Lignières (Cher)

Lignières anciennement Lignières-en-Berry, est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Lignières.

Lignières

Mairie

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Saint-Amand-Montrond
Intercommunalité Communauté de communes Arnon Boischaut Cher
Maire
Mandat
Hervé Monjoin
2020-2026
Code postal 18160
Code commune 18127
Démographie
Gentilé Ligniérois, Ligniéroises
Population
municipale
1 357 hab. (2018 )
Densité 62 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 45′ 07″ nord, 2° 10′ 39″ est
Altitude Min. 153 m
Max. 202 m
Superficie 21,88 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Châteaumeillant
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Lignières
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Lignières
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Lignières
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Lignières
Liens
Site web https://www.lignieres.plus/

    Ses habitants sont appelés les Lignèrois.

    Géographie

    La commune est assise sur l'Arnon, rivière qui à Lignières se divise en plusieurs bras, restes de la structure défensive de l'ancien château fort de la famille de Beaujeu. La ville s'est établie autour de ce castrum qui formait une importante place forte du Berry à la limite entre le Boischaut Sud et la Champagne berrichonne.

    Localisation

    Urbanisme

    Typologie

    Lignières est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53,8 %), forêts (26,6 %), terres arables (7,2 %), zones urbanisées (6,1 %), eaux continentales[Note 2] (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Contrairement aux autres villes de ce nom celui-ci, anciennement graphié « linières », n'indique pas une activité liée au bois (la « ligne » ; ce qui ne la singulariserait pas puisqu'elle se trouve dans le Boischaut Sud, la partie du Berry réputée de longue date pour l'exploitation du bois) mais il s'agit d'un ancien linaria, un « lieu où on travaille le lin »[8], fabrication locale d'antan.

    Histoire

    Moyen Âge

    La ville est sise sur une zone d'occupation ancienne : on trouve dans cette zone des traces d'implantation remontant à l'époque gallo-romaine. Le village de Lignières s'est développé autour d’un château en 1040 construit à l’écart du village plus ancien de Saint-Hilaire-en-Lignières. Le nouveau village installé autour du château se développa et finit par devenir plus important que l’ancien, qui changea de nom en conséquence[9].

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    Si la ville eut une certaine importance stratégique et économique dans le Berry, du fait de sa position centrale entre Saint-Amand-Montrond et Issoudun (toutes deux à 25 km environ) ou entre Bourges et Châteauroux (à environ 45 km), les quatre principales villes du duché de Berry, elle est surtout connue par la présence de sainte Jeanne de France (1464-1505), duchesse de Berry, fille de Louis XI, créatrice de l'Ordre des Sœurs de l'Annonciade, béatifiée en 1774 et canonisée en 1950. Jeanne fut envoyée dès l'âge de cinq ans au château de Lignières et fut élevée par François de Beaujeu, seigneur de Lignières, et son épouse Anne de Culan. Elle passa une part importante de sa vie dans cette ville, y compris durant les 22 années où elle fut officiellement mariée à Louis duc d'Orléans, le futur Louis XII, mais où elle ne vit guère son époux.

    Du XIe au XVe siècle, le fief est tenu par les chevaliers de Li(g)nières-en-Berry (une importante famille féodale berrichonne dont la généalogie est donnée par le Père Anselme[10] et l'abbé Moréri[11] : par exemple au XIVe siècle le Grand-queux Jean V, fils du Grand-queux Philippe, fils lui-même de Jean IV de Linières), jusqu'au mariage en 1431 de la dernière héritière de la lignée, Jacqueline, fille de Jean V de Lignières, avec Édouard de Beaujeu-Amplepuis, un cadet des sires de Beaujeu attaché aux familles de Bourbon et d'Orléans. Edouard de Beaujeu et Jacqueline de Lignières comptent parmi leurs enfants : Jacqueline de Beaujeu (femme d'André de Chauvigny-Déols-Châteauroux sire de Ravel et mère de Catherine de Chauvigny, cette dernière épousant Charles Ier d'Amboise et comptant parmi ses propres enfants Charles II, Guy (père d'Antoinette) et Catherine d'Amboise : voir plus bas) ; et Jacques de Beaujeu-Amplepuis, seigneur de Linières, père de Philibert de Beaujeu-Amplepuis († 1542 sans postérité de sa femme et cousine, ladite Catherine d'Amboise, elle-même † en 1549).

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    Au XVIe siècle François Ier accorde alors l'apanage du fief à Catherine de Chaumont d'Amboise, † 1549, fille de Charles Ier de Chaumont d'Amboise et veuve sans postérité de son cousin Philibert de Beaujeu-Amplepuis qu'on vient de rencontrer, d'autant qu'elle descendait elle-même des Beaujeu-Linières (sa mère Catherine de Chauvigny de Ravel était fille d'André de Chauvigny-Châteauroux sire de Ravel/Revel, et de Jacqueline de Beaujeu-Amplepuis-Linières, sœur de Jacques de Beaujeu ci-dessus et donc fille de Jacqueline de Lignières et d'Edouard de Beaujeu-Amplepuis). À la mort de Catherine d'Amboise en 1549, Lignières passe à sa nièce et héritière Antoinette de Chaumont d'Amboise, † 1552, fille de Guy d'Amboise, un fils de Charles Ier de Chaumont et de Catherine de Chauvigny : donc toujours dans le sang des anciens Lignières !

    La famille de La Rochefoucauld-Barbezieux[12] hérite ensuite, issue du mariage d'Antoinette d'Amboise avec Antoine de La Rochefoucauld, seigneur de Barbezieux, sénéchal de Guyenne, † 1528. Mais les La Rochefoucauld-Barbezieux vont aliéner Lignières.

    De la 2e moitié du XVIe au XVIIIe siècle, le domaine passa en diverses mains, par achat ou par héritage (Jérôme de Nouveau en 1657, surintendant des Postes et relais de France; la princesse Palatine ; puis le ministre Colbert et ses descendants, dont son avant-dernier fils Louis, comte de Lignières, avec Rezay et Thevet : Colbert avait acheté Lignières le 2 septembre 1683, quatre jours avant sa mort), avant de venir par mariage à la famille de Bourbon-Busset[13] (Marguerite-Louise de Colbert-Seignelay, arrière-petite-fille du grand Colbert et fille de Charles-Léonor Colbert, apporte Lignières à son mari Joseph-Louis-Marie de Lordat de Bram, épousé en 1757 ; leur petite-fille Marguerite-Louise-Marie-Charlotte de Lordat marie en 1796 Louis-Antoine-Paul de Bourbon-Busset, qui descendait d'ailleurs des anciens Linières puisque son ancêtre Claude de Bourbon-Busset avait convolé en 1554 avec Marguerite de La Rochefoucauld-Barbezieux, une fille d'Antoine et Antoinette d'Amboise ci-dessus), puis à la Maison de Bourbon-ParmeMadeleine de Bourbon-Busset (1898-1984) ayant épousé en 1927 à Lignières François-Xavier, duc de Bourbon-Parme (1889-1977) — qui est actuellement toujours propriétaire du château.

    Lors de la première des guerres de religion et à l'instar d'autres villes du duché, dont Bourges, la ville fut prise et saccagée par les huguenots en 1562 et à cette occasion, l'église fut pillée et incendiée. Lignières fut un important centre du calvinisme, à l'époque où Jean Calvin, étudiant à l'université de Bourges, créait de nombreuses écoles réformées.

    Époque contemporaine

    La communauté de Lignières est épargnée par la crise démographique qui touche l’élection d’Issoudun au début du XVIIIe siècle, puisqu’elle passe de 178 feux en 1709 à 195 en 1726[14].

    Ville de culture et d'élevage, Lignières a bénéficié à la fin du XIXe siècle d'un essor important grâce en particulier à la ligne de la société générale des chemins de fer économiques (réseau du Cher) traversant la commune. Elle était dotée à cette époque, de moulins, abattoirs, lavoirs, hospice, église et chapelle. Ses foires mensuelles étaient très réputées.

    En 1844, la commune voisine de Condé se trouve partagée entre La Celle (qui deviendra La Celle-Condé), Lignières et Montlouis ; la population se trouve ainsi augmentée de quelque 200 habitants environ (2 197 âmes au recensement de 1841 et 2 542 à celui de 1846).

    Au cours du XXe siècle et notamment après la Seconde Guerre mondiale, elle perdit beaucoup de son importance économique au profit de communes proches (Saint-Florent-sur-Cher, La Châtre...), notamment du fait de la disparition de la ligne de chemin de fer.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].

    En 2018, la commune comptait 1 357 habitants[Note 3], en diminution de 3,83 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9749171 0571 3481 9872 2712 1972 5422 564
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6862 8212 9923 0663 1053 1523 0953 0292 975
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 8332 7782 6642 2602 1742 1102 0251 9331 775
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 8141 8311 8871 8291 6501 5881 5371 5301 423
    2017 2018 - - - - - - -
    1 3551 357-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    maire en 1830  ? M. Sallé   Conseiller d'arrondissement[19]
    1971 1989 Maurice Nardet PS Principal de collège, conseiller général du canton de Lignières (1973-1985)
    mars 1989 mars 2001 Marcel Gourlier   Chef d'entreprise
    mars 2001 mars 2020 Élisabeth Barbier DVD Retraitée de l'enseignement
    mars 2020 En cours
    (au 2 juin 2020)
    Hervé Monjoin   Retraité de la fonction publique

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[20].

    Économie

    La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[21].

    Expérience de monnaie locale

    Un bon d'achat de la commune libre de Lignières.

    Le village fut le théâtre dans les années 1950 d'une expérience de monnaie locale tout à fait originale dont se fit largement écho la presse de l'époque[22],[23],[24].

    George Lardeau et Pierre Tournadre, pour faire face à l'exode rural et au dépérissement économique, déclarèrent le « la commune libre de Lignières-en-Berry ».

    Décidés à faire redémarrer l'activité économique, ils se mettent à distribuer gratuitement des bons de ristourne les jours de foire et les lundis de marché. Ils seront le révélateur du problème économique dont souffrait Lignières : une mauvaise circulation monétaire, car les bons, comme l'argent, étaient thésaurisés. Sur les conseils d'un ancien joaillier, Soriano, qui s'inspirait des théories de Silvio Gesell, inventeur de la monnaie franche, ils introduisirent des bons d'achats, qui avaient la particularité de se déprécier une fois par mois afin d'encourager sa circulation, dans l'économie locale, ce qui dopa les échanges économiques.

    Une inspection des services financiers de la police judiciaire sur demande de la Banque de France vint enquêter sur l'affaire mais ne trouva rien d'illégal, les bons étant couverts par un dépôt en banque. En moyenne il circulait à Lignières 50 000 anciens francs (500 francs nouveaux ou 76 euros) en bons d'achats. L'expérience de Lignières rejoint les expériences de la mise en place du Wära des années 1930 ainsi que celles qui en furent inspirées, par exemple l'expérience de Wörgl.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Notre-Dame.
    • L’église Notre-Dame de Lignières (consacrée en 1450 sous le nom de Notre-Dame de l'Assomption), inscrite sur l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques (arrêté du ), fait partie des nombreuses églises du style roman tardif avec des éléments de style gothique qu'on trouve en Berry. L'édifice initial a été construit aux XIe et XIIe siècles mais dans son aspect actuel elle comporte essentiellement des parties bâties aux XVIIe et XIXe siècles plus quelques éléments du XVIIIe siècle.
    Elle fut construite à l'emplacement de la chapelle Sainte-Marie, dépendant originellement de l'église de Saint-Hilaire de Bornes (actuellement Saint-Hilaire-en-Lignières) puis rattachée au château, par décision du Pape Pascal II, en 1115. Probablement du fait de l'établissement d'un village aux abords de la place forte, la chapelle fut agrandie vers 1170. Elle connut plusieurs aménagements et réfections jusqu'au XVIe siècle mais en 1563, lors de la première guerre de religion, elle fut gravement endommagée, pillée, incendiée et en partie détruite.
    De cette époque jusqu'au milieu du XIXe siècle connut plusieurs modifications, puis en 1860 fut décidée une restauration complète de la nef, commencée en 1863 d'après les plans de MM. Duchemin, architecte, et Gallicher, ingénieur, qui comme souvent à l'époque fut une complète transformation et durant laquelle furent ajoutés deux bas-côtés. Le dernier aménagement d'importance se fit en 1877 avec la construction d'un clocher en remplacement d'un dôme bâti lui-même en 1635 pour remplacer l'ancienne flèche, très délabrée alors.
    • L'actuel château de Lignières, classé monument historique (arrêté du ) avec ses dépendances, la cour d’honneur, les douves, les bâtiments des communs et le parc, fut construit entre 1654 et 1660 à l'emplacement de l'ancien château fort, par François Le Vau, frère de Louis Le Vau, à l'initiative de Jérôme de Nouveau, surintendant général des Postes et Relais de France, qui avait acquis la place en 1653.
    Ce bâtiment est très représentatif du classicisme français ; il est plus sobre encore dans ce style que ne l'imaginait son concepteur, lequel avait prévu l'adjonction d'éléments décoratifs (statues, bustes, bas-reliefs, etc.) qui ne furent jamais installés.
    Si pour l'essentiel le château correspond au bâtiment initial, certaines parties furent aménagées au cours des siècles, notamment la galerie, qui fut transformée en filature au XIXe siècle pour être reconstruite dans son état initial vers 1920.
    Il n'est plus accessible au public, depuis quelques années et est la propriété de SAR Sixte-Henri de Bourbon-Parme.
    La halle du XVIe siècle
    • La place du marché comporte une halle datant du XVIe siècle où se tiennent encore les marchés, le lundi (principal marché de la semaine) et le jeudi, et qui accueille aussi certaines manifestations, notamment des spectacles du festival L'Air du temps, le week-end de l'Ascension.
    • La ville possède une salle de spectacle, labellisée Scène de Musiques Actuelles et Pôle Chanson de la Région Centre Val de Loire. Les Bains-Douches jouent un rôle important dans le tissu culturel de la région depuis sa prise en main par l'association Les Bains-Douches (anciennement Rencontres et Loisirs) en 1978.
    • A proximité se trouve le Pôle du Cheval et de l'Âne, sis à La Celle-Condé mais à l'initiative de l'association française de l'âne grand noir du Berry (AFAGNB), créée par l'association folklorique Les Thiaulins de Lignières en Berry. Ce pôle regroupe un ensemble de bâtiments, le domaine des Amourettes, le Village de Cottages et l'hippodrome de Lignières, inauguré en 2006, remplaçant l'ancien champ de courses situé sur la commune de Lignières, qui organise en 2016 7 réunions de courses hippiques.Ce parc de nature et de loisirs est le théâtre de nombreuses compétitions équestres tout au long de l'année. (sauts d'obstacle, endurance, attelage, complets, etc.)

    Personnalités liées à Lignières

    • Sainte Jeanne de France, première épouse de Louis XII ;
    • Louis-Frédéric Colin (1835-1902), supérieur des Sulpiciens du Canada ;
    • Camille Duvaux (1866-1962), prêtre catholique, est né à Lignières ;
    • Florent Marchet, auteur-compositeur-interprète berrichon ; il s'est inspiré de Lignières pour brosser le portrait d'une petite ville de la France rurale dans son album-concept Rio Baril (le Riaul-Baril est un ruisseau traversant la commune et le nom d'un lieu-dit).
    • Jacques Monsieur, négociant d'armes international, propriétaire du domaine des Amourettes dans les années 1990, domaine ensuite racheté par le Conseil général du département du Cher et devenu le Pôle du Cheval et de l'Âne[25].

    Héraldique

    Les armes de Lignières se blasonnent ainsi :

    D'or au chef de vair, au lion de gueules, couronné d'or, brochant sur le tout[26].

    Parler local

    Lignières a été un lieu d'enquête de l’Atlas sonore des langues régionales de France[27].

    Sports

    Lignières dispose d'un vivier associatif très dense avec la majeure partie des sports représentée.

    Un cyclo-cross renommé, il fut le support des Championnats de France de cyclo-cross en 2014 et a été le support d'une manche de coupe du monde en janvier 2016.

    La ville a accueilli le les Championnats de France de cross-country et des Inter-régions en .

    Événements et activités culturelles

    • En 1946 Roger Pearron (qui se prononce « Pierron ») fonda l'association Les Thiaulins, une association attachée à faire vivre la culture populaire du Berry, qui s'installa au château du Plaix, sur la commune voisine de Saint-Hilaire-en-Lignières, après que la famille Goin-Berthier lui en fit don en 1961 et y établit un musée d'arts et traditions paysannes.
      Outre son fondateur et Mic Baudimant, son actuel président, qui sont tous deux, en plus de musiciens accomplis, des collecteurs reconnus pour leur travail sur la musique et le chant du Boischaut et de la Brenne, deux membres des Thiaulins ont acquis une réputation nationale ou internationale : Gilles Chabenat, vielleux réputé et inventif et Frédéric Baudimant, violoniste qui a collaboré entre autres avec le précédent et avec Florent Marchet.
    • La foire aux ânes créée dans les années 1980, à l'initiative des Thiaulins, était destinée à l'origine à la promotion et la sauvegarde de l'âne grand noir du Berry, mais qui s'est depuis élargie à la présentation d'autres races d'ânes et à celle de mulets et bardots. La foire aux ânes est désormais gérée par un comité spécial d'organisation depuis 2014.
    • L'association culturelle et artistique Les Bains-Douches, anciennement Rencontres et Loisirs, programme, depuis 1978, des saisons culturelles et organise depuis 1995 le festival annuel L'Air du temps pendant la semaine de l'Ascension.
    • Cinémobile

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Stéphane Gendron, Les noms des lieux en France : Essai de toponymie, Paris, Errance, , 2e éd., 340 p. (ISBN 978-2-87772-371-8), p. 226.
    9. Archives départementales de l’Indre, Berry médiéval : à la découverte de l’Indre au Moyen Âge, catalogue d’exposition, Châteauroux, Archives départementales de l’Indre, 2009, p. 53-54.
    10. « Maison de Linières, p. 834-839 », sur Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France, t. VII, par les pères Anselme, Ange et Simplicien, et Honoré Caille du Fourny, aux Libraires associés à Paris, 1733.
    11. « Maison de Linières, p. 616-617 », sur Le Grand Dictionnaire historique de Louis Moréri, t. IV, chez Jacques Vincent, à Paris, 1732.
    12. « Maison de La Rochefoucauld, p. 6 et 16 », sur Racines & Histoire.
    13. « Maison de Bourbon-Busset, p. 5 et 10-11 », sur Racines & Histoire.
    14. Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique 2/2007 (no 114), p. 168
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    19. « Almanach royal et national... : présenté à Sa Majesté et aux princes et princesses de la famille royale », sur Gallica, (consulté le ).
    20. Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.
    21. Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 août 2014.
    22. Extrait du magazine Bioscope no 4, janvier 1979, par Robert Schreiner
    23. Science et Vie no 488, mai 1958, La monnaie accélérée, sous-titré 50 000 francs font vivre tout un village, par Étienne Dugue
    24. Anonyme, Village aux assignats, Paris Match, no 477, 31 mai 1958, p. 17.
    25. « Les armes secrètes de M. Monsieur », sur Liberation.fr, (consulté le ).
    26. http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=13109
    27. La bise et le soleil, fable d'Ésope, dans le parler de Lignières.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • L'Église de Lignières, Cher, par P. Deshoulières, brochure tirée des Mémoires de la Société des antiquités du Centre, tome XXXIX, édité par l'imprimerie Veuve Tardy-Pigelet et fils, 1921 ;
    • Châteaux et Manoirs du Berry, par Philippe Seydoux, Paris, Éditions de la Morande, 1992 ;
    • Jeanne de France (1464-1505), duchesse de Berry, fondatrice de l'ordre de l'Annonciade, ouvrage collectif à l'initiative de la Bibliothèque municipale de Bourges, à l'occasion de l'exposition du même nom, éditeur Direction du livre et de la lecture et Fédération française pour la coopération des bibliothèques, collection (Re)découvertes, série « Images du Moyen Âge », 2002 ;
    • Science et Vie no 488, , La monnaie accélérée, sous-titré 50 000 francs font vivre tout un village, par Étienne Dugue.

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