Mary Emma Woolley

Mary Emma Woolley, née le dans le quartier South Norwalk, Connecticut (en) de Norwalk et morte le dans le village de Westport, New York (en), est une professeure d'université et une militante pacifiste américaine qui fut de 1901 à 1937, la présidente de l'université pour femmes le Mount Holyoke College située à South Hadley, dans l'État du Massachusetts, établissement qu'elle a réformé pour en faire un établissement de référence. Elle a été la vice présidente de l'American Peace Society de 1907 à 1913. Militante pour le droit de vote des femmes, elle fait partie des fondatrices de la College Equal Suffrage League. Elle est également connue pour avoir été la première femme élue à la charge de sénateur de la fraternité Phi Beta Kappa, et la première femme à représenter les États-Unis lors d'une rencontre diplomatique internationale, quand en 1932, le président Herbert Hoover l'a nommée pour diriger la délégation américaine qui se rend à une conférence sur la limitation et la réduction des armements à Genève.

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Biographie

Famille et premières influences

Mary Emma Woolley est l'enfant aînée du révérend Joseph Judah Woolley, un ancien aumônier de l'Union Army pendant la guerre de Sécession devenu pasteur congrégationaliste, et de Mary Augusta Ferris Woolley, une institutrice. Elle a deux frères, un cadet Erwing qui naît trois années après elle et un benjamin Frank qui a quatorze ans de moins qu'elle[1],[2].

Elle a passé sa prime enfance à Meriden dans l'État du Connecticut. En 1871, la famille Woolley emménage à Pawtucket dans État du Rhode Island[3] où Joseph Judah Woolley vient d'être nommé pasteur. Le revérend Woolley associe son pastorat à un souci de reforme sociale pour diminuer la pauvreté. Ses positions démocratiques le démarquent des évangélistes de la première partie du XIXe siècle. Il écoute et s'adresse à tout le monde, se montre attentif aux conditions de vie des ouvriers, ouvert à tous, il donne la parole aux femmes. Les positions de son père influencent profondément la pensée de Mary Emma Woolley[4],[5],[6],[7].

Cursus scolaire

Après ses études primaires, elle entre à la Providence High School (en) où elle suit un cursus d'études classiques (latin, grec). Une fois ses études secondaires achevées, elle est admise au Wheaton Seminary connu aujourd'hui sous le nom de Wheaton College (Massachusetts). Les séminaires pour jeunes femmes, à une époque opposée à l'entrée des femmes à l'université, sont des établissements exclusivement féminins d'enseignement supérieur qui occupent une place intermédiaire entre les High School et les collèges qui conduisent au baccalauréat universitaire (licence) au bout de quatre années d'études. Les jeunes femmes, qui sortaient de ces établissements, représentaient l'élite des étudiantes ayant reçu une instruction secondaire. Mary Emma Woolley en sort diplômée en 1884 et elle y enseigne de 1885 à 1891[6],[8],[5],[9].

L'entrée à l'université Brown

Lors d'un voyage au Royaume-Uni, voyant que pour les femmes, il y est plus facile de continuer des études universitaires, elle envisage de s'inscrire à l'université d'Oxford. Mais Elisha Andrews (en), le président de l'université Brown de Providence, la convainc de devenir la première femme étudiante dans son université. En 1890, elle commence les cours comme invitée parmi les étudiants. En 1891, six autres jeunes femmes la rejoignent, ce qui permet d'ouvrir une classe spécifique pour les femmes. Elle obtient successivement le Bachelor of Arts (licence) en 1894, un Master of Arts (master) d'histoire en 1895, en soutenant un mémoire qui porte le titre de « The Early History of the Colonial Post-Office »[10]. Mary Emma Woolley fait partie des sept premières femmes diplômées de l'université Brown[2],[4],[11],[5],[6].

Les débuts

Jeannette Augustus Marks, la compagne de Mary Emma Woolley

Parallèlement à ses études universitaires, dès 1895, elle commence sa carrière d'enseignante universitaire au Wellesley College en tant qu'assistante en littérature biblique, puis en tant que professeure à partir de 1899. Elle devient vite populaire parmi les étudiants, et se fait remarquer par ses innovations pédagogiques. Parmi ses étudiantes de 1895, il y a Jeannette Augustus Marks (en), entre elles c'est le début d'un longue relation amoureuse[5],[2],[4],[11].

L'année 1899 est un tournant dans la carrière de Mary Emma Woolley ; alors qu'elle prépare un PhD (doctorat) qu'elle soutiendrait à l'université Brown, cette dernière lui propose de diriger le nouveau collège pour femmes et de l'autre côté, le Mount Holyoke College, établissement universitaire pour femmes fondé par Mary Lyon, la sollicite pour qu'elle en soit sa nouvelle présidente pour remplacer Elizabeth Storrs Mead. Finalement, elle choisit l'offre du Mount Holyoke College. Bien que sa candidature ait été officialisée par un vote du conseil d’administration au début de l'année 1900, Mary Emma Woolley différe son entrée en fonction, car elle veut améliorer ses connaissance de la pédagogie universitaire en faisant un séjour d'études en Grande Bretagne. Elle commence son mandat de présidente le , devenant ainsi, à l'âge de 38 ans, un des plus jeunes présidents d'université des États-Unis[5],[12],[13].

La présidence du Mount Holyoke College

Mary Emma Woolley lance un programme de réforme du collège pour le hisser au niveau des meilleurs collèges américains du XXe siècle. Lors de son discours d'inauguration, elle annonce que si les femmes ont droit à un niveau de formation égal à celui des hommes, c'est nécessaire mais non suffisant. Elle souhaite que les diplômées du Mount Holyoke College puissent mener une vie professionnelle à la fois enracinée dans la réalité et guidée par des valeurs, et plus particulièrement celle du bien public. Elle formule l'espoir que les diplômées iront partout « parmi toutes les personnes de toutes sortes, de toutes conditions, dans les endroits les plus désolés de la terre, dans les bidonvilles de nos villes, dans les endroits du lointain Orient...dans les coins les plus reculés, les moins desservis. ». Tout au long de sa présidence, elle fera l'objet de critiques véhémentes, notamment que le Mount Holyoke College formait des femmes inaptes aux travaux domestiques ! Elle refusait de répondre pour savoir si oui ou non, le collège avait pour mission de former de meilleures épouses et de meilleures mères, en revanche, elle faisait remarquer qu'on se posait rarement la question quant à savoir si les universités formaient des hommes capables d'assumer leurs devoirs familiaux. Quand l'enseignement des arts ménagers devinrent des cours à la mode pour les étudiantes des collèges américains, Mary Emma Woolley rétorqua que le but d'un établissement universitaire n'était pas d'apprendre à cuisiner ou à faire le ménage mais de préparer ses étudiants à améliorer la société par l'ouverture d'esprit[14].

Elle commence par le coeur du problème, pour élever le niveau du collège, elle augmente le salaire des professeurs afin d’attirer et de conserver les meilleurs. Ce qui lui permet d'embaucher des professeures venues d'universités prestigieuses comme celles de l'université Yale, de l'université Cornell, de l'université de Chicago, du Collège Bryn Mawr. Elle favorise ses enseignantes les moins diplômées à prendre des congés rémunérés pour obtenir des diplômes supérieurs[15]. En 1911, le collège compte quatre vingts dix enseignants, soit le double de 1901, et trente quatre d'entre eux sont titulaires d'un Ph.D (doctorat)[13]. Pour encourager la créativité et l'innovation, elle laisse aux professeurs la liberté de créer de nouvelles thématiques d'études. Pour stimuler l'ouverture des étudiantes, elle invite des personnalités extérieures à donner des conférences au sein de l'établissement. Mary Emma Woolley, a fait du Mount Holyoke College non seulement un établissement universitaire de référence mais aussi un centre de femmes enseignantes-chercheuses [16],[17].

Mary Emma Woolley diversifie les filières, à celles des humanités, elle ajoute des filières scientifiques et de sciences sociales. Le nombre de crédits de formation pour obtenir un baccalauréat universitaire passe à 120, surpassant ainsi les exigences pédagogiques du College Vassar, exigences égales à celles du Collège Bryn Mawr dirigé par Martha Carey Thomas[18],[19].

La valorisation des cursus permet au Mount Holyoke College de joindre le programme de la Fondation Carnegie pour la promotion de l'enseignement qui vient d’être fondée en 1905 qui a pour mission de financer des innovations pédagogiques et d'attribuer des bourses d'études aux étudiants[20],[21],[22].

En 1905, une section de la fraternité Phi Beta Kappa, y est créée[22] et en 1907, Mary Emma Woolley est la première femme à être élue sénateur de Phi Beta Kappa[23].

En 1937, Mary Emma Woolley, est accusée par le bureau d'administration du Mount Holyoke College d'être trop absente de l'établissement, de mal utiliser les fonds alloués à l'université, de manquer à ses obligations pour satisfaire ses autres engagements, aussi donne-t-elle sa démission. Elle est remplacée par un homme, ce qui la désappointe au plus haut point, elle ne remettra plus jamais les pieds sur le campus[24],[25].

Engagements divers

Militante pour le droit de vote des femmes, Mary Emma Woolley devient membre de l'American Woman Suffrage Association (AWSA)[26] en 1907, elle a fait partie des fondatrices de la College Equal Suffrage League, elle fut de 1907 à 1913 la vice présidente de l'American Peace Society, la vice présidente de l'American Civil Liberties Union (ACLU), la présidente de l'American Association of University Women (AAUW) de 1927 à 1933, membre des Filles de la Révolution américaine. [27],[16],[28].

Pendant sa vice présidence de l'ACLU, Mary Emma Woolley a pris la défense de Sacco et Vanzetti. Elle fait partie des représentants des États-Unis à la Société des Nations (SDN) et travaille pour deux présidents des États-Unis, Herbert Hoover et Franklin Delano Roosevelt. En 1932, Herbert Hoover la nomme à la tête de la délégation américaine qui se rend à Genève, pour la Conference for the Reduction and Limitation of Armaments (en) qui se tient en février 1932[29],[30],[25].

Vie privée

Mary Emma Woolley a eu un seul amour Jeannette Marks. Leur couple durera jusqu'au décès de Mary Emma Woolley[31],[32].

En 1944, une hémorragie cérébrale la frappe, elle souffre d'une paralysie partielle qui la confine dans un fauteuil roulant, sa compagne Jeannette A. Marks la prend en charge et lui donne l'attention et les soins nécessaires. En 1947, à l'âge de 84 ans elle décède des suites d'une attaque cardiaque dans sa résidence la « Fleur de Lys » de Westport, maison qu'elle partage avec sa compagne[33]. Après les funérailles elle est enterrée au cimetière de Wilton (Connecticut)[34],[2],[4].

Œuvres

  • (en-US) The Early History of the Colonial Post-Office, Createspace, 1894, rééd. 21 janvier 2014, 44 p. (ISBN 9781495256257, lire en ligne),
  • (en-US) Memorial Exercises in Honor of Julia Ward Howe, Palala Press, 1911, rééd. 15 septembre 2015, 66 p. (ISBN 9781342539120, lire en ligne),
  • (en-US) Education, volume VII, Palala Press, 1911, rééd. 6 décembre 2015, 444 p. (ISBN 9781347498446, lire en ligne),
  • (en-US) The College Woman and the New Epoch, Forgotten Books, 1916, rééd. 3 octobre 2018, 20 p. (ISBN 9781391596020, lire en ligne),
  • (en-US) « Women in Phi Beta Kappa », The Phi Beta Kappa Key, Vol. 6, No. 6, , p. 375-383 (9 pages) (lire en ligne),

Prix et distinctions

  • 1931 : récipiendaire de la Red Cross Medal of Merit (Serbia) (en)[35],
  • 1937 : récipiendaire de la médaille Susan Colver Rosenberger, décernée par l'université Brown[36],
  • 2007 : cérémonie d'installation du portrait de Mary Emma Woolley dans la grande rotonde du musée consacré aux personnalités qui ont contribué à l'histoire du Rhode Island et à son patrimoine culturel, le Rhode Island Heritage Hall of Fame (en)[37].

Archives

Les archives de Mary Emma Woolley sont déposées à la bibliothèque du Mount Holyoke College et sont consultables et accessibles en ligne[38].

Bibliographie

Le symbole indique les documents qui ont servi à la rédaction de l'article.

Articles dans des encyclopédies ou des livres de références

  • (en-US) Paul S. Boyer, Edward T. James (dir.), Notable American Women, 1607-1950, volume 3 : P-Z, Cambridge, Massachusetts, Belknap Press of Harvard University Press, (ISBN 9780674288379, lire en ligne), p. 660-663,
  • (en-US) Robert McHenry, Famous American Women: A Biographical Dictionary from Colonial Times to the Present, Dover Publications, , 482 p. (ISBN 9780486245232, lire en ligne), p. 452-453,
  • (en-US) Phyllis J. Read, Bernard L. Witlieb, The Book of Women's Firsts, Random House, , 532 p. (OCLC 989909151, lire en ligne), p. 495,
  • (en-US) Martha Mitchell (dir.), Encyclopedia Brunoniana, Providence, Rhode Island, Brown University Library, , 654 p. (OCLC 31085279, lire en ligne), p. 583-584,
  • (en-US) Women in World History, Volume 16: Vict - X, Yorkin Publications, , 881 p. (ISBN 9780787640750, lire en ligne), p. 790-792,
  • (en-US) American National Biography, Volume 23: Wellek - Wrenn, New York, Oxford University Press, USA, , 899 p. (ISBN 9780195128024, lire en ligne), p. 850-852,
  • (en-US) Lillian Faderman, To Believe in Women: What Lesbians Have Done for America, Boston, Houghton Mifflin Company, , 437 p. (ISBN 9780395850107, lire en ligne), p. 217-236, [39]

Essais

  • (en-US) Anna Mary Wells, Miss Marks and Miss Woolley, Boston, Houghton Mifflin, , 312 p. (ISBN 9780395257241, lire en ligne)[40],
  • (en-US) Ann Karus Meeropol, A practical visionary : Mary Emma Woolley and the education of women., University of Massachusetts Amherst, , 525 p. (lire en ligne),

Notes et références

  1. (en-US) Anna Mary Wells, Miss Marks and Miss Woolley, Houghton Mifflin, , 268 p. (ISBN 9780395257241, lire en ligne), p. 10-11
  2. (en-US) « Woolley, Mary E. (1863–1947) | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  3. (en) « Pawtucket | Rhode Island, United States », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  4. (en-US) « Encyclopedia Brunoniana | Woolley, Mary Emma », sur www.brown.edu (consulté le )
  5. (en-US) American National Biography, volume 23, p. 850
  6. (en-US) Women in World History, Volume 16: Vict - X, Yorkin / Gale Cengage, , 881 p. (ISBN 9780787640750, lire en ligne), p. 790
  7. (en-US) Anna Mary Wells, Miss Marks and Miss Woolley, p. 12-13
  8. (en-US) Anna Mary Wells, Miss Marks and Miss Woolley, p. 23-24; 29
  9. (en-US) Leonard I. Sweet, « The Female Seminary Movement and Woman's Mission in Antebellum America », Church History, Vol. 54, No. 1, , p. 41-55 (15 pages) (lire en ligne)
  10. (en-US) The early history of the colonial post-office, 44 p. (lire en ligne)
  11. (en) « Mary Emma Woolley | Biography & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  12. (en-US) Women in World History, Volume 16: Vict - X, p. 790-791
  13. (en-US) Paul S. Boyer, Edward T. James, Notable American Women, 1607-1950, Volume 3 P-Z,, Belknap Press of Harvard University Press, , 729 p. (ISBN 9780674627345, lire en ligne), p. 660-661
  14. (en-US) Lillian Faderman, To Believe in Women: What Lesbians Have Done For America, p. 218-219
  15. (en-US) Lillian Faderman, To Believe in Women : What Lesbians Have Done for America, p. 217-219
  16. (en-US) Women in World History, Volume 16: Vict - X, p. 791
  17. (en-US) Lillian Faderman, To Believe in Women: What Lesbians Have Done For America, p. 219-220
  18. (en) « M. Carey Thomas, American educator and feminist and the second president of Bryn Mawr College (1894–1922) in Bryn Mawr, Pennsylvania. She was also the first woman college faculty member in the country to hold the title of dean. Learn more about Thomas’s life and career. », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  19. (en-US) Lillian Faderman, To Believe in Women: What Lesbians Have Done For America, p. 220
  20. (en) « Carnegie Foundation for the Advancement of Teaching | American organization », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  21. (en-US) « Foundation History », sur Carnegie Foundation for the Advancement of Teaching (consulté le )
  22. (en-US) Paul Wilson Boyer, Notable American Women, Volume III: 1607-1950, P-Z, p. 661
  23. (en-US) Paul Wilson Boyer, Notable American Women, Volume III: 1607-1950, P-Z, p. 662
  24. (en-US) Women in World History, Volume 16: Vict - X, p. 792
  25. (en-US) American National Biography, volume 23, p. 851
  26. (en) « American Woman Suffrage Association | American organization », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  27. (en-US) « Woolley, Mary Emma (1863-1947) · Jane Addams Digital Edition », sur digital.janeaddams.ramapo.edu (consulté le )
  28. (en-US) Anna Mary Wells, Miss Marks and Miss Woolley, p. 77
  29. (en-US) « Faces of the League of Nations », sur ONU
  30. (en) « Disarmament Conference, Geneva, 1933 », sur www.wdl.org, (consulté le )
  31. « Matt & Andrej Koymasky - Famous GLTB - Mary Woolley », sur andrejkoymasky.com (consulté le )
  32. (en-US) « Mary and Jeannette · Mary Woolley & Jeannette Marks: Life, Love, & Letters · Digital Exhibits of the Archives and Special Collections », sur ascdc.mtholyoke.edu (consulté le )
  33. (en-US) Lillian Faderman, To Believe in Women: What Lesbians Have Done For America, p. 236
  34. (en-US) Benjamin Pollard, « The life and career of Mary Emma Woolley, one of Brown’s first female graduates », sur Brown Daily Herald, (consulté le )
  35. (en-US) Martha Mitchell (dir.), Encyclopedia Brunoniana, Providence, Rhode Island, Brown University Library, , 629 p. (OCLC 31085279, lire en ligne), p. 584
  36. (en-US) « Encyclopedia Brunoniana | Rosenberger Medal », sur www.brown.edu (consulté le )
  37. (en-US) « Rhode Island Heritage Hall of Fame: Mary Emma Woolley, Inducted 2007 », sur www.riheritagehalloffame.com (consulté le )
  38. (en-US) « Mary Emma Woolley papers | Five College Compass - Digital Collections », sur compass.fivecolleges.edu (consulté le )
  39. (en-US) Lillian Faderman, « To Believe in Women », Kirkus, (lire en ligne)
  40. (en-US) Lee Chambers-Schiller, « Reviewed Work: Miss Marks and Miss Woolley by Anna Mary Wells », Frontiers: A Journal of Women Studies, Vol. 4, No. 1, , p. 73-75 (3 pages) (lire en ligne)

Liens externes

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