Littérature du XIIe siècle
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Dates marquantes
- 1109 : les poètes juifs Jeuda ha-Levi et Abraham ibn Ezra quittent Tolède pour Cordoue et poursuivent leurs voyages à travers l’Espagne musulmane et l’Afrique du Nord[1].
- Vers 1116-1117[2] ou 1125-1135[3] : époques probables de la relation épistolaire entre Pierre Abélard et Héloïse d'Argenteuil.
- Entre 1120 et 1190 : traductions d'œuvres scientifiques et philosophiques grecques et arabes en Espagne (Tolède et d'autres villes), et en Italie (Palerme, Pise, Rome, Venise) touchant la plupart des domaines de la connaissance : mathématiques, astronomie, géographie, algèbre, médecine, chimie, pharmacie, mécanique (hydraulique, engins de levage), architecture, musique… Introduction plus complète de la philosophie grecque, principalement Aristote (Platon était déjà bien connu dès l'époque carolingienne). Vers 1130 à Tolède, l’archevêque Raymond de Sauvetat (1125-1152) fonde une école de traduction des manuscrits arabes en latin[4].
- Vers 1130 : épanouissement de la poésie des troubadours sous l’influence d’Aliénor d'Aquitaine.
- 1136-1155 : naissance de la légende du roi Arthur.
- 1140 : Bernard de Clairvaux obtient la condamnation d’Abélard pour sa théologie rationaliste au concile de Sens[5].
- 1148 : après la prise de Cordoue par les Almohades, la famille de Maïmonide décide d’émigrer à Fès puis en Palestine avant de s’installer au Caire en 1165. Maïmonide y devient grand rabbin et médecin à la cour de Saladin[6].
- Vers 1150 : développement de la mode courtoise dans la France du Nord.
- Vers 1160 :
- l'Almohade Abu Yaqub Yusuf fait venir à sa cour de nombreux lettrés musulmans, dont Ibn Tufayl et le célèbre Ibn Ruchd (Averroès).
- les œuvres de philosophie naturelles d’Aristote sont accessibles en Europe (Organon et Éthique).
- 1160-1180 : création littéraire à la cour du roi Henri II d'Angleterre en Anjou, en Normandie et en Aquitaine.
- 1165 : diffusion de la lettre apocryphe du Prêtre Jean[7], une lettre en latin adressée à l'empereur Manuel Ier Comnène de Byzance, qui commence à circuler dans l'entourage des rois chrétiens. Rédigée par un certain « prêtre Jean », elle décrit l'existence d'un royaume chrétien tout à l'est, Au-delà de la Perse et de l'Arménie, ...
illustration du Codex Pray
- 1192-1195 : rédaction du Codex Pray, comprenant le plus ancien texte en hongrois[8].
- Mouvement des goliards ou clercs vagants au cours des XIIe et XIIIe siècles, en Europe occidentale. Ce sont souvent des étudiants qui pratiquent le « vagabondage intellectuel », des clercs « évadés » de l’ordre contraignant de la société, des artistes, des poètes et des bouffons. Par leur mode de vie ils critiquent l’ordre établi, principalement l’Église.
Ouvrages didactiques
- Vers 1100-1125 : Schedula diversum artium (Traité des divers arts) consacré aux techniques de l’art est rédigé dans le premier quart du XIIe siècle par le moine Theophilus Presbyter.
- Vers 1120 : Liber floridus manuscrit encyclopédique enluminé rédigé par le chanoine Lambert de Saint-Omer, dont l’exemplaire autographe est conservé à la bibliothèque de l’université de Gand[9].
- Vers 1145 : version remanié du Secretum secretorum, ouvrage centrée sur la médecine, traduit par Jean de Séville (v.1090-1150).
- 1169-1175 : Hortus deliciarum (Le Jardin des délices), une encyclopédie, est composé et illustré par l'abbesse Herrade de Landsberg à l'attention de la formation des novices et moniales de son abbaye.
- Mikhlol, grammaire hébraïque et dictionnaire étymologique de David Kimhi (1160-1235), Juif de Narbonne.
Droit
- Vers 1102-1104 : Hugues de Fleury rédige un Traité de la puissance royale et de la dignité sacerdotale (De potestate regali et de sacerdotali dignitate), dédié à Henri Ier d'Angleterre. Il y enseigne que la puissance royale vient de Dieu et non pas des hommes[10].
- Vers 1140 : publication du Décret ou Concorde des canons discordants (Concordia discordantium canonum) de Gratien (moine de Bologne) : anciens textes de droit faisant appel aux techniques de la dialectique du « pro » et « contra »[11].
- Vers 1160 :
- les Jugements ou Rôles d'Oléron, textes de droit maritime, auraient été rédigées pour la reine Aliénor d'Aquitaine[12].
- Constitutum Usus de Pise (code maritime)[13].
- Entre 1187 et 1189 : The Laws and Customs of the Kingdom of England, attribué à Ranulf de Glanville, en Angleterre[14] : codification des lois qui renforce l’autorité monarchique dans la juridiction criminelle et dans la détermination des droits fonciers des hommes libres.
Théologie et philosophie
- 1121 : Theologia summi boni, traité sur la Trinité, premier livre publié par Abélard. La conception de la Trinité enseignée par Pierre Abélard est condamnée aux flammes par le concile de Soissons en mars-[15]. Contraint par la critique à quitter l’abbaye de Saint-Denis, Abélard fonde la chapelle et l’oratoire du Paraclet près de Nogent-sur-Seine en 1122.
- 1122–1126 : Pierre Abélard écrit Sic et Non (Pour ou contre) thèse dialectique selon laquelle la vérité doit être obtenue en pesant soigneusement tous les aspects de chaque question.
- Vers 1130 : Didascalicon, manuel destiné aux étudiants, d'Hugues de Saint-Victor[16].
- 1139-1140 : Contra Petrobrusianos hereticos, traité contre les Pétrobrussiens de Pierre le Vénérable[17].
- 1141-1143 : Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, fait traduire le coran en latin, sous le titre Lex Mahumet pseudoprophete[18].
- 1149 : Bernard de Clairvaux commence la rédaction de son traité De Consideratione (Considérations à Eugène III)[19].
- Vers 1150 : De divisione philosophæ (« Traité sur la division de la philosophie ») de Dominique Gundissalvi (v.1105/1110-1181).
- Vers 1155-1158 : Pierre Lombard rédige ses Sentences qui reviens le manuel théologique de base des universités médiévales[20].
- 1159 : Policraticus de Jean de Salisbury, premier traité de philosophie politique depuis l'Antiquité.
- 1160 : Sefer ha-Qabbalah (le « Livre de la tradition ») par Jean Avendauth.
- 1163-1181 : recueil de lettres d’Arnulf, évêque de Lisieux, adressées à ses religieuses.
- 1164-1165 : Eckbert de Schönau remet à l'archevêque de Cologne ses Sermons contre les cathares[21].
- 1168 : le philosophe et médecin juif Maïmonide termine son commentaire de la Mishnah[22].
- 1170-1180 : le philosophe juif Maïmonide rédige sa Mishné Torah (« la répétition de la Loi »), composée de quatorze livres écrit en hébreu. Maïmonide devient grand rabbin et médecin à la cour de Saladin au Caire.
- 1172 : L’Épître au Yémen, texte de Maïmonide dans lequel il apporte son soutien aux Juifs yéménites victimes de persécutions.
- 1180 : Évangile de Miroslav, en Serbie.
- Vers 1180-1193 : le philosophe arabe espagnol Averroès écrit son Incohérence de l'Incohérence[23].
- Entre 1184 et 1186 : De Amore, traité de l’amour courtois rédigé très probablement à la cour de Marie de Champagne, par le chapelain du roi de France, André.
- Vers 1190 : Maïmonide écrit en arabe le Guide des égarés, où il cherche à harmoniser la foi et la raison en tentant de réconcilier le judaïsme rabbinique et le rationalisme aristotélicien.
- Vers 1192-1194 : Règles de théologie d'Alain de Lille[24].
- 1195 : Commentaire sur l’Apocalypse de Joachim de Flore[25].
Histoire
- 1114-1142 : Orderic Vital rédige son Historia ecclesiastica[26].
- 1114-1115 : Guibert de Nogent rédige ses Mémoires[27].
- 1116 : refonte de la Chronique des temps passés par le moine Sylvestre du monastère Saint-Michel-de-Vydoubitch[28]. Vladimir II Monomaque avait retiré au monastère des Catacombes le soin de la rédiger.
- 1119—1125 : Cosmas de Prague, doyen du chapitre de Prague, rédige en latin sa Cronica Boemorum.
- 1122-1133 : Ari Þorgilsson écrit l'Íslendingabók (« Livre des Islandais »)[29].
- Vers 1125 : Gesta Regum Anglorum et Gesta pontificum Anglorum (1125-1126), histoire ecclésiastique de 597 à 1125), chroniques historiques de Guillaume de Malmesbury[30].
- 1126 : De diligendo Deo (De l’amour de Dieu), un appel à aimer Dieu parce qu’il est Dieu, de Bernard de Clairvaux[31].
- Vers 1130 : Jean de Worcester réalise une copie de la Chronique anglo-saxonne, rédigée au IXe siècle.
- Vers 1132-1134 : Historia calamitatum (Histoire de mes tribulations), autobiographie d’Abélard[32].
- 1135-1138 : Geoffroy de Monmouth (v. 1100-1155), évêque de St Asaph au Pays de Galles, écrit son Histoire des rois de Bretagne (Historia regum Britanniae) source de la légende arthurienne[33].
- 1137-1143 : Vita Ludovici (Vie de Louis VI le Gros), de Suger[34].
- Vers 1142 : Historia Novella, chronique historique sur la période 1120-1142 de Guillaume de Malmesbury[35].
- 1143-1146 : Chronica sive Historia de duabus civitatibus d'Otton de Freising (1112-1158).
- 1145 : rédaction du Samguk sagi en Corée, ouvrage relatant l’histoire de la péninsule[36].
- 1148 : Anne Comnène, princesse byzantine (née en 1083), fille de l’empereur Alexis Comnène, achève l’Alexiade, ouvrage historique en quinze volumes commencé vers 1138 (Elle meurt après 1148).
- 1152-1160 : Gesta Frederici imperatoris d'Otton de Freising (1112-1158).
- 1154 : la Chronique de Peterborough, dernière version de la Chronique anglo-saxonne qui se prolonge au-delà de 1079, se termine sur un passage inachevé concernant des événements de 1154.
- Vers 1170 : Acta Sancti Olavi, relatant l’histoire de Saint Olaf, rédigés par l’archevêque de Norvège Eysteinn Erlendsson[37].
- Entre 1170 et 1175[38], le trouvère français Benoît de Sainte-Maure écrit sa Chronique des ducs de Normandie[39].
- 1172-1177 : Helmold écrit son Histoire des Slaves (Chronica Slavorum)[40].
- Historia de antiquitate Regum Norwagensium, du moine Theodoricus (Norvège, fin XIIe siècle)[41].
- 1196 : début de la rédaction de l'« Histoire des rois de France » d’André de Marchiennes.
- 1198 : compilation de la Chronique de Kiev par Moïse, abbé de Saint-Michel-de-Vydoubytch[42].
Fictions
- Babio, comédie en latin.
Romans
- Vers 1110-1125 : Roman d'Alexandre d'Albéric de Pisançon composée de 105 octosyllabes[43].
Morceau du rouleau du Genji Monogatari
- Vers 1120-1140 : Genji monogatari emaki ou « rouleau enluminé du Dit du Genji », réalisé au Japon. Le choix des scènes et des couleurs fait ressortir le climat de ce roman sentimental.
- Vers 1140 : époque supposée de la composition du Cantar de mio Cid, première œuvre épique en castillan, rédigée par écrit en 1207[44].
- 1148-1153 : Ysengrimus, du Flamand Nivard de Gand, composé de 6 500 vers en latin[45].
- 1154-1160 : le trouvère Benoît de Sainte-Maure compose Le Roman de Troie[46].
Le Roman de Brut
- Vers 1155 : Roman de Brut de Wace (v.1100-v.1173), dédié à Aliénor d'Aquitaine et contant les aventures du roi Arthur.
- 1160-années 1170 : le Roman de Rou de Wace (v.1100-v.1173).
- Vers 1165 : Roman de Troie, de Benoît de Sainte-Maure[47].
- Vers 1170 : Érec et Énide, premier roman de Chrétien de Troyes. Plus tard, il compose Cligès (1176), Yvain ou le Chevalier au lion, et Lancelot ou le Chevalier à la charrette (1177)[48].
- 1170 : première partie du Roman de Tristan (dite « version commune ») œuvre du Normand Béroul.
- Vers 1170-1175 : premières branches du Roman de Renart.
- Entre 1176 et 1181 : Lancelot ou le Chevalier de la charrette de Chrétien de Troyes (1135-1185).
- 1176 : Cligès, roman de Chrétien de Troyes[49].
- 1181-1190 : Chrétien de Troyes compose son Perceval ou le Conte du Graal ([50]).
- Après 1193 : Lanzelet, roman de Ulrich von Zatzikhoven.
- Vers 1200 : Le Bel Inconnu de Renaut de Beaujeu.
Poésie
- Vers 1100 : Chanson de Roland, chanson de geste[51].
- Vers 1120 : Chansons de Guillaume IX d'Aquitaine (mort en 1127).
- Vers 1130 : Gormont et Isembart, chanson de geste[51].
- 1130-1148 : poèmes provençaux du troubadour Marcabru. Il compose Le Chant du lavoir exhortant à la croisade[52].
- Vers 1140 : Chanson de Guillaume, chanson de geste[51].
- 1148-1149 : Vita Merlini, poème de Geoffroy de Monmouth[53].
- Vers 1150 :
- Le Pèlerinage de Charlemagne ou le Voyage de Charlemagne à Jérusalem et à Constantinople, chanson de geste rédigée par un moine de Saint-Denis, anonyme.
- Couronnement de Louis et Charroi de Nîmes, chansons de geste[51].
- en Allemagne, le poète de Trêves Lamprecht rédige un poème épique mémorable Le Poème d’Alexandre[43].
- 1157 : dans l'est de Java en Indonésie, Sedah et Panuluh écrivent le Bharatayuddha[54].
- Vers 1160 :
- le troubadour Bernard de Ventadour compose ses Cansos[55].
- Béroul, trouvère normand, compose son Tristan et Iseut[56].
- l'épopée des Nibelungen est composée en Allemagne[57].
- 1160-1175 : composition des « Lais » de Marie de France[58].
- 1174-1178 : Livre des manières d’Étienne de Fougères, évêque de Rennes depuis 1168[59].
- Vers 1180 :
- Girart de Vienne, une chanson de geste de Bertrand de Bar-sur-Aube.
- Garin le Lorrain, première chanson de geste du cycle de la Geste des Lorrains[51].
- 1175 : Tristan de Thomas d'Angleterre (dite « version courtoise »).
- 1189 : le Lai du Chèvrefeuille de Marie de France.
- 1190 : Tristrant du poète allemand Eilhart von Oberge, en grande partie d'après Béroul.
- 1190-1197 : fabliaux de Jean Bodel d'Arras, les plus anciens conservés[60].
- 1196 : début de la poésie courtoise au Portugal et en Galice (compilée dans le Cancioneiro Geral)[61].
Naissances
- vers 1100 : Bernard Silvestre, philosophe français.
- vers 1100 : Geoffroy de Monmouth, évêque de St Asaph et historien anglo-normand.
- après 1100 : Wace, poète normand.
- vers 1105/1110 : Dominique Gundissalvi, archevêque de Ségovie et traducteur d'ouvrages arabe vers le latin.
- 1110 : Jean Avendauth, rabbin, médecin, historien et philosophe andalou.
- 1112 : Otton de Freising, évêque de Freising et historien germanique.
- 1115 : Jean de Salisbury, philosophe et historien anglais.
- 1135 : Chrétien de Troyes, poète français.
- vers 1140 : Simon de Freine, poète et littérateur anglo-normand
- 1180 : Gottfried von Straßburg
- 1190 : Guillaume d'Auvergne, théologien.
- vers 1193/1206 : Albert le Grand, dominicain, philosophe, théologien, naturaliste, chimiste et alchimiste germanique.
- Écrivains français nés au XIIe siècle
- Écrivains italiens nés au XIIe siècle
Décès
- 1126 : Bernard de Chartres, évêque de Quimper et philosophe français.
- février 1141 : Hugues de Saint-Victor, philosophe et théologien germanique.
- 1143 : Guillaume de Malmesbury, chroniqueur et historien anglais.
- 1150 : Jean de Séville, mathématicien espagnol et traducteur d'Arabe.
- vers 1150 : Guillaume de Conches, grammairien et philosophe français.
- vers 1150-1155 : Thierry de Chartres, philosophe français.
- 1154 : Gilbert de la Porrée, théologien scolastique et philosophe français.
- 1155 : Geoffroy de Monmouth, évêque de St Asaph et historien anglo-normand.
- septembre 1158 : Otton de Freising, évêque de Freising et historien germanique.
- vers 1165 : Bernard Silvestre, philosophe français.
- entre 1174 et 1183 : Wace, poète normand.
- 1180 : Jean Avendauth, rabbin, médecin, historien et philosophe andalou.
- 1180 : Jean de Salisbury, philosophe et historien anglais.
- 1181 : Dominique Gundissalvi, archevêque de Ségovie et traducteur d'ouvrages arabe vers le latin.
- 1185 : Chrétien de Troyes, poète français.
Notes et références
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- Pierre Abélard, Héloïse d'Argenteuil, Lettres d'Abélard et Héloïse, Les Éditions de Londres, (ISBN 9781910628133, présentation en ligne)
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- Charles de Rémusat, Abélard, sa vie, sa philosophie & sa théologie, vol. 1, Paris, Didier, (présentation en ligne)
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- Lambertus a S. Audomaro, Liber Floridus, (présentation en ligne)
- René Aigrain, Ecclesia: encyclopédie populaire des connaissances religieuses, Bloud et Gay, (présentation en ligne)
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- Women and Gender in Medieval Europe, par Margaret Schaus
- Patrick Henriet, La parole et la prière au Moyen Âge, De Boeck Supérieur, , 482 p. (ISBN 978-2-8041-2118-1, présentation en ligne)
- Philippe Ménard, Les Fabliaux : contes à rire du Moyen Âge, Presses universitaires de France (ISBN 9782130660309, présentation en ligne)
- Manuel Justo Gil, La literatura en lengua gallega, Cincel, (présentation en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
- XIIe siècle
- Arts plastiques au XIIe siècle
- XIIe siècle en architecture
- Faits économiques et sociaux au XIIe siècle
- XIIe siècle en science
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