Latouille-Lentillac

Latouille-Lentillac est une commune française située dans le département du Lot, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Lentillac.

Latouille-Lentillac

La chapelle Notre-Dame de Verdale.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne
Maire
Mandat
Danielle Gamba
2020-2026
Code postal 46400
Code commune 46159
Démographie
Population
municipale
223 hab. (2018 )
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 51′ 18″ nord, 1° 57′ 48″ est
Altitude Min. 184 m
Max. 573 m
Superficie 11,71 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Biars-sur-Cère - Saint-Céré
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Céré
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Latouille-Lentillac
Géolocalisation sur la carte : Lot
Latouille-Lentillac
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Latouille-Lentillac
Géolocalisation sur la carte : France
Latouille-Lentillac

    Géographie

    Commune située dans le Quercy à la confluence de plusieurs rivières (la Bave, l'Embiargues, le Tolerme et le Cayla). Sur le plateau du Ségala lotois : roche métamorphique acide sur laquelle poussent bien le seigle, le sarrasin, les châtaigniers (cultivés depuis le XVIIIe siècle), les forêts de hêtres et bouleaux...

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Latouille-Lentillac[1]
    Frayssinhes Sousceyrac-en-Quercy
    Saint-Paul-de-Vern
    Ladirat Gorses

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 12,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 093 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sousceyrac », sur la commune de Sousceyrac-en-Quercy, mise en service en 1966[7]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 489,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Aurillac », sur la commune d'Aurillac, dans le département du Cantal, mise en service en 1945 et à 38 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].

    La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[16],[17].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[18] : les « prairies humides et rivière de la Bave » (141 ha), couvrant 11 communes du département[19] et la « vallée du Cayla, bois du Grand Communal et de la Luzette » (902 ha), couvrant 7 communes dont une dans le Cantal et six dans le Lot[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[18] : le « bassin de la Bave » (8 075 ha), couvrant 22 communes dont une dans le Cantal et 21 dans le Lot[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Latouille-Lentillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[22],[23],[24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[25],[26].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,7 %), prairies (39,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le toponyme Lentillac est basé sur l'anthroponyme latin ou roman Lentilius ou Lentinius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes[28].

    Le toponyme en -ac laisse supposer que le plateau aurait pu être occupé à l'époque gallo-romaine, soit entre le IIe siècle et le Ve siècle.

    Latouille a été ajouté en 1893 pour différencier cette commune de plusieurs autres Lentilhac du Lot. Latouille est basé sur la forme locale la tolha dérivée de la toja qui désigne l'ajonc épineux[29].

    Histoire

    Lentillac figure sur le cartulaire de l'abbaye de Beaulieu en tant qu'église fondée en 972. Selon l'annuaire départemental du Lot de 1888, la commune de Lentillac regroupait 15 villages et comptait 1 225 habitants. Elle s'étendait sur 2 465 hectares. En 1881 elle possédait deux auberges, trois cabarets, quatre moulins à farine et un quarteron d'artisans. En 1893 naît la commune de Latouille-Lentillac.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[30]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1798 1800 Pierre Lherm    
    1800 1828 Jean Baptiste Mage    
    1828 1848 Jean Pierre Mazet    
    1849 1888 Jean Lherm    
    1888   Frédéric Poujade    
    1889   Auguste Salacroup    
    1896   Armand Bastit    
    1925   Léon Gracety    
    1932   Alain Cayrol    
    1971   Jean-pierre Messerschmitt    
    1977   Auguste Daval    
    1989   Gilles Cayrol    
    2008 2014 Jean-pierre Landes    
    2014 En cours Claude Daval    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

    En 2018, la commune comptait 223 habitants[Note 7], en diminution de 2,19 % par rapport à 2013 (Lot : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9647527718351 0987499681 0761 181
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3521 3331 3171 2371 2101 1451 225635607
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    573574516506466410400317258
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    244220190205205215232236230
    2018 - - - - - - - -
    223--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Chapelle Notre-Dame de Verdale de Rocher de Verdale, mentionnée dès le XIIIe siècle dans un acte de donation en faveur des hospitaliers de Latronquière[35] ;
    • Église Notre-Dame-de-l'Annonciation de Lentillac du XIIe siècle, modifiée aux XVIIe et XVIIIe siècles alors que celle de Latouille a été fondée tardivement en 1856. Classée Monument historique par arrêté du [36], Plusieurs objets sont référencer dans la base Palissy[36].
    • Église de l'Immaculée-Conception de Latouille.
    • Chemin Art Nature : ce chemin associe, depuis 1999, un parcours botanique et une succession d'œuvres d'art. Il fait partie d'un ensemble de sept circuits, de 3,2 à 27 km, créés par l'association APPEL (Association pour la protection du patrimoine et de l’entente locale)[37].

    Personnalités liées à la commune

    Vie pratique

    Écoles

    L'école communale fait partie d'un RPI (regroupement pédagogique intercommunal) et assure les niveaux grande section, cours préparatoire, CE1. Les niveaux CE2, CM1 et CM2 sont assurés par la commune voisine : Frayssinhes membre du même RPI.

    Les collégiens et lycéens peuvent se rendre à Saint-Céré. Le transport scolaire est assuré chaque matin et chaque soir à la charge du conseil départemental du Lot.

    Le lycée Jean-Lurçat de Saint-Céré assure le niveau IV - bac de la seconde générale et technologique à la terminale L, ES, S.

    Voir aussi

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Sousceyrac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Latouille-Lentillac et Sousceyrac-en-Quercy », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Sousceyrac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Latouille-Lentillac et Aurillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
    15. « Liste des espace protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    16. « Réserve de biosphère du bassin de la Dordogne », sur mab-france.org (consulté le )
    17. « Bassin de la Dordogne - zone de transition - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « Liste des ZNIEFF de la commune de Latouille-Lentillac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « ZNIEFF les « prairies humides et rivière de la Bave » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « ZNIEFF la « vallée du Cayla, bois du Grand Communal et de la Luzette » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « ZNIEFF le « bassin de la Bave » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    22. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    24. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    26. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    28. Gaston Bazalgues, « Les noms des communes du Parc », Les Cahiers scientifiques du parc naturel régional des Causses du Quercy, vol. 1, , p. 115 (lire en ligne)
    29. Gaston Bazalgues et Jacqueline Marty-Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy et des communes du Lot : Toponymie lotoise, Aubenas, Gourdon : Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 133 p. (ISBN 9782910540166, OCLC 219575343, notice BnF no FRBNF40220401), p. 52, 79.
    30. « Les maires de Latouille-Lentillac », sur Site francegenweb, (consulté le ).
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    35. « Chapelle Notre Dame de Verdale », sur http://www.petit-patrimoine.com (consulté le ).
    36. Classement église
    37. « Association APPEL - le blog » (consulté le ).

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Liens externes

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