Méru

Méru est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Meru (homonymie).

Méru
De haut en bas et de gauche à droite: l'Hôtel-de-Ville; panorama de la ville; la tour des Conti; l'église St-Lucien; maison à colombages.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CC des Sablons
Maire
Mandat
Nathalie Ravier
2020-2026
Code postal 60110
Code commune 60395
Démographie
Gentilé Méruviens, Méruviennes
Population
municipale
14 609 hab. (2018 )
Densité 640 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 14′ 12″ nord, 2° 08′ 10″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 184 m
Superficie 22,83 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Méru
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Méru
(bureau centralisateur)
Législatives 3e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Méru
Géolocalisation sur la carte : Oise
Méru
Géolocalisation sur la carte : France
Méru
Géolocalisation sur la carte : France
Méru
Liens
Site web http://www.ville-meru.fr/

    Géographie

    Localisation

    La ville est une commune périurbaine située dans le pays de Thelle, à 45 kilomètres au nord de Paris.

    Elle est desservie par l'ex-RN 327 (actuelle RD 927) et est aisément accessible par l'autoroute A16.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    • Boulaines devenu hameau de Méru en 1964
    • Lardières (hameau)
    • Lôtissement Agnicourt
    • La Nacre
    • La Chesnaie
    • Pierre Mendès-France
    • La ZAC (zone d'aménagement concerté)
    • Saint-Exupéry
    • La Roseraie

    Hydrographie

    • L'Esches prend sa source à Méru, alimentée par le ru de Méru.

    Voies de communication et transports

    La gare de Méru, au début du XXe siècle.

    Méru est desservie par les trains TER Hauts-de-France de la ligne Paris-Nord - Persan - Beauvais.

    Le réseau de transport urbain dénommé Sablons Bus dessert la ville et les communes environnantes. Il est composé de 4 lignes régulières (A, B, C et E).

    La ville est également desservie par les lignes 35, 36 et 37E du réseau interurbain de l'Oise.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 679 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jamericourt », sur la commune de Jaméricourt, mise en service en 1990[7] et qui se trouve à 20 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 700,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 25 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Méru est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Méru, une unité urbaine monocommunale[17] de 14 614 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,9 %), zones urbanisées (15,3 %), forêts (14,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), prairies (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Les mentions anciennes de Méru sont : villa Matrius 626[24],[25], Mairiu 862[24],[26], de Meruaco 1094[26], Meruvium 1099[24],[26], Meru, de Merudio, Mairu 1099[26], Mairu 1123[24], Meru in Telis 1325[24].

    E. Negre propose une étymologie possible de Méru: lat. adj. major "plus grand", qui deveint maire + rivus "ruisseau"[26], mais n'est pas compatible avec la mention villa Matrius de 626, qui pourrait dériver du gentilice romain Matrius, ou d'un appellatif du site issu du lat. Mater "mère", d'où "Le Domaine de la Mère". Peut-être avec un culte local à la Déesse Mère. ,

    Histoire

    Préhistoire

    On a trouvé, sur le territoire communal, des pointes de silex préhistoriques (lances).

    Des différentes tribus qui occupaient les lieux, l'on peut retenir les Véliocasses dans la partie sud et ouest du canton de Méru et les Silvanectes qui occupaient la partie est.

    Époque gallo-romaine

    Après la conquête de Jules César, la région fit partie de la province de la Gaule belgique (en Gaule transalpine). Par ailleurs, les fouilles menées sur le site de la station d'épuration ont confirmé la présence d'habitats datés du Haut Empire gallo-romain (IIe siècle apr. J.-C.).

    Au IVe siècle, sous Dioclétien, la contrée resta dans la seconde Belgique dont Reims était la métropole ; Méru se trouve alors presque à cheval sur la voie romaine allant de Beauvais à Pontoise et Paris.

    Cette voie est connue sous le nom de chemin de la Reine Blanche.

    Moyen Âge

    Après la mort de Clovis, la région de Méru entre dans le royaume de Paris. En 626, la Villa Matrius (Méru) est donnée à l'abbaye royale de Saint-Denis. En 862, Charles le Chauve confirme la donation de « Mairiu ». Par la suite, le site de la villa Matrius ou "Domaine de la Mère" est christianisé sous le patronage de saint Lucien, célébré le 16 octobre, peut-être pour remplacer un culte des eaux à la "Déesse Mère", sur le ru de Méru.

    Toujours au IXe siècle, la région est ravagée par les Normands ce qui explique la présence de certains souterrains.

    Ensuite, la ville appartint aux comtes de Beaumont jusqu'en 1191, époque à laquelle elle obtint une charte de coutumes, premier pas vers la reconnaissance communale.

    En 1331, lors du recensement de la population, l'on compte 180 feux (900 habitants environ) à Méru. À titre comparatif, Bornel en a 80 (400 habitants environ) et Lardières 50 (250 habitants environ). Lors des jacqueries, de 1358, Méru est brûlée et rasée.

    La Renaissance

    En 1521, Méru est reliée au domaine des Montmorency.

    En 1582, Méru est incorporée au bailliage de Beauvais créé par Henri III.

    Ensuite, des dernières années du XVIIe siècle et pendant la plus grande partie du XVIIIe, les princes de Conti et leurs descendants possèdent le bourg.

    De leur château, il ne reste aujourd'hui qu'une tour dite la « Tour des Conti » que la ville et le district (aujourd'hui communauté de communes des Sablons) ont inscrit à leur programme de restauration.

    Les XVIIe et XVIIIe siècles

    La ville de Méru reste le centre d’un important bassin industriel qui s’est développé à partir du XVIIe siècle avec l’introduction progressive d’un artisanat tabletier importé de Paris par le biais des nourrices revenant de Paris.

    La tabletterie, qui consiste en la fabrication d’objets divers (usuels, religieux, jeux, boîtes) au moyen de matières premières telles que le bois, l’os, la corne, l’ivoire, l’écaille ou encore la nacre, y fut d’abord pratiquée par les paysans de la région en manque de ressources durant les mois d’hiver.

    XIXe siècle

    Au XIXe siècle, cette activité s’industrialise et la production s’intensifie. La profession s’organise et différentes spécialisations émergent : confection de boutons, de dominos, d’éventails, etc. Le travail de la nacre prend de l’importance. Rapidement, la ville de Méru s’illustre en tant que pôle de production sous le surnom de Capitale mondiale de la Nacre. Les débouchés sont nombreux, la clientèle internationale, la qualité du travail est appréciée bien au-delà des frontières de la France (Europe, Russie, États-Unis, anciennes colonies).

    Les échanges avec la capitale, où se trouvent la plupart des grossistes, sont très actifs. Les tabletiers méruviens viennent s’y procurer les matières premières qu’ils façonnent et y déposent les produits de leur fabrication. L’ouverture de la gare de Méru, en 1875, facilite ce commerce.

    Vue générale de Méru, au début du XXe siècle.

    À la fin du XIXe siècle cependant, la tabletterie subit une récession économique qui amorce son déclin. Toutefois et malgré les tensions dont témoignent les grèves du début du XXe siècle, l’industrie du bouton connaît encore quelques décennies prospères avant de disparaître presque complètement du pays de Thelle.

    XXe siècle

    En 1909, une grande grève éclate dans le secteur de la boutonnerie. Le patronat réduit d'un tiers les salaires, « pour faire face à la concurrence ». La grève concerne dans la journée les quatre usines de la commune d'Andeville, mais tout le canton de Méru est rapidement concerné. Les premières négociations sont convoquées par le préfet pour le à Méru, mais ne débouchent sur rien, le patronat refusant de revenir en tout ou partie sur sa décision. Les maisons des patrons sont vandalisées, le une vingtaine de femmes sont blessées par la gendarmerie nationale. Le gouvernement Clemenceau envoie l'armée, commandée par le général Joffre. Le soutien national se développe, et les dirigeants de la CGT viennent sur place, jusqu'à ce que les salaires soient rétablis au niveau de 1908. À Méru le , 3000 personnes participent au meeting, avant la fin de la grève le [27].

    Les reconversions dans la bijouterie ou les matières plastiques n’ont pas suffi à sauver l'industrie du bouton autrefois très florissante présentée aujourd’hui au musée de la Nacre et de la Tabletterie où l’on peut découvrir, outre les collections d’objets, de véritables ateliers reconstitués à l’identique. De nouvelles industries ont pris le relais dans la zone industrielle ouverte au sud de Méru dans les années 1950.

    Le l'usine Rochel de Méru, qui conditionne des aérosols, explose à la suite d'une fuite de gaz ; on compte 3 morts et 49 brûlés, principalement des ouvrières[28]. En 1969 lors du procès le tribunal de Beauvais condamne le PDG « coupable d'une faute inexcusable » pour « homicide par imprudence » ; il avait en particulier refusé l'application de mesures de sécurité réglementaires[29]. La peine est de un an de prison avec sursis et 20 000 francs d'amende[29]. Il est amnistié dans les mois qui suivent et fait construire une autre usine. Les victimes sont mal indemnisées et ne peuvent pas se porter partie civile[29]. Simone de Beauvoir va à la rencontre des victimes, et écrit un article à leur sujet[30].

    La pratique de la tabletterie à Méru a donné lieu à la production de quelques œuvres littéraires telles que La fabrique blanche, de Serge Grafteaux, parue aux éditions Tallandier en 1990.

    Les années 1980-1990 voient le début d'un essor démographique sans précédent pour la commune de Méru, puisqu'elle double sa population entre 1975 et 2017 grâce à une immigration extra-européenne qui modifie la composition et la répartition des communautés présentes dans la commune. La commune est classée en « zone de sécurité prioritaire », avec notamment des quartiers difficiles comme celui de La Nacre, par le ministère de l'Intérieur[31] en 2012.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Oise.

    Elle est depuis 1833 le chef-lieu du Canton de Méru.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la Communauté de communes des Sablons, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, créée en 2000.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[32]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1884 15 avril 1904 Charles Boudeville Républicain Pharmacien
    Député de l'Oise (1877 → 1885 puis 1889 → 1895)
    Conseiller général du canton de Méru (1871 → 1895)
    15 mai 1904 17 mai 1925 Louis Deshayes    
    17 mai 1925 19 mai 1929 Pierre Fulgence Legrand Rad. Conseiller général du canton de Méru (1928 → 1934)
    19 mai 1929 03 juillet 1931 Antoine Faye    
    03 juillet 1931 07 juillet 1935 Albert Degremont SFIO Avocat
    07 juillet 1935 11 août 1935 Pierre Fulgence Legrand Rad. Conseiller général du canton de Méru (1928 → 1934)
    11 août 1935 26 novembre 1937 Albert Degremont SFIO Avocat, conseiller d'arrondissement du canton de Méru (1931-1937)
    26 novembre 1937 11 mai 1953 Marcel Coquet SFIO Commerçant
    11 mai 1953 14 mars 1959 Antony Bernard    
    14 mars 1959 20 mars 1977 Maurice César SFIO Chirurgien dentiste
    Conseiller général du canton de Méru (1964 → 1970)
    20 mars 1977 juin 1995 Guy Vadepied[33] PS Publicitaire
    Député de la 5e circonscription de l'Oise (1981 → 1986)
    Député de l'Oise (1986 → 1988)
    Conseiller régional de Picardie (1977 → 2004)
    Conseiller général du canton de Méru (1977 → 1982)
    juin 1995 avril 2014[34] Yves Leblanc[35] UDF puis UMP[36]  
    avril 2014[37],[38],[39] En cours
    (au 2 décembre 2020)
    Nathalie Ravier DVD[40] Vice-présidente (2014 → 2020) puis présidente (2020 → ) de la CC des Sablons
    Réélue pour le mandat 2020-2026[41],[42]

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 7]

    En 2018, la commune comptait 14 609 habitants[Note 8], en augmentation de 4,39 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7252 0001 7201 7541 9402 0922 3272 5262 371
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 7712 8872 8733 2623 6854 1874 3444 6944 558
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 8405 4665 5815 2375 4645 0265 0344 7875 076
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5 4356 4978 64911 43611 92812 71212 65113 65014 640
    2018 - - - - - - - -
    14 609--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,3 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,9 %, 15 à 29 ans = 22,9 %, 30 à 44 ans = 20,2 %, 45 à 59 ans = 20,2 %, plus de 60 ans = 12,9 %) ;
    • 50,2 % de femmes (0 à 14 ans = 21,4 %, 15 à 29 ans = 23,4 %, 30 à 44 ans = 20,7 %, 45 à 59 ans = 18,7 %, plus de 60 ans = 15,7 %).
    Pyramide des âges à Méru en 2007 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90  ans ou +
    0,7 
    2,9 
    75 à 89 ans
    5,8 
    9,9 
    60 à 74 ans
    9,2 
    20,2 
    45 à 59 ans
    18,7 
    20,2 
    30 à 44 ans
    20,7 
    22,9 
    15 à 29 ans
    23,4 
    23,9 
    0 à 14 ans
    21,4 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[47]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Enseignement

    La commune dispose actuellement de 2 collège publics :

    • le collège du Thelle situé près du Quartier de la Nacre
    • le collège Pierre Mendès-France situé à proximité du centre-ville.

    Deux lycées publics sont également implantés sur la commune :

    • le lycée général et technologique Condorcet qui accueille près de 1000 élèves et qui dispose d'un BTS gestion de la PME et de la PMI
    • le lycée professionnel Antoine Lavoisier qui dispose de filières en accompagnement soin et service à la personne, en commerce, en gestion administration, en logistique, en maintenance des équipements industriels et en systèmes numériques[48],[49].

    Méru accueille aussi le groupe scolaire privé "immaculée conception" allant du primaire au collège[50].

    Sport

    https://www.guide-piscine.fr/oise/piscine-aquoise-a-meru-1615_P

    Économie

    La commune abrite une fonderie appartenant au Groupe Norinco[51] et une usine du groupe Faurecia.

    Le Musée de la Nacre et de la Tabletterie attire de nombreux visiteurs, groupes et touristes individuels.

    Sécurité

    L'ensemble de la commune est classée en zone de sécurité prioritaire sous le gouvernement Jean-Marc Ayrault en 2012.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Méru ne compte aucun monument historique sur son territoire.

    On peut néanmojns signaler :

    • Église Saint-Lucien, rue des martyrs de la Résistance / place de l'Hôtel-de-ville : C'est un vaste édifice issu de plusieurs campagnes de construction entre la fin du XIe siècle et 1678, qui se caractérise par une nef lambrissée de six travées d'une facture simple, bordée par un bas-côté Renaissance au sud et un bas-côté moderne au nord, et débouche à l'est sur la base du clocher roman remaniée à la période gothique. Aucun élément roman ne subsiste à l'intérieur de l'église, et à l'extérieur, le clocher de 1511 avec sa haute flèche en charpente de 1511 dissimule la vieille tour, excepté la face ouest de son dernier étage. Comme particularité, la base du clocher ne communique pas avec les deux croisillons ajoutés au XVIe siècle, dont celui du sud se prolonge vers l'est par une petite chapelle. À l'est, un chœur gothique de deux travées, terminé en chevet plat, fait suite à la base du clocher. Mal visible depuis la nef, il constitue toutefois la partie la plus remarquable de l'église, et n'a que peu évolué depuis sa construction pendant les années 1220 / 1230. Également digne d'intérêt est le bas-côté sud avec ses piliers ondulés gothique flamboyant munis de chapiteaux Renaissance fantaisistes[52].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Méru se blasonnent ainsi :

    De gueules à la barre d’or chargée de 5 tourteaux de sable, accompagnée, en chef d’un éventail de quinze plis au naturel, en pointe d'une Marque à jouer tournée d'argent, et senestrée de deux dominos aussi d'argent pointés de sable, posés et rangés en pal, le "trois/zéro" sur le "quatre/deux".

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Méru », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

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