Monique Mercure

Née Monique Émond[2] le 14 novembre 1930 à Montréal (Québec), Monique Mercure s'oriente d'abord vers la musique. Son diplôme de l'École de musique Vincent-d'Indy, obtenu en 1949, à l'âge de 18 ans, la destine à une carrière de violoncelliste. Elle étudie aussi la danse avec Ludmilla Chiriaeff et, plus tard, avec Nadia Boulanger à Paris. Elle épouse le compositeur Pierre Mercure en 1949, avec qui elle aura eu trois enfants[3], avant leur séparation en 1958. Après cette date, elle se consacre au théâtre et au cinéma.

Monique Mercure fréquente l'École Jacques-Lecoq à Paris, en 1957 et 1958, puis le Montreal Drama Studio (en), de 1959 à 1962. Sa carrière de comédienne, parmi les plus en vue des scènes et des écrans québécois et canadiens, a atteint un rayonnement international important. Bilingue, jouant, en français et en anglais, une centaine de rôles majeurs au théâtre, Monique Mercure marque de sa fougue, de son intensité et de son rire franc, plusieurs téléséries et films.

Elle reçoit le Prix d'interprétation féminine à Cannes en 1977 pour J.A. Martin photographe de Jean Beaudin (ex æquo avec Shelley Duvall pour Trois femmes de Robert Altman).

Monique Mercure est la directrice générale de l'École nationale de théâtre de 1991 à 1997, puis la directrice artistique de 1997 à 2000.

En 2006, elle est reçue membre de la Société royale du Canada.

Elle meurt d'un cancer à la Maison St-Raphael d'Outremont (Montréal) le 17 mai 2020, sa fille Michèle à son chevet[1].

Le fonds d’archives de Monique Mercure (P987)[4] est conservé au centre BAnQ Vieux-Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

• Les Belles-sœurs (1971, 1973 et 1974, rôle de Rose Ouimet)
• Les Manuscrits du déluge (2003)