Musée d'Art et d'Histoire de Toul

Le musée d'art et d'histoire de Toul est un musée de la ville Toul qui comprend, entre autres, des peintures, des tapisseries, des faïences et de l'archéologie. Il existe depuis 1872. Il occupait jusqu'en 1939 une partie de l'ancien palais épiscopal, qu'il partageait avec la mairie et différents services administratifs.

Depuis 1985, le musée est installé dans l'ancienne Maison-Dieu dont la fondation remonterait au Xe siècle sous l’épiscopat de saint Gérard (963-994). Une grande partie du fonds lapidaire est conservée et exposée dans l’ancienne « chapelle des Malades », construite au XIIIe siècle et de style gothique. La Maison-Dieu, pour cette salle des malades (incluant la chapelle, le cloître, ainsi que la porte d'entrée), a été classée au titre des monuments historiques par arrêté du [1].

Le musée a été rebaptisé musée d’art et d’histoire Michel Hachet en 2019[2], lors d'une cérémonie célébrée par le maire, M. Alde Armand (2014-2020 et 2020-aujourd'hui).

Collections

Michel Hachet, conservateur du musée à partir de 1985, permit de revivifier le musée, et c'est à lui qu'on doit beaucoup de pièces exclusive du musée. Il les collecta durant toute sa vie pour le musée.

Préhistoire

Moyen-Orient

Collection d'objets en provenance d'Égypte, de Babylone, de Syrie.

Protohistoire

Antiquité

Partie du trésor de Chaudeney.

Moyen Âge

Salle lapidaire

  • La pierre tombale de l'évêque de Toul saint Mansuy était en dépôt au musée de Toul et exposée temporairement dans la salle lapidaire. Ce gisant provient de la crypte de l'ancienne église abbatiale du quartier Saint-Mansuy de Toul qui n'assurait plus, depuis un incendie de l'édifice en 1980, les bonnes conditions de conservation et d'exposition d'antan. Il aurait été sculpté au début du XVIe siècle, par Mansuy Gauvin, sculpteur du duc René II de Lorraine, et à l'initiative de l'évêque de Toul Hugues des Hazards. Le cénotaphe dans son ensemble est installé dans le choeur de la cathédrale de Toul.

Salle des tapisseries

Des tapisseries des Provinces du nord (Oudenarde), un triptyque sur les mariages du roi David et un autre sur les Ethiopiques représentant Théagène et Chariclée. D'autres tapisseries relatent le combat d'Héraclès contre le lion de Némée, la Continence de Scipion une dernière sur le triomphe de Cérès.

Le catholicisme dans le Toulois

Dans cette salle vous avez la possibilité de trouver de nombreuses pièces récolté au travers de la ville et qui avaient pour un certain nombre disparu de l'espace publique. Vous avez l'occasion d'y apercevoir le Surhuméral ce petit bout d'étoffe que seul 4 évêques au mon on eu l'honneur de pouvoir donner à leurs diocèse.

Salle des icônes russes

La salle des icônes russes est ouverte au public depuis le , jour de son inauguration[4].

Salles d'histoire militaire

Première Guerre mondiale (1914-1918)

Dans cette section, la richesse culturelle de la guerre vous y est présenté. Vous pouvez observé de nombreux uniforme de la guerre 14-18 aussi bien de soldats français et allemand que de soldat britannique et américain.

Deuxième Guerre mondiale (1939-1945)

L'Armée de l'air à Toul

Salles de beaux-arts

Deux salles du premier étage consacrées aux tableaux.

Époque moderne

Deux tableaux de Jean-Jacques Le Barbier: Apothéose de Lulli et Apothéose de Rameau. tableau "Le précoce" d'Henri Royer et ,"Le pain" d'Emile Friant, "La Bergerie" d'Albert Brendel (dépôt de l'Etat).

Époque contemporaine

  • Henri Auguste Calot (, Toul - Janvier 1935, Toul), peintre autodidacte, peintre sur céramique à la Faïencerie Toul-Bellevue, puis professeur de dessin au Collège Amiral-de-Rigny de Toul de 1883 à 1923, exposant au Salon de Nancy, entre 1896 et 1909, nommé par arrêté préfectoral du conservateur du musée de Toul en remplacement de Monsieur Gilbert. Le musée de Toul possède en conséquence de nombreux tableaux de l'artiste, par exemple Fleurs (1910), La Moselle au grand pont (1922) ou encore En amont du Pont de Dommartin-lès-Toul.
  • Alfred Renaudin[5] (, Laneuveville-lès-Raon - , Fontannes), peintre, débutant comme céramiste à la Faïencerie de Lunéville, où il peignait des bouquets de fleurs, suivant ensuite les leçons de Jules Larcher, alors directeur de l'École des Beaux-Arts de Nancy, puis poursuivant ses études à Paris avec Henri-Joseph Harpignies, François Rivoire, Ernest Quost et Edmond Petitjean. Le peintre a été décoré de la Légion d'honneur en 1934. Le musée de Toul possède deux peintures à l'huile sur toile de Renaudin : La cathédrale de Toul (1930) ; Les loges de Blénod-lès-Toul (1938).
  • Émile-Coriolan Guillemin, (, de 1841 à 1907) est un sculpteur français, de la Belle Époque, élève de son père l'artiste Emile Auguste Marie Guillemin.
  • Pierre Bach (1906, Toul - 1971, Erbalunga), peintre paysagiste, s'installant en 1930 à la marine d'Erbalunga à Brando en Corse. De 1930 à 1932, il exposa des paysages corses au Salon des indépendants. Deux peintures à l'huile sur toile sont présentées dans la salle d'art contemporain : Paysage de Corse ; Balagne, Corse (1948).
  • Léon Husson (1898, Circourt-sur-Mouzon - 1983), peintre, faisant un apprentissage de peintre-décorateur sur statues religieuses chez Pierson à Vaucouleurs de 1911 à 1912, peintre en bâtiment chez Vecker à Toul en 1913 puis chez Linder à Vaucouleurs de 1920 à 1922, dessinateur publicitaire ou décoratif de 1942 à 1967, officier de l'Instruction Publique en 1950, illustrateur de journaux et revues (Ancien Combattant, La Lorraine résistante, La Bande de l'Art Lorrain, etc.) de 1938 à 1960. En 1923, à Nancy, il rencontra Victor Idoux, le dessinateur en publicité, et exposa avec lui à la Galerie Thiébaut de Nancy de 1925 à 1944. Le musée de Toul possède de nombreux tableaux de l'artiste, représentant la collégiale Saint-Gengoult de Toul, par exemple Toul, Place du Marché (1931), Toul, cloître de Saint-Gengoult (1945) ou encore Toul, le quartier Saint-Gengoult (1948).
  • Roland Martin dit « Martin-Xy » (1951, Frouard), peintre et sculpteur lorrain, créateur du mouvement « momotiste » (« L'art momot est une vision de la connaissance contemporaine »). Trois peintures à l'huile sur toile, qui font partie d'une série de cent-cinquante toiles intitulée Aventures humaines, sont présentées dans la salle d'art contemporain : Avec perte et fracas (Aphorisme) ; Sens des principes ; Lorraine au printemps (1985).

Salles d'arts et traditions populaires

La faïencerie Toul-Bellevue : cette section présente les productions de la faïencerie de manière chronologique

La faïencerie de Toul-Bellevue fondée au milieu du XVIIIe siècle, à Toul, par le maître-faïencier Charles François, est l'une des grandes manufactures de Meurthe-et-Moselle, ayant contribué à la renommée des célèbres faïences de Lorraine elle a été fermée en 1939. La famille Aubry, qui de génération en génération, dirige la société, oriente la production d'abord vers les pièces de grande taille, ou très usuelles, avant, à partir de 1872, d'intégrer des décorateurs et de produire des pièces très finement décorées, suivant les modes successives de la Belle Époque. Ses participations récurrentes aux Expositions universelles assoient sa renommée (le stand de 1889 sera reconstitué avec les deux grands vases d'1,60 mètre réunis depuis l'exposition de 2019).

Galerie des gravures

Dans les couloirs du rez-de-chaussée, des graveurs locaux comme M. Gustave Levy, des villes de Lorraine...

Animations

  • Exposition temporaire, les monnaies épiscopales,
  • Exposition Émile Moselly en 2018.

Galerie

Notes et références

  1. « PA00106408 », notice no PA00106408, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. « Le Musée d'Art et d'Histoire de Toul prend le nom de Michel Hachet », sur https://celt-toul.blogspot.com, (consulté le ) : « Samedi 21 septembre, une foule composée d'élus, amis, représentants associatifs, personnels du musée… s'est retrouvée dans la salle lapidaire aux côtés de la famille de Michel Hachet pour ce « baptême ». Le musée doit beaucoup à Michel Hachet, président du CELT jusqu'en 2016, décédé le 31 août 2018. Après avoir été à l'origine du projet, il en fut le conservateur bénévole pendant de nombreuses années. Après les discours, une plaque a été dévoilée sur la façade, au 25 rue Gouvion-Saint-Cyr, par sa famille et le maire de Toul ».
  3. HACHET (Michel), « À propos de la pirogue monoxyle du Musée d'Art et d'Histoire de Toul », Études Touloises, Toul, 2002, no 101, p. 20.
  4. HACHET (Michel) et LAMARQUE (Vincent), « La salle des icônes du musée de Toul », in Pays Lorrain, 2009, Numéro 1.
  5. BENA (Olivier), « Alfred Renaudin (1866-1944) », in Bulletin municipal de Val-et-Châtillon, 2010.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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