Longeville-sur-Mer

Longeville-sur-Mer est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.

Pour les articles homonymes, voir Longeville (homonymie).

Longeville-sur-Mer

Église Notre-Dame-de-l'Assomption.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement Les Sables-d'Olonne
Intercommunalité Vendée-Grand-Littoral
Maire
Mandat
Annick Pasquereau
2020-2026
Code postal 85560
Code commune 85127
Démographie
Population
municipale
2 435 hab. (2018 )
Densité 64 hab./km2
Population
agglomération
2 500 hab.
Géographie
Coordonnées 46° 25′ 31″ nord, 1° 29′ 18″ ouest
Altitude m
Min. 0 m
Max. 30 m
Superficie 38,03 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Longeville-sur-Mer
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Talmont-Saint-Hilaire
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Longeville-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Longeville-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : France
Longeville-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : France
Longeville-sur-Mer
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Le territoire municipal de Longeville-sur-Mer s’étend sur 3 803 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 9 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 30 mètres[1],[2].

    Longeville-sur-Mer est une commune située sur la Côte de Lumière dans le sud de la Vendée qui se situe en limite nord du Marais poitevin.

    La commune donne son nom à une forêt domaniale du littoral composée essentiellement de pins maritimes et de chênes verts.

    Le bourg de la commune ne se situe pas directement en bord de mer mais il existe néanmoins trois stations balnéaires sur le territoire communal, qui sont, du nord au sud, les hameaux du Bouil (prononcer : bouille, comme « il mouille »), du Petit-Rocher et des Conches. On peut y trouver le spot de surf nommé Bud Bud.

    La route des Conches qui mène à Angles traverse une zone de marais, dans laquelle on peut observer de la route des oiseaux sauvages, notamment des cygnes et des cigognes. En s'enfonçant dans le marais, on peut observer des canards, des cormorans, divers oiseaux limicoles (bécassines, vanneaux, pluviers...) et plus occasionnellement le hibou des marais, plus facilement observable au coucher du soleil.

    La flamme d'oblitération postale de Longeville-sur-Mer des années 1980 cite ses plages, sa forêt, son climat.

    Urbanisme

    Typologie

    Longeville-sur-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Longeville-sur-Mer, une unité urbaine monocommunale[6] de 2 466 habitants en 2017, constituant une ville isolée[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].

    La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[11]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[12],[13].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,5 %), prairies (28,6 %), forêts (16,8 %), zones urbanisées (10,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), zones humides intérieures (2,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Toponymie

    Durant la Révolution, la commune porte le nom de Falerne[16]. Aujourd'hui, c'est une maison de la commune qui porte ce nom.

    Histoire

    Le menhir du Russelet atteste de la présence humaine sur le territoire de la commune dès le Néolithique.

    D'autres traces de cette époque subsistent. Au premier âge du fer, période de Hallstatt, soit vers 720 avant notre ère, des hommes ont aménagé un enclos quadrangulaire à vocation funéraire au Rocher. Ils y ont installé un bûcher pour y faire brûler les corps de leurs défunts. À l'extérieur de l'enclos, les archéologues ont découvert des fosses contenant des urnes funéraires avec quelques ossements brûlés. Les formes de céramique sont caractéristiques de cette période chronologique.

    Quelques indices d'époque gallo-romaine ont été trouvés à divers endroits, mais des recherches approfondies n'ont pas eu lieu.

    Au Moyen Âge, un seigneur a fait édifier une motte féodale à la Chaîne, en bordure du Marais poitevin, comme le montre cette photographie aérienne réalisée par Maurice Marsac.

    Sur une vue satellite, on voit un terrain entouré de trois fossés successifs : un grand terrain quadrangulaire, un autre plus petit ovoïde et massé dans le coin Est, et sur ce terrain ovoïde on devine un petit cercle qui correspondrait à une petite motte de terre aujourd'hui arasée. Une tour maîtresse en bois ou en torchis était dressée sur cette motte, entourée d'une palissade de bois et accessible par un pont amovible en cas d'attaque. Le terrain ovoïde qui l'entourait devait correspondre à la haute-cour, où l'on pouvait trouver des bâtiments en bois ou en torchis qui abritaient salle de réception, salle de banquets, salle de jugements, cuisines...Cette haute-cour était ceinte d'une palissade en bois protégée par un fossé rempli d'eau. Le grand terrain quadrangulaire devait faire office de basse-cour, ou baile, et abriter un grand nombre de bâtiments en bois ou en torchis abritant écuries, forge et baraquements pour réfugier les sujets du seigneur. Ce grand terrain était également entouré d'une palissade de bois et ceinte d'un fossé rempli de l'eau de la mer toute proche, car on peut imaginer que avant l'an mil, le golfe des pictons n'était pas encore vraiment comblé.

    Héraldique

    Blasonnement :
    De gueules à la barre cousue de sinople.

    * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1977 mai 1985 Claude Besson[17]    
    mai 1985 juillet 1985 Délégation spéciale[18]    
    juillet 1985[19] mars 2001 Jean-Marie Guérin DVD Pharmacien
    mars 2001 mars 2008 Serge Galerneau UMP Retraité de l'Armée de Terre
    mars 2008 mai 2020 Michel Bridonneau[20] DVD Chef d'entreprise
    mai 2020 En cours Annick Pasquereau[21]   Retraitée de l'Éducation nationale
    Ancienne conseillère régionale des Pays de la Loire (1998 → 2004)
    6e vice-présidente de Vendée-Grand-Littoral (2020 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

    En 2018, la commune comptait 2 435 habitants[Note 2], en diminution de 0,81 % par rapport à 2013 (Vendée : +3,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9909951 2121 1821 3571 4461 4791 5321 545
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5151 5861 6451 6351 7121 7741 7371 7911 840
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7731 7861 7771 6451 6691 7011 7441 7221 864
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 6931 7001 7911 8761 9791 9622 1372 3562 460
    2018 - - - - - - - -
    2 435--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (44,5 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 15,5 %, 15 à 29 ans = 9,9 %, 30 à 44 ans = 15,4 %, 45 à 59 ans = 17,4 %, plus de 60 ans = 41,7 %) ;
    • 51,6 % de femmes (0 à 14 ans = 11,7 %, 15 à 29 ans = 8,2 %, 30 à 44 ans = 14,6 %, 45 à 59 ans = 18,4 %, plus de 60 ans = 47 %).
    Pyramide des âges à Longeville-sur-Mer en 2007 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    2,2 
    13,4 
    75 à 89 ans
    16,9 
    28,0 
    60 à 74 ans
    27,9 
    17,4 
    45 à 59 ans
    18,4 
    15,4 
    30 à 44 ans
    14,6 
    9,9 
    15 à 29 ans
    8,2 
    15,5 
    0 à 14 ans
    11,7 
    Pyramide des âges du département de la Vendée en 2007 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,2 
    7,3 
    75 à 89 ans
    10,6 
    14,9 
    60 à 74 ans
    15,7 
    20,9 
    45 à 59 ans
    20,2 
    20,4 
    30 à 44 ans
    19,3 
    17,3 
    15 à 29 ans
    15,5 
    18,9 
    0 à 14 ans
    17,4 

    Lieux et monuments

    L’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Longeville-sur-Mer, depuis la rue Hoche.
    • Menhir dit la Pierre-qui-Vire, appelé aussi menhir du Russelet.
    • Église Notre-Dame-de-l’Assomption, d’époque gothique, qui possède un chevet plat qui rappelle les cathédrales anglaises.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    • Liste des communes de la Vendée
    • Marchés chaque vendredi matin de l'année, le marché se situe rue Auguste-Herbert. En juillet et août il y a aussi un marché le lundi matin. À noter qu'en été des marchés nocturnes sont organisés ponctuellement par la mairie dans les hameaux des Conches, du Bouil et du Rocher.
    • Vague de Jazz est un festival de jazz créé en 2002 par l'association du même nom située dans la ville de Longeville-sur-Mer ainsi qu'aux Sables-d'Olonne et La Tranche-sur-Mer.

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Commune 27731 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
    2. « Longeville-sur-Mer », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Longeville-sur-Mer », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    12. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Avis d'obsèques de M. Claude Besson en date du 2 juin 2015
    18. MM. Pavageau, Cossec et Gautreau.
    19. « Longeville-sur-Mer : M. Jean-Marie Guérin nouveau maire », Ouest-France, .
    20. [PDF] Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires
    21. Conseil municipal
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    25. « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le )
    26. « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le ).
    • Portail de la Vendée
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.