Pet (flatulence)

Cet article développe de manière conjointe l'usage du mot fart en anglais, et du mot pet en français, de même étymologie et même signification.

Pour les articles homonymes, voir PET.
Les paysans allemands saluent le feu et le soufre d'une bulle papale du pape Paul III dans les Représentations de la papauté de Martin Luther en 1545.

Fart (pet) est un mot dans la langue anglaise le plus couramment utilisé en référence à la flatulence. Le mot fart est souvent considéré comme inadapté dans des situations solennelles car il peut être considéré comme vulgaire ou offensant. Fart peut être utilisé comme un nom ou un verbe[1]. Les racines immédiates de fart sont dans les mots anglais moyens ferten, feortan et farten, parents du mot en vieil haut-allemand ferzan. Des mots apparentés sont trouvés dans le vieux norrois, le slave et également le grec et le sanskrit. Le mot fart a été incorporé dans le registre familier et le jargon d'un certain nombre de professions, y compris l'informatique.

Pet est un mot du français couramment utilisé en référence à la flatulence. Pet peut devenir un verbe - péter - conjugué avec l’auxiliaire avoir. Le verbe s'emploie de préférence aux verbes flatuler quasi inutilisé ou prouter du registre enfantin. En langage soutenu on préférera les mots « vent » ou « gaz » qui en faisant appel au registre aérodynamique n'induiront pas l'hilarité ou des digressions subversives comme le ferait « pet ». On dit faire un vent ou un gaz. L'usage du mot « pet » s'accompagne d'une certaine attitude ou affectation (Le Pet affecté ne se passe guère parmi les honnêtes gens[2]) qui fera pardonner le mot de même que l'odeur. L'usage de pet revêt une certaine gauloiserie et, certains l'on même dit, le français, « le Français aime le pet »[3]., nombre d’expressions en témoignent : « péter dans la soie », « péter le feu » , « envoyer une pétée », « péter sur le mastic », « péter plus haut que son cul », « pète-sec », « pet-de-loup », « pet d’escalier », « pet de travers », « filer comme un pet sur une toile cirée », tout « envoyer péter », « péter un plomb », « glorieux comme un pet », « on tirerait plutôt un pet d'un âne mort », etc. de même que la profusion d'ouvrages qu'on lui a consacré, que l'on retrouvera en bibliographie. L'usage de « pet » est provocateur voire subversif à défaut d'être vulgaire.

Étymologie

Le mot français pet comme le mot anglais fart sont parmi les mots les plus anciens du lexique franco/anglais. Ses origines indo-européennes sont confirmées par les nombreux mots apparentés dans d'autres langues indo-européennes : fart en anglais est apparenté au verbe français "péter", au grec πέρδομαι (perdomai)[4], ainsi que le latin pēdĕre , le sanscrit pardate, l'avestique pərəδaiti, l'italien fare un peto, le russe пердеть ('perdet ') et le polonais "pierd", l'indo-européen commun * perd [briser le vent fort] ou * pezd [le même , doucement], qui signifient tous la même chose. Comme la plupart des racines indo-européennes dans les langues germaniques, fart a été modifié sous la loi de Grimm, de sorte que l'indo-européen /p/ devient /f/, et /d/ devient /t/, comme le mot allemand apparenté le manifeste également[5],[6],[7],[8].

Vulgarité et caractère offensant du mot fart

A humorous fart sign.

Dans certains cercles, le mot fart est considéré comme un simple juron avec une connotation souvent humoristique. Par exemple, une personne peut être désignée comme un « fart », ou un « old fart » (un « vieux pet »), pas nécessairement en fonction de l'âge de la personne. Cela peut donner l'impression qu'une personne est ennuyeuse ou indiscrète et peut être considéré comme une insulte, surtout lorsqu'elle est utilisée par la deuxième ou la troisième personne. Par exemple, « he's a boring old fart! » (C'est un vieux pet ennuyeux). Cependant, le mot peut être utilisé comme un terme familier d'affection ou dans une tentative d'autodérision humoristique (par exemple, dans des phrases telles que « I know I'm just an old fart » (« Je sais que je suis un vieux pet ») ou « you do like to fart about! »). Fart est souvent utilisé seulement comme un terme d'affection quand le sujet est personnellement bien connu de l'utilisateur.

Dans les deux cas, cependant, il tend à se référer à des habitudes ou des traits personnels que l'utilisateur considère comme une caractéristique négative du sujet, même lorsqu'il s'agit d'une référence personnelle. Par exemple, quand on s'inquiète qu'une personne soit trop méthodique, elle peut dire « I know I'm being an old fart » (« Je sais que je suis un vieux pet »), potentiellement pour prévenir les pensées et opinions négatives chez les autres. Lorsqu'il est utilisé dans une tentative d'être offensant, le mot est toujours considéré comme vulgaire, mais il reste un exemple bénin d'une telle insulte.

Cette utilisation remonte à la période médiévale, où l'expression « not worth a fart » que l'on retrouve par ailleurs en français intacte dans l'expression «ne vaut pas un pet» ou « ne pas valoir un pet de lapin ») serait appliquée à un élément jugé sans valeur[9].

Bien qu'accuser de péter peut être offensant, d'autres mentions phrasales de la décharge flatulente telles que, « Have you dropped your guts? », « Have you blown one off » ou « Who shit? » ne le sont certainement pas moins[réf. nécessaire].

De la même manière en français, la comptine « Qui a pété ? Ça sent la chicorée. Un, deux, trois, ce sera bien toi ! » permet d’atténuer l'attaque frontale qui consiste à nommer la personne qui a pété.

Exemples historiques du mot fart

Trahison!!! John Bull émet une attaque explosive de flatulence sur une affiche de George III pendant qu'un William Pitt le Jeune indigné l'admoneste. La gravure de Richard Newton était probablement un commentaire sur la menace de Pitt (réalisée le mois suivant) de suspendre l'habeas corpus.

Le mot fart en moyen anglais se produit dans le chant en canon Sumer Is Icumen In, où un signe de l'été consiste en "bucke uerteþ" (le pet de chevreuil). Fart apparaît dans plusieurs Contes de Canterbury de Geoffrey Chaucer. Dans le The Miller's Tale (Le Conte du meunier), Absolon a déjà été trompé en embrassant les fesses d'Alison quand il s'attend à embrasser son visage. Son copain Nicholas accroche ses fesses par la fenêtre, dans l'espoir de tromper Absolon en se faisant embrasser les fesses à son tour, puis pète au visage de son rival. Dans le Conte de l'huissier d'église (The Summoner's Tale), les frères dans l'histoire doivent recevoir l'odeur d'un pet (fart) à travers une roue à douze rayons.

Au début de la période moderne, le mot «fart» n'était pas considéré comme particulièrement vulgaire ; il a même fait surface dans les œuvres littéraires. Par exemple, le Dictionary of the English Language de Samuel Johnson publié en 1755 inclut le mot. Johnson l'a défini par deux poèmes, un par Jonathan Swift, l'autre par John Suckling[10],[11].

Benjamin Franklin a préparé un essai sur le sujet pour l'Académie Royale de Bruxelles en 1781 exhortant l'étude scientifique. En 1607, un groupe de députés a écrit un poème échevelé intitulé The Parliament Fart, comme une protestation symbolique contre le conservatisme de la Chambre des Lords et le roi Jacques Ier.[12],[13].

Exemples historiques du mot pet

Dans la pièce à rire « Dou pet au villain » de Rutebeuf vers 1250, on apprend que l'âme sort par l'anus[14] : un vilain se fait piétiner par le diable le ventre qu'il a tendu par un repas trop copieux. Le diable lui arrache son âme dans un pet, mais son âme qu'il a enfermée dans un sac pue tellement qu'elle ne trouve pas preneur en enfer.

Fin XVIIe siècle, à Versailles, le pet s'invite sans pudeur dans les salles et dans les conversations. Dixit Liselotte von der Pfalz, princesse palatine, et belle-sœur de Louis XIV, dans la correspondance décomplexée qu'elle entretient avec sa tante, Sophie de Hanovre[15] :

« Serait-ce que la tante Sophie disait vrai, quand elle écrivait : « Je ne vois point que le Roi ait d’autre amitié pour elle (sa nièce, la Palatine), que de l’honorer de ses pets, dont la chaleur passe, dès qu’il a fait un bruit dans l’air ? » Notre princesse convient, cependant, que « le roi a toujours été scrupuleux sur le chapitre des vents » ; mais avec les autres personnes de son entourage, elle se sentait plus à l’aise. C’était, prétendait Madame, un signe qu’on était de maison royale, quand on lâchait ces incongruités sans contrainte. « Je sais quelqu’un, disait-elle, qui peut commander ici, mais que je n'ose nommer et qui m’assure que, pour ce motif et aussi par hygiène, il ne retient plus aucun vent, car il les laisse filer, ce dont on s’aperçoit souvent à l’odeur plutôt qu’au son. » Qui entendait-elle désigner ? Est-ce encore le grand Roi ? Il y a tout lieu de présumer que, cette fois, c’est le fameux Monsieur, son époux, veuf de la première Madame, que la Palatine met en cause. L’anecdote suivante n’est pas pour infirmer l’hypothèse. La scène se passe à Versailles. Madame, Monsieur, avec leurs deux enfants, sont réunis, après souper, dans l’intimité du foyer. Monsieur gardait, depuis un moment, un silence obstiné, quand tout à coup éclate un gros fiirtz sonore :

« Qu'est-ce cela, Madame ? » dit-il en se tournant vers sa voisine.
« C'est cela. Monsieur », riposte du tac au tac l'interpellée, sur le même ton.

Le jeune duc de Chartres, ne voulant pas être en reste avec ses parents, « y va aussi du sien ». Et voilà comment se distrayait, en famille, une princesse allemande, en l’an de grâce 1693 ! »

Le , le jeune Louis XV se plaint d'une « colique venteuse », Liselotte s'approche de lui, tenant un billet à la main. Le précepteur du prince, Nicolas de Neufville de Villeroy, demande à Madame de l’air le plus sérieux : quel billet donnez-vous là au roi? Elle répond, avec non moins de gravité que : « C'est un remède contre la colique des vents. ». Le maréchal réplique qu'il n’y a que le premier médecin du roi, Claude-Jean-Baptiste Dodart qui puisse lui proposer des remèdes. Voici finalement le mot que le roi put lire, non sans s'écrouler de rire[15] :

« :À tous qui, dans le mésentère,

Avez des vents impétueux,
Ils sont dangereux,
Et pour vous en défaire
Pétez.
Pétez, vous ne sauriez mieux faire,
Pétez ;
Trop heureux de vous défaire d'eux,
A ces malheureux
Pour donner liberté tout entière,
Pétez,
Vous ne sauriez mieux faire ,
Trop heureux
De vous délivrer d’eux. »

En 1751, Pierre Thomas Nicolas Hurtaut, dans son Art de péter, (sous titré Essai théori-physique et méthodique à l’usage des personnes constipées, des personnes graves et austères, des dames mélancoliques et de tous ceux qui restent esclaves du préjugé), rappelle de la même façon que le pet est salvateur[16] :

« Un PET qui, pour sortir, a fait un vain effort

Dans les flancs déchirés reportant sa furie ,
Souvent cause la mort.
D'un mortel constipé qui touche au sombre bord,
Un PET à temps lâché pourrait sauver la vie »

Usage moderne du mot fart et du mot pet

Bien qu'il ne soit pas l'un des Seven dirty words sept gros mots ») de George Carlin, il a noté dans une routine ultérieure que le mot fart devrait être ajouté à la "liste" des mots qui n'étaient pas acceptables (en diffusion) dans n'importe quel contexte (qui ont des significations non offensantes), et décrit (alors) la télévision comme une "fart-free zone"[17],[18]. Thomas Wolfe avait l'expression "a fizzing and sulphuric fart" ("un pet pétillant et sulfurique") tirée de son travail de 1929 Look Homeward, Angel par son éditeur. Ernest Hemingway, qui avait le même éditeur, a accepté le principe selon lequel «fart» pourrait être coupé, au motif que les mots ne devraient pas être utilisés uniquement pour choquer[19]. Le mouvement hippie dans les années 1970 a vu une nouvelle définition se développer, avec l'utilisation de "fart" comme nom personnel, pour décrire une "personne détestable, ou quelqu'un de petite taille ou de capacité mentale limitée", acquérant un usage plus large et plus ouvert[20].

Le rhyming slang a développé la forme alternative « raspberry tart » (« tarte aux framboises »), plus tard raccourcie à « raspberry », et de temps en temps abrégé à « razz ». Cela a été associé à l'expression "blowing a raspberry" ("souffler une framboise")[21]. Le mot est de plus en plus répandu et fait maintenant partie des thèmes de la littérature pour enfants, comme la série de livres pour enfants Walter the Farting Dog, Good Families Don't de Robert Munsch et The Gas We Pass de Shinta Cho.

Selon The Alphabet of Manliness (L'alphabet de la virilité), l'attribution de la faute pour le fait d'avoir pété fait partie d'un rituel de comportement. Cela peut impliquer la tromperie et un jeu de rimes d'avant en arrière[22], par exemple, "He who smelt it, dealt it" et "He who denied it, supplied it". Les termes dérivés incluent fanny fart (queef le pet vaginal), brain fart (argot pour un type spécial d'activité cérébrale anormale qui se traduit par une erreur humaine lors de l'exécution d'une tâche répétitive, ou plus généralement dénotant un degré de laxité mentale ou un oubli lié à une tâche, comme oublier de tenir une fourchette) et old fart.

L'expression « péter plus haut que son cul » en France et « péter plus haut que le trou » au Québec se dit pour une personne imbue d'elle-même tandis qu'au Québec « péter de la broue » se dit d'un vantard. « Péter dans la soie » se dit de vivre dans le luxe. La pétoche se dit de la peur qui immanquablement va provoquer le relâchement du sphincter.

Parmi les critiques de La Soupe aux choux, le film de Jean Girault, le Canard enchaîné a dit que le « film qui ne vaut pas un pet ».

Références

  1. « Dictionary.com », Dictionary.reference.com (consulté le )
  2. Dans Hurtaut
  3. Catherine Mallaval et Virginie Ballet. Prout. Perles littéraires et gaz hilarants. 11 septembre 2016 à 17:11
  4. H.G.Liddell, R. Scott, A Greek-English Lexicon.
  5. The American Heritage Dictionary of the English Language (en) (4th edition, 2000)
  6. Dictionnaire Hachette de la Langue Française, (Hachette, 1995) (ISBN 0-317-45629-6)
  7. T. G. Tucker, Etymological Dictionary of Latin, (Halle, 1931, repr. Ares Publishers, 1985) (ISBN 0-89005-172-0)
  8. Anatoly Liberman, « Puzzling heritage: The verb 'fart' », OUPBlog, (consulté le )
  9. Geoffrey Hughes, A History of English Words, Blackwell Publishing, , 452 p. (ISBN 0-631-18855-X), p. 130
  10. Ron Evans, Coming Home : Saskatchewan Remembered, Dundurn Press Ltd, , 212 p. (ISBN 1-55002-379-9, lire en ligne), p. 95
  11. « An ill wind. Some fascinating facts about farting », Davyking.com, c. 1985 (consulté le )
  12. Arthur Marotti, Manuscript, print, and the English renaissance lyric, Cornell University Press, , 348 p. (ISBN 0-8014-8238-0, lire en ligne), p. 113
  13. Polly Curtis, « Ode to fart gets airing at last », Guardian, London, (lire en ligne, consulté le )
  14. Modèle:Source
  15. Augustin Cabanès. Une Allemande à la cour de France : La princesse Palatine. Les petits talents du grand Frédéric. Un médecin prussien, espion dans les salons romantiques, 1916. lire en ligne
  16. Modèle:Réf Livre
  17. « Verbatim transcript of George Carlin's "Filthy Words" prepared by the Federal Communications Commission » [archive du ], George Carlin (consulté le )
  18. George Carlin, « Filthy Words », University of Missouri-Kansas City (consulté le )
  19. Arthur Leff, Hemingway and His Conspirators : Hollywood, Scribners, and the Making of American Celebrity Culture, Rowman & Littlefield, (ISBN 0-8476-8545-4), p. 105
  20. McCleary, The Hippie Dictionary : A Cultural Encyclopedia of the 1960s and 1970s, Ten Speed Press, (ISBN 1-58008-547-4), p. 174
  21. (en) Kate Burridge, Weeds in the garden of words : further observations on the tangled history of the English language, Cambridge (GB), Cambridge University Press, , 196 p. (ISBN 0-521-85313-3), p. 28
  22. Angelo Vildasol Maddox, Alphabet of Manliness (lire en ligne), p. 64

Annexes

Sources imprimées

  • Pierre Thomas Nicolas Hurtaut, L'Art de péter, Essai théori-physique et méthodique à l’usage des personnes constipées, des personnes graves et austères, des dames mélancoliques et de tous ceux qui restent esclaves du préjugé, 1751
  • Ducastel de Saint-Paul, La Crépitonomie. Ou l'art des pets. Poème didactique en trois chants, A Paris : Chez L. G. Michaud, imprimeur du roi, MDCCCVX [1815]
  • Vincent Lombard de Langres, Berthe ou le pet mémorable : Anecdote du IXe siècle, Collin, 1807
  • Claude-François-Xavier Mercier de Compiègne, Éloge du pet. Dissertation historique, anatomique, philosophique sur son origine, son antiquité, ses vertus, 1798
  • Charles de Saint-Évremond, Le Pet éventé, Briard, 1731, lire en ligne
  • Peteriana ou manuel théorique et pratique de l'art de péter, vesser et roter... terminé par l'histoire du prince Pet-en-l'air et de la reine des Amazones le tout rédigé par un merdeux..., Les libraires en bonne odeur, Paris, lire en ligne
  • Marie-Antoinette Fagnan (Charles Pinot Duclos), Histoire et aventures de Mylord Pet, conte allégorique, par Madame F**. Gosse junior (La Haye - Paris), 1755, lire en ligne
  • Bombardon, Le Pet, poème lyrique, satirique, humouristique et rigolard..., impr. de Vialelle, 1878, lire en ligne

Bibliographie

  • Antoine de Baecque, Le Club des péteurs : une anthologie malicieuse, Paris, Payot, 2016.
  • Philippe Bourdin, « Le son du corps, ou l'âme en pet », Annales historiques de la Révolution française, n°361, juillet- (lire en ligne).
  • (en) Jim Dawson, Did somebody step on a duck?: a natural history of the fart, Berkeley, Calif, Ten Speed Press, (ISBN 1-58008-133-9)

Articles connexes

Lien externe

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