La Chapelle-Grésignac

La Chapelle-Grésignac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir La Chapelle.

La Chapelle-Grésignac

L'église de La Chapelle-Grésignac.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Ribéracois
Maire
Mandat
Patrick Beau
2020-2026
Code postal 24320
Code commune 24109
Démographie
Gentilé Chapellois
Population
municipale
106 hab. (2018 )
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 23′ 40″ nord, 0° 20′ 18″ est
Altitude Min. 78 m
Max. 174 m
Superficie 6,95 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ribérac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
La Chapelle-Grésignac
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
La Chapelle-Grésignac
Géolocalisation sur la carte : France
La Chapelle-Grésignac
Géolocalisation sur la carte : France
La Chapelle-Grésignac
Liens
Site web http://lachapelle.gresignac.free.fr/

    Géographie

    Localisation et accès

    La Chapelle-Grésignac est une commune située en Ribéracois, au nord-ouest du département de la Dordogne, non loin de celui de la Charente. Elle s'étend sur 6,95 km2.

    Le bourg de la Chapelle est situé à km au nord-nord-ouest de Verteillac et 38 km au nord-ouest de Périgueux. Il est aussi à 11 km au sud-ouest de Mareuil, 16 km au nord de Ribérac et 32 km au sud-est d'Angoulême[1]. L'autre petit bourg, Grésignac, est situé un kilomètre à l'est de la Chapelle.

    À l'écart des grandes routes, la commune est desservie par les routes départementales (RD) 100, 101 et 102. La RD 100 longe la vallée de la Pude, la RD 101 va en direction de Villebois-Lavalette (Charente) et Verteillac, et la RD 102 dessert le bourg en direction de Grésignac et Cherval[2].

    Communes limitrophes

    Carte de La Chapelle-Grésignac et des communes avoisinantes.

    La Chapelle-Grésignac est limitrophe de quatre autres communes. Au nord-est, le territoire de Gout-Rossignol est distant d'environ 650 mètres.

    Communes limitrophes de La Chapelle-Grésignac
    Champagne-et-Fontaine
    Nanteuil-Auriac-de-Bourzac Cherval
    Saint-Martial-Viveyrol

    Géologie et relief

    La Pude près du moulin Cacaud.

    Géologiquement, la commune est située dans les coteaux calcaires du Bassin aquitain datant du Crétacé supérieur.

    Le Santonien marque les deux tiers nord-est de la commune, le tiers sud-ouest étant occupé par le Campanien. Faisant face au nord-est, une cuesta par paliers marque un dénivelé sensible. Cet escarpement vers le nord-ouest peut être suivi dans tout le sud du département voisin de la Charente par Gurat jusqu'au sud de Cognac, et en Dordogne vers le sud-est à Verteillac.

    Sur une bande centrale de la commune incluant le bourg, les surfaces des plateaux sont recouvertes de formations composées de sables argileux bruns, issues de l'altération du Santonien supérieur lors du Pléistocène, au Quaternaire.

    La vallée de la Pude est occupée par des alluvions récentes composées de sable et de tourbe. Quelques parties du lit de la Pude sont occupées par des formations de tuf carbonaté appelées bouchots, provoquant des tourbières en amont du territoire communal[3],[4],[5].

    Le relief de la commune est celui de bas plateaux occupant le versant sud de la vallée de la Pude. L'altitude maximale, 174 m, est atteinte en deux endroits, en limite sud de la commune à Puy Grand et en limite sud-ouest, aux Enders. Le point le plus bas, avec 78 m, se situe au nord-ouest, juste en aval du moulin de Galy, là où la Pude quitte le territoire communal et entre sur celui de Nanteuil-Auriac-de-Bourzac. Le bourg, qui occupe une crête surplombant la vallée, est à 113 m d'altitude[2].

    Hydrographie

    La Pude, affluent de la Lizonne et sous-affluent de la Dronne (bassin de la Dordogne), traverse la commune du nord-est au nord-ouest, formant des îles.

    Quelques ruisseaux affluents intermittents descendent des plateaux environnants. Des étangs issus d'anciennes tourbières sont visibles au nord-est[2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[8]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de température : 12,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 882 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martial Viveyrols », sur la commune de Saint-Martial-Viveyrol, mise en service en 1988[12] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 859,2 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cognac », sur la commune de Châteaubernard, dans le département de la Charente, mise en service en 1945 et à 59 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 12,9 °C pour la période 1971-2000[16], à 13,3 °C pour 1981-2010[17], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[18].

    Milieux naturels et biodiversité

    Le grand étang (ouest) des tourbières de La Chapelle-Grésignac.
    Le petit étang (est) des tourbières.

    La commune présente trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF).

    À l'est, sur environ 15 % du territoire communal[19], en limite de la commune de Cherval, une autre ZNIEFF de type II, le plateau de Cherval, est remarquable pour sa variété d'oiseaux dont plusieurs sont protégées par la directive européenne : Bruant ortolan (Emberiza hortulana), Busard cendré (Circus pygargus), Busard Saint-Martin (Circus cyaneus), Engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus), Grande Outarde (Otis tarda), Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio), Pipit rousseline (Anthus campestris)[20],[21].

    La vallée de la Pude est protégée dans sa traversée de la commune au titre d'une ZNIEFF de type II « Vallée de la Nizonne »[22],[23].

    Sa faune est constituée d'environ 250 espèces dont trente sont considérées comme déterminantes :

    Sa flore est également riche de plus de deux cents espèces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis).

    Sur le territoire communal, une zone réduite d'une vingtaine d'hectares (à l'est eu sud-est du moulin de Rochas) fait partie d'une autre ZNIEFF de type I « Vallée de la Pude » composée « d'anciennes tourbières et les petits vallons dominés par les milieux humides "naturels" (prairies, roselières, sources, boisements de saules »[24],[25] dans laquelle ont été recensés deux espèces déterminantes d'odonates, le Gomphe semblable (Gomphus simillimus) et le Gomphe vulgaire (Gomphus vulgatissimus)[24]. Trente-sept autres espèces animales y ont également été répertoriées (seize odonates et 21 oiseaux) ainsi qu'une trentaine d'espèces végétales[24].

    Urbanisme

    Typologie

    La Chapelle-Grésignac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[26],[27],[28]. La commune est en outre hors attraction des villes[29],[30].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,5 %), zones agricoles hétérogènes (26,5 %), forêts (16,6 %), prairies (10,4 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Hormis le bourg de la Chapelle et le village de Grésignac proprement dits, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, et de nombreuses fermes ainsi que de lieux-dits[32] :

    • la Barde
    • Beaumont
    • la Bufellie
    • le Buguet
    • chez Buisson
    • chez Conant
    • chez Marou
    • la Croix
    • la Croix de Bonnevie
    • la Croix de Peygrand
    • les Enders
    • Font Morte
    • la Gauterie
    • les Gouyoux
    • les Granges
    • Lortige
    • la Maillerie
    • la Morézie
    • Moulin Cacaud
    • Moulin du Clauzurou
    • Moulin de Galy
    • Moulin de Rochat
    • Moureaud
    • la Petite Barde
    • la Rembaudie
    • Roche
    • la Salmonie.

    Toponymie

    Panneau d'entrée à La Chapelle-Grésignac en français et occitan.

    Le nom de Grésignac est attesté sous la forme ancienne (in castro de) Greziniaco en 1243[33], (Ademarius de) Grezinhaco en 1318-1322[34]. Les formes anciennes de La Chapelle-Grésignac sont Capella de Grazinhaco au XIIIe siècle, La Chapelle Gresinhac au XVIe siècle[35].

    Le nom de la Chapelle-Grésignac fait partie des noms de communes composés de La Chapelle et d'un hameau voisin, ici Grésignac[36],[Note 5]. L'origine du nom de Grésignac remonterait à un personnage gallo-romain Grisinius ou Gracillius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait au « domaine de Grisinius »[37].

    Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, Grésignac est identifié sous le nom de Grezignac[38].

    En occitan limousin[39], la commune porte le nom de La Chapela de Gresinhac[40].

    Les habitants de La Chapelle-Grésignac se nomment les Chapellois et les Chapelloises[41].

    Histoire

    Au Moyen Âge, Grésignac était un castrum attesté dès 1243. La terre de Grésignac formait avec La Tour-Blanche une enclave de l'Angoumois en Périgord. Grésignac apparaît dans un document du lorsque Jeanne de France, fille du roi Louis X le Hutin, reçoit une rente compensatoire en échange du « comté d'Angoulême, la cité et la ville d'icelle, avec les autres choses aussi comme nous les tenons pour raison de la montée et espécialement Bouteville, Coignac, Merpins, Touvre, Grésignac, Aubeterre et Villeboy... »[42],[43].

    En 1827, la commune de La Chapelle-Grésignac a été intégrée à celle de Cherval. Cette fusion a été annulée en 1841 et La Chapelle-Grésignac a été rétablie[44].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune de La Chapelle-Grésignac a été rattachée au canton de Champaigne qui dépendait du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Verteillac dépendant de l'arrondissement de Ribérac. Ce dernier étant supprimé en 1926, ses communes sont alors rattachées à l'arrondissement de Périgueux[44].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , le canton de Verteillac disparaît aux élections départementales de mars 2015[45]. La commune est alors rattachée au canton de Ribérac qui devient plus étendu.

    Intercommunalité

    Fin 1996, La Chapelle-Grésignac intègre dès sa création la communauté de communes du Verteillacois. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par un intercommunalité élargie : la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[46],[47].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1960? 1976 Alban Lamy SE Minotier
    1977 1989 Roger Vallade   Agriculteur
    1989 mai 2008 Christian Vallade[Note 6] SE[48] Cadre technique
    juin 2008[49] mai 2020 Annie Vallade SE Secrétaire de direction
    mai 2020 En cours Patrick Beau    

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, La Chapelle-Grésignac relève[50] :

    Jumelages

    Panneau de jumelage du canton avec Fontanetto Po.

    L'ensemble des communes de l'ancien canton de Verteillac, dont faisait partie La Chapelle-Grésignac, est jumelé avec la commune italienne de Fontanetto Po depuis 1988[51].

    Démographie

    La commune de La Chapelle-Grésignac a existé jusqu'en 1827, puis à partir de 1841. Entre ces dates, ayant fusionné avec Cherval, elle n'existait plus en tant que commune.

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[53].

    En 2018, la commune comptait 106 habitants[Note 7], en diminution de 6,19 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,84 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1846 1851 1856 1861 1866
    402419386402438411450467380
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    375343333336305334305302273
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    247250242266232216193165146
    1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018 - -
    136126112131118107106--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à La Chapelle-Grésignac en 2007 en pourcentage[55].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    3,1 
    90  ans ou +
    0,0 
    12,5 
    75 à 89 ans
    19,4 
    18,8 
    60 à 74 ans
    22,4 
    20,3 
    45 à 59 ans
    19,4 
    17,2 
    30 à 44 ans
    19,4 
    9,4 
    15 à 29 ans
    4,5 
    18,8 
    0 à 14 ans
    14,9 
    Pyramide des âges du département de la Dordogne en 2007 en pourcentage[56].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90  ans ou +
    1,7 
    9,7 
    75 à 89 ans
    13,5 
    17,4 
    60 à 74 ans
    17,7 
    22,6 
    45 à 59 ans
    21,6 
    18,8 
    30 à 44 ans
    18,1 
    14,7 
    15 à 29 ans
    13,1 
    16,2 
    0 à 14 ans
    14,3 

    Remarque

    Entre 1827 et 1841, la Chapelle-Grésignac était réunie à Cherval[44].

    Économie

    Emploi

    En 2015[57], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent quarante-six personnes, soit 43,0 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (trois) est resté stable par rapport à 2010 et le taux de chômage de cette population active s'établit à 6,5 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 21 établissements[58], dont huit au niveau des commerces, transports ou services, sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, deux dans la construction, deux dans l'industrie, et deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[59].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    • Le château de Beaumont, dit le Château, du XIXe siècle[60], est situé au bourg.
    • Le château de Clauzuroux (ou du Clauzurou) est situé sur la commune de Champagne-et-Fontaine, mais une partie du domaine, au sud du château et du bief (aujourd'hui asséché) du moulin, située sur La Chapelle-Grésignac, est inscrite au titre des monuments historiques en 2002[61].
    • La motte castrale de Grésignac est le vestige d'un castrum attesté dès 1243[43]. La motte, associée à une basse-cour occupée par des logis de chevaliers (milites castri) est tournée vers le plateau[62].
    • Le moulin Cacaud, situé sur la Pude, était un ancien moulin à eau dont le nom évoque un moulin à huile de noix, puis une minoterie, qui a cessé ses activités en 1975[63].

    Patrimoine religieux

    • L'église paroissiale Saint-Étienne, située au bourg de la Chapelle, date du XVIIe siècle. Elle a été restaurée aux XIXe et XXe siècles[64].
    • Les vestiges de l'église Saint-Jean de Grésignac du XIIe siècle[65]

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. En Dordogne, La Chapelle-Montabourlet et La Chapelle-Montmoreau sont de ce type, mais pas La Chapelle-Gonaguet : nom ancien du village (réf: Dauzat).
    6. A démissionné après les élections de mars 2008 (à cause de sa fonction au Conseil général) à la suite de la requête du préfet auprès du tribunal administratif.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    4. Carte du BRGM sous Géoportail
    5. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Montmoreau », sur Infoterre, (consulté le ).
    6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    7. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    8. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    9. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    11. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    12. « Station Météo-France Saint-Martial Viveyrols - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    13. « Orthodromie entre La Chapelle-Grésignac et Saint-Martial-Viveyrol », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station Météo-France Saint-Martial Viveyrols - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    15. « Orthodromie entre La Chapelle-Grésignac et Châteaubernard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station météorologique de Cognac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Cognac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Station météorologique de Cognac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. [PDF] Plateau de Cherval sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 27 novembre 2014.
    20. [PDF] Plateau de Cherval sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 26 novembre 2014.
    21. Carte du plateau de Cherval sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 26 novembre 2014.
    22. [PDF] Vallée de la Nizonne, INPN, consulté le 19 octobre 2019.
    23. Carte de localisation de la ZNIEFF 7720008181, INPN, consulté le 19 octobre 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».
    24. [PDF] 720008182 - Vallée de la Pude, GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
    25. Carte de la ZNIEFF 720008182, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
    26. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    27. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    28. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    29. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    30. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    31. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    32. « Commune de la Chapelle-Grésignac » sur Géoportail (consulté le 23 novembre 2014)..
    33. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 246,247.
    34. François Maillard, Comptes royaux (1318-1322), Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 282.
    35. Pouillé du XIIIe siècle et archives de Pau in vicomte Alexis Joseph Dominique de Gourgues, Dictionnaire topographique de département de la Dordogne, Imprimerie nationale, , 389 p. (lire en ligne), p. 68, 371.
    36. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 145..
    37. ibid. p.332
    38. « Grezignac » sur Géoportail (consulté le 23 novembre 2014)..
    39. Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN 978-2-9501476-1-5), p. 15.
    40. Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 16 février 2014.
    41. Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 23 novembre 2014.
    42. André Debord in Jean Combes (dir.) et Michel Luc (dir.), La Charente de la Préhistoire à nos jours (ouvrage collectif), St-Jean-d'Y, Imprimerie Bordessoules, coll. « L'histoire par les documents », , 429 p. (ISBN 2-903504-21-0, notice BnF no FRBNF34901024, présentation en ligne), p. 129.
    43. « Motte de Grésignac », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    45. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    46. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 30 août 2020.
    47. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 26 octobre 2020.
    48. Voici vos 557 maires, supplément à Sud Ouest édition Dordogne du 3 avril 2008, p. 30.
    49. Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 16 août 2014.
    50. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
    51. Jean-Louis Savignac, « Les 30 bougies du jumelage franco-italien », Sud Ouest édition Périgueux, 27 avril 2018, p. 21.
    52. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    53. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    54. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    55. « Evolution et structure de la population à La Chapelle-Grésignac en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    56. « Résultats du recensement de la population de la Dordogne en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    57. Dossier complet - Commune de la Chapelle-Grésignac (24109) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 12 septembre 2018.
    58. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
    59. Dossier complet - Commune de la Chapelle-Grésignac (24109) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 12 septembre 2018.
    60. « Château de Beaumont », notice no IA24000970, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2014.
    61. « Domaine du château du Clauzurou », notice no PA00082463, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2014.
    62. Patrice Conte et Sylvie Faradel, « Nouveaux regards sur les fortifications de terre », Dossiers d'archéologie, no 404, , p. 14 (ISSN 1141-7137).
    63. « Moulin Cacaud », notice no IA24001016, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2014.
    64. « Église paroissiale Saint-Etienne », notice no IA24000840, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2014.
    65. « Église paroissiale Saint-Jean », notice no IA24000839, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2014.
    • Portail de la Dordogne
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.