Legé

Legé est une commune française de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Legé

L'hôtel de ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Nantes
Intercommunalité Communauté de communes Sud Retz Atlantique
Maire
Mandat
Thierry Grassineau
2020-2026
Code postal 44650
Code commune 44081
Démographie
Gentilé Legéens
Population
municipale
4 530 hab. (2018 )
Densité 72 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 53′ 11″ nord, 1° 35′ 51″ ouest
Altitude Min. 18 m
Max. 94 m
Superficie 63,32 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Legé
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Legé
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Legé
Géolocalisation sur la carte : France
Legé
Géolocalisation sur la carte : France
Legé
Liens
Site web http://www.ville-lege44.fr/

    C'est la commune la plus au sud de la Loire-Atlantique. Legé est donc une commune frontalière du département de la Vendée.

    Avant la création des départements, la paroisse de Legé faisait partie des Marches Communes de Bretagne-Poitou et du diocèse de Luçon.

    Ses habitants sont appelés les Legéens.

    Géographie

    Situation

    Situation de la commune de Legé dans le département de la Loire-Atlantique.

    Legé est située à 40 km au sud de Nantes.

    Les communes limitrophes sont Corcoué-sur-Logne et Touvois en Loire-Atlantique, ainsi que Rocheservière, Les Lucs-sur-Boulogne et Saint-Étienne-du-Bois en Vendée.

    Géographie physique

    Topographie et hydrographie

    La rivière Logne prend sa source à Legé.

    Climatologie

    Le climat de la Loire-Atlantique est de type tempéré océanique. L'influence de ce climat est largement facilitée par l'estuaire de la Loire et l'absence de relief notable[1]. Les hivers sont doux (min −5 °C / max 10 °C) et pluvieux et les étés relativement beaux et doux également (min 17 °C / max 35 °C). Les pluies sont fréquentes mais peu intenses. Les précipitations annuelles sont d'environ 820 mm[2] et peuvent fortement varier d'une année à l'autre. Les chutes de neige y sont exceptionnelles.

    Géographie humaine

    Voies de communication et transports

    La commune de Legé est desservie par la ligne 312 (Nantes > Saint-Philbert-de-Grand-Lieu > Touvois) du réseau de transport régional Aléop.

    Elle est également traversée par les Routes Départementales RD753 (Cholet > Saint-Jean-de-Monts) et RD178 (Nantes > Les Sables-d'Olonne)

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 12 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 838 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rocheservière », sur la commune de Rocheservière, mise en service en 1985[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 822,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « La Roche-sur-Yon », sur la commune de Roche-sur-Yon, dans le département de la Vendée, mise en service en 1984 et à 28 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[13], à 12,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Legé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Legé, une unité urbaine monocommunale[19] de 4 514 habitants en 2017, constituant une ville isolée[20],[21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,2 %), zones agricoles hétérogènes (35,3 %), prairies (5,8 %), zones urbanisées (3,9 %), forêts (3,2 %), cultures permanentes (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

    Toponymie

    Le nom de Legé désigne un ancien domaine Gallo-Romain fondé vers le IIe ou le IIIe siècle après Jésus-Christ, le domaine de Laevius. Par la suite, on voit apparaître dans les textes anciens le nom populaire en français sous la forme de Letge au XIIe siècle. Le nom de la localité est aussi attesté sous la forme Ecclesia de Legiaco en 1119[26]. Enfin, dès le début du XVe siècle, la forme actuelle, Legé, est attestée.

    Legé se trouve dans le domaine linguistique du poitevin, au sud de la limite avec le gallo. En gallo, son nom est Lejaé (écriture ELG, prononcé [lə.ʒə])[27]. Levieg en breton[28] .

    Histoire

    Moyen Âge

    La paroisse de Legé est mentionnée sous l'appellation de « Legiaco » en 1119 dans un document relatif à l'abbaye de Tournus, fondée sous le vocable de Saint Philibert en 875 grâce au soutien de Charles le Chauve, roi de France.

    Deux abbayes poitevines fondent à la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe siècle des prieurés sur le territoire de Legé. L'abbaye bénédictine de Saint-Jean-d'Orbestier (fondée en 1107 par Guillaume, comte du Poitou et duc d'Aquitaine), à Château-d'Olonne, fonde le prieuré de La Péranche sous le patronage de sainte Madeleine. L'abbaye augustine de Nieul-sur-Autize, près de Fontenay-le-Comte, fonde le prieuré de Saint-Laurent-de-Fougère.

    Legé faisait autrefois partie des Marches communes au Poitou et à la Bretagne : l'histoire en fait mention en 1406, à propos d'une levée de guerriers qu'on y voulait faire malgré l'exemption qui lui en avait été accordée.

    Une partie du territoire de Legé est inféodée à la baronnie-duché de Retz par la châtellenie de La Bénate.

    Période moderne

    Lors des rébellions huguenotes, Louis XIII réunit son armée à Legé et y couche le avant de se diriger sur l'île de Riez pour y combattre Rohan-Soubise placé à la tête des Calvinistes.

    En 1789, ce sont deux legéens, Jacques-Alexis Francheteau de La Glaustière et Charles-Joseph Auvynet, qui sont élus pour représenter le Tiers-État des Marches communes au Poitou et à la Bretagne aux États-Généraux.

    Lors de la guerre de Vendée, le Général Charette séjourne dans la ville d'avril à . Il y établit son quartier général. La commune fut le théâtre d'une bataille entre Républicains et Royalistes le . L'armée de Charette mit en déroute les 600 hommes de l'adjudant-général Boisguyon. Les exactions des colonnes infernales (tel que le massacre de Legé), les morts parmi les soldats républicains (tués au combat ou exécutés)[29] et les exécutions sommaires de civils républicains accomplies par les Vendéens[30] rendent le bourg impossible à tenir par l'un ou l'autre camp[31],[32]. Le 10 février de la même année, verra la victoire des armées républicaines du général Florent Joseph Duquesnoy contre Charette (Duquesnoy y sera d'ailleurs blessé).

    XXe siècle

    Par une loi du , la commune de Legé acquiert une portion du territoire des Lucs-sur-Boulogne et une autre de Grand’Landes, modifiant les limites de la Loire-Inférieure et de la Vendée[33].

    Dès 1893, la gare de Legé va devenir le terminus de la ligne de chemin de fer à voie métrique en provenance de Nantes et sera gérée par la Compagnie française de chemins de fer à voie étroite jusqu'à la fermeture de la desserte en 1935. Durant cette même période, la gare était également desservie par les Tramways de la Vendée grâce à la mise en service de la ligne de La Roche-sur-Yon à Legé en 1904, liaison qui sera fermée en 1939[34].

    Héraldique

    Blasonnement :
    Coupé : au premier, d'azur à un château d'or maçonné, ouvert et ajouré de sable, mouvant du coupé ; au second, de pourpre à trois fleurs de lys d'argent posées en fasce.
    Commentaires : Blason conçu par Fabien Musseau, maire de Legé, en 1960.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
    Période Identité Étiquette Qualité
    Émile Rambaud    
    Bernard Dupuy    
    Fabien Musseau[Note 5] Centriste Conseiller général du canton de Legé (1951 → 1964)
    Paul Guillon    
    [35]
    (décès)
    Louis Marcetteau[Note 6] UDF-PR Conseiller général du canton de Legé (1976 → 1987)
    Suzanne Danet (née Grulier)    
    Jean-Claude Grassineau[Note 7],[Note 8]    
    Jean-Claude Brisson[Note 9] DVD Administrateur de société
    Ex-adjoint au maire délégué à l'urbanisme
    En cours
    (au 08/06/2020)
    Thierry Grassineau DVD Administrateur de société à la retraite
    Ex-adjoint au maire délégué aux sports

    Tendances politiques et résultats

    Après avoir démontré un fort ancrage à droite pendant longtemps, Legé a, depuis 2014, tendance à voter pour les candidats du Front national, aujourd'hui appelé Rassemblement national.

    Par exemple, en 2017, c'est Marine Le Pen qui arrive en tête au premier tour de l'élection présidentielle, et c'est Jean-Luc Javel, le candidat du FN, qui arrive deuxième au premier tour des législatives alors qu'il n'est même pas qualifié pour le second tour au niveau de la circonscription.

    Pour les élections européennes de 2014, la liste d'extrême-droite conduite par Gilles Lebreton l'emporte avec 29,88 %, soit dix points de plus qu'au niveau de la circonscription Ouest et cinq points de plus qu'au niveau national. En ce qui concerne le scrutin de 2019, la liste du RN conduite par Jordan Bardella arrive en tête avec plus de trois points supplémentaires qu'au niveau national.

    Résultats pour la commune des scrutins français depuis 2000.
    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours.
    Année Élu Battu Participation
    2002 80,87 % Jacques Chirac RPR 19,13 % Jean-Marie Le Pen FN 84,47 % [36]
    2007 61,22 % Nicolas Sarkozy UMP 38,78 % Ségolène Royal PS 88,32 % [37]
    2012 43,08 % François Hollande PS 56,92 % Nicolas Sarkozy UMP 85,70 % [38]
    2017 60,21 % Emmanuel Macron EM 39,79 % Marine Le Pen FN 79,61 % [39]
    Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
    Année Élu Battu Participation
    Legé est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
    Avant 2010, Legé est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
    2002  %  %  % [40]
    2007  %  %  % [41]
    Après 2010, Legé est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats de .
    2012  %  %  % [42]
    2017  %  %  % [43]
    Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores.
    Année Liste 1re Liste 2e Participation
    2004  %  %  % [44]
    2009  %  %  % [45]
    2014  %  %  % [46]
    2019  %  %  % [47]
    Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores.
    Année Liste 1re Liste 2e Participation
    2004  %  %  % [48]
    2010  %  %  % [49]
    2015  %  %  % [50]
    2021  %  %  % [51]
    Élections cantonales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
    Année Élu Battu Participation
    Legé est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de .
    2001  %  %  % [52]
    2004  %  %  % [53]
    2008  %  %  % [54]
    2011  %  %  % [55]
    Élections départementales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
    Année Élus Battus Participation
    Legé est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de .
    2015  %  %  % [56]
    2021  %  %  % [57]
    Référendums.
    Année Oui (national) Non (national) Participation
    1992  % (51,04 %)  % (48,96 %)  % [58]
    2000 68,66 % (73,21 %) 31,34 % (26,79 %) 29,76 % [59]
    2005  % (45,33 %)  % (54,67 %)  % [60]

    Population et société

    Démographie

    Selon le classement établi par l'Insee, Legé est une ville isolée qui est le centre d'une aire urbaine et d'un bassin de vie. Elle fait partie de la zone d'emploi de Nantes[61]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 90 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 10 % dans des zones « très peu denses »[62].

    Évolution démographique

    Les données concernant 1793 sont perdues.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[64].

    En 2018, la commune comptait 4 530 habitants[Note 10], en augmentation de 0,71 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +6,31 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    2 8933 3693 1163 2133 3763 4013 6143 7033 593
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    4 4884 5314 4554 4304 4484 5424 5334 5514 431
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    4 4104 2793 7333 6483 6923 5603 6043 5393 454
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2018
    3 5213 4333 4413 5323 5883 9684 3494 4934 530
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee à partir de 2006[66].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,9 %) est en effet supérieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[67],[68],[69]. À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %)[67],[68],[69].

    Pyramide des âges à Legé en 2013 en pourcentage[67]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,9 
    8,5 
    75 à 89 ans
    11,6 
    13,0 
    60 à 74 ans
    13,5 
    20,1 
    45 à 59 ans
    17,7 
    20,1 
    30 à 44 ans
    20,3 
    17,0 
    15 à 29 ans
    16,3 
    21,0 
    0 à 14 ans
    19,6 
    Pyramide des âges de la Loire-Atlantique en 2013 en pourcentage[68]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,3 
    5,8 
    75 à 89 ans
    9,1 
    13,5 
    60 à 74 ans
    14,6 
    19,6 
    45 à 59 ans
    19,2 
    20,8 
    30 à 44 ans
    19,6 
    19,4 
    15 à 29 ans
    17,7 
    20,5 
    0 à 14 ans
    18,5 

    Santé

    La maison de retraite Saint-Joseph accueille les personnes âgées.

    Écologie et recyclage

    La commune de Legé dispose d'une déchèterie intercommunale située au lieu-dit La Tournerie, par ailleurs des containers de tri sélectif mis à la disposition des habitants sont disséminés sur le territoire communal.

    Enseignement

    Legé est rattachée à l'Académie de Nantes.

    Écoles maternelles et primaires

    La commune possède deux écoles (à la fois maternelle et primaire) :

    • école publique du Chambord (rue Beauséjour) ;
    • école privée Notre Dame (7 rue du Puits Neuf). L'école daterait de 1885.

    Collèges

    La commune possède deux collèges :

    • collège privé Sainte-Anne (3 rue Sainte-Anne). Le collège daterait de 1890 ;
    • collège public Pierre de Coubertin (1 rue Pierre de Coubertin).

    Enseignement professionnel

    • Maison Familiale Rurale (7 rue du Bocage)

    Justice

    La commune de Legé dépend du tribunal de grande instance de Nantes, lequel est rattaché à la cour d'appel de Rennes.

    Culture

    La commune dispose d'un centre culturel et d'une bibliothèque qui se trouve au couvent des Visitandines.

    Le centre culturel Saint-Michel

    Ce centre culturel, qui se trouve dans le bourg de Legé, est composé d’une salle de spectacle pouvant accueillir jusqu’à 268 personnes et de deux salles annexes. La salle principale fait office de salle de spectacle et de cinéma.

    Pour ce qui est du cinéma, on compte huit séances par semaine en moyenne et la salle est équipée en son Dolby et des lunettes spéciales sont prêtées pour les quelques séances en 3D[70].

    Histoire

    C’est en 1948 que la première pierre a été posée pour cette salle nommée « salle du Patronage ». Inaugurée en 1951, c’est Joseph Rouillé, écrivain (fils d’un horloger legéen), qui a étrenné cette salle avec sa pièce « La Mieux-Aimée » qui fût un immense succès. C’est également en 1951 que cette structure a été reconnue par le C.N.C. (Centre National de la Cinématographie) avec une autorisation délivrée au président, Charles Vilain. À noter qu’à cette époque, la capacité était de 365 places.

    L’activité théâtrale a connu une période faste de 1951 à 1966. Aux dires des aînés legéens, « On a même dansé sur la scène à l’occasion des noces ».

    Cette salle « Legé-Ciné » a été marquée par quelques évènements :

    • de 1996 à 2002, un ambitieux projet de réhabilitation est organisé pour pallier la vétusté des lieux. La réhabilitation achevée, le centre culturel rouvre ses portes au dernier semestre 2002 et est inauguré le en présence de plusieurs personnalités du département[71] ;
    • dans la nuit du 2 au 3 novembre 2019, une mini-tornade causée par la Tempête Amélie, qui a sévit sur tout le tiers Sud-ouest de la France, provoque des dégâts à Legé. Le centre culturel est sûrement le bâtiment legéen qui en aura le plus fait les frais : sa toiture se désolidarise du bâtiment et s'envole, sans provoquer de grands dégâts en retombant au sol. Le maire annonce dès le lendemain que le centre sera fermé jusqu'à nouvel ordre et interdit d'accès à la population. Tous les évènements prévus sont annulés et les associations qui y siégeaient sont relogées[72].

    Sports

    Legé dispose d'un piscine de plein air et d'un complexe sportif comprenant notamment deux salles omnisports et des terrains de football. Trois nouvelles salles ont été construites en 2017, et la commune s'est vu attribuer le titre de "ville sportive" et possède trois flammes olympiques (la dernière lui a été décernée en 2019).

    La commune possède une belle diversité de disciplines (18 associations sportives regroupant 1 255 licenciés dont plus de 58 % ont moins de 18 ans)[73].

    Cultes

    La Paroisse catholique Saint Philbert et Saint Jacques sur Logne regroupe les communautés de Corcoué-sur-Logne, La Bénate (commune de Corcoué-sur-Logne), La Chevrolière, La Limouzinière, Legé, Saint-Colomban, Saint-Lumine-de-Coutais, Saint-Philbert-de-Grand-Lieu et Touvois.

    Médias

    Aucune rédaction de presse n'est installée dans la ville, des correspondants relayant les informations locales pour le quotidien Ouest-France ou l'hebdomadaire Le Courrier du pays de Retz par exemple. La seule publication locale régulière est le bulletin d'informations communales Legé-Magazine qui paraît tous les trois mois[74].

    Économie

    Agriculture

    Legé est une commune à vocation agricole avec un secteur dédié d'une superficie de 4 226 hectares partagée entre 40 exploitations, qui sont en majorité des sociétés (GAEC, EARL ou EURL par exemple). Les productions sont diverses et variées, à savoir : viande, lait, spécialités hors sol (volailles ou porc), viticoles ou encore céréalières (blé, maïs) qui, elles, sont principalement destinées à la nourriture du bétail.

    Ces différentes productions façonnent inéluctablement la mosaïque de ce territoire agricole entre les vastes prairies et les surfaces cultivées. Le secteur est depuis longtemps très important pour l'économie de la commune et a vocation à le rester[75].

    Commerces et entreprises

    L'activité commerciale legéenne est principalement rassemblée autour du centre commercial des Visitandines et dans différents points de vente situés dans le centre-bourg.

    Lieux et monuments

    La chapelle Notre-Dame de Pitié
    • L'église Notre-Dame-de-l'Assomption (XXe)
    • La chapelle Notre-Dame de Pitié édifiée en 1826.
    • Le couvent des Visitandines (XIXe)
    • Le château du Retail
    • Le château du Bois-Chevalier dans lequel fut en partie tourné en 1965, le film Le Tonnerre de Dieu de Denys de La Patellière avec Jean Gabin, Lilli Palmer, Michèle Mercier, Georges Géret et Robert Hossein.
    • Le château du Gouffier (XIXe)
    • L'enclos de La Colonne (XIXe)
    • la zone de loisirs du Paradis
    • Les calvaires : De toutes tailles et de tous matériaux, ils étaient autrefois très importants dans la vie communale et ils restent aujourd'hui de magnifiques œuvres rencontrés au détour des chemins, on en dénombre pas moins de 77 sur le territoire legéen.
    • Un canon allemand de campagne de 77 mm, modèle 1896 à canon court, construit en 1898 dans les usines Krupp, et huit obus de 280 mm, visibles près de la « Chapelle Charette ». C'est un trophée de guerre, de provenance inconnue, attribué à la commune de Legé par le sous-secrétariat d'État aux finances en 1920[76],[77].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Une rue porte son nom.
    6. Réélu en 1983.
    7. Réélu en 1995.
    8. Une rue porte son nom.
    9. Réélu en 2008 et 2014.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. climat de la Loire-Atlantique
    2. nantes.fr Climat
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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    11. « Station Météo-France Rocheservière - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Legé et La Roche-sur-Yon », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    25. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    26. Dans un document relatif à l'abbaye de Tournus.
    27. « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
    28. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
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    31. Jean-Clément Martin et Xavier Lardière, Le massacre des Lucs : Vendée 1794, Geste éditions, , 158 p. (lire en ligne) :
      « L'odeur des cadavres les chassent du lieu, après qu'ils aient exécuté une centaine de Républicains prisonniers. »
      .
    32. Élie Fournier, Turreau et les colonnes infernales : L'échec de la violence, Albin Michel, , 265 p. (ISBN 9782226025241, lire en ligne) :
      « Il est impossible, écrit [Duquesnoy], « de tenir le poste de Légé, car trois ou quatre cent cadavres, dans le village et les environs, empoisonnent l'air. » »
      .
    33. « Loi du 18 juin 1861 qui modifie la limite des départements de la Vendée et de la Loire-Inférieure », Bulletin des lois de l’Empire français, no 9140, (lire en ligne).
    34. « Ligne de Nantes-Legé de gare en gare (1893-1935) », sur railbreopdl.forumactif.org (consulté le ).
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    74. Ville de Legé, « Bulletin d'informations communales de Legé », sur ville-lege44.fr, (consulté le ).
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    76. « Le Courrier du Pays de Retz », Hebdomadaire, , p. 40.
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