Le Thoureil

Le Thoureil est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, devenue le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Gennes-Val de Loire[1], puis, le , de Gennes-Val-de-Loire[2].

Le Thoureil

Port-batelier du Thoureil avec l'église Saint-Genulf.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Saumur
Commune Gennes-Val-de-Loire
Statut Commune déléguée
Maire délégué Benoît Saulnier
2020-2026
Code postal 49350
Code commune 49346
Démographie
Gentilé Thoureillais
Population 444 hab. (2013)
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 22′ 19″ nord, 0° 15′ 55″ ouest
Altitude 35 m
Min. 17 m
Max. 84 m
Superficie 11,02 km2
Élections
Départementales Doué-la-Fontaine
Historique
Date de fusion 1er janvier 2016
Commune(s) d'intégration Gennes-Val-de-Loire
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Le Thoureil
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Le Thoureil
Géolocalisation sur la carte : France
Le Thoureil
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Le Thoureil

    Outre plusieurs édifices religieux patrimoniaux, érigés sur son territoire, le village-portuaire du Thoureil compte des demeures anciennes en tuffeau et un amarrage de bateaux traditionnels. Ce patrimoine a permis la labellisation Petite-cité de caractère.

    Géographie

    Commune du Saumurois, Le Thoureil est située en rive gauche de la Loire au nord-ouest de Gennes, entre Saumur à 19 km et Angers à 24 km, sur les routes D 132, Saint-Rémy-la-Varenne / Gennes, et D 156, Louerre[3],[4].

    La commune du Thoureil regroupe les villages du Thoureil proprement dit, de Bessé, de Saint-Maur-sur-Loire et de Bourgneuf. Son territoire occupe une superficie de 1 102 hectares[5].

    Toponymie et héraldique

    Héraldique

    Blason
    D'argent à la gabare d'azur, la voile chargée d'une feuille d'acacia d'or et voguant sur une rivière du champ mouvant de la pointe[6].
    Détails
    Blason historique : la commune a fusionné avec Chênehutte-Trèves-Cunault, Gennes, Grézillé et Saint-Georges-des-Sept-Voies au pour former la commune nouvelle de Gennes-Val de Loire qui devint au Gennes-Val-de-Loire.

    Histoire

    Plusieurs menhirs et dolmens témoignent d'une présence depuis le Néolithique[7].

    Au VIe siècle, saint Maur s'y établit dans l'ancienne villa gallo-romaine de Glanfeuil et y fonde l'abbaye Saint-Maur de Glanfeuil[8].

    Situé sur la Loire, le village aura une activité marinière pendant plusieurs siècles[9]. Le port-batelier du Thoureil était une étape de la marine de Loire dans le commerce des vins de Loire ainsi que du sel de Guérande et de Noirmoutier[10],[11].

    Au XVIIIe siècle, la paroisse dépend de l'archiprêtré de Saumur, de l'élection de Saumur, et en 1788 du district de Doué. Le village devient une commune à la Révolution et sera rattachée à Saint-Georges-des-Sept-Voies de à [12],[9].

    En , Le Thoureil intègre la commune nouvelle de Gennes-Val de Loire, regroupant cinq des dix communes membres de la communauté de communes du Gennois, dont la création est officialisée par arrêté préfectoral du [1], puis celle de Gennes-Val-de-Loire en 2018[2].

    Politique et administration

    Administration actuelle

    Depuis le , Le Thoureil constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Gennes-Val-de-Loire et dispose d'un maire délégué[1],[2].

    Liste des maires délégués successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2016 mai 2020 Michel Sire[13]    
    mai 2020   Benoît Saulnier[14]    

    Administration ancienne

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995 mars 2014 Jean-Luc Lermite   Cadre commercial retraité
    mars 2014 décembre 2015 Michel Sire[15]   Professeur d'EPS au collège Paul-Eluard de Gennes
    Les données manquantes sont à compléter.

    Ancienne situation administrative

    La commune était membre de la communauté de communes du Gennois[16], elle-même membre du syndicat mixte Pays de Loire en Layon.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18],[Note 1].

    En 2013, la commune comptait 444 habitants, en augmentation de 6,22 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1876 1881 1886 1891
    135147163180194563612558566
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    542479470533439475455460467
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012
    477377365347359355360417446
    2013 - - - - - - - -
    444--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (31,9 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

    • 49,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,5 %, 15 à 29 ans = 10,2 %, 30 à 44 ans = 13,7 %, 45 à 59 ans = 26,3 %, plus de 60 ans = 30,2 %) ;
    • 50,8 % de femmes (0 à 14 ans = 16,5 %, 15 à 29 ans = 8 %, 30 à 44 ans = 18,9 %, 45 à 59 ans = 23,1 %, plus de 60 ans = 33,4 %).
    Pyramide des âges à Le Thoureil en 2008 en pourcentage[20]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    0,9 
    10,7 
    75 à 89 ans
    11,3 
    19,5 
    60 à 74 ans
    21,2 
    26,3 
    45 à 59 ans
    23,1 
    13,7 
    30 à 44 ans
    18,9 
    10,2 
    15 à 29 ans
    8,0 
    19,5 
    0 à 14 ans
    16,5 
    Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[21].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    1,1 
    6,3 
    75 à 89 ans
    9,5 
    12,1 
    60 à 74 ans
    13,1 
    20,0 
    45 à 59 ans
    19,4 
    20,3 
    30 à 44 ans
    19,3 
    20,2 
    15 à 29 ans
    18,9 
    20,7 
    0 à 14 ans
    18,7 

    Vie locale

    Présence d'une bibliothèque et d'une salle de loisirs, la Maison du vieux puits. On y trouve également une société de boule de fort, L'Union de Bourgneuf, un club nautique et un club de voile, ainsi que plusieurs associations comme Le Thoureil Patrimoines et Paysages, Au fil de lire, Eoliharpe, Jazz en Loire, Le Thoureil loisirs[13].

    Chaque année se déroule au printemps la Fête du Thoureil, donnant lieu notamment à un rassemblement de bateaux traditionnels de la marine de Loire au port-batelier du Thoureil[22].

    Économie

    Sur 40 établissements présents sur la commune à fin 2010, 25 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), aucun du secteur de l'industrie, 10 % du secteur de la construction, 53 % de celui du commerce et des services et 13 % du secteur de l'administration et de la santé[23].

    Culture locale et patrimoine

    Le territoire de la commune relève de la partie du Val de Loire située entre Sully-sur-Loire et Chalonnes, classée depuis 2000 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. En outre, la commune est labellisée par l'association Petites Cités de caractère de France[24].

    Mégalithes

    Pierre-Longue ou Menhir de la Filoussière.

    Menhirs[7] :

    • Pierre-Longue ou menhir de la Filoussière ;
    • Menhir de Bessé ;
    • Pierre de Torche Anesse ;
    • Menhir des Varennes de Cumeray ;
    • Menhir de Saint-Gondon ;
    • Petits menhirs de la Butte aux Houx ;
    • Menhir du vallon du Bois de la Bodinière ;
    • Menhir couché des Bois de la Bodinière ;
    • Menhir de Nézan.

    Dolmens[7] :

    • Grand dolmen des Varennes de Cumeray ;
    • Petit dolmen des Varennes de Cumeray ;
    • Hutte en pierre de la Butte aux Houx ;
    • Dolmen de la Butte aux Houx.

    Patrimoine religieux

    Cale de la Marine de Loire au Thoureil.
    Port du Thoureil

    Le port du Thoureil était une étape de la Marine de Loire dans le commerce des vins de Loire ainsi que du sel de Guérande et Noirmoutier[10],[29],[13].

    Acquis ou réhabilités par quelques passionnés, plusieurs bateaux de travail traditionnels de Basse-Loire y sont de nouveau amarrés. En outre, l'association locale Jeanne-Camille y organise chaque mois d'avril la Fête des bateaux de Loire, donnant lieu à un rassemblement de la batellerie traditionnelle locale[22].

    Trois cales d'amarrage y sont encore utilisées par les mariniers-amateurs et les pêcheurs-traditionnels de Loire :

    • Cale de Richebourg : les cartes et plans anciens montrent qu'à cet endroit les points d'ancrage et les voies menant des terres à la rive sont en correspondance pour faciliter le transit des marchandises ;
    • Cale J.&C. Fraysse près de la Tour des Hollandais :
    • Cale Yves Cailleau à côté de l'église Saint-Genulf : cette cale du XIXe siècle, favorisant les manœuvres d'accostages, a été utilisée par des passeurs jusqu'au siècle dernier[24].
    Port du Thoureil.
    Comptoir des Hollandais

    Situé face aux cales d'amarrage du port du Thoureil, le « Comptoir des Hollandais » témoigne, comme son nom l'indique, du « négoce-hollandais » en Loire lors du siècle d'or néerlandais[30]. Il se compose de la « Tour des Hollandais » (1685) séparée par une ruelle du « Manoir des Hollandais ». Originaire des Provinces-Unies, la famille de négociants Van-Voorn fait construire cet ensemble architectural à partir du début des années 1670[31].

    Les Van-Voorn s'enrichissent notamment par le négoce du vin alors peu développé au Thoureil, les fûts collectés étant expédiés au Port-aux-Vins de Nantes d'où leurs cousins, les Deurbroucq, les exportent aux Provinces-Unies. Dans un contexte politique pourtant défavorable du fait de la guerre de Hollande, la prospérité des Van-Voorn et des Deurbroucq motive d’autres hollandais à s’installer en Val-de-Loire[32].

    Tour de Galles ou de Richebourg

    Héritage du XIe siècle, cette tour de défense fut un point d'observation stratégique permettant de surveiller les mouvements de la Loire et ses rives à l'époque où Foulques Nerra cherchait à renforcer son emprise féodale sur le Saumurois, à la suite de sa reconquête de 1026[24].

    Personnalités liées à la commune

    Jeanne et Camille Fraysse : Camille Fraysse (1894-1972) est auteur de plusieurs ouvrages ethnographiques, notamment en collaboration avec son épouse Jeanne (1902-1997). Le couple vit au Thoureil pendant une trentaine d’années, Camille y étant établi comme pharmacien de village. Ce dernier publie dès 1929 une Histoire de la pharmacie en Anjou ou en 1963 Folklore des troglodytes angevins illustré par son épouse. Les Fraysse étudient en particulier la vie des mariniers, notamment au Thoureil et ses environs où ils feront des fouilles et des recherches pendant tout le XXe siècle, dont ils tireront plusieurs publications comme Les Mariniers de la Loire en Anjou : Le Thoureil en 1950 ou Loire angevine et Maine : mariniers et riverains d'autrefois[33].

    Voir aussi

    Bibliographie

     : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, Angers, H. Siraudeau, (notice BnF no FRBNF35857376, lire en ligne), p. 508-512 (Le Thoureil).
    • Jeanne et Camille Fraysse (préface par Jacques Levron), Les Mariniers de la Loire en Anjou : Le Thoureil, Angers, Éditions de l'Ouest, (notice BnF no FRBNF36261696).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes

    1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. « Arrêté no DRCL-NCL-2015-62 en date du 5 octobre 2015 », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 74, (lire en ligne [PDF]).
    2. « Arrêté no DRCL-BI-2017-33 », sur Préfecture de Maine-et-Loire, (consulté le ).
    3. Lion1906, Distances orthodromiques à partir de Le Thoureil (49), consulté le 13 novembre 2012 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
    4. IGN et BRGM, Géoportail Le Thoureil (49), consulté le 13 novembre 2012.
    5. IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2011), consulté le 13 novembre 2012 — Données consultables sur WikiAnjou.
    6. « L'Armorial - Le Thoureil (Maine-et-Loire) », sur armorialdefrance.fr (consulté le )
    7. Michel Gruet (actualisation de Charles-Tanguy Le Roux), Mégalithes en Anjou, Le Coudray-Macouard, Cheminements, (notice BnF no FRBNF40117220), p. 351.
    8. Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, Angers, H. Siraudeau, (notice BnF no FRBNF35857376, lire en ligne), p. 188 (Saint-Maur).
    9. Célestin Port 1996, p. 511.
    10. Jeanne et Camille Fraysse 1950, p. (manquant).
    11. Amélie Dubois-Richir, Les travailleurs de la Loire au XIXe siècle : le fleuve et ses riverains, de Saumur à Bouchemaine, Petit-pavé, 2006.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. « Le Thoureil », sur Mairie de Gennes-Val-de-Loire (consulté le ).
    14. « L'équipe municipale », sur Mairie de Gennes-Val-de-Loire, (consulté le ).
    15. Préfecture de Maine-et-Loire, Liste des maires élus en 2014, document du 11 avril 2014.
    16. Insee, Composition de l'EPCI du Gennois (244900767), consulté le 7 septembre 2013.
    17. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
    20. « Évolution et structure de la population à Le Thoureil en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    21. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    22. « Saumurois La Fête du Thoureil dévoile son programme des 5 et 6 mai », sur Le Courrier de l'Ouest, .
    23. Insee, Statistiques locales du territoire de Le Thoureil (49), consultées le 9 juin 2013.
    24. « Le Thoureil - Rêves de Loire et d'ailleurs », sur Petites Cités de caractère (consulté le ).
    25. « Ancienne abbaye bénédictine Saint-Maur de Glanfeuil », notice no PA00109372, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    26. « Église Saint-Charles », notice no PA00109373, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    27. Célestin Port 1996, p. 510.
    28. « Église de Bessé », notice no PA00109374, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    29. Françoise De-Person, Bateliers sur la Loire : XVIIe-XVIIIe siècles, C.L.D., 1994.
    30. Le rôle des Hollandais dans l’histoire de la viticulture mondiale
    31. Viviane Manase, « Le comptoir hollandais du Thoureil », Reflets : patrimoine de Maine-et-Loire, Conseil général de Maine-et-Loire, (ISSN 1630-8735, lire en ligne, consulté le ) (base Malraux).
    32. Les Hollandais à Nantes, Bulletin de la Société archéologique et historique de Nantes et de Loire-Atlantique, vol.134, 1999.
    33. « Camille Fraysse », sur WikiAnjou, (consulté le ).
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