Kawasaki 500 H1

La H1 Mach III est un modèle de moto, produit par la firme japonaise Kawasaki.

Kawasaki 500 H1 Mach III

Kawasaki 500 H1B

Constructeur Kawasaki
Années de production 1969-1975
Production totale 117 509 exemplaire(s)
Type Sportive
Moteur et transmission
Moteur(s) 3 cylindres en ligne, 2-temps refroidi par air
Cylindrée 498 cm3 (60 × 58,8 mm)
Puissance maximale à 7 500 tr/min 60 ch
Couple maximal à 7 000 tr/min 5,85 kg⋅m
Alimentation 3 carburateurs Mikuni ∅ 28 mm
Embrayage multidisque en bain d'huile
Boîte de vitesses 5 rapports
Transmission par chaîne
Vitesse maximale 193 km/h
Cadre, suspensions et freinage
Cadre double berceau
Suspension avant (débattement) fourche télescopique
Suspension arrière (débattement) 2 combinés
Frein avant tambour double came ∅ 200 mm
Frein arrière tambour simple came ∅ 180 mm
Poids et dimensions
Empattement 1 400 mm
Poids à sec 174 kg
Réservoir (réserve) 15 (3) L

Présentation

« La faiseuse de veuve », c'est sous cette peu glorieuse appellation qu'est également connue la H1 outre-manche[réf. nécessaire], à cause d'un ensemble moteur/partie cycle pas du tout en adéquation.

Le moteur est un tout nouveau trois-cylindres deux-temps, qui donne naissance à une lignée de motos sportives : la 250 S1 puis KH, 350 S2, 400 S3 et KH et surtout 750 H2. Celui-ci a une cylindrée de 500 cm3 développant 60 chevaux, soit à peine sept chevaux de moins que la 750 Four. Revers de la médaille, la consommation de carburant est énorme, il n'est pas rare qu'elle soit supérieure à 15 litres aux 100 km dans une utilisation urbaine[réf. nécessaire].

Le cadre double berceau n'était pas à la hauteur des performances du moteur, d'autant que les premiers modèles avaient un moteur disposé très en arrière, ce qui facilitait anormalement les délestages de l'avant. La tenue de route s'en trouvait dégradée. Par ailleurs, ses freins à tambour étaient sous-dimensionnés et peinaient à arrêter la machine.

Cette moto s'est créé des lettres de noblesse en engageant six exemplaires de série au Bol d'or 1969, dont l'une mena la course devant la Honda d'usine, de plus grosse cylindrée, et une autre gagna dans sa catégorie (Jean-Claude Guénard et Marcel Morel), finissant deuxième au classement général.

Par la suite, la version course, la 500 H1R, connaîtra de grands succès.

Il faut attendre 1972 pour que la H1B adopte la fourche et le frein avant à disque de 296 mm de diamètre de la H2. En 1973, la puissance diminue d'un cheval, le cadre est renforcé et le poids passe à 185 kg. L'allumage électronique est issue de la H2, les échappements sont également revus et sont formés d'une seule pièce [1].

Quelques-unes coureront en promosport et courses de côte, notamment en 1976 à la course de la Chapelle Rambeaud vers Annecy où Bernard Cantin terminera second en catégorie 500 avec un modèle 1971.

Bernard Cantin au guidon d'une 500 Mach III en 1976 au circuit Paul-Ricard (promosport 500).

Notes et références

  1. « Kawasaki H1 500 Triples », Meyerf.free.fr (consulté le ).

Annexes


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