Macrolepiota procera

Lépiote élevée, Coulemelle

Macrolepiota procera
Lépiotes élevées à différents stades de développement.
Classification
Règne Fungi
Division Basidiomycota
Classe Agaricomycetes
Sous-classe Agaricomycetidae
Ordre Agaricales
Famille Agaricaceae
Genre Macrolepiota

Espèce

Macrolepiota procera
(Scop.) Singer 1948
Croissance en sept jours d'une lépiote élevée.

Macrolepiota procera, la lépiote élevée, appelée aussi communément coulemelle, est une espèce de champignons basidiomycètes comestibles de la famille des Agaricacées et du genre Macrolepiota. Une fois son chapeau ouvert, elle ressemble à une ombrelle. Elle est assez commune sur les sols bien drainés. On peut la trouver solitaire, grégaire ou encore en rond de sorcière dans les pâturages et aussi dans les bois. Globalement, elle est très répandue dans les régions tempérées. Elle peut être confondue avec son sosie tropical à lames vertes, la très toxique lépiote de Morgan, mais aussi avec quelques espèces plus petites et toxiques.

Description du sporophore

Le chapeau est ovoïde puis convexe et enfin largement étalé en parasol, de 10 à 30 cm de diamètre, surmonté d'un mamelon, avec une cuticule sèche, gris-roux, couvert d'écailles brunes circulaires (appelées mèches), plus denses vers le centre brun, et qui, en s'écartant les unes des autres, laissent apparaître le fond clair. Les lames sont blanches, serrées, molles. La sporée est blanche.

Le stipe (pied), haut de 15 à 40 cm, est élancé, creux, bulbeux à la base, brun tigré et de plus en plus écaillé en allant vers la base ; il est pourvu d'un anneau double, blanchâtre et coulissant. Le pied est fibreux, ce qui le rend immangeable.

La chair est blanche, molle, avec une odeur et une saveur fruitées agréables.

Espèces proches et confusions possibles

La lépiote de Morgan, fausse coulemelle, ou lépiote à spores vertes (Chlorophyllum molybdites).
Hautement toxique
.

En Amérique du Nord, c'est le grand Chlorophyllum molybdites, pourtant caractérisé par une sporée verte, qui est à l'origine de la majorité des intoxications fongiques[1] car elle provoque des syndromes gastro-intestinaux sévères, vomissements et diarrhées[2].

En Europe, avec sa haute taille et son port élancé (c'est le plus grand champignon des régions tempérées), la vraie coulemelle (Macrolepiota procera) ne prête guère à confusion en présence d'un grand spécimen car la confusion avec Chlorophyllum molybdites est rare, contrairement à l'Amérique, bien qu'il semble qu'elle devienne plus fréquente[3]. C'est donc surtout pour les plus petits spécimens que la prudence s'impose. C'est le cas notamment face à la mortelle Lepiota helveola (la Lépiote helvéolée ou Lépiote brune), de même que d'autres champignons également délétères de la même famille (genre Lepiota) parfois vénéneuses, voire mortelles. Par temps sec, la coulemelle peut voir son développement atrophié et ne pas atteindre ses dimensions habituelles et on peut alors plus facilement la confondre avec les petites lépiotes. C'est pourquoi il est conseillé de se méfier des champignons ressemblants de petite taille, et, par sécurité, de ne jamais cueillir de lépiotes de moins de 10 cm de haut (la lépiote élevée dépassant normalement largement cette hauteur même dans ses stades les plus précoces).

Par ailleurs, Macrolepiota procera est en réalité le taxon principal de plusieurs formes ou variétés et il existe aussi des espèces proches très difficiles à distinguer, telles que Macrolepiota gracilenta, Macrolepiota excoriata, Macrolepiota konradii, toutes comestibles. On peut aussi le confondre avec la lépiote déguenillée Chlorophyllum rhacodes généralement plus petit et aux écailles plus prononcées (également comestible, quoique légèrement plus coriace).

Le stipe de Macrolepiota procera est chiné comme une peau de couleuvre, à l'instar de celui de la Lépiote mamelonnée, alors que la Lépiote déguenillée a un pied totalement lisse, ces deux derniers champignons étant également comestibles[4].

Le pied des amanites est niché dans une volve alors que celui de la Coulemelle est renflé à la base et n'a pas de volve ; les amanites ont également un anneau tombant simple et fixe. Cela permet de distinguer la lépiote élevée de l'amanite élevée (ou « fausse golmotte », Amanita excelsa, non toxique mais sans intérêt culinaire), et surtout de la plus dangereuse amanite panthère.


Habitat

Assez commune, la lépiote élevée vient, parfois en grandes troupes, dans les sous-bois dégagés ou les clairières, plutôt sur terrains siliceux. Généralement précoce (juillet à octobre), on la trouve jusqu'à Noël dans les régions méditerranéennes. La lépiote est un organisme saprophyte.

Répartition

On a signalé la lépiote élevée en Australie, en Inde, en Sibérie, en Extrême-Orient, au Japon, en Amérique, en Afrique et en Europe (partout à l'exception des régions arctiques).

Taxonomie

Nom scientifique accepté

Formes

Source : Index Fungorum[6]

  • Macrolepiota procera f. crassipes Pázmány 1989 (Roumanie)
  • Macrolepiota procera f. fuliginosa (Barla) Vizzini & Contu 2011
  • Macrolepiota procera f. macrolepis Pázmány 1989 (Roumanie)
  • Macrolepiota procera f. macrospora Singer
  • Macrolepiota procera f. multisquamulosa Pázmány 1989 (Roumanie)
  • Macrolepiota procera f. permixta (Barla) Vizzini & Contu 2011
  • Macrolepiota procera f. procera (Scop.) Singer, 1948

Variétés

Source : Index Fungorum[6]

  • Macrolepiota procera var. exigua Pázmány 1989
  • Macrolepiota procera var. fuliginosa (Barla) Bellu et Lanzoni 1987
  • Macrolepiota procera var. konradii (Huijsman ex Orton) Gminder 2003
  • Macrolepiota procera var. mediterranea Bon 1993 (France)
  • Macrolepiota procera var. pallida Pázmány 1989 (Roumanie)
  • Macrolepiota procera var. patentosquamosa Pázmány 1989
  • Macrolepiota procera var. permixta (Barla) Quadr. & Lunghini 1990
  • Macrolepiota procera var. procera (Scop.) Singer 1948
  • Macrolepiota procera var. pseudo-olivascens Bellu et Lanzoni 1987 (Italie)
  • Macrolepiota procera var. vezo Walleyn et Rammeloo 1994

Basionyme, synonymes et binômes obsolètes

  • Agaricus procerus Scop[7] - basionyme[8]
  • Agaricus colubrinus Bull[9].
  • Lepiota procera (Scop.)[10]
  • Mastocephalus procerus (Scop.) [11]
  • Lepiotophyllum procerum (Scop.)[12]

Noms vernaculaires

L'agaric couleuvré ou Grisette de Bulliard en 1780.

La Lépiote élevée tient son nom d'un ancien binôme latin Lepiota elata[13]. Du latin scientifique lepiota[14], du grec λε ́πιον, « petite écaille, petite croûte ». On parle aussi, de chevalier bagué, de Saint-Michel, de nez de chat, de baguette de tambour (jeune, chapeau pas encore ouvert), de Cocherelle[15], ou encore de parasol comme chez les anglo-saxons.

Canada

Au Canada, la lépiote élevée est appelée Baguier[16] mais aussi Coulemelle, comme en France. Une partie de la population l'appelle Parasol, sous l'influence de l'appellation anglo-saxonne[17].

France

Cocherelle typique du Bourbonnais ayant donné son nom aux habitants de Saint-Plaisir (Cocheriaux) dans l'Allier.

En France, la lépiote élevée est le plus souvent appelée Coulemelle, autrefois Couamelle, qui vient de columelle, « petite colonne », en référence à la longueur de son pied[18] ou encore coulemotte[19]. Mais dans certaines régions, comme en Vendée, Coulemelle ne signifie qu'un champignon blanc des pâtures. Elle était autrefois – comme dans l'Herbier de France au XVIIIe siècle – appelée Grisette[20]. On peut trouver à peu près autant de noms aux lépiotes élevées que de dialectes régionaux. Toutefois, elles sont souvent confondues par les récolteurs avec l'agaric des prés et les autres lépiotes : lépiote élevée, grande et petite lépiote, ce qui rend les appellations imprécises[21].

  • Dans le Berry, la lépiote élevée est appelée quioslet, cocherelle, couamelle, fusée, bouteriau ou cluniau[22],[23].
  • Dans le Bourbonnais, la lépiote élevée est appelée cocherelle, elle aura donné son nom aux habitants de Saint-Plaisir nommés : Cocheriaux [24].
  • Dans l'Indre, la lépiote élevée est appelée boutarot, coucoumelle, coquemelle, golmelle, coulemotte, coulemelle, columelle, tsampignu o lo bago[25].
  • Dans le Languedoc, la lépiote élevée est appelée badrelle et en occitan cocomèla [26].
  • En Gascogne, la lépiote élevée est appelée pepiòla, pepiòta et omprèla[27].
  • Dans le Limousin et le Nord du Périgord, la lépiote élevée est appelée Filleul ou Nouno[28].
  • En Maine-et-Loire, la lépiote élevée est appelée moutardier, griset, grisotte, éclusette, mort-de-froid, baderelle, toute-blanche[28].
  • Dans le Morvan, la lépiote élevée est appelée brilo[réf. souhaitée].
  • En Poitou, la lépiote élevée s'appelle encore Bonhomme, quand son chapeau n'est pas encore ouvert. Ce surnom serait apparu à cause d'une légère différence de goût entre une lépiote ouverte et une fermée : la lépiote fermée étant préférée pour son goût, cela lui permit d'acquérir son propre surnom. Elle se dit aussi Poturelle en Poitou-Charentes[29]. Les variantes sont paturelles, baderelles, et anciennement clouzeaux[30].

Comestibilité et cuisine

Lépiote élevée, cuisinée en croûte de pâte.

La lépiote élevée est un comestible recherché, il est alors le plus souvent en France présenté en cuisine sous le nom populaire de Coulemelle. Le pied, fibreux et coriace  surtout chez les exemplaires adultes  sera émincé pour une sauce ou une soupe, ou bien éliminé. L'anneau double (« le morceau du roi ») qui dégage comme la chair une agréable odeur de noisette, peut se consommer cru. Le chapeau, découpé ou gardé entier, se prête à de multiples recettes : frit quelques minutes, les chapeaux entiers dans un peu d'huile d'olive ou, mieux, au barbecue, simplement salés et poivrés avant de servir. Il est possible de la consommer crue, mélangée à une salade verte[31],[32]. On peut aussi cuisiner les coulemelles à la crème[33].

Indicateur environnemental – bioaccumulation

Spécimen de 37 cm de diamètre trouvé dans la vallée des Merveilles (Provence-Alpes-Côte d'Azur) en octobre.

De nombreuses études analysent la teneur en minéraux dans la lépiote élevée comme indicateur de contamination de l'environnement [34].

Culture et intérêt médical

La culture des lépiotes élevées est envisagée pour leur goût intéressant et leur valeur médicinale. Les caractéristiques des conditions de culture pour la croissance du mycélium de Macrolepiota procera sont déjà développées et démontrent que la croissance du mycélium est favorable à une forte teneur du milieu en azote et une température de 30 °C.

Activité anti-tumorale et antibiotique

Macrolepiota procera est reconnue pour contenir de la glycérine, du mannitol, du glucose, du tréhalose, du lepiotan et environ vingt acides aminés. De plus, Macrolepiota procera démontre une activité anti-tumorale dans le corps humain et présente une activité antibiotique contre les bactéries à Gram négatif[35]. Les sporophores sont largement utilisés pour la fabrication des aliments et des médicaments traditionnels. Lorsque Macrolepiota procera est utilisée à des fins alimentaires, ses sporophores contiennent des protéines, du fer, du zinc, de la chitine, du chitosane, des fibres, des vitamines et des minéraux qui sont connus comme compléments alimentaires et reconnus pour maintenir l'homéostasie physiologique du corps humain[36]. L'acide linolénique se retrouve en quantité importante dans Macrolepiota procera[37].

Antioxydant

Macrolepiota procera présente également plusieurs antioxydants : de nombreux composés antioxydants extraits de ces champignons ont été identifiés, tels que les composés phénoliques, les tocophérols, l'acide ascorbique, et des caroténoïdes[38].

Notes et références

  1. How to not pass up a parasol – and how not to
  2. (en) Denis R. Benjamin, Mushrooms : poisons and panaceas — a handbook for naturalists, mycologists and physicians, New York, WH Freeman and Company, , 422 p. (ISBN 0-7167-2600-9), « Gastrointestinal syndrome », p. 351–377
  3. Macrolepiota rhacodes and Chlorophyllum molybdites poisoning
  4. André Maublanc, Les Champignons comestibles et vénéneux, P. Lechevalier, , p. 58
  5. (en) Rolf Singer, « New and Interesting Species of Basidiomycetes », Papers of the Michigan Academy of Science, vol. 32, no 1, , p. 103-150
  6. http://www.indexfungorum.org/
  7. Fl. carniol., vol. 2, t. 418, Vienne, Edn 2,
  8. http://www.indexfungorum.org/names/HomoSpecies.asp?RecordID=150116
  9. Pierre Bulliard, Herbier de la France : Collection complète des plantes indigènes de ce royaume; avec leurs propriétés, et leurs usages en médecine, t. 2, Paris, 1780-93, planche 78
  10. Gray, A Natural Arrangement of British Plants, vol. 1, t. 601, Londres,
  11. Pat., Essai. Hyménomyc., Lons-le-Saunier, , p. 171,
  12. Locquin, Etude du dévéloppement des spores du genre Leucocoprinus, vol. 11, Bulletin Mensuel de la Société Linnéenne de Lyon, , p. 40
  13. Copel., Ann. Myc., vol. 29, t. 3,
  14. Persoon, Synopsis methodica fungorum, , p. 257
  15. http://www.cnrtl.fr/definition/cocherelle
  16. René Pomerleau, Flore des champignons au Québec : et régions limitrophes, vol. xv, Montréal, Les Editions La Presse, 1904 - 1980, 652 p., Glossaire: p. 587-598.; Bibliographie: p. 599-606.
  17. (en) Gary H. Lincoff, The Audubon Society field guide to North American mushrooms, New York, Lincoff, Gary H. Knopf, , 926 p. (ISBN 0-394-51992-2)
  18. http://www.cnrtl.fr/etymologie/coulemelle
  19. pour le CIRAD
  20. Pierre Bulliard, Herbier de la France : Collection complète des plantes indigènes de ce royaume; avec leurs propriétés, et leurs usages en médecine, Paris, 1780-93, planche 78
  21. Marcel Lachiver, Dictionnaire du monde rural, Paris, Fayard,
  22. Pierre Valentin Berthier, Glossaire de la Champagne berrichonne, Paris, Royer patoisthèque, , 200 p.
  23. Pierrette Dubuisson, Dictionnaire du français régional du Berry-Bourbonnais,, Paris, Éditions Boneton, , 142 p.
  24. « Les habitants de St-Plaisir nommés "Cocheriaux" », sur http://www.cc-bocage-bourbonnais.com (consulté le )
  25. Jean Chassagneux, Le patois de Saint-Jean-Soleymieux : Cahier de Village de Forez, Nouvelle édition du Supplément au n° 83-84, vol. 83-84,
  26. Lexique descriptif occitan - français du Velay et du Vivarais, , 159 p.
  27. Nicolau Rei Bèthvéder, Dictionnaire Français : Occitan Gascon Toulousain, Puylaurens, IEO edicions, , 309 p. (ISBN 2-85910-338-4)
  28. Lachiver 1997
  29. Monographie du canton de Saint-Sulpice, t. 54, Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin
  30. M. L. Boughet, Note sur un empoisonnement par les Champignons : Pharmacien à Poitiers, t. 13, Paris, Bulletin de la société mycologique de France, p. 60
  31. « Coulemelle - Définition et recettes de "Coulemelle" - Supertoinette », sur supertoinette.com (consulté le ).
  32. Aurel Dermek, Les Champignons, Éditions Cercle d'Art, , p. 104
  33. Marie, « Coulemelles à la crème (ou lépiote élevée) », sur blog.com, Marie mitonne, (consulté le ).
  34. (en) J. Falandysz, Some mineral constituents of Parasol Mushroom (Macrolepiota procera) : Journal of Environmental Science and Health, Part B: Pesticides, Food Contaminants, and Agricultural Wastes, vol. 43, t. 2, Science and Health Taylor & Francis, (présentation en ligne), p. 187-192
  35. (en) M. A. B. Coletto et B. Striano, Antibiotic activity in Basidiomycetes. XIII. Antibiotic activity of mycelia and cultural filtrates : Journal Allionia, vol. 37, Science and Health Taylor & Francis, (ISSN 0065-6429, présentation en ligne), p. 253-255
  36. (en) Sung Mi Shim, The Characteristics of Cultural Conditions for the Mycelial Growth of Macrolepiota procera : Mycobiology, vol. 33, t. (1), Science and Health Taylor & Francis, (présentation en ligne), p. 187-192
  37. (en) S. Kavishreea, Fat and fatty acids of Indian edible mushrooms : Food Chemistry, vol. 106, t. (2), Elsevier, (présentation en ligne), p. 597–602
  38. (en) Isabel Ferreira, Antioxidants in Wild Mushrooms, vol. 16, t. 12, Current Medicinal Chemistry, Bentham Science Publishers, , 18 p. (présentation en ligne), p. 1543-1560

Voir aussi

Bibliographie

Ce champignon est décrit dans toutes les flores, notamment :

  • André Marchand, Champignons du Nord et du Midi, t. I/IX, Hachette, (ISBN 84-499-0649-0)
  • Régis Courtecuisse, Bernard Duhem: Guide des champignons de France et d'Europe (Delachaux & Niestlé, 1994-2000).
  • Marcel Bon: Champignons de France et d'Europe occidentale (Flammarion, 2004)
  • Dr Ewaldt Gerhardt: Guide Vigot des champignons (Vigot, 1999) - (ISBN 2-7114-1413-2)
  • Roger Phillips: Les champignons (Solar, 1981) - (ISBN 2-263-00640-0)
  • Thomas Laessoe, Anna Del Conte: L'Encyclopédie des champignons (Bordas, 1996) - (ISBN 2-04-027177-5)
  • Peter Jordan, Steven Wheeler: Larousse saveurs - Les champignons (Larousse, 1996) - (ISBN 2-03-516003-0)
  • G. Becker, Dr L. Giacomoni, J Nicot, S. Pautot, G. Redeuihl, G. Branchu, D. Hartog, A. Herubel, H. Marxmuller, U. Millot et C. Schaeffner: Le guide des champignons (Reader's Digest, 1982) - (ISBN 2-7098-0031-4)
  • Henri Romagnesi: Petit atlas des champignons (Bordas, 1970) - (ISBN 2-04-007940-8)

Articles connexes

Liens externes

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