Landéda

Landéda [lɑ̃deda] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Landéda

Vue aérienne de Landéda.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Brest
Intercommunalité Communauté de communes du Pays des Abers
Maire
Mandat
Christine Chevalier
2020-2026
Code postal 29870
Code commune 29101
Démographie
Gentilé Landédaens
Population
municipale
3 572 hab. (2018 )
Densité 325 hab./km2
Population
agglomération
37 226 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 35′ 19″ nord, 4° 34′ 12″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 57 m
Superficie 10,98 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Landéda
(ville isolée)
Aire d'attraction Brest
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Plabennec
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Landéda
Géolocalisation sur la carte : Finistère
Landéda
Géolocalisation sur la carte : France
Landéda
Géolocalisation sur la carte : France
Landéda
Liens
Site web Site de la commune de Landéda

    Ses habitants s'appellent les Landédaens[1].

    Géographie

    Localisation

    Ville côtière du littoral de la Manche, au cœur de la Côte des Légendes, Landéda forme une presqu'île entre deux abers, l'Aber-Wrac'h (Aber Ac'h) au nord et l'Aber-Benoît (Aber Benniget) au sud, dont l'extrémité très découpée forme elle-même la presqu'île de Sainte-Marguerite.

    La partie péninsulaire

    Une plage de Landéda (Penn-Enez).

    Le bourg de Landéda, situé sur une colline vers 55 mètres d'altitude entre les deux abers, est longtemps resté peu peuplé (232 habitants par exemple en 1889 pour une population communale totale de 2 057 personnes cette année-là), l'agglomération la plus importante de la commune étant alors le port de l'Aber-Wrac'h, où se trouvait le chef-lieu du quartier maritime[2]. Plusieurs autres hameaux importants existaient dans la commune, comme Sainte-Marguerite (150 habitants en 1890).

    Géologiquement, Landéda est surtout formé de granulite[3].

    Landéda, du fait de sa situation péninsulaire, est longtemps resté isolée : un seul accès routier, via Lannilis, permettant d'accéder à la commune. Une ligne ferroviaire des Chemins de fer départementaux du Finistère fut créée, s'embranchant à Plabennec sur la ligne Brest-Lesneven-Saint-Pol-de-Léon et desservant les gares de Plouvien, Lannilis, Le Cosquer, Landéda et ayant son terminus à l'Aber-Wrac'h ; ouverte le , elle ferma dès 1932. Désormais, la construction d'une route à profil modernisé, la D 13, avec un nouveau pont enjambant l'Aber-Wrac'h, a contribué au désenclavement routier de la commune. Par contre le pont franchissant l'Aber-Benoît se trouve à la limite de la zone d'influence de la marée et est de beaucoup plus modeste importance. Cet endroit a parfois été appelé à tort le « Passage de la Barbe-Noire » par francisation abusive et déformation du mot Aber-Benoît[4].

    Un moulin à marée existait à Saint-Antoine en Landéda.

    Les îles

    Les îles de l'Aber Wrach.

    Landéda possède sur son territoire communal plusieurs îles :

    • l'île Guénioc : son étymologie est incertaine. Située à 2 kilomètres de la côte, elle fait environ 400 mètres de long sur 160 mètres de largeur maximale. Elle est recouverte d'une pelouse rase (absence d'arbres). Elle a été très anciennement habitée ; c'est la seule île non accessible à pied à marée basse, mais elle était reliée au continent pendant la Préhistoire et des vestiges datant du néolithique et de l'époque azilienne, entre autres des cairns, y ont été trouvés[5] ;
    • l'île Roch'Avel (en français la « Roche du Vent ») : il y subsiste les restes d'un galgal, tumulus mégalithique[6] ;
    • l'île Tariec : elle porte le nom de saint Tariec et fut habitée, possédant sa chapelle et son cimetière. En 1842, 20 parcelles y étaient exploitées en pâturages ; l'île a été coupée en deux sous l'action de l'érosion accélérée par les extractions de sable, d'où la Grande Tariec et la Petite Tariec, les deux îlots actuels ;
    • l'île Cézon ;
    • l'île de Stagadon, située à l'entrée de l'Aber-Wrac'h, fait partie administrativement de la commune de Plouguerneau.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 9,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 1 018 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploudalmezeau », sur la commune de Ploudalmézeau, mise en service en 1998[13] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 006,4 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brignogan », sur la commune de Plounéour-Brignogan-plages, mise en service en 1982 et à 20 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 11,8 °C pour la période 1971-2000[17], à 12 °C pour 1981-2010[18], puis à 12,3 °C pour 1991-2020[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Landéda est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[21],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Landéda, une unité urbaine monocommunale[23] de 3 578 habitants en 2017, constituant une ville isolée[24],[25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[26],[27].

    La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[28]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[29],[30].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (36,6 %), zones agricoles hétérogènes (31,2 %), terres arables (21,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %), zones humides côtières (2 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[32].

    Toponymie

    Le toponyme Landéda provient du breton lann (ermitage) et de Téda[33] ou Sainte Tydeu (originaire du Pays de Galles) et qui serait arrivé au Ve siècle. Ce serait donc originellement l'« ermitage de saint Teda »[33].

    Landeda en Breton[33].

    Histoire

    Origines

    La paroisse de Landéda faisait partie de la paroisse primitive de Ploudiner au sein de l'Armorique au sein de l'archidiaconé de Kemenet-Ily relevant de l'évêché de Léon et prit son autonomie au XIVe siècle (la paroisse de Ploudiner est subdivisée vers 1330 en trois paroisses : Landéda, Lannilis et Brouennou), son église étant sous le vocable de saint Congar.

    « La presqu'île de Ploudiner, baignée par la "rivière de Balasnant" (Aber-Benoît), celle de "Doénam" (Aber-Wrac'h) et la "mer britannique" (Manche), a été évangélisée dans la première moitié du VIe siècle par un disciple de Pol Aurélien désigné dans la légende sous le nom de "Bretween". C'est au zèle de missionnaire qu'il faut attribuer les premiers noyaux qui ont donné naissance aux paroisses de Lannilis, de Landéda et de Brouennou. En ces mêmes temps, un saint anachorète nommé aujourd'hui Tudon, père de Gouesnou, de Majan et de Tudone, édifiait le peuple de Ploudiner dans son ermitage[34]. »

    En 1790, Landéda est érigée en commune et unie par ordonnance du roi Louis XVIII en 1822 à la commune (auparavant trève de Landéda) de Brouennou, qui avait porté au Moyen Âge le nom de Landéveltoc. La fusion est effective en 1829.

    Une île au peuplement très ancien : l'île Guenioc

    Le territoire de la commune est peuplé dès le Néolithique.

    L'estran de la presqu'île Sainte-Marguerite montrait un alignement de blocs plantés, reste d'un talus ennoyé et démantelé, encore visible en 1981. Ces vestiges sont probablement les témoins d'une agriculture néolithique[35].

    L'île Guenioc (ou Guennoc) a conservé des monuments mégalithiques dont quatre cairns (le plus ancien date de 4 600 ans av. J.-C. et trois des chambres possèdent des sculptures anthropomorphes)[36] et des traces de l'âge du fer.

    Une cachette de fondeur, contenant 72 objets dont certains en bronze (épées, haches à douille, pendeloque, mors de bride, etc.), datant probablement de l'époque gauloise, fut trouvée dans l'île Guénioc (appelée alors Guennoc) en 1890[37]. À cette époque, l'île Guénioc était reliée au continent, le niveau de la mer étant plus bas qu'actuellement.

    L'île Guénioc a été habitée au haut Moyen Âge par des Bretons venus des îles Britanniques et qui créent, au sein d'un enclos circulaire, des habitations basses entourées de champs et de talus qui ont été mises au jour lors d'un incendie survenu en 1953.

    Tolente

    La région de l'Aber-Wrac'h, à l'époque gallo-romaine, était le point d'aboutissement de la voie romaine venant de Carhaix (Vorgium) et de Vorganium[38]. Une localité portuaire d'une certaine importance, non localisée et non identifiée avec précision, s'y trouvait donc à l'époque gallo-romaine, peut-être Gesocribate[réf. nécessaire], port de la Gaule du nord-ouest cité par la Table de Peutinger (thèse soutenue en particulier par Charles de La Monneraye[39] qui place Gesocribate à l'Aber-Wrac'h), que beaucoup d'historiens placent toutefois plutôt au Conquet, voire à Brest.

    Selon Albert Le Grand, dans son livre publié en 1637[40], le port de Tolente, dont les bateaux commerçaient avec l'île de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle) et qui aurait été un temps la capitale de la Domnonée, était lors des invasions bretonnes aux alentours du VIe siècle, la capitale du "pays d'Ach" (région allant de Plouguerneau à la pointe Saint-Mathieu[41]).

    Le port de relâche de l'Aber-Wrac'h

    Plage à Landéda.

    L'Aber Wrac'h est un havre, abri naturel servant depuis fort longtemps de port de relâche important, cité comme tel dès le XIVe siècle. Protégé par des fortifications, celles-ci furent renforcées par Vauban à partir de 1685 avec l'aménagement du fort Cézon ainsi que tout un système de batteries côtières et de corps de garde.

    « Sa situation à l'entrée de la Manche en fait l'un des plus importants ports de relâche du Finistère. La vaste rade qui précède le port peut recevoir une très grande quantité de navires, le mouillage y est sûr, et la profondeur d'eau, tant en rade que dans le port, n'est pas inférieure aux 10 mètres du chenal. (...) Les vents de mer produisent, lorsqu'ils sont violents, une agitation assez prononcée, mais elle n'est jamais dangereuse pour les navires qui ont toujours la possibilité de remonter la rivière à toute heure de la marée, en fuyant vent arrière jusqu'à Paluden[42]. »

    Le Bel Espoir II, bateau du père Jaouen, dans le port de l'Aber-Wrach vers 2005.

    Les abords maritimes de l'accès à l'Aber-Wrac'h sont par contre difficiles, à cause des nombreux rochers qui s'y trouvent, d'où la construction du phare de l'Île Vierge en 1845, de quatre autres feux, ceux de l'île Vrac'h, de Lanvaon, de la Palue et de l'anse Saint-Antoine, et d'amers sur les écueils les plus dangereux; de plus un môle-débarcadère de 208 mètres de longueur sur 6 mètres de large fut construit au XIXe siècle pour rendre le mouillage plus sûr[2]. Le trafic du port est resté faible, peu de marchandises y étant embarquées ou débarquées, et uniquement du cabotage[2].

    Le château de Kerouartz

    Situé originellement à Landéda, le château de Kerouartz fut détruit plusieurs fois par les Anglais avant d'être reconstruit à trois kilomètres de son emplacement originel sur le territoire de la paroisse de Lannilis[43].

    Guillaume Simon de Troménec

    Landéda : Christ de Pitié en bois peint (XVIe siècle, musée départemental breton)

    Au début du XVIe siècle, Guillaume Simon de Troménec[Note 6], ancien guerrier des guerres de la Ligue, prit l'habitude de piller les chapelles et les manoirs environnants. Il ravagea aussi les terres de l'évêque de Saint-Pol ; « appelé en champ clos, au jugement de Dieu, par le sire de Kermorvan [Kermavan][Note 7], avoué de l'église de Léon, il tua celui-ci ». Menacé d'excommunication pour avoir tué le juveigneur de Carman et Kermorvan, François de Maillé, il obtint le pardon de l'évêque en construisant à sa victime dans la chapelle de Tromenec'h à l'entrée du bourg de Landéda, un magnifique sarcophage surmonté d'un gisant qui porte l'épitaphe "Dieu lui pardonne" et portant les armoiries des Carman [Kermavan] et des Troménec[44].

    Le XVIe siècle

    Selon Jean-Baptiste Ogée, « l'an 1507, Tangui du Châtel[45] et Marie du Juch, son épouse, fondèrent à un tiers de lieue au nord du bourg de Landéda, et dans son territoire, le couvent de Notre-Dame-des-Anges, pour des religieux Recollets ; ce monastère est situé au bord du hâvre d'Abbrewrach [ Aber-Wrac'h ] »[46].

    Les XVIIe et XVIIIe siècles

    En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Landeda [Landéda] de fournir 18 hommes et de payer 118 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[47].

    Une école "cléricale" ( = privée) existait à Landéda en 1782[48].

    Landéda a connu une émigration vers la Nouvelle-France : le nom de famille Sabertache au Québec proviendrait de l'Aber-Wrac'h si l'on en croit Narcisse-Eutrope Dionne[49].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Landéda en 1778 :

    « Landéda ; à 10 lieues à l'ouest-nord-ouest de Saint-Pol-de-Léon, son évêché ; à 47 lieues et demie de Rennes ; et à 4 lieues un quart de Lesneven, sa subdélégation et son ressort. On y compte 1 200 communiants[50] ; la cure est présentée par l'Évêque. La chapelle de Brouennou [faux, en fait Brouennou était alors une paroisse indépendante de celle de Landéda] est succursale de Landéda. (...) Ce territoire est arrosé par deux gros bras de mer à laquelle il est contigu ; les terres en sont très bien cultivées et de bonne qualité. C'est avec la plus grande satisfaction que nous trouvons çà et là quelques paroisses dont les habitants méritent des éloges. Il est heureux d'avoir ces exemples à proposer à ceux de nos cultivateurs qui n'ont pas la même activité. Les maisons nobles de Gournelet, Mathezou, Kergananet Tromenec se voient dans ce territoire.[46] »

    Charles Potin, mousse, originaire de Landéda, décéda de maladie à bord du Citoyen, navire de l'escadre du comte de Grasse, le alors qu'il participait à la guerre d'indépendance américaine[51].

    La querelle des goémons entre Lannilis et Landéda

    Les habitants de Lannilis n'avaient accepté le démembrement de la paroisse primitive de Ploudiner vers 1330 qu'à la condition formelle de pouvoir continuer à bénéficier du droit de cueillette du goémon sur toute l'étendue de l'ancienne paroisse, ce qui illustre l'importance de l'utilisation agricole du goémon comme amendement dès cette époque. Vers 1610, les habitants de Landéda et Brouennou voulurent empêcher les Lannilisiens de cueillir le goémon sur les côtes de leurs paroisses, d'où des procès en 1619 et à nouveau en 1724, les jugements étant en faveur des Lannilisiens. La Révolution française, en supprimant tous les privilèges, rendit le goémon accessible à tous, mais une ordonnance de 1843, confirmée par un décret de 1853, favorisa à nouveau Landéda ; il fallut de nombreuses pressions politiques et péripéties judiciaires, jusqu'à l'arrêt du Conseil d'État du , pour que les Lannilisiens obtiennent à nouveau le droit de cueillir du goémon sur le littoral de Landéda[52].

    Les meuniers et la misère en 1774

    Dans l'enquête sur la mendicité dans le Léon en 1774 ordonnée par Mgr de la Marche, le recteur de Landéda, Guillaume Le Jeune, écrit :

    « Des moyens de soulager la misère publique (..) seroit de nous affranchir de la servitude des moulins. Un pauvre vassal à qui on prend un 12e, 10e, 8e, 6e, et quelquefois plus, de son grain, ne peut manquer de se ressentir d'une si forte saignée[53]. »

    L'annexion de Brouennou

    Par une ordonnance du roi Louis XVIII en date du la commune de Brouennou est unie à celle de Landéda, avant d'être purement annexée en 1829[54].

    Description de Landéda en 1843

    Un incident opposant le desservant de Landéda à des jeunes gens (extrait du journal Le Courrier du ).

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Jean-Baptiste Ogée, décrivent ainsi Landéda en 1843 :

    « Landéda (sous l'invocation de saint Congat, évêque[55]) ; commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui succursale ; bureau des douanes à l'Aber-Wrac'h. (...) L'église n'a rien de remarquable, si ce n'est le tombeau de Simon de Tromenec, monument d'une sculpture barbare. (...) L'ancien couvent des Anges est aujourd'hui remplacé par l'auberge de l'Abervrac'h. Ainsi que dans presque toutes les communes de la côte, les bois manquent et les arbres fruitiers sont rares. Les terres sont fertilisées par les engrais de mer. Géologie : constitution granitique. On parle le breton[56] »

    Édouard Vallin évoque en 1859 les restes du manoir de Tromenec : « En suivant les bords de l'Aber-Wrac'h, on trouve bientôt le manoir de Tromenec, édifice gothique du XVe siècle qui tombe aujourd'hui en ruines (...) On voit encore aujourd'hui dans la chapelle du manoir de Tromenec le tombeau du seigneur de Kermavan », lequel fut tué en 1600 par Simon de Tromenec[57].

    La récupération des épaves lors des naufrages

    De tout temps, « en dépit de leurs prêtres, des douaniers, des gendarmes et des marins de profession, les riverains de Kerlouan, de Guissény, de Landéda, du Corréjou[58] et des paroisses avoisinantes récoltent comme leur propriété légitime les débris et les chargements des navires naufragés »[59]. Cette pratique du « droit de naufrage », tradition du pays pagan, existait donc aussi à Landéda comme l'illustre le pillage du Cygne en 1839 :

    Le pillage de la cargaison du navire naufragé Cygne, échoué à l'entrée de l'Aber-Wrac'h, par des marins de Plouguerneau, Landéda et Saint-Pabu en novembre 1839 (Bulletin colonial : supplément à la Revue du XIXe siècle).

    Sous le titre Les pillards de Plouguerneau, le Bulletin colonial fait ce récit du pillage en 1839 du brick de 179 tonneaux Le Cygne, de Granville, chargé de vins, alcools et marchandises diverses :

    « Le capitaine Piel se voyant en danger, par suite de la grosse mer, à l'entrée de l'Abrewack [Aber Wrac'h], avait hissé son pavillon de signaux pour appeler un pilote ; mais peu de temps après, les vents ayant subitement changé, une première lame fit tourner le navire et une seconde le jeta avec violence sur la roche dite Carroac'h-an-Aër, à deux lieues en mer, où il se brisa. Deux matelots purent gagner la chaloupe et se sauvèrent ; trois autres matelots disparurent dans les flots. Le capitaine n'a dû son salut, et celui de son fils et du novice, qu'au nommé Jean-Marie, patron de Landéda, lequel, avec des peines infinies, s'approcha assez d'eux pour leur jeter un cordage auquel, s'étant attachés l'un après l'autre, ils échappèrent ainsi à une mort certaine ; un quart d'heure après, le navire avait totalement disparu. Le cadavre d'un des matelots a été retrouvé sur le rivage. Il avait été dépouillé de sa veste, de son pantalon et de ses bas, et l'on assure qu'il l'avait été par une femme ! Une multitude de bateaux de Plouguerneau, de Landéda et de Saint-Pabu se mirent à la recherche des marchandises ; la gendarmerie et la douane tentèrent de les faire débarquer à Port-Malo et, pendant toute la nuit, firent des patrouilles dans tous les sens. Les habitants étaient restés sur pied, la plupart étaient ivres et plusieurs, vivement poursuivis, abandonnèrent en fuyant les objets qu'ils avaient pillés, entre autres une énorme quantité de cordages dont on chargea une voiture, qui fut dirigée vers l'entrepôt. Des procès-verbaux ont été dressés contre quelques-uns des pillards ; il serait bien à désirer que les plus coupables eussent été signalés, afin qu'on les châtiât de manière exemplaire[60]. »

    Cet autre exemple date de 1876 :

    « Il y a quelques années, le curé de Landéda obtint un glorieux triomphe. Un dimanche, au milieu de la grand-messe, l'assistance, distraite de son recueillement par la nouvelle d'un naufrage, se précipita en foule sur la grève, et procéda lestement au "sauvetage", en appliquant sa doctrine favorite sur la charité bien ordonnée. Le bâtiment était chargé de toiles ; chacun en fit sa provision et, après l'avoir déposée dans sa ferme, s'en revint au bourg, sans remords, pour chanter les vêpres, croyant avoir fait une chose irréprochable. Le curé ne pensait pas de même. Il monta en chaire ; l'indignation le rendit éloquent ; ses paroissiens se retirèrent émus et troublés par la généreuse énergie de ses reproches ; et le lendemain matin il trouva entassé dans le jardin du presbytère, au grand préjudice de ses plates-bandes, tous les ballots de toiles, fruits du pillage de la veille[61]. »

    L'échouage suivi du naufrage du Vesper, chargé de vin, sur les rochers d'Ouessant le entraîna la dérive des fûts de vin qui vinrent s'échouer en grand nombre de l'île Molène jusqu'à Santec. De mémoire d'homme, on ne vit jamais pareil afflux de vin dans la région et l'Aber-Wrac'h semblait être devenu un avant-port de Bordeaux avec ses quais surchargés de barriques de vin. Le journal L'Ouest-Éclair décrit ainsi les évènements :

    « Tout ce qui mérite le nom de récipient est rempli de vin : pots, cruches, seaux, marmites, auges et jusque pro pudhor ! des vases nocturnes, etc. (...) À Landéda, un étranger ami arrive dans une maison de la côte. On veut aussitôt lui faire goûter le gwin pense , le "vin d'épaves". Il voulut le couper par un peu d'eau et prit la cruche à eau. Mais celle-ci était remplie de vin. (...) À Landéda, un fut arrive à la côte. On le défonce aussitôt, puis l'on remplit tous les vases apportés. Comme le transvasement n'allait pas assez vite au gré des personnes présentes, un homme saute dans le fût et, du vin jusqu'à la ceinture, remplit les récipients qu'on lui passe. Mais le vin n'était pas fait et ce bain extraordinaire a rendu tout le corps du pauvre homme de la couleur de l'encre violette. lundi, une noce avait lieu à Landéda. A l'entrée de la tente du banquet deux fûts avaient été mis en perce et toute la journée le vin coula à flots. Le même jour, sur la grève de Landéda toujours, de l'embouchure de l'Aber-Benoît à l'embouchure de l'Aber-Wrac'h, une dizaine de fûts furent mis en perce. Les hommes qui étaient venus à la pêche au goémon s'oublièrent près des fûts. Pour le soir, tout le monde était gai et des rondes s'organisèrent autour des barriques sérieusement entamées. Deux bateaux, dont les patrons avaient trop fait la noce, se brisèrent sur les rochers. Il n'y eut heureusement personne de noyé[62]. »

    Mais le port de l'Aber-Wrac'h possédait aussi son canot de sauvetage. Par exemple le est béni un canot neuf, le Madeleine, qui remplace le Thomassin hors d'usage, qui avait été construit en 1867[63]. Ce canot de sauvetage fit de nombreuses sorties, portant secours par exemple à un bateau à vapeur non identifié en 1907[64], ou au dundee Araoc'h en 1911[65]

    Deux cadavres de naufragés du vapeur anglais Kurdistan, perdu en mer en novembre 1910 ont été trouvés dans les rochers de Landéda et enterrés dans le cimetière communal[66].

    Les élections

    Lors des élections législatives du , les vicaires de Landéda restèrent en faction dans la salle de vote toute la journée pour surveiller les électeurs afin qu'ils votent pour l'abbé Gayraud, qui fut réélu député[67].

    La Belle Époque

    La ligne ferroviaire à voie métrique des Chemins de fer départementaux du Finistère reliant Plabennec à l'Aber-Wrac'h via Plouvien, Lannilis et Landéda ouvrit en deux temps (en 1894 pour le tronçon Plabennec-Lannilis, long de 24 km, et en 1900 pour le tronçon Lannilis-L'Aber-Wrac'h, long de km) ; elle ferma en 1932.

    Au début du XXe siècle, certaines maisons de Landéda étaient encore couvertes de chaume comme l'illustre l'article relatant l'incendie d'une maison d'habitation en 1904[68].

    En 1906, lors de la querelle des inventaires, 300 personnes se réunirent dans l'église de Landéda, récitant des prières et chantant des cantiques, pendant que se déroulait l'inventaire des biens de la fabrique[69].

    Une école privée catholique ouvre à nouveau à Landéda en 1912[70].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Landéda porte les noms de 82 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, 12 au moins sont des marins disparus en mer (dont par exemple Jean Kersébet[Note 8], décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et Pierre Kermaïdic[Note 9], décoré de la Médaille militaire) ; 3 au moins sont morts en Belgique ; Jean Marie Le Gall, quartier-maître fusilier et pilote à bord du Foudre, a été tué à l'ennemi le à El Elrich en Égypte lors d'une reconnaissance aérienne en hydravion ; Guillaume Le Ven, marsouin au 56e régiment d'infanterie coloniale, est mort de ses blessures en Serbie le alors qu'il faisait partie de l'Armée française d'Orient ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français[71].

    L'Entre-deux-guerres

    En 1924, François Dizerbe, marin-pêcheur, et son épouse, obtiennent le prix Cognacq-Jay car ils ont 13 enfants vivants[72]. La même année, la famille Bodenès a 14 enfants vivants[73].

    Les goémoniers (pigouyers ou pigouliers) et l'industrie de transformation des algues marines

    Le ramassage du goémon (ou varech) est devenu dans les premières décennies du XXe siècle une activité économique prépondérante à Landéda et dans les communes voisines :

    « Chaque mois de mars, les paysans, (...) deux par deux, (...) s'en vont moissonner aux champs marins le tali, les laminaires dont on fait la soude. (...) Des centaines partent donc, avec le surnom de pigouyer, de Landéda, Lilia, Plouguerneau, Saint-Pabu, dans tous les sens, vers l'Île-Grande, l'île de Batz, l'archipel molénais (Lédénès de Molène, Quéménès...) à Ouessant, les Glénans. En deux voyages, ils transportent les provisions, les outils, le cheval qui amarre au pied du mât, l'arrière-train dans les brancards de sa charrette (...). Ils y retrouvent une cabane de l'été d'avant qu'ils réparent tant bien que mal. Si elle est trop écroulée, ils s'en refont une neuve avec les cailloux de la côte, du papier goudronné et de la ferraille (...). Chaque marée basse, on voit la flotte des pigouyers s'éparpiller entre les récifs. Ce n'est pas facile de faucher le tali qui ondule 1, 2, 3 mètres sous la barque ; encore moins de le hisser à bord du même coup de guillotine (faucille) avant que le courant l'ait entraîné. Hâtivement, le pigouyer moissonne. La pigouyère aussi : il y a parmi eux des jeunes filles qui travaillent comme des hommes. Quand le bateau est prêt à couler, chacun revient à son île. Débarquement de la meule dans les charrettes culées jusqu'à la barque, le poitrail du cheval dans l'eau. Après il faut étaler le goémon à sécher sur la dune, le remettre en tas quand il est sec. Après ? Et bien, la mer baisse de nouveau, on repart en chercher d'autres. (...) Ces îles sont des bagnes d'innocents, des bagnes de misère[74]. »

    La récolte du goémon n'était pas sans dangers. Les naufrages des bateaux goémoniers, qui allaient jusque dans les îles de l'archipel de Molène pendant la saison, étaient fréquents. Par exemple en 1913, la Reine des Fleurs, un bateau goémonier de Landéda, fit naufrage dans le secteur des Pierres Noires ; le , le Reder Mor, un bateau goémonier de Landéda, fit naufrage au sud-ouest de Béniguet, ce qui provoqua la noyade de ses deux hommes d’équipage, Joseph Tréguer et Jean Quéré; le frère de ce dernier se noya à son tour le en faisant la saison du goémon dans le bras de mer séparant Molène de Lédénez ; le le Marguerite, un bateau goémonier de Landéda, fit naufrage dans les parages nord de l’île de Béniguet, ce qui provoqua la noyade de son patron, Joseph Appriou[75].

    Mais l'activité goémonière est gravement touchée par la crise de 1929 :

    « Dans cette région de Landéda, la presque totalité des habitants vit de l'industrie du goémon. (...). Le maire de Landéda, M. Kersaudy, assure son binocle : « J'ai vu l'année dernière des choses très tristes. À la suite de la déconfiture de la Société de l'Iode et de l'Algine, il y a eu beaucoup de victimes. Les goémoniers n'ont pas été payés l'an dernier. C'est la misère noire pour eux, et pour les commerçants aussi ». Il me cite le cas d'un épicier-débitant de boissons : en 1929, ce dernier a pris son commerce. L'installation de la nouvelle usine lui a rapporté un peu d'argent. Mais la crise est venue et en 1931 il n'a pas touché un sou puisque tous ses clients prenaient la marchandise à crédit. Les communes ne peuvent rien faire, ajoute M. le maire, nous n'avons pas de fonds de chômage[76]. »

    Sous le titre « La grande pitié des goémoniers de Bretagne », le journal L'Ouest-Éclair écrit en 1932 :

    « Source de richesse incomparable, après avoir fait vivre des milliers de familles (on m'a cité le cas d'une famille de cinq personnes qui se sont fait un gain annuel de 40 000 francs), elle semble près de se tarir (...) dans la région de Landéda où la crise sévit dans toute sa force. (...) Dans cette contrée, en effet, les goémoniers ont été doublement éprouvés par la baisse du prix de la soude et surtout par la liquidation judiciaire de la plus importante usine du littoral. (...) Jusqu'en 1928, la production de l'iode était assurée par 15 ou 16 usines groupées en véritable syndicat sous le vocable de Compagnie bretonne, tout en conservant chacune sa propre autonomie. En 1928, une nouvelle compagnie, la Société de l'Iode et de l'Algine, s'installe à Saint-Antoine, qui en possède déjà une de la Compagnie bretonne.
    La nouvelle venue (...) peut absorber la totalité de la production de l'iode du Nord-Finistère, soit 400 tonnes (...) La Bretagne entre pour un tiers de la production mondiale de l'iode.
    (...) Or le 4 décembre 1930, le directeur de la Compagnie Française de l’Iode et de l’Algine avisait (...) que l’usine serait arrêtée une partie du mois de décembre (…) l’usine est depuis bel et bien fermée. La liquidation judiciaire fut prononcée.
    La soude produite par les goémoniers en 1930 ne leur a jamais été payée : c'est pourquoi la misère accable les familles de Saint-Pabu, de Plouguerneau et de Landéda, ainsi que de nombreux coupeurs de goémon qui s'en vont chaque année faire la récolte dans les îles. »[77]. »

    Les mareyeurs et les maraîchers

    La construction de viviers flottants est autorisée le près du port de l'Aber-Wrac'h pour la conservation des crustacés. Le même mareyeur se voit autorisé à en installer deux autres à l'Île-Molène[78].

    Landéda fait partie de la zone de production maraîchère du Léon. Déjà en 1914 et aussi en 1926, le journal Ouest-Éclair évoque les « petits choux de Landéda »[79].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le cimetière de Landéda contient la tombe d'un soldat canadien, McNeil John James, originaire de la province d'Athabascan, décédé le [80].

    « Le , les Allemands sont arrivés à Landéda avec une moto, une petite voiture et un canon tracté par un cheval. Le lendemain, c'était le tour des éléments motorisés. 700 Allemands ont séjourné dans la commune, avec 200 chevaux »[81]. Les bateaux et les bicyclettes furent réquisitionnés, l'école occupée par une garnison allemande. Un réseau de résistance (réseau Jade-Fitzroy) récupérait les aviateurs anglais à l'Aber-Wrac'h et les aidait à repartir en Angleterre depuis la presqu'île de Sainte-Marguerite[82]. Depuis 1957, une course de voiliers Herlford-River-L'Aber-Wrac'h[83] est organisée chaque année pour commémorer les liens alors établis entre les deux rives de la Manche[84].

    Marie-Josèphe L'Hostis (née le à Landéda et décédée le ) est morte pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[85].

    Politique et administration

    La commune fait partie de la communauté de communes de Plabennec et des Abers.

    Liste des maires

    L'ancienne mairie de Landéda.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792 1799 Bars Jean    
    1800 1808 Guisiou Joseph [86]    
    1808 1812 Collin Jean    
    1812 1818 Melguen Jean-Marie[Note 10]   Receveur des douanes.
    1818 1828 Le Bihannic de Tromenec François Marie[Note 11]   Capitaine de frégate. Rentier.
    1828 1831 Le Bihannic de Tromenec Charles[Note 12]    
    1831 1838 Cabon René Marie[Note 13]   Cultivateur.
    1839 1848 Guillermou Jean Marie[Note 14]    
    1850 1857 Le Gendre Jean[Note 15]    
    1858 1860 Raguenes Jean-François[Note 16]   Cultivateur.
    1860 1861 Guiziou François[Note 17]   Cultivateur.
    1861 1865 Guillermou Jean-Marie   Déjà maire entre 1839 et 1848.
    1865 1870 Sylvestre Guillaume[Note 18]   Cultivateur.
    1870 1871 Laot Jean[Note 19]   Cultivateur.
    1871 1874 Kersebet Jean[Note 20]   Cultivateur.
    1874 1876 Sylvestre Guillaume   Déjà maire entre 1865 et 1870.
    1876 1879 Keraudy Salomon[Note 21]   Propriétaire.
    1879 1915 Glaizot Gustave[Note 22]   Ingénieur. Industriel goémonier.
    1915 1919 Treguer Henry[Note 23]   Lieutenant de vaisseau retraité. Chevalier de la Légion d'honneur.
    1919 1944 Keraudy Joseph Yves Marie-Simon[Note 24]   Sergent. Propriétaire.
    1945 1946 Kervern Emile    
    1946 1952 Morvan Louis    
    1953 1977 Morvan André    
    1977 1983 Alfred Marrec   Officier en chef des Équipages de la Flotte en retraite
    1983 1989 Jean-François Kervern[Note 25] Centriste Pharmacien[87].
    1989 1993 Georges Pronost    
    1993 1995 Odile de Poulpiquet    
    1995 2014 Christian Tréguer DVG  
    2014 En cours Christine Chevalier DVG  

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[88]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[89].

    En 2018, la commune comptait 3 572 habitants[Note 26], en diminution de 0,86 % par rapport à 2013 (Finistère : +0,86 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3531 3111 3441 3981 9802 0932 1772 0682 133
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1352 0952 1592 0042 0662 0612 0572 0282 043
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0182 1612 2272 1912 2152 2352 1912 3172 329
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 2312 1362 1342 2812 6662 9493 5193 6033 559
    2018 - - - - - - - -
    3 572--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[90] puis Insee à partir de 2006[91].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Commentaire : Comme pour la quasi-totalité des communes littorales bretonnes, la population de Landéda est en forte augmentation : la commune a gagné 2 275 habitants entre 1793 et 2008, soit + 168 % en 205 ans (soit un rythme moyen annuel de croissance démographique de + 12 habitants). C'est surtout depuis 1982 que la croissance démographique est spectaculaire : gain de 1 347 habitants entre 1982 et 2008, soit + 59,1 % en 26 ans (soit un rythme moyen annuel de + 52 habitants). Précédemment, la population était restée presque stable pendant une bonne partie du XIXe siècle, légèrement supérieure à 2 000 habitants lors de tous les recensements effectués ente 1831 et 1901, et a même connu un léger fléchissement démographique entre 1954 et 1975, perdant alors 195 habitants en 21 ans.

    Cette croissance démographique est uniquement due à un solde migratoire nettement positif, supérieur en moyenne à + 2 % l'an de 1975 à 2007 car l'accroissement naturel est resté négatif jusqu'en 1999 et est voisin de zéro ( + 0,1 % l'an) entre 1999 et 2007, naissances et décès étant d'importance analogue ces dernières années[92].

    La commune se caractérise par un vieillissement important de sa population dû à l'afflux de retraités : en 2007, les 65 ans et + forment 18,0 % de la population totale, presque autant que les 0 à 14 ans qui forment à la même date 21,5 % de la population totale.

    La littoralisation du peuplement se traduit aussi par le grand nombre de constructions neuves : le nombre des logements a été multiplié par 2,3 en 39 ans, passant de 850 logements en 1968 à 1 937 en 2007, au bénéfice tant des résidences principales, passées de 642 à 1416, que des résidences secondaires, passées de 181 à 407 pendant la même période. Ces dernières représentent désormais 21,0 % du total des logements. Il s'agit essentiellement d'un urbanisme pavillonnaire ( 93,1 % du total des logements en 2007) grand consommateur d'espace[93].

    Langue bretonne

    L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le . Les enfants bretonnants de Landéda sont inscrits majoritairement dans les écoles et collèges bilingues de Lannilis.

    Musique et danse bretonne

    La commune a donné son nom à une danse, le « rond de Landéda ».

    Secours en mer

    Landéda est la base de la vedette de l'Aber Wrac'h qui, sous la juridiction du CROSS sécurise avec ses sœurs de la SNSM cette zone des eaux marines bretonnes.

    Le canot tous temps de Landéda, est un canot qui doit rester en alerte 24 heures sur 24, car il est l’un des plus puissants de sa catégorie et, à ce titre, il doit pouvoir appareiller sous 15 minutes après l'appel du CROSS Corsen dont il dépend.

    Il est armé par des bénévoles qui, bien sûr, se relaient afin que le canot reste opérationnel.

    La maintenance est pratiquement uniquement assurée par des dons et sur un canot de ce type qui est un canot surmotorisé (2 moteurs de 480 CV), et qui bénéficie d'équipements très convenables quant aux instruments de navigation, il y a toujours quelque chose à réparer et le renchérissement du carburant ne favorise pas la trésorerie...

    L'association étant classée association d'utilité publique les dons font l'objet de reçus fiscaux mais bien souvent ce sont les sauveteurs qui complètent... La tradition des gens de mer est, en effet, de s'entraider.

    Le canot, appelé Présidents Joseph Oulhen (SNS 064) doit son nom à l'ancien président de la station et au nom du président suivant de la station mort en opération en 1986. Les deux anciens présidents portaient tous les deux le même nom : Joseph Oulhen. Le premier était mareyeur à l'Aber-Wrac'h et le second était marin de commerce en retraite.

    Événements

    En 2008, Landéda a accueilli la Course du Figaro[94]. Landéda, gens de mer et de terre : un livre de 130 photos sur la vie quotidienne des habitants de Landéda.L'auteur René Monfort a demandé aux familles de prêter et de commenter les photos.On trouve ainsi dans l'ouvrage des photos des travaux quotidiens des paysans, goémoniers, commerçants, pêcheurs de Landéda et l'Aber-Wrac'h. Un beau livre en noir et blanc qui rend hommage aux habitants de la commune. Le livre, sorti en juin 2009, est encore disponible.

    En 2009, la conférence COSIT'09 (Conference on Spatial Information Theory) s'est tenue du 21 au 25 septembre à l'Aber-Wrac'h[95] (sous l'égide, entre autres de l'École navale (Irenav), la région Bretagne et Europole Mer).

    Depuis 2017, Landéda accueille aussi le festival Horizons en juin, un festival consacré aux musiques du monde à base de good vibe's organisé par l’association "Horizons productions".

    Danse bretonne

    Le Rond de Landeda est une danse bretonne traditionnelle.

    Associations

    • Associations sportives :
      • AberZen : club de boxe, self-défense et tai chi
      • AS Landéda : club de football
      • TT des Abers : club de tennis de table
      • CVL : Centre de Voile de Landéda
      • ABERS VTT : club de vtt
      • EOL : Entente Omnisports de Landeda
    • Associations artistiques :
      • Les petites scènes déménagent[96] : association de spectateurs proposant des rencontres-spectacles à domicile, avec des artistes.
      • Théâtre du Chêne[97] Compagnie théâtrale installée à Landéda et présentant différents spectacles comme : Le Sas de Michel Azama, mise en scène : Jean-Pierre Gaillard avec Virginie Hue, Sous les voiles pourpres de l'océan, spectacle de contes de la mer, Contes coquins des bretons avec Nelly Aupy et Jean-Pierre Gaillard — Créations d'évènements et de spectacles institutionnels, cours de théâtre, développement personnel, diction, etc.
      • Théâtre en Vrac'h compagnie de théâtre amateur
    • Associations culturelles :
      • Patrimoine des Abers : association de sauvegarde du patrimoine, proposant notamment un inventaire en ligne du patrimoine des communes du Pays des Abers
      • Son en Wrac'h: association organisatrice du Festiwrac'h et d’évènements musicaux.

    Économie

    Le port de l'Aber Wrac'h se trouve sur le territoire de la commune. Ce fut un petit port de pêche. C'est désormais un port de plaisance géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Brest. Il occupe une place privilégiée à l'entrée de la Manche. Il se poste aux abords du chenal du Four, passage bien connu des navigateurs, entre le continent et l'archipel de Ouessant et Molène. Niché dans l'estuaire de l'Aber Wrac'h, il a toujours eu une position stratégique reconnue, et toute son histoire passée montre l'importance de ce site lors du développement du cabotage commercial et lors des différents conflits militaires qui ont émaillé le passé. Le phare de l'Île Vierge permet facilement de le situer et le fort Cézon assure une fonction de sentinelle à son entrée. Cet environnement maritime permet l'implantation et le développement d'activités de plaisance et de loisirs ainsi que des activités exercées par les professionnels que sont les pêcheurs, les ostréiculteurs, les goémoniers.

    Escale très fréquentée, le port de l'Aber Wrac'h accueille 5 000 bateaux par an. Il est désormais, depuis son inauguration le , équipé d'infrastructures portuaires lui permettant d'accueillir 320 bateaux, dont 270 aux pontons, et de réaliser les opérations de carénage, de manutentions, d'avitaillement et de maintenance.

    Le port du Vill à l'entrée de l'Aber-Benoit est aussi sur le territoire de la commune. On y trouve une partie de la flotte des goémoniers du Finistère ainsi qu'une activité ostréicole.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments

    • L'abbaye Notre-Dame-des-Anges (dite aussi de "la Baie des Anges") est inscrite monument historique depuis 2002. Cette abbaye a été construite à l'emplacement d'un ancien lieu de culte païen dont les vestiges affleurent encore sous la chapelle[98].
    Le clocher de l'église Saint-Congar.
    • L'église paroissiale Saint-Congar : dédiée à saint Congar par Yves-Antoine de Longueuil, évêque de Léon entre 1484 et 1500, « le dimanche après la Saint-Luc » en 1486[99] ; l'église actuelle date de 1846, mais son clocher à demi encastré, conservé de l'église antérieure, porte la date de 1731, mais il fut foudroyé en 1821. L'église possède une nef de sept travées, des arcades en plein cintre et des lambris peints dans le chœur[100]. Une statue en pierre de la Vierge Marie, dénommée Notre-Dame-des-Anges, provenant de l'abbaye du même nom, s'y trouve. L'église était par le passé entourée du cimetière (déplacé en 1898)[101].
    • La chapelle de Sainte Marguerite[102] située au point culminant de la presqu'île que forme Landéda, au lieu-dit Kleger Meur ("Grand Rocher"), elle se dégrada dans la première moitié du XIXe siècle, perdant son clocher en 1821 mais fut reconstruite selon un plan simple rectangulaire avec un clocheton en 1851 en reprenant les pierres d'une chapelle implantée initialement sur l'île Tariec. La chapelle contient les statues en bois polychrome de la Vierge Marie et de sainte Marguerite. La tradition populaire attribuait à l'amas rocheux situé à proximité une action bénéfique contre la stérilité féminine[103].
    • La chapelle de Troménec[104], dite aussi chapelle Saint-Laurent-de-Kerviré (et connue autrefois sous le nom de Penfeunten) est le seul vestige subsistant de l'ancien manoir fortifié de Troménec, fondé au XVe siècle. Son pignon ouest arbore une fine rosace en granit formée de six quatrefeuilles entourant un sixtefeuille central. Elle abrite désormais le tombeau de Simon de Troménec, déplacé de l'église paroissiale lors de sa reconstruction et le gisant de François de Kermavan[105].
    • La chapelle de Brouennou[106] ou chapelle de Saint-Eveltoc, date du début du XVIIe siècle : elle contient les reliques de saint Gouesnou et fut l'église paroissiale de Brouennou. Son clocher date du XVIIIe siècle. Après son annexion par Landéda, l'église tomba en ruines, mais fut reconstruite à partir de 1857. Elle possède une statue de l' Ecce Homo et une autre de saint Gouesnou.
    • La fontaine Saint-Antoine, de style gothique, date du XVIe siècle : sa niche porte une statue de saint Antoine ; la chapelle située à proximité a disparu : c'est dans cette chapelle que le célèbre prédicateur Michel Le Nobletz reçut en 1587 l'enseignement de trois prêtres, les frères Gourvennec.
    • Le Fort Cézon (sur l'île du même nom) : en face de l'ancienne abbaye Notre-Dame-de- Anges se trouve le fort Cézon, ainsi appelé à cause des fortifications qui y ont été édifiées.
    • Le manoir de Kerzene : c'est un manoir gothique datant des XVe siècle et XVIe siècle et qui occupe un site défensif à l'entrée de l'Aber Wrac'h.
    • Le château de Troménec - XVIe siècle : Anne-Claude Le Bihannic de Guiquerneau, né au Château de Troménec le 28 juin 1750, émigré, fit partie des victimes du débarquement de Quiberon le 3 août 1795 - IMH
    • Les feux de La Palue et de Saint Antoine : tourelles cylindriques de maçonnerie de m et de m, elles ont été mises en service en 1847 pour compléter le dispositif de balisage "sud" de l'Aber Wrac'h. Les feux se sont éteints en 1970 et ont été remplacés par un feu directionnel, un projecteur de guidage installé devant l'abri du canot de sauvetage situé au port de l'Aber Wrac'h.
    • Ainsi qu'un ancien manoir, de nombreuses croix de pierre (dont celle de Kroaz-Anez) et des îles aux vestiges très anciens[107].
    • Le sémaphore de l'Aber-Wrac'h, construit en 1861, fermé en 1981, fut incendié dans la nuit du 16 au et acquis par la municipalité en 1994[108] ; il a perdu sa vocation originelle et sert maintenant d'espace culturel.

    Sites naturels

    • Les dunes de Sainte-Marguerite : formées il y a plus de 25 000 ans, ces dunes ont été peuplées et utilisées par l'homme pendant des siècles qui y faisait paître ses troupeaux et y faisait sécher le goémon comme le prouvent les nombreux vestiges préhistoriques et médiévaux qu'on y a retrouvés. Ces dunes ont été menacées de disparition dans la seconde moitié du XXe siècle en raison de leur piétinement excessif par les touristes et par la circulation automobile. En 1979, le Conservatoire du littoral acheta 50 ha dans les dunes de Sainte-Marguerite afin de les protéger, interdisant dorénavant la circulation automobile, créant des parkings et des chemins délimités pour les randonneurs, ce qui a permis une reprise de la végétation, en particulier des oyats[109].
    Une dune, c'est quoi ? Le sable est constitué de fines particules minérales et de débris de coquillages. Sa teneur en calcaire peut être importante. À marée basse, le sable de la plage est transporté par le vent, les goémons des laisses de mer et les plantes piègent les sédiments. La dune s'engraisse, se construit, le paysage se transforme. Sur « le haut de plage » les algues déposées par la mer s'ensablent, se décomposent. Cet apport de matière organique favorise l'implantation des plantes comme le cakilier et l'arroche. Plus en retrait sur la « dune mobile » pousse l'oyat accompagné du liseron des dunes, du panicaut maritime encore appelée chardon bleu et du gaillet. Les plantes du haut de plage, de la dune initiale et mobile piègent de grandes quantités de sable. Elles assurent aux végétaux de la "dune fixe" des conditions de vie plus clémentes. Les dunes constituent un milieu original abritant une flore particulièrement menacée. Il faut s'efforcer de protéger ce milieu fragile. Dans cette démarche, merci à chacun de respecter les installations de protection.
    • Le marais de Toul-an-Dour (ou Prat-al-Lan).
    • L'île de Stagadon, est située à l'entrée de l'Aber-Wrac'h mais dépend administrativement de la commune de Plouguerneau.

    Jardins

    • "Terre d'Hortensias" : l'un des 7 jardins de "Terre d'Hortensias" est situé au sémaphore au port de l'Aber Wrac'h à Landéda. Devenu une des plantes emblématiques de la Bretagne, l'hortensia ou hydrangea, originaire d'Asie, ne fleurit dans notre pays que depuis le XVIIIe siècle, époque des grandes expéditions maritimes scientifiques à la découverte de terres inconnues. Le premier hortensia est introduit en France par le botaniste Philibert Commerson qui embarque avec Bougainville pour un tour du monde à bord de La Boudeuse, partie de Brest en 1766.
    Omniprésent dans les jardins des particuliers et les bourgs de nos communes, l'hydrangea a été privilégié pour valoriser notre patrimoine architectural et paysager du pays des Abers-Côte des Légendes dans le projet "Terre d'Hortensias".
    Plus que de simples fleurissements, "Terre d'Hortensias" présente en 7 jardins une découverte thématique de 50 variétés d'hortensias. Les autres sites des jardins sont : l'aire de jeux de Kerfeunteun au Drennec, la chapelle Guicquelleau au Folgoët, la chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté à Kernouës, la salle des fêtes à Lanarvily, le dolmen de Lilia à Plouguerneau, la salle multifonctions à Saint-Méen. L'entrée des jardins est libre.

    Littérature

    Personnalités liées à la commune

    • Anne-Claude Le Bihannic de Guiquerneau, né au château de Troménec en Landéda le , émigré, fit partie des victimes du débarquement de Quiberon le (16 thermidor an III).
    • Le marin Louis Bernicot, né à L'Aber-Wrac'h le , fit le tour du monde en solitaire de 1936 à 1938 sur son voilier de 12 mètres, l'Anahita. Il était le cinquième marin au monde à réaliser cet exploit.
    • Le chanteur Michel Corringe a été gérant du restaurant "Le Bouche à Oreille" à l'Aber-Wrac'h en .

    Héraldique

    Blason de Landéda :
    D’azur à la barque de face équipé d’argent, la voile chargée d’une croix celtique de sable, accompagnée à dextre et senestre d’une coquille Saint Jacques d’or. Coupé du même à 2 pals d’azur déportés en flancs dextre et senestre.
    Partie externe : timbré d’une couronne d’or fleuronnée de 3 gerbes de blé aussi d’or alternées avec 2 plants de goémon de sable. Le tout est posé sur un lixel parcheminé aux retroussis de gueules, chargé de la devise bretonne en lettre onciale de sable "DOUAR AOUR, MOR EN E DRO" et en abîme du nom de la ville "LANDEDA" en lettre majuscule onciale aussi de sable.
    Officiel : décision municipale du 27 juin 1985, enregistré en préfecture le .
    Explications : la couronne représente le symbole de l'économie - le blé : c'est le passé, la richesse due à sa culture - le goémon : récolte séculaire, actuellement toujours une activité importante. La nef représente l'histoire, symbole de l'arrivée des bretons venant de Grande-Bretagne et des Saints évangélisateurs (Téda pour Landéda) d'où la croix. La nef symbolise aussi l'activité maritime (pêche, plaisance). La coquille st jacques représente l'acquaculture (huîtres, palourdes...), symbole aussi d'une ancienne famille.
    Concepteur : Jacques Michel[111]

    Traditions

    Édouard Vallin relate que la dépouille bien conservée naturellement d'une femme (la "momie de Landéda", trouvée en creusant une vieille tombe[112]) qui serait morte centenaire était conservée dans le reliquaire de l'église de Landéda et faisait encore, au milieu du XIXe siècle, l'objet de la vénération des fidèles[44].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • René Kerviler, Armorique et Bretagne : recueil d'études sur l'archéologie, l'histoire et la biographie bretonnes, Paris, H. Champion, (lire en ligne).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Guillaume Simon de Tromenec, mort en 1602.
    7. François, juveigneur de Kermavan, tué en 1600.
    8. Jean Kersébet, matelot, disparu en mer le lors du naufrage du caboteur Élorn au large de Cayeux.
    9. Pierre Kermaïdic, matelot chauffeur, disparu en mer lors du naufrage du Danton coulé le par le sous-marin allemand U-64 en mer Tyrrhénienne.
    10. Baptisé le à Ploaré, décédé le à Keravel en Landéda.
    11. Né le à Landéda, décédé le au château de Bellevue en Landéda.
    12. Né le au château de Bellevue en Landéda.
    13. Cabon René, né le au Rheun en Landéda, décédé le à Prat Allan en Landéda.
    14. Guillermou Jean, né le à Lannilis, décédé le à Landéda.
    15. Le Gendre Jean, né le à Landéda, décédé le à Plouarzel.
    16. Raguenes Jean-François, né le à Landéda, décédé le à Pen ar Creac'h en Landéda.
    17. Guiziou François, né le 28 brumaire an IX () à Landéda, décédé le à Landéda.
    18. Sylvestre Guillaume, né le à Landéda, décédé le à Landéda.
    19. Peut-être Jean Laot, né le à Landéda, décédé le à Croas ar Person en Landéda.
    20. Kersebet Jean, né le à Landéda, décédé le à Landéda.
    21. Keraudy Salomon, né le à Landerneau, décédé le au bourg de Landéda.
    22. Glaizot Gustave, né le à Paris (9e arrondissement), décédé le à l'Aber-Wrac'h en Landéda.
    23. Treguer Henry, né le à Plougastel-Daoulas, décédé le à Landéda.
    24. Keraudy Joseph, né le à Landéda.
    25. Décédé en juin 2017.
    26. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

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    108. http://www.landeda.fr/vars/fichiers/K_dunes%20de%20ste%20marguerite.pdf
    109. Jules Kergomard, "Bertha", Le Petit Journal no 1350 du 21-10-1866, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5894401.r=Landeda.langFR et numéros suivants
    110. « Site sur la commune de Landéda »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    111. Louis-Antoine Dufilhol, Guionvac'h, études sur la Bretagne, Paris, Ébrard, (lire en ligne).
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