Nadia Boulanger

Juliette Nadia Boulanger, née le à Paris et morte le dans la même ville[1],[2],[3], est une pédagogue, pianiste, organiste, cheffe de chœur, cheffe d'orchestre et compositrice française. Elle est la sœur aînée de la compositrice Lili Boulanger.

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Ayant su user de méthodes et de techniques modernes, Nadia Boulanger a été durant plus de 70 ans l'une des professeurs de composition les plus influents du XXe siècle, comptant parmi ses quelque 1 200 élèves[2] plusieurs générations de compositeurs, tels Aaron Copland, George Gershwin, Leonard Bernstein, Michel Legrand, Quincy Jones et Philip Glass. Son activité musicale est étroitement liée à celle du Conservatoire américain de Fontainebleau, qu'elle dirige de 1949 jusqu'à la fin de sa vie.

Biographie

Une enfance musicale

Nadia Boulanger est née le dans une famille comptant quatre générations de musiciens. Elle est la fille du compositeur et pianiste français Ernest Boulanger (1815-1900) et de son épouse, la princesse russe Raïssa Ivanovna Mychetsky (1856-1935), une jeune cantatrice. Ernest étudia au Conservatoire de Paris et, en 1835, à l'âge de vingt ans, remporta le très convoité prix de Rome de composition. Il écrit des opéras comiques et de la musique de scène pour le théâtre. Plus largement connu pour sa musique chorale, il se distingue en tant que chef de chœur, professeur de chant et membre de jurys dans des concours de chant choral. Après des années d'essais infructueux, en 1872, il est nommé au Conservatoire de Paris comme professeur de chant. Il rencontre Raïssa en Russie en 1873, qui le suit à Paris et rejoint sa classe de chant au Conservatoire en 1876. Ils se marient en Russie en 1877, Ernest a alors 62 ans et Raïssa 21. Après une première fille décédée en bas âge, naissent leurs filles Nadia, en 1887, puis Lili, en 1893.

Nadia Boulanger naît le jour du 72e anniversaire de son père. Encouragée par celui-ci, elle commence à étudier l’orgue et la composition à l'âge de neuf ans. Élevée dans une famille mêlant aristocratie et élite intellectuelle parisienne, elle côtoie en grandissant le milieu du Paris musical et mondain de l’époque ; le salon familial est fréquenté par Gabriel Fauré, proche ami des Boulanger, Charles Gounod, Camille Saint-Saëns, ou encore Raoul Pugno, dont elle tombe éperdument amoureuse[4].

La vocation de professeur

Le no 36 de la rue Ballu, devenu le no 3 de la place Lili-Boulanger, où vécurent les deux sœurs de 1904 à leur mort. Une plaque leur rend hommage.

En 1903, elle devient organiste suppléante de Gabriel Fauré, puis d’Henri Dallier à l'orgue de l'église de la Madeleine. Au Conservatoire de Paris, elle est élève de Louis Vierne et fait une scolarité brillante. À seize ans, elle obtient les premiers prix d’orgue, d’accompagnement et de composition. En 1908, elle remporte un deuxième second grand prix de Rome de composition musicale[5].

En décembre 1915, grâce au soutien du Comité franco-américain du Conservatoire national de musique et de déclamation, elle fonde avec sa sœur Lili la Gazette des Classes de Composition du Conservatoire, qui permet aux musiciens engagés dans la guerre d'échanger des nouvelles réciproques. Dix numéros sont publiés, jusqu'en juin 1918[6].

En 1918, sa sœur Lili Boulanger meurt prématurément à l’âge de vingt-quatre ans[2]. Compositrice comme Nadia, elle laisse une œuvre importante. Nadia Boulanger déclare qu’elle ne composera plus et se consacrera à la direction musicale, la diffusion de l’œuvre de sa sœur[2], et, surtout, à la pédagogie. Elle mène son impressionnante carrière de professeur jusqu’à sa mort en 1979, à l'âge de quatre-vingt-douze ans.

Elle vivait 36 rue Ballu (9e arrondissement de Paris) où, elle donnait ses cours[5].

La direction du Conservatoire américain de Fontainebleau

Igor Stravinsky et Nadia Boulanger sur un paquebot transatlantique en 1937.

Nadia Boulanger est professeure du Conservatoire américain de Fontainebleau dès la création de celui-ci en 1921, et directrice de 1948 jusqu'à sa mort en 1979. Dès la première session, elle établit sa réputation de remarquable professeur tant elle semble tout connaître de l’harmonie et de la tonalité occidentales. Au cours de sa longue carrière, les milliers d’étudiants qui viennent de l’étranger pour assister à ses cours sont captivés par son talent, ses connaissances et sa philosophie : « Je suis votre degré de tension le plus élevé, disait-elle. Écoutez-le en vous-même ».

Restée toute sa vie célibataire, « Mademoiselle » (c'est ainsi qu'on l'appelait) était très croyante et catholique pratiquante tout en étant le pilier du salon musical et mondain des époux Dujarric. Elle repose, ainsi que sa sœur, au cimetière de Montmartre (division 33, angle de l’avenue Saint-Charles et du chemin Billaud). Ses traits nous restent fixés par le buste en terre cuite, œuvre du sculpteur Louis-Aimé Lejeune, que conservent Les Maisonnettes à Gargenville[7].

Son activité de pianiste et d'organiste

En 1907, Nadia Boulanger est nommée professeure de piano et d'accompagnement au Conservatoire Femina-Musica nouvellement créé. L'année suivante, elle forme avec Raoul Pugno un duo de pianos qui se produit à de nombreuses reprises.

En 1924, lors d'un séjour à New York, elle interprète des œuvres pour orgue solo de sa sœur Lili, et elle crée une nouvelle symphonie d'Aaron Copland pour orgue et orchestre, qui lui est dédicacée.

En 1936, Nadia Boulanger remplace Alfred Cortot dans certains de ses cours magistraux de piano et d'accompagnement dans des œuvres pour clavier de Mozart.

De retour d'Amérique, elle revient en France en . Elle accepte un poste de professeure d'accompagnement au piano au Conservatoire de Paris.

Son activité de cheffe d'orchestre

C'est en que Nadia Boulanger fait ses débuts comme cheffe d'orchestre, dirigeant l'orchestre de la Société des Matinées musicales, qui interprète sa cantate La Sirène, deux de ses chants, et le Concertstück de Raoul Pugno pour piano et orchestre. Le compositeur joue en tant que soliste. En 1919, elle se produit dans plus d'une vingtaine de concerts, jouant souvent sa propre musique et celle de sa sœur.

En , au milieu de la grève générale, elle fait ses débuts à Paris avec l'orchestre de l'École normale dans un programme de Mozart, Bach et Jean Françaix. À la fin de l'année, elle dirige l'Orchestre philharmonique de Paris au théâtre des Champs-Élysées avec un programme Bach, Monteverdi et Schütz. En 1936, elle est la première femme à diriger l'Orchestre philharmonique de Londres. En , elle est la première femme à diriger un concert complet de la Royal Philharmonic Society de Londres, qui joue alors le Requiem de Fauré et Amor (Lamento della ninfa) de Monteverdi. Puis c'est le tour de l'Orchestre symphonique de Boston, en 1938. Durant trois mois, elle donne plus d'une centaine de récitals-causeries, des récitals et des concerts. Elle crée le Dumbarton Oaks Concerto de Stravinsky et le concerto pour piano en ré de Jean Françaix. Elle dirige également l'Orchestre philharmonique de New York, au Carnegie Hall, l'Orchestre de Philadelphie et l'Orchestre symphonique national de Washington.

En 1956, elle organise la musique pour le mariage du prince Rainier III de Monaco et de l'actrice américaine Grace Kelly. En 1962, elle se rend en Turquie, où elle dirige des concerts avec sa jeune protégée Idil Biret.

Sa philosophie pédagogique

Nadia Boulanger affirmait apprécier toute « bonne musique ». Selon Lennox Berkeley, Nadia considérait qu'une bonne valse a tout autant de valeur qu'une bonne fugue, et cela est parce qu'elle juge une œuvre uniquement sur son contenu esthétique. Elle avait des goûts très éclectiques. Admiratrice de Debussy et disciple de Ravel, elle n'appréciait pas Schoenberg et les dodécaphonistes viennois. En revanche, elle était une ardente défenseuse de Stravinsky.

Nadia Boulanger acceptait les élèves de tous les milieux. Son seul critère était qu'ils aient envie d'apprendre. Elle traitait les étudiants différemment selon leurs capacités. Ses étudiants les plus doués devaient répondre aux questions les plus rigoureuses et bien jouer en situation de stress. Les élèves moins doués, qui n'avaient pas l'intention de suivre une carrière musicale, étaient traités avec plus d'indulgence. Elle avait pour chaque élève une approche différente et essayait de comprendre le don naturel de chacun. Elle utilisait une variété de méthodes d'enseignement, y compris l'harmonie traditionnelle, la lecture de partitions au piano, le contrepoint, l'analyse musicale et le solfège.

Elle a toujours affirmé qu'elle ne pouvait pas donner la créativité à ses élèves. Elle estimait que le désir d'apprendre, de devenir meilleur, était tout ce qui était nécessaire pour atteindre l'excellence. Elle citait les exemples de Rameau (qui a écrit son premier opéra à cinquante ans), Wojtowicz (qui est devenu pianiste de concert à trente et un ans) et Roussel (qui a commencé son apprentissage de la musique à vingt-cinq ans), à contre-courant de l'idée selon laquelle les grands artistes doivent toujours être des enfants surdoués.

Sa mémoire était prodigieuse : à douze ans, elle jouait l'ensemble du Clavier bien tempéré de Bach par cœur. Elle connaissait la musique la plus ancienne et celle de son temps, avant Bach et après Stravinsky. Elle pratiquait la transposition harmonique, la réalisation de basse chiffrée, la lecture à vue de partitions, les registrations d'orgue, connaissait les différentes techniques instrumentales, pratiquait l'analyse structurelle, ainsi que la fugue d'école et la fugue libre, les modes grecs et le chant grégorien.

Son abondante correspondance est conservée à la Bibliothèque nationale de France.

Quelques élèves

Le nombre de ses élèves serait de 1 200[2], parmi lesquels : Grażyna Bacewicz, Dalton Baldwin, Daniel Barenboim, Stanley Bate, Olivier Bernard, Leonard Bernstein, Idil Biret, Diane Bish, Roger Boutry, Serge Blanc, Donald Byrd, Elliott Carter, Walter Chodack, Joel Cohen, Aaron Copland, Marius Constant, Michel Ciry, Vladimir Cosma, Raffaele D'Alessandro, Francis Dhomont, Miguel Ángel Estrella, Jean Françaix, John Eliot Gardiner, George Gershwin, Egberto Gismonti, Éric Gaudibert, Philip Glass, Jay Gottlieb, Gigi Gryce, Gerardo Guevara, Hermann Haller, Pierre Henry, Pierick Houdy, Jacques Ibert, Quincy Jones, Maurice Journeau, Noor Inayat Khan, Hidayat Inayat Khan, Wojciech Kilar, Michał Kondracki, Henry-Louis de La Grange, Michel Legrand, Lalo Schifrin, Robert Levin, Dinu Lipatti, David Lively, Igor Markevitch, Armand Marquiset, Krzysztof Meyer, Edouard Michaël, Émile Naoumoff, Astor Piazzolla, Walter Piston, Robert Russell Bennett, Pierre Schaeffer, Kazimierz Serocki, Bernard Schulé, Lamar Stringfield, Rodica Suţu, Erzsébet Szőnyi, Adolfo Mejía Navarro, Virgil Thomson[8],[9], Antoni Wit, Nicolas Zourabichvili, Thea Musgrave.

Œuvres composées

Contrairement à sa sœur Lili, morte à vingt-quatre ans, Nadia Boulanger est plus connue comme professeur et chef d'orchestre qu'en tant que compositrice.

Musique vocale

  • Allons voir sur le lac d'argent (paroles d' A. Silvestre), 2 voix et piano (1905)
  • Écoutez la chanson bien douce (paroles de Verlaine), pour voix et orchestre (1905)
  • Les Sirènes (paroles de Grandmougin), pour chœur de femmes et orchestre (1905)
  • À l'aube (paroles d'A. Silvestre) pour chœur et orchestre (1906)
  • Élégie (1906, paroles d'Albert Victor Samain)
  • Versailles (1906, paroles d'Albert Victor Samain)
  • Soleils couchants (1907, paroles de Paul Verlaine)
  • Was will die einsame Träne (1908, paroles d’Heinrich Heine)
  • À l'hirondelle (Sully Prudhomme), pour chœur et orchestre (1908)
  • La Sirène (E. Adenis/Desveaux), 3 voix et orchestre (1908)
  • Cantique (1909, paroles de Maurice Maeterlinck)
  • Prière (1909, paroles d'Henry Bataille)
  • Chanson (1909, paroles de Georges Delaquys)
  • Soir d'hiver pour voix et piano (1914-15)
  • Elle a vendu mon cœur (1922, paroles de Camille Mauclair)
  • L'Échange (1922, paroles de Camille Mauclair)
  • Doute (1922, paroles de Camille Mauclair)
  • Le Couteau (1922, paroles de Camille Mauclair)
  • Au bord de la route (1922, paroles de Camille Mauclair)
  • J'ai frappé (1922, paroles de Renée de Marquein)
  • Plus de 30 mélodies pour voix soliste et piano, dont :
Extase (Hugo) (1901)
Désespérance (Verlaine) (1902)
Cantique de sœur Béatrice (Maeterlinck) (1909)
Une douceur splendide et sombre (A. Samain) (1909)
Larme solitaire (Heine) (1909)
Une aube affaiblie (Verlaine) (1909)
Prière (Bataille) (1909)
Soir d'hiver (N. Boulanger) (1915)
Au bord de la nuit, Chanson, Le couteau, Doute, L'échange (Mauclair) (1922)
J'ai frappé (R. de Marquein) (1922)

Musique de chambre et œuvres pour un seul instrument

  • 3 pièces pour orgue (1911), arrangée pour violoncelle et piano (Prélude, Petit Canon et Improvisation)
  • 3 pièces pour piano (1914)
  • 3 pièces pour violoncelle et piano (1914)
  • Pièce sur des airs populaires flamands, pour orgue (1917)
  • Vers la vie nouvelle, pour piano (1917)

Œuvres orchestrales

  • Allegro (1905)
  • Fantaisie variée pour piano et orchestre (1912)

Avec Raoul Pugno

  • Les Heures claires, cycle de huit mélodies (1909, paroles d'Émile Verhaeren)
  • La Ville morte (Livret de d'Annunzio), opéra, 1910–13

Distinctions

Tombe de Lili et Nadia Boulanger au cimetière de Montmartre à Paris.

Hommages

Musiques

  • Igor Stravinsky, Hommage à Nadia Boulanger, petit canon pour deux voix, 1947[10]
  • Henri Dutilleux, Hommage à Nadia Boulanger, pour soprano, trois altos, clarinette, percussion et cithare, 1967[11]
  • Geirr Tveitt, Menuett til Nadia Boulanger, pour piano

Autres

Bibliographie (ordre chronologique)

  • Denise Bourdet, « Nadia Boulanger », dans Brèves rencontres, Paris, Grasset, 1963.
  • (en) Alan Kendall, The tender tyrant : Nadia Boulanger, a life devoted to music : a biography, Londres, Macdonald & Jane's, 1976 [l'introduction est due à Yehudi Menuhin].
  • Bruno Monsaingeon, Mademoiselle : entretiens avec Nadia Boulanger, Luynes, Van De Velde, 1980.
  • Christiane Trieu-Colleney, Nadia Boulanger, numéro spécial de la revue Jeunesse et Orgue n°42 (consacré à Nadia Boulanger), 1980.
  • (en) Leonie Rosenstiel, Nadia Boulanger : a life in music, New York & Londres, Norton, 1982.
  • (en) Don G. Campbell, Master teacher Nadia Boulanger, Washington, Pastoral Press, 1984.
  • Jérôme Spycket, Nadia Boulanger, Lausanne, Payot, 1987.
  • Doda Conrad, Grandeur et mystère d'un mythe : souvenirs de quarante-quatre ans d'amitié avec Nadia Boulanger, Paris, Buchet-Chastel, 1995.
  • (en) Caroline Potter, Nadia and Lili Boulanger : a life in music, Ashgate, Aldershot & Burlington, 2006.
  • Nadia Boulanger et Lili Boulanger : témoignages et études, sous la dir. d'Alexandra Laederich, Lyon, Éd. Symétrie, 2007 [actes du colloque de musicologie « Nadia et Lili Boulanger », organisé en par l'Académie musicale de Villecroze].
  • (en) Jeanice Brooks, The musical work of Nadia Boulanger : performing past and future between the wars, Cambridge, Cambridge University Press, 2013.
  • Caterina Menichelli, Nadia Boulanger : la grande prêtresse de la musique, Bari, Florestano Ed., 2016 [ouvrage écrit en italien].
  • Maurice Ravel, L'intégrale : Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens : édition établie, présentée et annotée par Manuel Cornejo, Paris, Le Passeur Éditeur, , 1769 p. (ISBN 978-2-36890-577-7 et 2-36890-577-4, notice BnF no FRBNF45607052)
    Contient 9 correspondances de Maurice Ravel à Nadia Boulanger (1912-1930)
  • Stéphane Detournay : Nadia Boulanger : une leçon de musique, Le Courrier de Saint-Grégoire, n°82, Tournai, revue électr. de l'AMG, 2020.

Filmographie

  • Bruno Monsaingeon a réalisé en 1977 un film ayant pour titre Nadia Boulanger : Mademoiselle.

Discographie

  • Musique vocale
    • Lieder und Kammermusik, Melinda Paulsen (mezzo-soprano), Angela Gassenhuber (piano), Friedmann Kupsa (violoncelle), Trouba disc, 1993
    • Mélodies, Anna Fabrello (soprano), Rafal Lewandowski (piano), Actes préalables, 2013
  • Musique pour orgue
    • In memoriam Nadia boulanger, Carolyn Shuster-Fournier (orgue), Magali Léger (Soprano), Ligia, 2010
  • Musique de chambre
    • Nina Flyer (violoncelle), Chi-Fun Lee (piano), Koch, 1995
    • A trois, Belmont Trio, Thorofon, 2002
    • Soirées Internationales, Antonio Meneses (violoncelle), Celina Szrvinsk (piano), Avie Records, 2008
    • French cello sonatas, Nicolas Altstaedt (violoncelle), José Gallardo (piano), Naxos Laureate series, 2009
    • Julian Steckel (violoncelle), Francesco Piemontesi (piano), Primavera
    • French cello sonatas, Julian Steckel (violoncelle), Paul Rivinius (piano), 2011
  • Interprète, direction d'orchestre

Notes et références

  1. Archives de l’état civil de Paris en ligne, Paris 9, V4E 6174, vue 11/31, acte 1622, avec mention marginale du décès.
  2. (en) « Nadia Boulanger », Biography, sur MusicianGuide.com (consulté le ).
  3. « Une vie, une œuvre - Nadia Boulanger (1887-1979), la Musique en personne » [audio], sur France Culture
  4. Nadia Boulanger, Agenda 1914 (janvier), inédit, Bibliothèque nationale de France, Rés Vmf ms 152 (1), cité dans Alexandra Laederich, Rémy Stricker, « Les trois vies de Nadia Boulanger : extraits inédits de la valise protégée », Revue de la BNF, 2014/1, n° 46, p. 77-78, disponible en ligne sur http://www.cairn.info/revue-de-la-bibliotheque-nationale-de-france-2014-1-page-77.htm [archive].
  5. Brice Miclet, « Nadia Boulanger, femme de l'ombre et d'influence du milieu classique parisien », sur Slate, (consulté le ).
  6. « Gazette des classes de composition / Comité franco-américain ; rédactrices Nadia et Lili Boulanger ; croquis de Jacques Debat-Ponsan », sur Gallica - Bibliothèque nationale de France.
  7. Dartagnans, « Les Maisonnettes », Gargenville, présentation des collections
  8. (en)Encyclopedia of Music in the 20th Century éditeurs - Lee Stacey & Lol Henderson. Routledge, New York 2013 p. 631 Virgil Thomson sur books.google
  9. (en)Encyclopedia Britanica Virgil Thomson sur www.britannica.com
  10. « Hommage a Nadia Boulanger, Igor Stravinsky », sur brahms.ircam.fr (consulté le )
  11. « Hommage à Nadia Boulanger, Henri Dutilleux », sur brahms.ircam.fr (consulté le )
  12. « Planetary Names: Crater, craters: Boulanger on Venus », sur planetarynames.wr.usgs.gov (consulté le )
  13. « Un timbre à l'effigie de Nadia Boulanger », sur Gargenville (consulté le )

Bibliographie

  • Otto Ebel, Les femmes compositeurs de musique. Dictionnaire biographique, Paris, P. Rosier, (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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