Primauguet (frégate)

Le Primauguet (D644) est une frégate de lutte anti-sous-marine de la classe Georges Leygues (type F70) de la Marine nationale, entrée en service le et désarmée à partir du [2].

Pour les autres navires du même nom, voir Primauguet (navire).

Primauguet

La frégate Primauguet à quai sous grand pavois, à l'occasion de l'Armada de Rouen (juillet 2003).
Type Frégate anti-sous-marine
Classe Georges Leygues
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Lancement 17 mars 1984
Mise en service 5 novembre 1986[1]
Statut Désarmement le 1er avril 2019
Équipage
Équipage 22 officiers (dont 4 pilotes), 145 officiers mariniers, 77 quartiers-maîtres et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 139 m
Maître-bau 15 m
Tirant d'eau 5,50 m
Tirant d'air 41,60 m
Port en lourd 4 900 tonnes
Vitesse 30 nœuds avec les turbines à gaz (TG) et 21 nœuds avec les diesels
Caractéristiques militaires
Armement 1 canon de 100 mm Mle 68
2 canons de 20mm F2
4 mitrailleuses de 12,7mm
4 missiles MM40 Exocet
1 système Crotale EDIR
2 systèmes Simbad
2 TLT (10 [ MU90)
Électronique centrale de navigation inertielle SIGMA 40
Aéronefs 2 hélicoptères Lynx HAS.4 en hangar
Carrière
Port d'attache Brest (Finistère)
Indicatif D644

Historique

Le Primauguet a été initialement conçue pour la lutte anti-sous-marine au sein d'un groupe aéronaval, mais son action a été étendue depuis à la lutte contre des menaces de surface (le navire a été équipé de senseurs optroniques).

Son numéro de coque est D 644 et son nom lui a été donné en mémoire d'un marin célèbre Hervé de Portzmoguer dit Primauguet (1470-1512), connu pour ses activités de corsaire du Roi. Plusieurs navires français avaient auparavant porté ce nom. Elle est parrainée par la Communauté de communes du Pays d'Iroise.

Depuis le il est désarmé et préparé au démantèlement, sa coque a été placée en attente dans le Port militaire de Brest en . Le sa coque a été déplacée dans le proche Cimetière des navires de Landévennec pour être stationnée dans l'attente de son démantèlement.

Caractéristiques

La frégate Primauguet est équipée de deux centrales de navigation inertielle SIGMA 40 créées par Sagem. Grâce à leur technologie Gyrolaser (Ring Laser Gyro), ces centrales inertielles offrent un très haut degré de précision et démultiplient l'efficacité des capteurs, des armements comme des moyens d'autodéfense du bâtiment.

Armement

Primauguet en mer

À son lancement, il est armé de 4 systèmes de 2 missiles anti-navire MM40 Exocet (8 Exocet), d'un système anti-aérien Crotale avec 8 missiles sur rampes (26 Crotale), d' un canon de 100 mm Mod. 1968 CADAM, de deux canons anti-aérien de 20 mm Oerlikon Mk 10 Mod. 23, de deux mitrailleuses de 12.7 mm et de deux catapultes fixes pour torpilles anti-sous-marines L 5 mod 4 (10 torpilles). Il embarque deux hélicoptères Westland Lynx[3].

Le Primauguet possède plusieurs missiles, mitrailleuses, canon, catapultes, torpilles anti-sous-marine ou encore des hélicoptères[4] :

  • 4 missiles Exocet
  • Missiles Crotale EDIR (8 missiles + 18 en réserve)
  • 2 systèmes Simbad (deux missiles Mistral)
  • 1 canon de 100 mm
  • 2 canons de 20 mm
  • 4 mitrailleuses de 12,7 mm
  • 2 tubes lance torpilles MU90
  • 2 hélicoptères WG-13 Lynx , à vocation principale de lutte anti-sous-marine

Turbines et moteurs

Le Primauguet est équipé de deux turbines à gaz Rolls-Royce Olympus et de deux moteurs diesel SEMT Pielstick.

Équipage

Revue de la garde d'honneur par le capitaine de frégate
Équipage en uniforme du Primauguet

L'équipage comporte de nombreux marins[5] :

  • le commandant, détenteur de l'autorité à bord et responsable de l'accomplissement de la mission.
  • le commandant en second, remplaçant désigné du commandant et son conseiller.
  • le commandant adjoint navire, chargé de la conservation du patrimoine et de son entretien.
  • le commandant adjoint opérations, responsable de la planification de l'activité du bâtiment.
  • le commissaire du bord, chef des services administratifs.
  • le médecin du bord.
  • l'officier chef du service armes.
  • l'officier chef du service transmissions.
  • l'officier adjoint machine et sécurité.
  • deux officiers pilotes d'hélicoptères, le chef de détachement et son adjoint.
  • le midship : c'est le plus jeune officier dans le grade le moins élevé.
  • officiers mariniers supérieurs, officiers mariniers et matelots.

Les spécialités suivantes sont également présentes : électriciens, manœuvriers, marins pompiers, détecteurs, électroniciens d'armes, mécaniciens d'armes, opérateurs de transmissions. Mécaniciens navals, infirmier ; matelots ; cuisiniers, navigateurs timoniers, guetteurs. Le détachement aéroporté est composé de techniciens aéronautique, électroniciens aéronautique, mécanicien de bord, porteurs aéronautique .

Missions

Ce bâtiment a principalement comme rôles d'escorter d'autres navires (sous-marin, porte-avions, pétrolier...), de participer à la lutte antiterroriste et à la lutte antidrogue ainsi qu'au sauvetage en mer. Le Primauguet participe à une coopération franco-britannique permanente et régulière. Ils organisent des exercices communs avec d'autres navires, soldats ou avions tels que le chasseur de mines Cassiopée. Le Primauguet est présent un peu partout autour du monde en faisant des exercices militaires ou sauvetages lors de patrouilles.

Carrière opérationnelle

En , la frégate a participé au sauvetage et à l'évacuation du roulier Modern Express au large du golfe de Gascogne, la frégate anti-sous-marine Primauguet a été dépêchée sur zone avec un hélicoptère WG-13 Lynx et une équipe d'évaluation. Ses principales missions étaient d'éviter d’éventuelles collisions avec d'autres navires et de préparer un futur remorquage.

Le Primauguet appareille le pour sa dernière mission opérationnelle de trois mois dans l'Atlantique nord avant son retrait du service[1].

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
  • Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, notice BnF no FRBNF35734655)
  • Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
  • Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)

Articles connexes

Liens externes

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