Luminothérapie

La luminothérapie est un traitement médical utilisé dans la prise en charge des troubles du rythme circadien et de la dépression saisonnière, ainsi que dans d'autres pathologies (dépression non-saisonnière). Elle consiste à exposer les yeux à une lumière d'intensité et de spectre lumineux spécifique proche de la lumière solaire.

Ne doit pas être confondu avec photothérapie.

Lampe de luminothérapie photographiée de nuit.
Lampe de luminothérapie en journée.

Historique

C'est en 1984 que l'utilisation de la luminothérapie en psychiatrie clinique fait sa première apparition pour soigner la dépression saisonnière. Cette découverte est faite par Norman E. Rosenthal et ses collègues du National Institute of Mental Health aux États-Unis[1].

Pendant plus de vingt ans, plusieurs chercheurs[Qui ?], explorent cette voie pour le traitement de la dépression saisonnière, les troubles du sommeil et la dépression non-saisonnière[2]. Mais malgré des résultats apparemment positifs, la reconnaissance de cette technique est longue, au point de décourager certains chercheurs[Qui ?]. En 2004, Raymond W. Lam, auteur d'une étude clinique sur le sujet[3], déclare au journal Medscape : « C'est dommage que davantage de patients n'y aient pas accès parce que les médecins n'ont pas conscience [de l'efficacité de ce traitement] »[4].

En 2006, l'Association Américaine de Psychiatrie reconnait officiellement la luminothérapie comme un traitement efficace, de première ligne, contre la dépression saisonnière et certains troubles du sommeil.[5]

Type de lumière utilisée

Il s'agit du spectre lumineux solaire mais sans ultraviolets (UV) qui sont nuisibles pour la peau et la cornée[réf. souhaitée]. L'unité d'éclairement est le lux. La température de couleur de la lumière est généralement de 4,000 K[réf. souhaitée].

Habituellement, une lampe au mercure est utilisée mais d'autres technologies existent. Certains spécialistes ont émis des réserves quant à la nouvelle technologie à diodes électroluminescentes qui utilise des longueurs d'onde plus courtes de couleur bleutée[6]. Il apparaît que la lumière bleue utilisée à long terme pourrait provoquer l'apoptose (mort cellulaire) dans la rétine. Jusqu'à maintenant, seules les études chez les animaux ont pu montrer un tel effet. Il est cependant plus prudent d'utiliser les lampes de luminothérapie qui ont prouvé leurs effets et qui sont utilisées depuis plus de 20 ans sans dommage à long terme.

La chaleur dégagée par une lampe à lumière blanche est la même que celle d’une lampe ordinaire. Lorsqu'on utilise un tel appareil, plus la quantité de lux est élevée, moins le traitement est long. Par exemple, il faut s’exposer 30 minutes avec une lampe qui émet 10,000 lux, et 60 minutes si elle en émet 5 000. Plus on se tient loin de l'appareil, plus on doit prolonger l’exposition[7][réf. à confirmer].

Mode d'action

La luminothérapie simule l'exposition à la lumière solaire et a des effets similaires à cette dernière. L'exposition à la lumière du soleil influence les rythmes biologiques et module la sécrétion de mélatonine, par l'intermédiaire de l'activation de la voie rétino-hypothalamique.[réf. nécessaire]

Action directe sur les rythmes biologiques cérébraux et la sécrétion de mélatonine

La luminothérapie a pour effet d'avancer ou de retarder l'horloge biologique, en fonction de l'heure d'exposition. Typiquement, utiliser la luminothérapie tôt la journée tend à faire avancer l'horloge biologique, alors que l'utiliser tard le soir ou dans la nuit la fait retarder.[réf. nécessaire]

La sécrétion de mélatonine est stoppée par l'exposition à la lumière bleue, ce qui fait que l'administration tard le soir retarde la sécrétion de mélatonine. La mélatonine ayant un effet hypnotique léger, la luminothérapie permettrait un réveil amélioré et une meilleure vigilance lors de son utilisation en cas de travail de nuit.[réf. nécessaire]

Les recherches suggèrent que le métabolisme de la mélatonine serait déréglé chez les personnes souffrant de dépression saisonnière[8]. Chez ces individus, il est observé un taux de mélatonine particulièrement élevé durant le jour[9]. Ceci expliquant la fatigue durant la journée. La stimulation, le matin, des cellules ganglionnaires de la rétine (photorécepteurs non-imageants) permet de bloquer la transformation de la sérotonine en mélatonine durant le jour[10] et donc la sécrétion de la mélatonine par l'épiphyse (glande pinéale).

Autres mécanismes d'action supposés

Elle stimulerait les régions de la base du cerveau et augmenterait le niveau de sérotonine (neurotransmetteur), qui a un effet antidépresseur et régulateur de l'appétit[réf. nécessaire].

Indications

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (décembre 2011). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Troubles du rythme circadien

La luminothérapie est utilisée comme thérapie des troubles du rythme circadien, des troubles où l'horloge biologique est déréglée et n'est plus synchronisée correctement sur le cycle jour-nuit extérieur. Elle permet de remettre à l'heure l'horloge interne du patient présentant des décalages de phases[réf. nécessaire].

Avance de phase du sommeil

Les patients atteints d'avance de phase s'endorment tôt (17 h p. ex.) et se réveillent tôt (p. ex. 3 h du matin). Une séance de luminothérapie dans la soirée (vers 17 h, environ) retarderait la phase de sommeil vers la nuit[réf. nécessaire].

Retard de phase de sommeil

Les patients atteints de retard de phase s'endorment tard et se réveillent tard. Une séance matinale de luminothérapie recalerait la phase de sommeil vers la nuit[réf. nécessaire].

Travail de nuit ou travail posté

Pour un travail de nuit, la luminothérapie est utilisée au moment qui correspond au début de la journée de travail[réf. nécessaire]. Une deuxième exposition à la lumière est préconisée vers 1 h. du matin (moment du "coup de pompe") et en fin de travail, la personne évitera la lumière du matin afin de mieux dormir durant la journée[réf. nécessaire].

Pour un travail posté, il faut qu'il n'y ait pas de changement d'horaires sur une durée de minimum 7 jours[réf. nécessaire]. À ce moment-là, il faudra adapter chaque changement d'horaire de travail en se basant sur les traitements de luminothérapie préconisés dans le décalage horaire (changement de fuseau horaire lors de voyage aérien)[réf. nécessaire].

Décalage horaire

Lorsqu'un individu voyage en "sautant" des fuseaux horaires, son horloge biologique est encore synchronisée sur le cycle jour-nuit du pays de départ, qui est différent de celui du pays d'arrivée. À titre d'exemple, un voyage Benelux ↔ États-Unis engendre un décalage de 6 heures par rapport à l'horaire de départ, ce qui fait qu'à son arrivée, l'individu a un rythme biologique décalé de 6 heures par rapport à l'heure locale. Concrètement, l'individu ressent un état de fatigue lors de la matinée ou de la journée et un état d'éveil lors de la nuit ou du soir. Heureusement, en quelques jours ou semaines, l'exposition à la lumière solaire recadre les rythmes biologiques sur le cycle jour-nuit du pays d'arrivée. Pour faciliter cette synchronisation, la luminothérapie peut être utilisée afin d'avancer ou de retarder l'horloge biologique, en fonction du fuseau horaire d'arrivée.[réf. nécessaire].

Un individu normal aurait besoin normalement de 6 jours de "réadaptation" au nouvel horaire mais, grâce à la luminothérapie, 1 à 2 jours suffiraient[réf. nécessaire]. Certaines méthodes de calcul[Lesquelles ?] permettent d'établir des traitements de luminothérapie différents selon le nombre de fuseaux horaires "sautés"[réf. nécessaire].

Dépression

La luminothérapie est utilisée comme traitement de la dépression, saisonnière ou non. Son indication première est le traitement des dépressions dites saisonnières, qui apparaissent de manière cyclique lors de l'hiver (dépression hivernale) ou de l'été (dépression estivale) et donc l'origine tient dans la modification de la durée du jour des saisons. Mais elle est aussi utilisée comme traitement additionnel dans le traitement des dépressions non-saisonnière.

La dépression saisonnière, ou blues de l'hiver, se caractérise par des symptômes dits "atypiques" puisqu'ils sont différents de ceux d'une dépression standard[réf. nécessaire]. Ainsi, la personne a davantage le goût de manger (féculents et sucre) et de dormir. Une baisse d'énergie et des symptômes cognitifs (culpabilité, dévalorisation, etc.) et une perte d'intérêt pour les activités antérieures peuvent également être présents[réf. nécessaire]. Habituellement, les gens présentent ces symptômes dès le mois d'août et ce, jusqu'au mois d'avril[réf. nécessaire]. Lorsque ces symptômes affectent significativement les activités quotidiennes de la personne, au point de ne plus aller travailler par exemple, il est alors question de dépression saisonnière hivernale, qui touche environ 3 % de la population[réf. nécessaire]. Si les symptômes sont plus modérés, il sera alors question de "déprime hivernale" ou de "blues de l'hiver", qui affecte environ 20 % de la population[11]. Les femmes seraient plus touchées que les hommes[réf. nécessaire]. Selon des médecins américains[Qui ?], la lumière constituerait un traitement de premier choix pour soigner ce type d'affection et présenterait l'avantage d'éviter les effets secondaires des médicaments[12]. La dépression saisonnière est plus connue sous le nom de TAS (trouble affectif saisonnier).

L'association de la luminothérapie et d'un antidépresseur serait utile dans le traitement des dépressions[13]. Cette association permettrait de raccourcir le délai de réponse de l'antidépresseur et, même dans certains cas, de diminuer le dosage des médicaments[réf. nécessaire]. Utilisée en fin de traitement, la luminothérapie permettrait d'allonger la période de "bien-être" du patient[réf. nécessaire].

Indications suggérées par de rares études et encore en cours d'étude

Outre les indications abordées dans la section précédente, des études préliminaires ont suggéré d'autres utilisations médicales de la luminothérapie. A l'heure actuelle, les études ne sont cependant pas concluantes pour les indications qui vont suivre.

États dépressifs avant et après accouchement

Une femme sur dix environ présente un état dépressif pendant sa grossesse[réf. souhaitée]. Pendant la période de gestation, le médecin évite autant que possible l'utilisation de médicaments (effets tératogènes, effets abortifs…). De plus, un grand nombre de patientes présentent un état dépressif après l'accouchement (baby blues). Des séances de luminothérapie commencées pendant la grossesse et poursuivies après l'accouchement amélioreraient l'état dépressif ante- et post-partum[réf. nécessaire].

Insomnie

Une séance matinale de luminothérapie améliorerait le sommeil du patient[réf. nécessaire] tout en évitant les effets secondaires des hypnotiques (somnolence matinale, diminution de la mémoire et décapitation des phases III et IV du sommeil (phases de récupération), diminution de la libido, risques d'accoutumance et de dépendance)[réf. nécessaire].

La luminothérapie a été citée[Par qui ?] comme une des meilleures thérapies non médicamenteuses de l'insomnie[réf. nécessaire].

Fatigue chronique

Pour le médecin, le diagnostic n'est pas aisé et ce type d'état du patient est très controversé. Cette fatigue intense peut "cacher" bon nombre de problèmes : dépression, fibromyalgie, mononucléose infectieuse[réf. nécessaire] De manière générale, la luminothérapie, par son action régulatrice sur le rythme circadien (± 24 h.), aurait une action bénéfique sur la fatigue de la personne[réf. nécessaire]. Certains individus[Qui ?] ont été soulagés de cet état de fatigue anormal par une simple exposition matinale à la lumière[réf. nécessaire].

Syndrome prémenstruel

Le syndrome prémenstruel est un trouble applicable aux jours précédant les menstruations chez certaines femmes. Il est caractérisé par une prise de poids notable due à une rétention hydrosaline excessive, par un gonflement douloureux des seins, des maux de tête, les jambes lourdes, des éruptions cutanées ou d'herpès et par des troubles du comportement : nervosité, anxiété, émotivité, dépression… Cet état est dû à un déséquilibre du rapport sérotonine / mélatonine[réf. nécessaire]. La lumière pourrait rétablir cet équilibre[réf. nécessaire]. Une séance de luminothérapie quelques jours avant l'apparition habituelle de ces symptômes est préconisée[réf. nécessaire].

Fatigue dans la sclérose en plaques et dans la maladie de Parkinson

Une séance de luminothérapie matinale pourrait améliorer les états de fatigue intenses que connaissent les personnes atteintes de sclérose en plaques ou de la maladie de Parkinson[réf. nécessaire]. Un examen ophtalmologique est cependant nécessaire au préalable[réf. nécessaire].

Personnes âgées et démence sénile

Les personnes âgées présentent souvent des avances de phase du sommeil : la personne s'endort tôt et se réveille tôt[réf. nécessaire]. Une exposition à la lumière vers 17 h retardera l'apparition du sommeil et décalera ainsi la phase de sommeil vers la nuit[réf. nécessaire]. Le personnel soignant est peu nombreux pendant la nuit, ce qui augmente les risques d'accident des personnes âgées qui se relèvent la nuit sans surveillance[réf. nécessaire]. De plus, beaucoup d'hypnotiques[Lesquels ?] présentent de nombreux effets secondaires notamment des effets négatifs sur la mémoire, sur l'équilibre, ils diminuent la vigilance, ils provoquent des effets de sédation nocturne mais aussi diurne, ils ont un effet dépressif et provoquent une dépendance et une accoutumance[réf. nécessaire]. La luminothérapie ne présenterait pas ces inconvénients et serait bien placée pour remplacer ou diminuer les hypnotiques[réf. nécessaire].

Dans la maladie d'Alzheimer

Les états cognitifs et perturbation des cycles sommeil-éveil dans la maladie d'Alzheimer sont dus à une dégénérescence des cellules de l'horloge biologique à cause de la maladie[réf. souhaitée]. En début de maladie, lorsque l'horloge biologique est encore active, l'état général du patient pourrait être amélioré en l'exposant à une séance matinale de luminothérapie, car la lumière améliorerait la synchronisation des rythmes biologiques[réf. nécessaire].

A l'heure actuelle, les preuves sont insuffisantes pour cette indication, selon la revue de la littérature établie par l'organisation Cochrane[14].

Remise à l'heure de l'horloge biologique

La chronobiologie préconise la prise d'un médicament en fonction du métabolisme[réf. nécessaire]. En effet notre horloge biologique règle les rythmes hépatiques[réf. nécessaire]. En choisissant une heure bien précise pour la prise d'un médicament, variable selon le type de médicament, le thérapeute pourrait optimiser le traitement et se permettre de diminuer les doses de celui-ci[réf. nécessaire]. Ce cas bien particulier de la médecine est utilisé en cancérologie où l'individu a recours à des médicaments très toxiques[réf. nécessaire]. En cas de cancer, le patient subit des décalages par rapport à une journée normale, ceux-ci étant dus à son état de stress, d'insomnies, de nausées… La luminothérapie utilisée en début de traitement permettrait de remettre l'horloge biologique interne du patient en phase par rapport à l'horloge réelle de la journée[15]. Le thérapeute pourrait alors choisir la meilleure heure pour l'administration du traitement anti-cancéreux.

Prise ou perte de poids

Les états compulsifs alimentaires tels que la boulimie et l'anorexie peuvent être améliorés par une séance matinale de luminothérapie. Une étude parue dans le Int. Journ. of eat disorders ( vol. 33 ; 76-77) propose une "aide" thérapeutique au moyen de la luminothérapie à toutes les adolescentes atteintes d'anorexie[réf. souhaitée]. Dans les prises de poids, la luminothérapie pourra venir en aide dans le sens où elle diminue les appétences pour le sucre. Ces compulsions alimentaires sont plus souvent présentes au début de l'automne et pendant toute la période automne - hiver. Cet attrait pour le sucre est dû à un manque de sérotonine. En mangeant du sucre, l'augmentation du taux d'insuline permet un passage plus aisé du tryptophane (précurseur de la sérotonine) au niveau de la barrière hémato-encéphalique. Ce réflexe peut être compris comme un réflexe de régulation interne.

Abstinence alcoolique

Une étude parue dans le Journal of Clinical Psychiatry (1993) (Jul, 54.7, 260-2) démontre que « l'absence de lumière (darkness) appelle l'alcool »[réf. souhaitée]. Sans facteur de stress ajouté, des rats soumis à une absence totale de lumière préfèrent boire de l'alcool que de l'eau. Dans cette même étude, l'auteur montre que la luminothérapie peut s'avérer très utile dans les sevrages alcooliques. L'auteur remarque que les consommations d'alcool sont plus fréquentes pendant la période automne-hiver. Spécialement pendant cette période, une séance matinale de luminothérapie administrée à ces patients les aidera à prévenir les rechutes. Par son effet stabilisateur sur le sommeil et sur la composition de celui-ci, la luminothérapie peut être utilisée pendant le sevrage alcoolique en complément des traitements conventionnels.

Sport

Des études[Lesquelles ?] ont été faites sur l'état de vigilance du cerveau de volontaires exposés ou non à la lumière. Il s'avère que les personnes exposées à une lumière intense répondent plus rapidement et avec plus de discernement que celles mises dans la pénombre[réf. nécessaire]. Les sportifs, pratiquant un sport nécessitant une grande attention, verront un intérêt certain dans l'utilisation de la luminothérapie[réf. nécessaire]. Pour les sportifs professionnels, un problème de décalage horaire peut s'ajouter[réf. nécessaire].

Personnes actives et en bonne santé

Une courte séance de luminothérapie, dans les deux heures après le lever, procurerait le même tonus qu'une matinée ensoleillée de printemps ou d'été[réf. nécessaire]. Les simulateurs d'aube permettent également d'augmenter la production de sérotonine le matin et de diminuer la mélatonine (sensation de fatigue)[réf. nécessaire]. Ces simulateurs permettent de se réveiller avec la lumière et de respecter le cycle de sommeil[réf. nécessaire].

Effets secondaires

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (septembre 2020). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

La luminothérapie peut entrainer des effets secondaires divers.

Les moins problématiques sont de légers maux de tête et de l'insomnie, qui surviennent surtout en début de traitement[réf. nécessaire]. Une diminution de la durée d'exposition et un espacement plus important des séances feront disparaître ces inconvénients[réf. nécessaire].

La prudence est de règle chez les gens souffrant de troubles bipolaires, qui peuvent déclencher des états (hypo-)maniaques[16]. Ce risque est encore plus élevé si le patient a tendance à prolonger les séances de luminothérapie[réf. nécessaire]. Chez ces patients, la luminothérapie doit se faire sous surveillance médicale pour repérer l'émergence d'un état maniaque et le traiter le cas échant. L'émergence d'un état maniaque ou hypomaniaque chez le patient impose de stopper la luminothérapie immédiatement[réf. nécessaire]. On[Qui ?] conseille des séances de 10 minutes pendant les phases dépressives et un arrêt du traitement dès l'amélioration des symptômes[réf. nécessaire].

Il faudra être prudent chez les personnes sensibles à la lumière, soignées aux sels de lithium ou aux tétracyclines (sensibilisants)[réf. nécessaire].

Notes et références

  1. (en) Rosenthal NE, et al. Seasonal affective disorder. A description of the syndrome and preliminary findings with light therapy. Arch Gen Psychiatry. 1984 Jan;41(1)
  2. (en) Tuunainen A, Kripke DF, Endo T. Light therapy for non-seasonal depression. Cochrane Database Syst Rev. 2004(2):CD004050
  3. (en) Lam RW, Levitt AJ, et al. The Can-SAD study: a randomized controlled trial of the effectiveness of light therapy and fluoxetine in patients with winter seasonal affective disorder. Am J Psychiatry. 2006;163(5):805-12.
  4. « Light Therapy as Effective as Fluoxetine for Seasonal Affective Disorder », sur Medscape (consulté le )
  5. (en) American Psychological Association, June 26, 2006 https://www.apa.org/research/action/light
  6. (en) Remé C, A Wenzel et C Grimm, « Mechanisms of blue-light induced retinal degeneration and the potential relevance for age-related macular degeneration and inherited retinal diseases » Chronobiol Int. 2003;20:1186-1187
  7. Stéphanie Perron, « Lampes de luminothérapie: guide d'achat », Magazine Protégez-Vous, décembre 2010.
  8. (en) Pacchierotti C, Iapichino S, et al. Melatonin in psychiatric disorders: a review on the melatonin involvement in psychiatry. Front Neuroendocrinol. 2001 Jan;22(1):18-32. Synthèse d’études
  9. (en) Karadottir R, Axelsson J. Melatonin secretion in SAD patients and healthy subjects matched with respect to age and sex. Int J Circumpolar Health. 2001 Nov;60(4):548-51
  10. (en) Pizzorno JE Jr, Murray Michael T (Ed). Textbook of Natural Medicine, Churchill Livingstone, États-Unis, 1999, p. 1054.
  11. Lavoie, M-P, Du soleil plein la tête : Démystifier le trouble affectif saisonnier et ses traitements. Édition Quebecor, 2009
  12. Dr Norman E. Rosenthal et Gérard Pons : "Soif de lumière" Jouvence éditions
  13. (en) Thomas Penders & al., « "Bright Light Therapy as Augmentation of Pharmacotherapy for Treatment of Depression: A Systematic Review and Meta-Analysis" », Prim Care Companion CNS Disord, (lire en ligne).
  14. Light therapy for improving cognition, activities of daily living, sleep, challenging behaviour, and psychiatric disturbances in dementia
  15. Sylvain, « Comment se passe une séance de luminothérapie ? Comment la rendre efficace ? », sur Top Life, (consulté le )
  16. (en) Francesco benedetti, « " Rate of switch from bipolar depression into mania after morning light therapy: A historical review" », Psychiatry Res, (lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Al-Karawi, D., & Jubair, L. (2016). Bright light therapy for nonseasonal depression: Metaanalysis

of clinical trials. Journal of Affective Disorders, 198, 64-71.

  • Ancoli-Israel, S., Gehrman, P., Martin, J. L., Shochat, T., Marler, M., Corey-Bloom, J., & Levi, L. (2003). Increased light exposure consolidates sleep and strengthens circadian rhythms in severe Alzheimer's disease patients. Behavioral Sleep

Medicine, 1(1), 22-36.

  • Ancoli-Israel, S., Rissling, M., Neikrug, A., Trofimenko, V., Natarajan, L., Parker, B. A & Liu, L. (2011). Light treatment prevents fatigue in women undergoing chemotherapy for breast cancer. Supportive Care in Cancer, 20 (6),1211-1219.
  • Chambe, J., Wieser, A., Kilic, U., Schroder, C., Ghobadi, A., Ruppert, E., & Bourgin, P.(2012). Efficacy of light therapy in insomnia: a systematic review. Journal of Sleep Research, 21, 350.
  • Delcourte, S. (2019). Potentialisation de la réponse antidépressive par la lumière: étude préclinique (Doctoral dissertation) (résumé)
  • Desautels, C. (2017). Traitement des symptômes dépressifs dans le contexte du cancer du sein: comparaison de la thérapie cognitive et de la luminothérapie.
  • Drozd, C., Requena-Ruiz, I., & Siret, D. (2018). L’éternel été chez soi. Dispositifs contemporains d’artificialisation du rayonnement solaire et de la lumière naturelle. URL:https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02188438/document
  • Dumont, M., & Beaulieu, C. (2007). Light exposure in the natural environment: relevance to mood and sleep disorders. Sleep Medicine, 8(6), 557-565. Eastman, C. I., Young, M. A., Fogg, L. F., Liu, L., & Meaden, P. M. (1998). Bright light treatment of winter depression : a placebo-controlled trial. Archives of General Psychiatry, 55(10), 883-889.
  • Dupe, E. (2019) Prise en charge thérapeutique du syndrome du canal carpien chez la femme enceinte: une revue de la littérature (résumé)
  • Evans, M., Rohan, K. J., Sitnikov, L., Mahon, J. N., Nillni, Y. I., Lindsey, K. T., & Vacek, P. M. (2013). Cognitive Change across Cognitive-Behavioral and Light Therapy Treatments for Seasonal Affective Disorder: What Accounts for Clinical Status the Next Winter? Cognitive Therapy and Research, 37(6).
  • Even, C., Schroder, C. M., Friedman, S., & Rouillon, F. (2008). Efficacy of light therapy in nonseasonal depression: a systematic review. Journal of Affective Disorders, 108(1-2), 11-23.
  • Gallin, P. F., Terman, M., Reme, C. E., Rafferty, B., Terman, J. S., & Burde, R. M. (1995). Ophthalmologic examination of patients with seasonal affective disorder, before and after bright light therapy. American Journal of Ophthalmology, 119(2), 202-210.
  • Geoffroy, P. A., Fovet, T., Micoulaud-Franchi, J. A., Boudebesse, C., Thomas, P., Etain, B., & Amad, A. (2015). Luminothérapie et épisodes dépressifs saisonniers du trouble bipolaire. L'Encéphale, 41(6), 527-533.
  • Goel, N., Terman, M., Terman, J. S., Macchi, M. M., & Stewart, J. W. (2005). Controlled trial of bright light and negative air ions for chronic depression. Psychological Medicine, 35(7), 945-955.
  • Golden, R. N., Gaynes, B. N., Ekstrom, R. D., Hamer, R. M., Jacobsen, F. M., Suppes, T & Nemeroff C.B (2005) The efficacy of light therapy in the treatment of mood disorders: a review and meta-analysis of the evidence. The American Journal of Psychiatry, 162(4), 656-662.
  • Guzel Ozdemir, P., Boysan, M., Smolensky, M. H., Selvi, Y., Aydin, A., & Yilmaz, E. (2015). Comparison of venlafaxine alone versus venlafaxine plus bright light therapy combination for severe major depressive disorder. Journal of Clinical

Psychiatry, 76(5), e645-654.

  • Jeste, N., Liu, L., Rissling, M., Trofimenko, V., Natarajan, L., Parker, B. A., & Ancoli-Israel, S. (2012). Prevention of quality-of-life deterioration with light therapy is associated with changes in fatigue in women with breast cancer undergoing chemotherapy. Quality of Life Research.
  • Kripke, D. F. (1998). Light treatment for nonseasonal depression: speed, efficacy, and combined treatment. Journal of Affective Disorders, 49(2), 109-117.
  • Kripke, D. F., Mullaney, D. J., Klauber, M. R., Risch, S. C., & Gillin, J. C. (1992). Controlled trial of bright light for nonseasonal major depressive disorders. Biological Psychiatry, 31(2), 119-134.
  • Lam R.W (1994) Morning light therapy for winter depression: predictors of response. Acta Psychiatrica Scandinavica, 89(2), 97-101
  • Lam, R. W., Levitt, A. J., Levitan, R. D., Michalak, E. E., Cheung, A. H., Morehouse, R., . Tam, E. M. (2016). Efficacy of Bright Light Treatment, Fluoxetine, and the Combination in Patients With Nonseasonal Major Depressive Disorder: A Randomized Clinical Trial. JAMA Psychiatry, 73(1), 56-63.
  • Lam, R. W., & Tam, E. M. (2009). A clinician's guide to using light therapy. New York: Cambridge University Press.

Lambert, G. W., Reid, C., Kaye, D. M., Jennings, G. L., & Esler, M. D. (2002). Effect of sunlight and season on serotonin turnover in the brain. Lancet, 360(9348), 1840-1842.

  • Liu, L., Marler, M. R., Parker, B. A., Jones, V., Johnson, S., Cohen-Zion, M., . . . Ancoli-Israel, S. (2005). The relationship between fatigue and light exposure during chemotherapy. Supportive Care in Cancer, 13(12), 1010-1017.

Loving, R. T., Kripke, D. F., Elliott, J. A., Knickerbocker, N. C., & Grandner, M. A. (2005). Bright light treatment of depression for older adults. BMC Psychiatry, 5, 41. Luty, S. E., Carter, J. D., McKenzie, J. M., Rae, A. M., Frampton, C. M., Mulder, R. T., & Joyce, P. R. (2007). Randomised controlled trial of interpersonal psychotherapy and cognitive-behavioural therapy for depression. British Journal of Psychiatry, 190,496-502.

  • Mackert, A., Volz, H. P., Stieglitz, R. D., & Müller-Oerlinghausen, B. (1991). Phototherapy in nonseasonal depression. Biological Psychiatry, 30(3), 257-268
  • Martiny, K., Lunde, M., Unden, M., Dam, H., & Bech, P. (2005). Adjunctive bright light in non-seasonal major depression: results from clinician-rated depression scales. Acta Psychiatrica Scandinavica, 112(2), 117-125.
  • Ortega, M. (2018). Place de la luminothérapie dans la prise en charge des troubles du sommeil de patients souffrant d'anorexie mentale: Étude pilote sur une série de sept patients (Doctoral dissertation).
  • Salva, M. A. Q., Azabou, E., Hartley, S., Barbot, F., Vaugier, I., Vallat, C., & Azouvi, P. (2019). Essai randomisé contrôlé évaluant l’efficacité de la luminothérapie par lumière bleue. Médecine du Sommeil, 16(1), 22. (résumé)
  • Portail de la médecine
  • Portail de la psychologie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.