy de Libessart, Lefebvre de Noureuil (Noreuil) et à Mme de Maulde[11].

    [pertinence contestée]

    Par arrêt du , le conseil d'Artois prescrivait au doyen du district de visiter les ornements de l'église de Pronville. Le il condamna l'abbaye Saint-Aubert de Cambrai à couvrir d'un plafond le chœur l'église, à en réparer la toiture, en compléter les ornements, etc.[20]...

    Époque contemporaine

    Révolution française

    En 1789, le les habitants de Pronville ont rédigé leur cahier de doléances[21].

    En 1792, le huit décembre, M. François Joseph Hary, maire de Pronville, se fait remettre par M. Fosset, curé de Quéant et Pronville, les registres d'état civil[22]

    En l'an II de la république (1793-1794) furent vendus comme biens nationaux les propriétés situés à Pronville de Charles Victor Joseph Desart, demeurant à Saint-Martin, émigré, d'Arnould Joseph Mairesse, ancien seigneur de Pronville, de Cécile Agnès de Maulde, veuve Vandesbrack ; du condamné Nédonchel de Douai[23].

    XIXe siècle

    En 1815, après la défaite de Waterloo (le ), les troupes françaises rentrent par la chaussée Brunehaut et la route du Cateau. Les troupes anglaises qui les suivent viennent mettre le siège devant Cambrai qui se rendit au bout de quelques jours. Le , le roi Louis XVIII entre dans Cambrai d'où il adresse sa première proclamation aux Français.

    Bapaume reçoit une garnison prussienne et une garnison anglaise. Les troupes anglaises occupent les villages de Quéant et de Pronville (95° Régiment de Chasseurs Anglais, premier bataillon, compagnie Buldgen[24], et le territoire ne fut évacué qu'en 1818, année où une terrible famine sévit dans la région, le pain se vendit 0,50 fr. la livre[13].

    En 1818, le , un incendie débute dans la grange d’un maréchal-ferrant. Il détruisit 60 maisons et causa 158 000 francs de perte [25].

    En 1832 une épidémie de choléra débute en juin et s'achève en juillet. Elle fit 23 morts. À nouveau en 1849, une épidémie de choléra débute, comme dans les communes voisines, vers le et s'achève vers le et fit 53 morts, (environ 7 % de la population)[26].

    « En 1883, un habitant de Quéant, parcourant les souterrains situés sous le village, découvrit une monnaie d'argent à l'effigie de l'empereur Trajan qui régna de 98 à 117 après Jésus-Christ, et une autre en bronze à l'effigie de Lucius Aurélius Vérus, associé à l'empire sous Marc-Aurèle et mort en 169. A peu près à la même époque, le chaufournier J.B. Delot, tirant de la marne pour son four dans un champ situé du côté de Pronville, trouva l'entrée d'une carrière communiquant avec les souterrains, et ramassa des pièces d'argent à l'effigie de Posthumus, un des trente tyrans de l'époque de Gallien qui commandait en Gaule en 257 et s'y fit proclamer empereur en 261 »[13].

    Le Progrès du Nord, dans son édition du indique que : « Le 15e régiment d'artillerie de Douai a exécuté les 3 et (1913) des tirs au canon en pleins champs, dans le champ de lin situé entre les communes de Doignies, Boursies, Mœuvres, Inchy-en-Artois, Pronville. Quéant, Lagnicourt, Morchies et Beaumetz-les-Cambrai. Les tirs avaient lieu entre 6 heures du matin et midi ».

    Première Guerre mondiale

    Dès le début de la guerre, en , Pronville est envahie et occupée par les troupes allemandes, qui, de 1916 à , construisent de nombreux ouvrages, blockhaus, tranchées, abris, pour l'édification de la ligne Hindenburg.

    Lors du recul d', les troupes allemandes vinrent se poster sur cette ligne et n'en furent délogées que le , lors de la bataille de Cambrai). L'ennemi, battu sur ses défenses du système Drocourt-Quéant, a dû se replier sur presque tout le front. Il a subi de lourdes pertes et laissé 10 000 prisonniers. Les troupes de nos alliés, poursuivant leur avance sont entrées dans Pronville, Doignies et Bertincourt.A cette date, les troupes Écossaises et Navales du XVIIe corps commandées par le général Sir Charles Fergusson, aidées par le corps de tanks, libérèrent le village.

    L'exode des populations civiles eut lieu en 1917 et les familles dispersées dans toute la France : la famille Charlet est à Thonon, la famille Dugoguet à Nevers avec les familles Dez, Fouré, Laude, Manechez, Plateau et Tournel[27], la famille Sarary, de Pronville, était chez M. Gargarès, à Lespinassole, par Naucelle (Aveyron[28]).

    Au retour, le village ayant été totalement détruit, les familles logèrent dans des habitations provisoires.

    En 1920, le village de Pronville reçoit la Croix de guerre 1914-1918 le , à la suite de la destruction presque complète du village, durant la Première Guerre mondiale [29].

    Les dommages de guerre permirent la reconstruction pratiquement à l'identique du village, en 1922.

    Entre-deux-guerres

    En 1922, on trouva dans la ferme du château, appartenant à Mme veuve Bachelet, à la lisière de Quéant une pierre de taille 0,35 m sur 0,20 m environ, sculptée de deux écussons soutenus par une guirlande, et sous couronne de comte. L'un des écussons porte un château à trois tours accolées et l'autre une croix. Cette pierre devait surmonter l'entrée de l'ancien château. Elle était dans une cave depuis longtemps et paraît datée de la fin du XVIIe ou du début du XVIIIe siècle[30].

    Seconde Guerre mondiale

    La Seconde Guerre mondiale fait une victime militaire durant la bataille de Dunkerque, le . Le village, comme les villages voisins, a accueilli les familles des habitants du littoral, classé « zone rouge » par l'occupant. Après la reconstruction, ces familles sont retournées sur leur lieu d'origine.

    XXIe siècle

    En , fermeture de l'école communale[réf. nécessaire].

    En 2016, après le décès de son occupante, la dernière maison « provisoire » construite après la Grande Guerre, est démolie. Sur son emplacement sera érigée la troisième cuve de 120 m3, pour compléter le réseau de défense incendie[réf. nécessaire].

    En 2017, sur demandes du conseil municipal (délibérations des et ), la commune est renommée de Pronville à Pronville-en-Artois, comme autrefois[12].

    L'exploitation des carrières

    Les carrières de pierres blanches qui ont fait pendant trois siècles la richesse de ce village (de l'an 1500 à l'an 1800 environ) ; Elles sont aujourd'hui abandonnées ; ces mêmes carrières ont fourni des pierres pour la construction des églises, des châteaux et des abbayes qui se trouvaient, avant la Révolution, dans un rayon de trois myriamètres (7 lieues et demie) de Pronville. On en a aussi tiré une grande quantité, pour la construction de la Citadelle d’Arras.

    Le beffroi gothique d'Arras avait une base carrée d'environ 35 mètres de hauteur construite solidement avec revêtement en grès finement piqués. La construction débute en 1517 et s'achève en 1554. La pierre de taille fut tirée des carrières de Pronville. La pierre de Pronville ne pouvait résister indéfiniment aux frimas du Nord[31].

    On voit encore très distinctement aujourd'hui, dans la carrière qui se trouve sous le village et que l'on croit être la plus ancienne, les cabanes qui ont servi aux hommes, les écuries, les bergeries et les étables que chaque habitant s’était pratiqué pour se soustraire aux incursions et aux pillages des ennemis pendant les guerres de 1710, 1711 et 1712 : durant ces années, les habitants n’ont fait aucune récolte ; ils profitaient de la retraite momentanée de l’ennemi pour mener paitre le peu de chevaux, de vaches et de moutons qu'ils tenaient renfermés dans la carrière et qu’ils nourissaient avec les herbes qui croissaient sur leurs terres en friches.

    On rapporte à ce sujet l'anecdote suivante : les vaches que l'on menait paître lorsque l'ennemi disparaissait du territoire de Pronville, s'étaient tellement familiarisées au son de la cloche que l'on sonnait pour avertir les habitants de l'approche de l'ennemi, qu'au premier coup, elles retournaient à leur asile au galop et sans conducteur[32].

    Politique et administration

    La mairie.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la première circonscription du Pas-de-Calais.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Marquion[33]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle intègre le canton de Bapaume,

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes de Marquion, créée fin 2000.

    Celle-ci fusionne avec la Communauté de communes Osartis pour former, le , la Communauté de communes Osartis Marquion qui regroupe (en 2016) 49 communes des vallées de la Scarpe et de la Sensée (44 000 habitants), dont la commune est désormais membre.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1792 Michel Joseph Beauvois   Charron
    1792 1802 Jean Pierre Dellarre   Tireur de pierres
    1802 1813 François Joseph Hary   Cultivateur
    1813 1828 Englebert Hary   Cultivateur
    1828 1840 Jean Charles Legentil   Cultivateur
    1840 1844 Bénoni Soualle   Cultivateur
    1844 1848 Jean Charles Legentil   Cultivateur
    1848 1850 Adolphe Legentil   Cultivateur
    1850 1855 Jean Baptiste Cochon   Cultivateur
    1855 1860 François Labalette   Cultivateur
    1860 1869 Jules Soualle   Cultivateur
    1869 1884 Alfred Saudemont   Cultivateur
    1884 1888 Alexandre François Sevrette   Cultivateur
    1888 1892 Alfred Saudemont   Cultivateur
    1892 1904 François Cornet   Cultivateur
    1904 1919 Achille Le Gentil   Notaire
    1919 1925 Emmanuel Sevrette   Cultivateur
    1925 1929 Joseph Manechez   Cultivateur
    1929 1971 François Cathelain   Cultivateur
    1971 1983 Léon Lacherez   Instituteur, directeur d'école
    1983 2008 Jean-François Ribout   Cultivateur
    2008 février 2018[34] Bernard Battesti[35],[36],[37]   Employé d’exploitation
    Démissionnaire
    février 2018[38]

    Réélue maire le 26 mai 2020

    En cours
    (au 15 février 2018)
    Isabelle Tournel   Secrétaire comptable commerciale

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40].

    En 2018, la commune comptait 321 habitants[Note 2], en diminution de 4,46 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    587682696712890874846797713
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    729727721666698677644653587
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    552554527415441411415389373
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    359358305261239272309329324
    2018 - - - - - - - -
    321--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Pronville n'a plus[Quand ?] de commerces alimentaires. Le village est desservi par des commerçants ambulants : boulangerie, journaux.... À Baralle se trouve une zone commerciale importante. L'activité commerciale se concentre dans les villes de Bapaume (13 km), Cambrai (22 km), Arras (28 km) et Douai (26 km).

    Le village compte[Quand ?] deux artisans en travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment, un artisan en réparation de machines et équipements mécaniques, et un artisan d'électricité générale et un commerce de vêtements[réf. nécessaire].

    Cinq agriculteurs cultivent[Quand ?] le territoire. (SCEA, EARL, GAEC)[réf. nécessaire].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Géry, considérée comme très belle est construite en 1768, avec un clocher plus ancien[42].

    . En 1781, les habitants du village demandent à être autorisés à faire un emprunt pour terminer leur église. Elle possédait des fonts baptismaux de 1675 et contenait des stalles et lambris de revêtement en bois du XVIIIe siècle détruits en 1914.

    L'église est complètement détruite en 1917, et reconstruite en 1931.
    • Le monument aux morts, situé près de l'église, commémore les conflits 1914-1918 et 1939-1945. Y sont gravés les noms de 24 victimes militaires et 6 victimes civiles. Il a été réalisé par le marbrier « Dubray Frères » à Bohain (Aisne) et a pour épitaphe : « Pronville, A ses enfants morts pour la France ».
    D'un coût prévisionnel de 14 000 francs de l'époque, une souscription publique de 8 000 francs et un emprunt de 6 000 francs à 6,50 % le financèrent[43].

    Personnalités liées à la commune

    • Watier, sire de Pronville, dont les armes étaient de gueules à la croix engrelée d'argent. vivait en 1230 avec Mathilde, son épouse, et Jean son fils aîné[10].
    • Un de ses descendants, Godefroy de Pronville fut tué à la bataille d’Azincourt en 1415[10].
    • Hugues de Wasselin de Lannoy était seigneur de Pronville, lorsque le . il est fait chevalier par Philippe II, roi d'Espagne[11],[10].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Source : Schéma de cohérence territoriale Osartis Marquion.[réf. incomplète].
    2. Henri Lestocart, « Historique du Canal du nord », Ytres, passions et souvenirs, (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Louis Joseph Harbaville, Mémorial Historique et Archéologique du Département du Pas-de-Calais, t. 1, Arras, Topino, libraire, , 386 p. (lire en ligne), p. 218 sur Google books.
    11. Commission départementale des Monuments historiques - Tome II, Dictionnaire Historique et Archéologique du département du Pas de Calais, Sueur et Charruey - Arras, , 364 p., page 159.
    12. Décret no 2017-149 du 7 février 2017 portant changement du nom de communes, publié au JORF du .
    13. Eugène Rouge, Le village et la seigneurie de Quéant : évêché de Cambrai et comté d'Artois, Calais, J. Peumery, , 391 p..
    14. Chauvin Lucien et Tuffreau Alain, « Recherches archéologiques récentes dans le Cambrésis », Revue du Nord, t. 51, no 202, , p. 373-391 (DOI 10.3406/rnord.1969.2703, lire en ligne, consulté le ).
    15. Stéphane Révillon, « La collection de Louis Théry à Lille », année 1987 volume 69 n° 272, janvier mars 1987, p. 161.
    16. Manuscrit de Louis Thery (M.L.T.) 3.11.5. (liasse 3. dossier 11. document 5) - 3.11.6 - 23.11.7
    17. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 16-17, lire en ligne.
    18. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 25-26, lire en ligne.
    19. Amédée le Boucq de Ternas, op. cit., donne quelques éléments de sa carrière.
    20. Pierre Héliot, « Documents judiciaires sur les églises du Nord de la France », Revue du Nord, année 1946 - volume 28 - n° 111, page 221 et 222.
    21. « Cahier de doléances de Pronville », Archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).
    22. http://www.archivespasdecalais.fr/Archives-en-ligne/Etat-civil/Actes AD du PdC, 5 MIR 671/1, page 395.
    23. Archives départementales du Pas de Calais : Domaines Nationaux, District de Bapaume 1 Q 409 - 682 Par Chantal Courbot.
    24. AD du PdC, 5 MIR 671/2, page 876, acte n° 4.
    25. JOURNAL DE PARIS, politique, commercial et littéraire. n° 170 du 19 juin 1818 page 2.
    26. Le Choléra en 1849 : ou Bienfaits de Dieu et des hommes pendant l'épidémie, Arras, Imprimerie de Lefranc, , 12 p. (lire en ligne) sur Gallica.
    27. « Bulletin des Réfugiés du Pas de Calais », no 192 du 22 mars 1917, page 3,
    28. Bulletin des Réfugiés du Pas de Calais », no 231 du 5 août 1917, rubrique « Rapatriés ayant fait connaitre leur adresse »
    29. JORF du 24 septembre 1920, page 14066.
    30. Epigraphie du Pas de Calais Tome VIII (p 213) R. RODIERE 1932
    31. Inconnu, Bulletin de la Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais, Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais (Arras), , 325 p., p. 308 et 309.
    32. Annuaire Statistique du Département du Pas de Calais pour l’an 1814 - page 202.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    34. Thomas Bourgois, « À la surprise générale, Bernard Battesti rend son écharpe de maire : C'est une surprise. Bernard Battesti vient de démissionner de sa fonction de maire de Pronville-en-Artois. Les élus se réunissent le 12 février pour désigner son successeur », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    35. « Le bilan des maires à Pronville : « La plupart des travaux du mandat ont été réalisés par de l’autofinancement » : Élu conseiller municipal en 1989, adjoint en 1995, Bernard Battesti, devient maire en 2008. « Je compte bien me reporter en 2014 avec une équipe remaniée afin de concrétiser certains projets comme la mise aux normes de la défense incendie et l'éclairage public » », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    36. « Pronville : Bernard Battesti conserve son fauteuil de maire », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    37. « Projet des maires (Pronville): L’éclairage public rénové totalement dans le village dès l’an prochain », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    38. « Isabelle Tournel occupera le fauteuil majoral : Lundi soir, l'élection du nouveau maire, en remplacement de Bernard Battesti, démissionnaire, a donné lieu à une redistribution des postes, qui, en principe, devrait permettre de terminer la mandature dans une certaine continuité », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    42. Dictionnaire Historique et Archéologique du Pas de Calais, t. II, Arras, Sueur - Charruey, , 364 p., p. 159.
    43. Délibération du conseil municipal du 24 juin 1928
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