Presly

Presly [pʁɛli] est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Presly
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Vierzon
Intercommunalité Communauté de communes Sauldre et Sologne
Maire
Mandat
Nicolas Moreau
2020-2026
Code postal 18380
Code commune 18185
Démographie
Population
municipale
232 hab. (2018 )
Densité 3,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 23′ 20″ nord, 2° 21′ 32″ est
Altitude Min. 137 m
Max. 238 m
Superficie 74,63 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Aubigny-sur-Nère
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aubigny-sur-Nère
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Presly
Géolocalisation sur la carte : Cher
Presly
Géolocalisation sur la carte : France
Presly
Géolocalisation sur la carte : France
Presly

    Géographie

    Presly, commune du département du Cher, est situé entre les villes d’Aubigny-sur-Nère et Neuvy-sur-Barangeon (plus globalement entre Gien et Vierzon) ; la route départementale D 30 Vierzon-Gien traverse le village et y rencontre les D 12 et D 29e.

    • la Rère, affluent de la Sauldre et sous-affluent de la Loire par le Cher, prend sa source sur Presly au lieu-dit sommerère.

    Localisation

    Urbanisme

    Typologie

    Presly est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubigny-sur-Nère, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,9 %), terres arables (17,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), prairies (5,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), eaux continentales[Note 3] (0,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    La commune portait autrefois le nom de Presly-le-Chétif. En 1774 elle est citée sous le nom de Précy-le-Chétif[8]. Par décret du Conseil d'État du , elle prend le nom de Presly. Ses habitants sont les Perlychons. En 52 avant JC, les légions de Jules César en marche pour prendre BOURGES (Avaricum) ont établi leur campement au sud de l'Angélus certainement aux abords d'un immense marais aujourd'hui asséché surnommé depuis "le lac des armées".Seul subsiste un petit étang beaucoup plus récent situé un peu plus loin sur la commune de Méry ès bois et baptisé "lac des armées".

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    juin 1995 mars 2014 Georges Ginoux UMP retraité
    mars 2014 mai 2020 Sylvie Giboint[9]   Sans profession déclarée
    mai 2020 En cours Nicolas Moreau[9],[10]   Ancien artisan, commerçant ou chef d'entreprise
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2018, la commune comptait 232 habitants[Note 4], en diminution de 1,28 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    497497469377466505500486497
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    532492536517560608627612636
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    673708716591575677676637509
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    465371301247204228248251253
    2013 2018 - - - - - - -
    235232-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Caprais est rebâtie en 1898 après un incendie .Le cimetière a été déplacé à la même époque à l'emplacement de cette ancienne église.

    Des ossements humains ont été retrouvés lors des travaux d'assainissement dans les années 1960 dans la cour d'un ancien café épicerie au 16, Grande Rue, ce qui situerait l'emplacement de l'ancien cimetière.

    • Le château de la Planche dit "vieux château " est constitué d’une petite place forte du XIVe siècle et plus loin d’un château du XVIII dit"château neuf". Au vieux château une source appelée "fontaine st Caprais" était le lieu d'un pèlerinage annuele.
    • Le lieu-dit l’Angélus, sur la route de Méry-ès-Bois, a d’abord été occupé par une institution catholique. Créée en 1920, elle faisait office à la fois d'école de garçons et d'orphelinat et était tenue par les oblates du Sacré-Cœur, puis avait été fermée. En , l'Institut du Bon-Pasteur fonde le second Angélus, une institution religieuse à caractère traditionaliste comprenant une école, un collège et un lycée privés hors contrats avec une centaine d'élèves. Elle est ouverte au public dans le cadre de la messe dominicale et hebdomadaire. L'institut est fermé temporairement par le tribunal de Bourges le pour enquête notamment sur des violences physiques et non sexuelles et le bénévolat. L'abbé Spinoza est mis en examen à ce propos[15].

    Personnalités liées à la commune

    • Claude Seignolle, né le à Périgueux (Dordogne) et mort le à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine). Cet écrivain, folkloriste et éditeur français, venu à Presly après la dernière guerre, est considéré comme l'un des plus grands auteurs de littérature fantastique et horrifique de son siècle.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Jean Etienne Guettard. Mémoires sur différentes parties de la Physique, de l'Histoire Naturelle, des Sciences et des Arts, &c, Volume 3. Ed. Costard, Paris, 1774, page 249.
    9. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    10. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. Enseignement privé intégriste : la préfecture du Cher sonne le glas de l’Angélus, le 9 juin 2017, sur larotative.info

    Voir aussi

    De nombreuses scènes du film "Le grand Meaulnes" sorti en 1966 réalisé par jean gabriel ALBICOCCO et tiré du roman d'Alain FOURNIER furent tournées dans la campagne solognote de PRESLY.

    Article connexe

    Liens externes

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