Mouans-Sartoux

Mouans-Sartoux (Mouans-Sartous en provençal de norme mistralienne[1], Moans-Sartós en provençal de norme classique) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Mouansois.

Mouans-Sartoux

Le château de Mouans.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Grasse
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Grasse
Maire
Mandat
Pierre Aschieri
2020-2026
Code postal 06370
Code commune 06084
Démographie
Gentilé Mouansois
Population
municipale
9 911 hab. (2018 )
Densité 733 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 37′ 12″ nord, 6° 58′ 19″ est
Altitude Min. 40 m
Max. 321 m
Superficie 13,52 km2
Unité urbaine Nice
(banlieue)
Aire d'attraction Cannes - Antibes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grasse-2
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Mouans-Sartoux
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Mouans-Sartoux
Géolocalisation sur la carte : France
Mouans-Sartoux
Géolocalisation sur la carte : France
Mouans-Sartoux
Liens
Site web mouans-sartoux.net

    La commune de Sartoux a été réunie à la commune de Mouans, qui a pris le nom de Mouans-Sartoux à cette occasion, par décret impérial du signé par Napoléon III.

    Géographie

    Localisation

    Mouans-Sartoux est située dans la vallée grassoise entre Cannes (12 km) et Grasse (km) et à proximité immédiate de Mougins.

    Géologie et relief

    Mouans-Sartoux appartient à l’entité territoriale du Moyen-Pays. Son territoire se développe dans une large cuvette du vaste bassin de la Siagne, située en partie centrale de la commune.

    La surface du patrimoine forestier communal est actuellement évaluée à 180 hectares : Bois des Maures, Bois de la Mourachonne[2].

    Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I, 1re génération : Bois des Maures, Forêt de Peygros.

    Sismicité

    La commune se trouve dans une zone de sismicité modérée[3].

    Hydrographie et eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[4] :

    Mouans-Sartoux dispose de deux stations d'épuration :

    Climat

    Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[7].

    Voies routières

    Commune desservie par la départementale D 4 depuis Grasse.

    Transports en commun

    • Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
    • par bus[8] :
      • Pays de Grasse,
      • Palm Bus Express B : Cannes - Mouans Sartoux,
      • Bus du Département des Alpes Maritimes.
    SNCF

    Communes limitrophes

    Histoire

    Mouans et Sartoux étaient deux agglomérations séparées : Mouans dans la plaine, alors que Sartoux était installée sur la colline du Castellaras.

    En 1199, l’abbaye cistercienne Notre-Dame-des-Prés s’établit à Sartoux[9].

    À l'origine, Mouans et Sartoux constituent deux communautés distinctes. Vers 1350, comme bon nombre de villages de la région, Mouans et Sartoux sont abandonnés (insécurité, peste).

    Au XVe siècle, le notaire Étienne Jusbert devint coseigneur de Sartoux[10].

    C'est en 1496 que Pierre de Grasse, alors seigneur de Mouans, fait venir soixante familles de Figons de la région de Gênes afin de repeupler son territoire et passe avec eux un acte d'habitation. C'est à cette époque que se construit le village[11].

    Au printemps de 1858, Mouans-Sartoux naissait officiellement. Napoléon III réunissait les deux communautés.

    Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, un hameau de forestage a été construit en 1962 à l’écart de la ville, à destination de familles de harkis. Ce hameau était parfois appelé « le camp de Timgad ». Il a été habité jusqu’au début des années 1980[12].

    Intercommunalité

    Commune membre de la Communauté d'agglomération du Pays de Grasse.

    Urbanisme

    Typologie

    Mouans-Sartoux est une commune urbaine[Note 1],[13]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[16] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cannes - Antibes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].

    Mouans-Sartoux dispose d'un plan local d'urbanisme[21].

    La commune est intégrée dans le Périmètre du Schéma de cohérence territoriale (SCoT’Ouest acté par Arrêté préfectoral le [22], arrêté par délibération le )

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (58,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (32,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (50,7 %), forêts (34,3 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1974 mai 2015
    (démission)
    André Aschieri ECO Député des Alpes-Maritimes (1997-2002), membre du groupe RCV.
    mai 2015 En cours Pierre Aschieri
    (fils du précédent)
    DVG[25] Physicien, maître de conférences à l'Université de Nice.

    Politique municipale

    Tous les services publics sont gérés en régie municipale directe : services des eaux (système automatisé), service de l’assainissement, ramassage des ordures ménagères, cantines scolaires, transports scolaires et pompes funèbres (avec chambre funéraire et cérémonie des obsèques gratuite).

    Depuis 1974 et le premier mandat d'André Aschieri, la mairie s'engage dans un combat écologiste et après la crise de la vache folle, elle vise à améliorer la qualité sanitaire des repas de la restauration collective[26]. Malgré les prix élevés de l'immobilier local, 4 ha ont été achetés par la mairie[27] qui les a préemptés afin de créer une régie agricole produisant des légumes bio pour la restauration collective de la commune. En 2016, les 3,5 emplois équivalent temps plein de la régie ont permis de produire 24 tonnes de légumes, soit 85 % des besoins de la commune[28]. Cette transition s'est faite à coût constant grâce à une réduction du gaspillage de 147 à 30 g par repas de 450 g[26].

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[29] :

    • total des produits de fonctionnement : 17 676 000 , soit 1 796  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 15 891 000 , soit 1 614  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 7 065 000 , soit 718  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 7 244 000 , soit 736  par habitant ;
    • endettement : 16 099 000 , soit 1 635  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 13,55 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 14,51 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 51,34 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 24 826 [30].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[31],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 9 911 habitants[Note 4], en diminution de 0,3 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +0,5 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    438443485635650672720716729
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7159309669868941 0051 0181 028984
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9891 0621 1291 1441 3311 3641 2021 1881 475
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 0472 8733 5995 1197 9898 88910 20310 2749 668
    2018 - - - - - - - -
    9 911--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (27,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,9 %, 15 à 29 ans = 16,5 %, 30 à 44 ans = 21,5 %, 45 à 59 ans = 21,7 %, plus de 60 ans = 19,4 %) ;
    • 51,6 % de femmes (0 à 14 ans = 17,5 %, 15 à 29 ans = 13,7 %, 30 à 44 ans = 23,6 %, 45 à 59 ans = 20,8 %, plus de 60 ans = 24,3 %).
    Pyramide des âges à Mouans-Sartoux en 2007 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    1,5 
    5,9 
    75 à 89 ans
    8,7 
    13,2 
    60 à 74 ans
    14,1 
    21,7 
    45 à 59 ans
    20,8 
    21,5 
    30 à 44 ans
    23,6 
    16,5 
    15 à 29 ans
    13,7 
    20,9 
    0 à 14 ans
    17,5 
    Pyramide des âges du département des Alpes-Maritimes en 2007 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90  ans ou +
    1,7 
    8,3 
    75 à 89 ans
    12,1 
    15,3 
    60 à 74 ans
    16,3 
    19,9 
    45 à 59 ans
    19,6 
    20,4 
    30 à 44 ans
    19,7 
    18,0 
    15 à 29 ans
    15,6 
    17,5 
    0 à 14 ans
    14,9 

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[36] :

    • Écoles maternelles[37],
    • Écoles primaires,
    • Collèges,
    • Lycées à Grasse.

    Cultes

    • Culte catholique, Paroisse Notre-Dame des fleurs, Diocèse de Nice[38].
    • Culte protestant, orthodoxe, musulman à Grasse[39].
    • Salle de prière musulmane dans le centre-ville entre le village et la gare.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Concerts au château (APAC/chaque été)
    • Au début d'octobre, chaque année, a lieu le Festival du Livre pendant un week-end. Plusieurs chapiteaux et espaces sont ainsi aménagés pour accueillir des centaines d'auteurs et éditeurs[40].
    • En mai, le printemps musical a lieu. Organisé par l'OMAJ (Office Mouansois d'Action pour la Jeunesse), il reste sur le même format que la fête de la musique, c'est-à-dire en multi-scène accueillant dans la soirée 1 à 4 groupes[41].
    • Le festival Levez de Rideau est un festival de Théâtre Amateur organisé par l'association « Les soi-disant ».
    • Foire aux santons

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[42] :

    • Médecins,
    • Pharmacies,
    • Hôpitaux et cliniques à Mougins, Pégomas.

    Sports

    • Handball Mougins Mouans-Sartoux Mandelieu (encore appelé HB3M ) évolue en national 2.

    Économie

    Agriculture

    Commune de tradition rurale, l'économie de Mouans-Sartoux a pendant très longtemps été tournée vers l'agriculture (vigne et oliviers). Au XVIIIe siècle, l'élevage des vers à soie était aussi une des activités économiques de Mouans. En effet, sur le cadastre de 1738, des mûriers sont mentionnés dans différents quartiers, et notamment dans le quartier de la Grand'Pièce, appartenant au seigneur de Mouans, un bâtiment, la magnanerie sert « à tirer la soie ». Elle a fonctionné jusque dans les années 1940[43].

    La Ferme Des Canebiers[44].

    Jardins familiaux des Canebiers[45].

    Plus tard, on a exploité les plantes à parfum (jasmin, rose de mai). Il existe encore quelques champs de fleurs près de la Tour de Laure qui, elle, sert au dépistage des feux de forêt.

    Tourisme

    • Hôtels, chambres d'hôtes[46].
    • Restaurants.

    Commerces

    • Commerces de proximité[47].

    Culture locale et patrimoine

    Monument historique

    Château de Mouans.

    Le château de Mouans, construit de la fin du XVe siècle au tout début du XVIe siècle, est resté la propriété des Grasse jusqu'en 1750, puis il passa aux Villeneuve. Au cours de la Révolution, le château de Mouans subit le sort de bon nombre de demeures seigneuriales. Il passa aux Durand de Sartoux, puis au Peguilhan.

    C'est « la bonne ville de Grasse », qui le détruira en grande partie. Il redevint la propriété de la famille Durand de Sartoux au début du XIXe siècle qui va le réhabiliter. Il sera reconstruit suivant les plans d'origine et conserva ainsi son architecture triangulaire, ses trois tours, sa cour intérieure.

    Le château de Mouans-Sartoux est devenu grâce à « l'Espace de l'art concret », un centre d'art contemporain permanent et de réputation internationale. Dans les anciennes écuries du château, a été installé un musée rural sur la vie d'antan.

    Autres lieux et monuments

    • Fours à chaux : sur la place du Général-Leclerc se trouvaient de nombreux fours à chaux que la commune a décidé de boucher car les autorités administratives ne les trouvaient pas hygiéniques. En 1861, la surface a donc été transformée en place publique pour le séchage des grains. Cette place sera carrelée la même année.
    • Place du Grand-Pré : située devant la mairie, cette place est une ancienne aire de battage et de séchage du blé. En 1850, la commune acquiert un nouveau terrain pour faire une aire de battage qui devient une place publique.
    • Monuments commémoratifs :
      • Monument aux morts[48],[49],
      • Plaque dans l'église[50],
      • Stèles commémorative
      • Tombe dite tombeau-colonne[51].
    • Le moulin de la Mourachonne[52].
    • Le musée reflets d'un monde rural[53],[54].
    • La tour de Laure.

    Édifices religieux

    • Église paroissiale Saint-André, rue du Château XVIe siècle[55].
    • Ancienne chapelle Saint-Bernardin des Pénitents blancs, Rue Frédéric Mistral XVIe siècle, style roman : domaine privé. Pénitents Blancs
    • Chapelle du château Castellaras, allée du Château.

    Distinctions de la ville

    • Distinction « Maison de l’Architecte » en 1989 (gymnase municipal et le cimetière paysager)
    • Trophée 1989 d’environnement décerné par le Conseil d’architecture d’urbanisme et de l’environnement des Alpes-Maritimes pour la politique de protection de la forêt
    • Trophée EDF qualité ville 1990 – pour le bilan énergétique de l’école F. Jacob
    • Prix de l’académie nationale des arts dans la rue 1991 – pour la politique de restauration des façades du village et de l’établissement du plan de coloration.
    • Écharpe bleue 1993 – prix national pour la qualité de l’eau
    • Prix Roger Masson 1994 – décerné pour la protection de la Forêt Méditerranéenne contre l’incendie sous l’égide de la Fondation de France
    • 1er prix national des éco-maires en 2003 pour la politique environnementale globale
    • Prix spécial Conseil d'architecture, d'urbanisme et d'environnement (CAUE région PACA) pour le complexe médiathèque-cinéma
    • Trophée des droits de l’enfant des Alpes-Maritimes remis par le Foyer de l’enfance du département
    • Concours régional des villes et villages fleuris 2003 – deuxième fleur
    • Diplôme d’honneur de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France 2003
    • Plan éco-énergie 2003 – Mouans-Sartoux site pilote du programme régional de maîtrise
    • Équerre d’argent 2004 – Nomination pour les architectes Gigon Guyer, concepteurs du bâtiment pour la donation Albers-Honegger
    • Trophée du vélo 2004 – mise en place des vélos bus qui permettent aux enfants de se rendre à l’école à vélo
    • Label « ville amie des enfants » 2004 – remis par l’Unicef
    • Ville anti-corrida et amie des animaux - la première de France, depuis le [56]
    • 2e prix du CAUE départemental pour la réalisation du Gymnase du collège en 2005
    • Écharpe d’or de la prévention routière 2006

    Politique culturelle

    • Acquisition du château de Mouans-Sartoux en 1989
    • Installation de l’Espace de l’Art concret en 1990[57]. Il obtient par arrêté du ministre de la culture, du , le label Centre d'art contemporain d'intérêt national[58].
    • Construction de l’Espace Art Recherche Imagination en 1997
    • Création des colloques de l’association Art Sciences Pensée en 1991, rendez-vous annuel des artistes, scientifiques et philosophes
    • Le Préau, un musée pour l’art des enfants inauguré en 2003
    • Un musée pour la donation Albers-Honegger (plus de 500 œuvres d’ « Art concret » de 250 artistes) inauguré en
    • Création du Festival du Livre en 1988, plus de 50 000 visiteurs en 2006, 300 auteurs
    • Cinéma médiathèque « la Strada » ; en 2006 : 6 800 abonnés à la médiathèque, 280 000 entrées au cinéma
    • Chaque mois de mai, entre 8 000 et 10 000 jeunes assistent au printemps musical
    • La bastide du parfumeur, Conservatoire des plantes à parfum du pays de Grasse, association loi 1901, désormais appelée « Les jardins du musée international de la parfumerie »[59].

    Héraldique

    D'azur à la tour d'or[60].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Le panneau "Mouans-Sartoux" s'écrit aussi en provençal
    2. Agriculture et environnement, Espaces naturels et biodiversité, Chapitre 3
    3. Didacticiel de la règlementation parasismique
    4. L'eau dans la commune
    5. Description de la station Grasse-Plascassier
    6. Description de la station de Mouans-Sartoux
    7. Table climatique
    8. Transports publics
    9. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (notice BnF no FRBNF35450017), carte 77
    10. Malaussena, La vie en Provence, p. 283
    11. Urbanisme et construction dans les Alpes-Maritimes : L’évolution de l'urbanisme (XVIe-XVIIIe siècle), p.5
    12. Voir le site de la mairie, consulté le 25 juin 2011.
    13. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Unité urbaine 2020 de Nice », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. Plan local d'urbanisme
    22. Périmètre du SCoT’Ouest
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. « "Touche pas ma crèche de Noël !" : des maires azuréens veulent maintenir la tradition », sur francebleu.fr, (consulté le ).
    26. Camille Labro, « Des légumes bio du potager à la cantine », sur lemonde.fr, (consulté le ).
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    30. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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    36. Établissements d'enseignements
    37. Vie scolaire
    38. Paroisse Notre-Dame des fleurs
    39. Cultes à Grasse
    40. Site du festival du livre de Mouans-Sartoux
    41. Office Mouansois d'Action pour la Jeunesse
    42. Professionnels et établissements de santé
    43. L'élevage des vers à soie
    44. Culture et élevage associés
    45. Jardins Familiaux des Canebiers
    46. Accueil touristique
    47. Commerces de proximité
    48. Monument aux morts, Conflits commémorés : 1914-1918 et 1939-1945
    49. Monument aux morts
    50. Monuments commémoratifs
    51. Tombe dite tombeau-colonne
    52. Le moulin de la Mourachonne
    53. Le musée reflets d'un monde rural
    54. Histoire de musée : Musée ethnographique créé dans les anciennes écuries du Château
    55. Les églises et édifices religieux recensés par l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR)
    56. Mouans-Sartoux "ville anti-corrida et amie des animaux"
    57. Espace de l'art concret & Donation Albers-Honegger de Mouans-Sartoux
    58. Arrêté du 27 janvier 2020 portant attribution du label « centre d'art contemporain d'intérêt national » à l'Espace de l'Art Concret, centre d'art contemporain situé à Mouans-Sartoux
    59. La bastide du parfumeur : Conservatoire des plantes à parfum du Pays de Grasse
    60. Pôle Azur Provence : Mouans-Sartoux, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
    61. « Andrée Karpelès », sur ajpn.org (consulté le )
    62. Guillaume Bridet, L'événement indien de la littérature française, Grenoble, UGA Éditions, 2014 [lire en ligne (page consultée le 7 mars 2021 - v. § 4)]

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

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