Mur-de-Barrez

Mur-de-Barrez, dit Mur, est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Mur (homonymie).

Mur-de-Barrez

Vue aérienne.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène
Maire
Mandat
Pierre Ignace
2020-2026
Code postal 12600
Code commune 12164
Démographie
Gentilé Barrezien(ne)
Population
municipale
730 hab. (2018 )
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 50′ 35″ nord, 2° 39′ 44″ est
Altitude Min. 653 m
Max. 953 m
Superficie 20,18 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Aubrac et Carladez
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Mur-de-Barrez
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Mur-de-Barrez
Géolocalisation sur la carte : France
Mur-de-Barrez
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Mur-de-Barrez
Liens
Site web murdebarrez.fr

    Géographie

    Site

    Mur-de-Barrez est construite à l'extrémité nord du plateau basaltique du Barrez issu des coulées basaltiques du volcan cantalien et à 800 mètres d'altitude, entre les vallées du Goul à l'ouest et de la Bromme à l'est. Située dans le sud du Massif central aux confins du Rouergue (actuel département de l'Aveyron), Mur-de-Barrez influence et est influencée par les coutumes, la culture et l'architecture de la Haute-Auvergne (actuel département du Cantal). La commune est située, avec Lacroix-Barrez, dans une région appelée le Barrezois ou Barrez, raison pour laquelle les habitants de Mur sont appelés les Barreziens. Ce petit pays, qui tient son nom de Bars, site d'un latifundium gallo-romain regroupant un vaste domaine et ayant donné son nom à cette contrée et à des villages comme Barriac, a ensuite fait partie d'une région plus grande : le Carladez ou Carladès dont le village de Carlat possédait une forteresse-clef de tout le Sud-Ouest au VIIIe siècle.

    Localisation

    Raulhac
    (Cantal)
    Pailherols
    (Cantal)
    Thérondels
    N
    O    Mur-de-Barrez    E
    S
    Taussac Brommat

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier de Mur-de-Barrez.

    La commune est drainée par la Bromme, le ruisseau de Lacapelle-Barrès, le riou Migie, le ruisseau de Messel, le ruisseau de Pompialou et par divers petits cours d'eau[1].

    La Bromme, d'une longueur totale de 30,3 km, prend sa source dans la commune de Pailherols (15) et se jette dans la Truyère à Lacroix-Barrez, après avoir arrosé 5 communes[2].

    Le ruisseau de Lacapelle-Barrès, d'une longueur totale de 12,6 km, prend sa source dans la commune de Malbo (15) et se jette dans la Bromme à Pailherols (15), après avoir arrosé 5 communes[3].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de température : 9,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 7,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 234 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

    La commune bénéficie d’un « climat de montagne », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne l'extrême nord du département de l'Aveyron, regroupe tous les lieux où les influences montagnardes et/ou semi-continentale sont prépondérantes, ce qui se traduit par un nombre de jours et un cumul élevés de précipitation, une température moyenne inférieure à 9,4 °C et, corrélativement, plus de 25 jours au cours desquels la température minimale a été inférieure à −5 °C et moins de 4 avec un maximum supérieur à 30 °C[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[4]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[6]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Aurillac, qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau de la commune[7], où la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[8], à 10,2 °C pour 1981-2010[9], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[10].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Mur-de-Barrez comprend cinq ZNIEFF de type 1[Note 2],[11] :

    • les « Coteaux entre Raulhac Courbelimagne Mur-de-Barrez environs Cros de Ronesque » (729,4 ha), couvrant 4 communes dont 2 dans l'Aveyron et 2 dans le Cantal[12] ;
    • le « Puy de la Justice » (142,10 ha), couvrant 2 communes du département[13] ;
    • le « Ruisseau de la Bromme à mur-De-Barrez » (51,6 ha), couvrant 3 communes du département[14] ;
    • les « Zones humides de la Bromme » (255,6 ha), couvrant 4 communes dont 2 dans l'Aveyron et 2 dans le Cantal[15] ;
    • les « Zones humides du Rieu » (100,4 ha), couvrant 2 communes du département[16]

    et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[11], les « Vallées de la Bromme et du Siniq, des limites du cantal à la confluence de Brommat » (1 219 ha), qui s'étend sur 8 communes dont 4 dans l'Aveyron et 4 dans le Cantal[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Mur-de-Barrez est une commune rurale[Note 4],[18]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[19],[20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Mur-de-Barrez.

    Occupation des sols


    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (84,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (56,3 %), prairies (38,2 %), zones urbanisées (3,5 %), forêts (2 %)[23].

    Planification

    La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[24]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[25].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Mur-de-Barrez est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[26],[27].

    Risques naturels

    Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[28].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[26], conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[29]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[30].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Mur-de-Barrez est classée à risque moyen à élevé[32]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[33] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[34].

    Toponymie

    La nom de la ville est attesté sous le nom de Castrum de Muro en 1330 et Bastida de muro en 1383, mur ayant ici le sens de mur d'enceinte[35].

    Histoire

    Héraldique

    Les armes de la commune de Mur-de-Barrez se blasonnent ainsi :
    D'azur à l'écusson fuselé d'argent et de gueules, accompagné de trois tours d'argentou D'azur à trois tours d'argent accompagnées en cœur d'un écusson fuselé d'argent et de gueules.

    Moyen Âge

    Un mas carolingien est attesté en contrebas de l'actuel site du château du Mur-de-Barrez. Un petit bourg s'établit alors à proximité mais l'habitat devait, petit à petit, se déplacer autour de la mésa basaltique sur laquelle le château puis la forteresse du Mur-de-Barrez s'implanta. Le château est attesté dès le XIe siècle. Propriété des vicomtes de Carlat, la cité fut à deux reprises entre les mains des Anglais (en 1373 et 1418) lors de la guerre de Cent Ans avant de subir l'assaut des calvinistes de 1574 à 1590. Ce qui engendra la destruction du château à partir de 1620 sur ordre d'Henri IV de 1607, afin que la forteresse - comme toutes celles du Sud-Ouest - ne contribue plus à la guerre entre protestants et catholiques. La ville offrait alors un visage plutôt cossu : aux nombreuses foires attirant marchands, négociants et paysans du Carladez, mais aussi de Rouergue et d'Auvergne, s'ajoutaient les activités liées à la présence d'un certain nombre d'institutions religieuses et d'une petite bourgeoisie locale d'avocats et de notaires.

    Époque moderne

    En 1643, par le Traité de Péronne, les Grimaldi de Monaco reçurent de Louis XIII la Vicomté de Carladez qui restera leur propriété jusqu'à sa confiscation en 1789. Deux ans plus tard, en 1791, le débat fit rage entre les tenants d'un rattachement du Barrez (partie méridionale du Carladez) au nouveau département du Cantal, ou bien à celui de l'Aveyron. C'est la position des députés Lambel et qui l'emporta, à savoir le rattachement à l'Aveyron : l'ancienneté des liens tissés avec Rodez, la difficulté d'accéder à Aurillac, la compétence, au XVIIIe siècle, de Villefranche-de-Rouergue en matière politique et financière ont joué dans cette décision. Elle devint chef-lieu de district de 1790 à 1800.

    Époque contemporaine

    Le , le président de la République, Albert Lebrun, est venu à Mur-de-Barrez pour inaugurer le barrage de Sarrans, et l'usine souterraine du Brezou. Il a été reçu à Mur de Barrez par Monsieur Delmas, maire de Mur de Barrez, et par le Docteur Adrien Viguier, conseiller général du canton de Mur de Barrez.

    Le jeudi , le Président de la République, Nicolas Sarkozy, est venu en Carladez. Après avoir visité l'exploitation agricole de Sarrans, dans laquelle Alain Durand et son épouse pratiquent l'élevage de vaches Aubrac, à côté d'Albinhac, le Président est venu prendre un bain de foule sur la place de Mur de Barrez avant de déjeuner en compagnie de la brigade de Gendarmerie à l'Auberge du Barrez.

    Le mercredi , son altesse sérénissime le prince Albert II de Monaco, s'est rendu à Mur-de-Barrez lors de sa visite du Carladez (ancien fief de ses ancêtres). Il a été accueilli par M. Alain Cézac (Maire) entouré des élus du canton et du département. Au cours de sa visite il a dévoilé une plaque commémorative sur la Tour de Monaco et signé le livre d'Or de la Mairie.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Mur-de-Barrez est membre de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène[36], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Laguiole. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[37].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[36]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Aubrac et Carladez pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[36], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[38].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Mur-de-Barrez, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[39] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[40]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les seize candidats en lice[41], quinze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[42]. Pierre Ignace est élu nouveau maire de la commune le [43].

    Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[44]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène[45].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1793 Jean-François Lavaisse    
    1793 1793 Jean-François Molinier    
    1793 1796 Géraud Julhe    
    1796 1797 François Carbonel    
    1797 1802 Géraud Julhe    
    1802 1813 Paul Duverdier    
    1813 1817 Bernadin Augustin Montheil    
    1817 1830 Marc-Antoine Lavaisse    
    1830 1839 Alexandre Castel    
    1839 1848 Philippe Julhe    
    1848 1856 Antoine Gibert    
    1856 1861 Alfonse De Suze    
    1861 1866 Guillaume Carcanague    
    1866 1870 Guillaume Delfour    
    1870 1884 Antoine-Victor Ouvrier    
    1884 1888 Jean Brousse    
    1888 1892 Henri De Lanzac    
    1892 1900 Antoine-Victor Ouvrier   Médecin
    1900 1908 Victor Mabit   Notaire
    1908 1929 Antoine Vazelle   Médecin
    1929 1935 Antoine Delmas   Pharmacien
    1935 1971 Adrien Viguier   Médecin
    1971 1976 Roger Boisset   Véterinaire
    1976 1995 Jean-Loup Chevenet   Médecin
    1995 2014 Joseph Chayrigues   Enseignant
    avril 2014 mai 2020 Alain Cezac[46]   Industriel, chef d'entreprise
    mai 2020 en cours Pierre Ignace[46],[47]   Profession intermédiaire administrative et commerciale des entreprises
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[49].

    En 2018, la commune comptait 730 habitants[Note 6], en diminution de 7,71 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,55 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4009811 6171 6521 6871 6651 6221 5721 567
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3551 4451 3501 5071 6591 5721 5441 4601 579
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4701 4541 5501 3381 3071 2691 3471 3171 298
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 2831 2801 3051 2351 109880837820783
    2018 - - - - - - - -
    730--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Thomas-de-Cantorbéry de Mur-de-Barrez

     Classé MH (1932)[52]

    L'église Saint-Thomas de Canterbury des XIIe et XIIIe siècles et du XVIIe siècle, possède un gisant en clé de voûte de la première travée de la nef, ainsi qu'un chœur du XVIIe siècle rebâti à la suite de la destruction du chœur roman par les Calvinistes. Les membres de la famille de Carlat ont été enterrés en ses murs au niveau du transept. Elle était d'abord dédiée à Saint Blaise. Elle comportait plusieurs chapelles rayonnantes dont la chapelle Saint François qui est la seule encore accessible par l'esplanade. Elle a été remanié aux XVe et XVIIe siècles (porte d'entrée et chœur).

    Église Saint-Martin de Bromme

     Classé MH (1930)[53]

    Château de Venzac

     Inscrit MH (1989)[54]

    Tour de Monaco

     Classé MH (1913)[55]

    La Tour de Monaco, dite lo Portal, malgré son nom, témoignage d'un temps après 1643, où Mur-de-Barrez était devenu avec tout le Carladez la propriété des princes de Monaco. Tour-porche, c'était la principale porte d'entrée dans la ville, c'est l'un des rares éléments subsistants de la fortification de la ville qui comprenait un rempart flanqué d'au moins quatre tours de défense (1437 convention entre Bonne de Berry et les habitants du Mur-de-Barrez). La destruction des fortifications et du château est décidée par Henri IV en 1607 mais sera exécutée sous Louis XIII par ordonnance du .

    Maison consulaire

     Inscrit MH (1929)[56]

    La maison consulaire (actuelle mairie) à l'angle de la Place de l'église et de la Grand'rue, est de style Renaissance tardive (1575), avec passage sous voûtes. Résidence au XVIe siècle de la famille Barthélémy "Bienfaitrice de la Ville". Gendarmerie au XIXe siècle. Couvent des sœurs Franciscaines de 1870 à 2000.

    Monument aux morts

    Adossé à la tour de Monaco, il a été sculpté en 1922 par Maurice Grandet, élève de Denys Puech, Le fondeur est Alexis Rudier. Il a été classé au titre des monuments historiques le . Il a été restauré en 2018 par Caroline Botbol.

    Monastère Sainte-Claire

    Monastère Sainte-Claire : Fondé en 1651 par François d'Humières sieur de Calsade. Après la révolution de 1789 il fut vendu à la municipalité de Mur-de-Barrez comme bien national, il servit de prison. En 1804 il devint Collège Impérial. Incendié en 1809. En 1868 retour des sœurs Clarisses. Il est toujours occupé par les sœurs clarisses. Accueil monastique de 30 chambres, pour séjour spirituel[57].

    Divers

    D'autres vestiges des fortifications sont encore visibles : tours d'angle (de part et d'autre de la tour de Monaco), murailles (façades ouest de la ville ; au droit de la chapelle jouxtant le chœur de l'église Saint-Thomas de Canterbury) et autres portes (au nord "de le Berque", à l'ouest "du pourtalou")

    • Ruines du château-fort : la destruction ordonnée par Henri IV et réalisée sous Richelieu n'a laissé sur place que quelques soubassements. Site aménagé avec table d'orientation et vue sur le Barrez, l'Aubrac et le Plomb du Cantal.
    • Maisons Renaissance et XVIIIe siècle, de la Tour de Monaco au Château :
      • Hôtel de Mandilhac : 16, rue de l'église. Construction en 1768 par M. de Verdier de Mandilhac (trésorier de France à Montauban). En 1863, ouverture d’une école tenue par les Frères des écoles chrétiennes. Cette école périclite à la fin du XIXe siècle. En 1962, Le Docteur Montheil de Septfons cède l’immeuble et ses dépendances à la Société des Écoles Libres de Rodez. L'établissement scolaire Saint Pierre a accueilli des élèves jusqu’en 2000.
      • Maison Montheil de Septfons : 18, rue de l'église. Construction en 1776 par la Famille Gaches de Venzac dont elle porte le blason.
    • Quartier de la Berque : ancien quartier médiéval remanié aux XVII et XVIIIe siècle Autour de la porte de "la Berque" (traduction : brèche).
    • Porte de Lembergue (dite "Lo Portalou") Située rue du Portalou à l'ouest, était la 3e porte des fortifications qui entouraient le bourg.
    • Jardin de Marie : situé au Nord à côté de l'église et est un lieu inspiré des jardins du Moyen Âge et offre une vue sur les alentours.
    • Église de Sinhalac
    • Observatoire Astronomique de Frons

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Christophe Bellat, Mur-de-Barrez en Carladez : au fil de l'histoire, Mur-de-Barrez, C. Bellat, , 48 p., ill. en noir et en coul., couv. ill. ; 21 cm (notice BnF no FRBNF38893501)
    • "L'occupation du sol à l'époque médiévale dans le canton de Mur de Barrez", in La Revue du Rouergue, 2002
    • Documents relatifs à la vicomté de Carlat, recueillis et publiés par ordre de S.A.S. le Prince Albert Ier par Gustave Saige et le Comte de Dienne, 1900, Monaco (réédition Aurillac, 2007, 2 in-8°.)
    • Dictionnaire statistique, ou Histoire, description et statistique du département du Cantal
    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Bernard Monzie), Lo Mur : Brocmat, La Crotz, Muròls, Taussac, Terondèls / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton del Mur-de-Barrés, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-26-2, ISSN 1151-8375, notice BnF no FRBNF36688571)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Le périmètre de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène est identique à celui du canton d'Aubrac et Carladez.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Fiche communale de Mur-de-Barrez », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    2. Sandre, « la Bromme »
    3. Sandre, « le ruisseau de Lacapelle-Barrès »
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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