Annecy

Annecy (prononcé /an.si/ ; en francoprovençal : Èneci[1]) est une commune et une ville française, chef-lieu et préfecture du département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Au nord des Alpes françaises, après Genève à 40 km au nord, Annecy fait partie de l'axe des agglomérations du sillon alpin en alignement avec Chambéry puis Grenoble et Valence.

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Ne doit pas être confondu avec Annecy-le-Vieux.

Annecy
De haut en bas et de gauche à droite : panorama sur le lac d'Annecy, vue sur le vieil Annecy, le château d'Annecy, la basilique de la Visitation, le palais de l'Isle, l'église Saint-François, l'Impérial Palace et le Thiou dans la vieille-ville.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
(préfecture)
Arrondissement Annecy
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Annecy
(siège)
Maire
Mandat
François Astorg (DVE)
2020-2026
Code postal 74000, 74370, 74600, 74940, 74960
Code commune 74010
Démographie
Gentilé Annéciens, Annéciennes
Population
municipale
128 199 hab. (2018)
Densité 1 915 hab./km2
Population
agglomération
207 562 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 45° 54′ 58″ nord, 6° 07′ 59″ est
Altitude Min. 396 m
Max. 1 153 m
Superficie 66,94 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Annecy
(ville-centre)
Aire d'attraction Annecy
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons d'Annecy-1, d'Annecy-2, d'Annecy-3 et d'Annecy-4
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Annecy
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Annecy
Géolocalisation sur la carte : France
Annecy
Géolocalisation sur la carte : France
Annecy
Liens
Site web www.annecy.fr

    La « Perle des Alpes » de la monographie urbaine de Raoul Blanchard forme une cluse de contact entre la plaine des Fins et les Préalpes contraignant sa population à l'intérieur de sa zone constructible des années 1960 à la fusion communale de 2017. Depuis l'absorption des territoires d'Annecy-le-Vieux, de Cran-Gevrier, de Meythet, de Pringy et de Seynod, Annecy se hisse à la 29e place des villes françaises[2] les plus peuplées avec 128 199 habitants, ainsi qu'en 6e position régionale des aires urbaines derrière Annemasse et devant Chambéry.

    Résidence historique des comtes de Genève au XIIIe siècle, puis des comtes de Savoie au XVe siècle, la bourgade devient la capitale de Savoie avec l'apanage de Genevois-Nemours comprenant le Genevois, le Faucigny et le Beaufortain de 1434 à 1659. Son rôle religieux s'intensifie en 1536, lors de la Réforme calviniste ; alors que l'évêque de Genève s'y réfugie, François de Sales en fait une citadelle avancée de la Contre-Réforme catholique, lui valant le surnom de « Rome des Alpes ». Le traité de Turin conduit à l'annexion du duché de Savoie, rattachant la ville à la France en 1860 sous le règne de Napoléon III.

    Le surnom de « Venise des Alpes » découle des canaux du Vassé, de Saint Dominique et du Thiou qui protégèrent la cité, puis apportèrent la force hydraulique à l'artisanat textile, laissant progressivement place à l'industrialisation du XIXe siècle subsistant de nos jours à travers la présence de sièges sociaux, tel que Fusalp, SNR, Salomon, Mavic ou Entremont, maintenant le bassin d'emploi au 2e rang de France (2015)[3]. Au XXe siècle, le secteur touristique profite de la pureté réputée de l'air alpin et du lac, des sports d'hiver environnants, d'une conservation d'espaces verts et d'un patrimoine culturel en voie de rénovation. Le tournant touristico-culturel s'amorce en 1960 avec l'organisation du festival international du film d'animation d'Annecy et de la fête du lac attirant chacun une centaine de milliers de visiteurs chaque été. Des formations d'enseignement supérieur (Institut universitaire de technologie d'Annecy) liées au centre universitaire de Savoie ouvrent leur portes en 1973 puis sont rattachées en 1979 à la nouvelle Université de Savoie, devenue en 2015 l'Université Savoie Mont Blanc, avec celles des campus de Savoie Technolac et Jacob-Bellecombette.

    Géographie

    Localisation

    Une vue de la cluse d'Annecy depuis le mont Veyrier.
    Vue de l'île des Cygnes, depuis le quai Napoléon-III.

    Annecy s'encastre dans la cluse formée par un ancien cours de l'Isère au Pléistocène entre le nord de la montagne du Semnoz et l'ouest du mont Veyrier, et à la jonction des grands ensembles géographiques et géologiques suivants[4] :

    Le territoire d'Annecy est divisé en deux parties qui se distinguent par le relief, l'urbanisme et la végétation. Le nord et le sud-ouest sont plats, encadrés à l'est par la colline d'Annecy-le-Vieux, qui est en fait une langue morainique, à l'ouest par la dépression occupée par le Fier, et la colline de Seynod et de Gevrier. Fortement urbanisée, la ville s'y étale avec la majorité de ses équipements. Le sud-est est, quant à lui, occupé par la montagne du Semnoz. Très peu construit ou aménagé, sauf à son extrémité nord, il est occupé en majeure partie par une forêt de conifères plantée au XIXe siècle sur le Crêt du Maure. La commune se situe sur une partie des rives nord et ouest du lac d'Annecy[4]. Cette situation lacustre a fortement influencé l'émergence de la ville d'Annecy. Elle lui doit notamment les canaux (Thiou, Vassé, Saint-Dominique), le port de plaisance des Marquisats et les deux plages des Marquisats et de l'Impérial.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    En partant du nord vers l'est, on trouve Cuvat, Fillière, Argonay et Villaz. De l'est jusqu'au sud on trouve Nâves-Parmelan, Dingy-Saint-Clair, Alex, Veyrier-du-Lac, et Sevrier. Enfin vers l'ouest et le nord-ouest se trouvent Quintal, Viuz-la-Chiesaz, Chapeiry, Montagny-les-Lanches, Chavanod, Poisy, Epagny Metz-Tessy et La Balme-de-Sillingy. L'une des spécificités des limites du territoire communal de la ville d'Annecy, sur une large part de son flanc est l'existence de limites immergées lacustres avec les communes de Sevrier et Veyrier-du-Lac.

    Climat

    Le climat est de type continental montagnard, caractérisé par une humidité marquée[5]. Les hivers sont froids et neigeux et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi en moyenne relativement humides. Ces caractéristiques se trouvent sous l'influence des massifs environnants (Semnoz, Mont Veyrier, Bauges et Bornes), mais sont aussi quelque peu atténuées par la présence du lac. La station de référence de Météo France, pour la ville d'Annecy, se situe à 458 mètres d'altitude sur la commune déléguée de Meythet[6].

    Statistiques 1981-2010 et records Station MEYTHET (74) Alt: 455m 45° 55′ 36″ N, 6° 05′ 36″ E
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −1,6 −1 1,6 4,7 9,4 12,5 14,3 14,1 10,4 7,2 2,3 −0,7 6,1
    Température moyenne (°C) 1,9 3,3 6,8 10,2 14,9 18,2 20,2 19,9 15,5 11,6 5,9 2,5 10,9
    Température maximale moyenne (°C) 5,4 7,6 12 15,6 20,4 24 26,1 25,7 20,7 16 9,5 5,6 15,8
    Record de froid (°C)
    date du record
    −23
    03.1971
    −15,5
    15.1978
    −15
    07.1971
    −5
    19.1974
    −2
    07.1979
    1
    05.1975
    3
    07.1974
    4
    21.1972
    −2,5
    29.1972
    −5
    30.1973
    −11,5
    30.1973
    −16
    04.1973
    −23
    1971
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,5
    10.2015
    20,3
    24.2021
    24,3
    31.2021
    27,7
    21.2018
    32,6
    25.2009
    35,1
    27.2019
    38
    24.2019
    38,5
    13.2003
    30,9
    14.2020
    26,5
    06.1977
    22,3
    02.2020
    19,9
    07.2000
    38,5
    2003
    Ensoleillement (h) 90,8 114,7 169,4 193,6 221 259,7 274,6 241,2 190,3 142,6 86,7 68,7 2 053,1
    Précipitations (mm) 91,2 82,1 94,6 102,8 105,1 90 100,8 114,8 123,3 118 116,8 109,9 1 249,4
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 11,2 9,4 10,2 10,3 11,6 9,1 9,6 10,2 9,1 11,4 11,7 11 124,6
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 5,9 5,3 6,3 6,4 6,7 5,6 5,6 6,8 5,9 7,2 7 7,5 76,1
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 3,4 2,9 3,4 4,5 4,1 3,4 4,1 3,8 3,9 4,4 4,5 4,1 46,6
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 74182001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/05/2021 dans l'état de la base

    Sismicité

    Annecy est en zone de sismicité moyenne (4 sur 5) selon la carte de zonage du risque sismique en France (2011).

    • 15 juillet 1996 : 5,25 de Magnitude sur l'échelle de Richter[7] d'un épicentre à Épagny, le séisme a occasionné des dégâts sur les bâtiments, principalement chutes de cheminées et fissures de murs, estimés à 60 millions d'euros.
    • Décembre 1994 : 5,1 sur l'échelle de Richter provenant du Grand-Bornand avec quelques dégâts matériels.
    • Avril 1962 : 5,3 sur l'échelle de Richter[8] et provenant d'un épicentre situé à Corrençon.

    Voies routières

    L'avenue de Chambéry partant de l'ouest d'Annecy et reliant, entre autres, la rue Royale, puis celle du Pâquier jusqu'au lac.

    Annecy est desservi par 3 échangeurs autoroutiers (Seynod Sud no 15.1, Annecy Centre no 16 et Annecy Nord no 17) de l'A41 (E712) qui relie Grenoble au canton de Genève et Lyon à Chamonix.

    L'A410 débute à km de la sortie d'Annecy Nord et se dirige vers le mont Blanc, poursuivant sur Turin et Milan. L'A41 conduit depuis 2008 jusqu'à Saint-Julien-en-Genevois puis via l'A1 vers l'aéroport international de Genève, ou bien vers Bourg-en-Bresse et Paris via l'A40.

    La ville est un croisement des routes départementales D1201 (ex RN 201), D1203 (ex RN 203) et D1508 (ex RN 508).

    Un itinéraire de contournement (voie de Poisy, voie de Metz, voie des Aravis) permet d'éviter l'agglomération par le nord et l'ouest en empruntant une voie rapide connectée aux voies transversales et aux deux sorties d'autoroute desservant l'agglomération (Annecy Nord et Annecy Centre). Cette voie rapide bute contre le Semnoz au sud et contre le mont Veyrier à l'est. Un autre itinéraire interne à la ville d'Annecy, appelé rocade, est constitué d'un ensemble de boulevards et d'avenues et permet de traverser le centre-ville des bords du lac à l'est à hauteur du palace Impérial jusqu'au sud en contournant le centre-ville par le nord. En 2002, un nouveau plan de circulation du centre-ville a vu le jour[9]. Un tunnel bi-tube (2 × 2 voies) est creusé sous le centre commercial Courier[10]. D'une longueur d'environ 600 mètres, il permet de rejoindre l'envers de la gare jusqu'au rond-point au nord du centre-ville[10]. Ce projet a permis la création de voies pour bus en sites propres. Depuis 2007, une partie du centre-ville est dédiée aux sites propres et des parcs relais commencent à voir le jour dans les principaux points de l'agglomération[9].

    L'étau lac-montagne complexifie la circulation urbaine[11] du centre-ville vers la rive sud-ouest du lac par les Marquisats[9] et vers la rive sud-est du lac par Albigny, notamment pendant les vacances scolaires.

    Transport ferroviaire

    Les gares d'Annecy transportent des voyageurs.

    La gare de Pringy, au nord d'Annecy, se situe en direction d'Annemasse et la gare du centre-ville est reliée à Paris Gare de Lyon par le TGV qui gagne les voies à grande vitesse à hauteur de Lyon ou Mâcon[12].

    Toutes deux sont desservies par la ligne L2 du RER franco-valdo-genevois Léman Express, reliant Annecy à Coppet (Suisse), ainsi que par les TER Auvergne-Rhône-Alpes empruntant la voie ferrée reliant Aix-les-Bains à Annemasse et continuant en direction de Lyon[13], Grenoble et Valence[14] ; et d'autre part, vers La Roche-sur-Foron en direction d'Annemasse et continuant vers Genève-Eaux-Vives, Évian-les-Bains ou Saint-Gervais-les-Bains avec une correspondance vers Chamonix et Martigny. Les trains directs vers Chambéry[15] permettent de prendre des correspondances vers Albertville, Bourg-Saint-Maurice, Modane et Turin. Celles avec Genève se font, soit par Annemasse via la gare de Genève-Eaux-Vives, soit par Aix-les-Bains via la gare de Genève-Cornavin.

    Auparavant, la gare de marchandises desservait principalement la première usine SNR, le Sernam et la zone industrielle de Vovray pour continuer sous le Semnoz pour relier Annecy à Ugine et Albertville par la rive gauche du lac. Déclassée dans les années 1960, elle a été condamnée et majoritairement reconvertie en piste cyclable jusqu'à Albertville. La gare d'Annecy se transforme en 2013 en gare multimodale et concentre ainsi guichets ferroviaires, cars interurbains et location de vélo Vélonecy. Les guichet des bus urbains SIBRA se situent en face de la gare et la desserte des taxi se rapproche des quais de bus à cette occasion.

    Transports aériens

    L'aéroport d'Annecy - Meythet.

    L'aéroport d'Annecy Haute-Savoie Mont-Blanc (code IATA : NCY  code OACI : LFLP) est situé à cheval sur la commune déléguée de Meythet et sur la commune voisine d'Épagny-Metz-Tessy[Mairie 1]. Depuis le l'aéroport d'Annecy - Meythet cesse les liaisons directes avec l'aéroport d'Orly et se concentre sur l'accueil d'hélicoptères, d'aviation d'affaire et de loisir, soutenu par le Conseil général, propriétaire de l'infrastructure[16]. Le transport de voyageur se fait principalement via l'aéroport international de Genève (45 km ou 45 minutes), en Suisse voisine, et dans une moindre mesure via l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry (145 km et 1 h 30)[17], tous deux reliés par les transports en commun.

    Transports en commun

    Depuis le , la ville d'Annecy est le terminus de la ligne L2 du RER franco-valdo-genevois Léman Express reliant Annecy à Coppet via Genève, rendue possible par la création de la ligne ferroviaire CEVA qui est l'acronyme de « Cornavin - Eaux-Vives - Annemasse ». La nouvelle ligne ferroviaire CEVA relie Genève (gare de Cornavin) à Annemasse en contournant le centre-ville de Genève par l'ouest et le sud-est[18]. La société Lémanis est chargée de l'exploitation de ce réseau RER.

    Un bus du réseau SIBRA, au pôle d'échanges de la gare.

    Le réseau de transport en commun urbain de l'agglomération annécienne est géré par la Société intercommunale des bus de la région annécienne (Sibra)[19]. Le réseau, dont la dernière refonte a lieu 29 avril 2019, est composé de deux lignes majeures « Rythmo », cinq lignes principales, trois lignes complémentaires, neuf lignes de proximité, huit lignes périurbaines (plus les Cars Région Haute-Savoie en intégration tarifaire), quatre lignes fonctionnant le dimanche, quatre lignes en soirée (dont une spécifique à cette période de la journée), une ligne hivernale permettant de se rendre au plateau des Glières et une ligne d'été permettant de se rendre au sommet du Semnoz[19]. La place de la gare est l'important centre de correspondance des différentes lignes du réseau, l'ensemble des communes desservies étant accessibles à partir de ce point[19].

    On trouve également les lignes du réseau Cars Région Haute-Savoie assurées par différents transporteurs dont l'un des plus importants est Transdev Haute-Savoie (ex-Crolard), un transporteur routier basé au cœur du bassin annécien, appartenant au groupe Transdev. Les lignes du réseau permettent entre autres d'accéder aux stations de ski des Aravis, aux rives du lac, à Albertville, à Bellegarde-sur-Valserine et enfin à l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry[20]. Deux gares routières, situées à proximité immédiate de la gare ferroviaire (l'une au nord, servant également de pôle à la SIBRA, et l'autre au sud à proximité de l'hôtel Novotel), permettent de gagner ces communes non desservies par les voies ferrées[12].

    La communauté d'Agglomération du Grand Annecy à lancé en 2020 pour la création d'un tramway dans l'agglomération. Le Grand Annecy souhaite qu'une première ligne voit le jour d'ci à 2026[21].

    Autres voies de communications

    La navigation sur le lac d'Annecy avec le Libellule.

    Le Fier et son affluent le Thiou ne sont pas navigables. Le lac constitue une voie d'eau en lui-même et est fréquenté par les bateaux de promenade du lac d'Annecy et les bateaux-navettes. Un service de navettes par bateau relie Annecy à d'autres communes riveraines du lac : Sévrier, Saint-Jorioz, Duingt, Doussard, Talloires, Menthon-Saint-Bernard et Veyrier-du-Lac[22].

    Les vélos sont généralement acceptés dans les cars dans la limite des places disponibles. Il est par exemple possible de monter un vélo tout terrain (VTT) en car au Semnoz, point de départ de plusieurs sentiers balisés pour les VTT jusqu'à la ville. Des vélos sont par ailleurs proposés à la location à la gare[23] et près des stationnements des Marquisats, sur la route de Sevrier et Saint-Jorioz. Une piste cyclable achevée en 2005 permet de rejoindre Faverges en longeant le lac d'Annecy sur plus de 20 km par l'ancienne ligne de chemin de fer Annecy-Albertville. Un plan vélo a été mis en place par la C2A[24].

    Urbanisme

    Typologie

    Annecy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[25],[26],[27]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Annecy, une agglomération intra-départementale regroupant 14 communes[28] et 175 790 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[29],[30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annecy, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[31],[32].

    La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac d'Annecy, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[33]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, tels que le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[34],[35].

    Morphologie urbaine

    Annecy, la Venise des Alpes. Canal du Vassé.

    L'agglomération d'Annecy est divisée en deux couronnes : la petite couronne qui regroupe les communes déléguées d'Annecy (Annecy-le-Vieux, Meythet, Cran-Gevrier et Seynod) et la grande couronne qui regroupe les communes péri-urbaines (Argonay, Pringy, Épagny-Metz-Tessy, Poisy, Chavanod, Montagny-les-Lanches et Quintal).

    Le territoire communal de la ville déléguée d'Annecy passe de 9 à 6 quartiers intra-muros en 2008[Mairie 2] :

    1. Le Centre-ville - Vieille Ville - Marquisats[Mairie 2] au sud-est abrite l'hôtel de ville, la préfecture, la cité administrative, le centre culturel Bonlieu. Les 3 rues commerçantes rendues piétonnes en 1973 sont la rue Sainte-Claire, la rue Carnot (ancienne rue de Bœuf) et la rue Royale. Le centre commercial Courier, le pôle d'échanges multimodal de la gare d'Annecy, la Vieille Ville et du château constituent le centre historique. Les Marquisats sont occupés par la piscine ouverte, le centre nautique et la plage des Marquisats, le centre culturel du Brise-Glace ainsi que le versant est du Semnoz, dont la forêt du Crêt du Maure.
    2. La Mandallaz - Prairie - Vovray[Mairie 2] au sud-ouest, comprend le secteurs résidentiels des Balmettes avec les lycées Gabriel-Fauré et Saint-Michel, Mandallaz, Prairie et Vovray, zone industrielle qui s'étend jusqu'à Seynod.
    3. Parmelan - Albigny se situe à l'est[Mairie 2] et héberge le haras national, le lycée Berthollet ainsi que la presqu'île avec le parc Charles Bosson, l'Imperial Palace dont les murs appartiennent à la Ville.
    4. Les Romains[Mairie 2] se caractérisent des autres quartiers par sa place des Romains, plus grand tarmac municipal utilisé notamment par la fête foraine de la foire de la Saint-André. La partie ouest du quartier est occupée par l'usine SNR roulements.
    5. Novel - Teppes à l'extrême nord[Mairie 2], comprend une ZUP bâtie au début des années 1970 et des complexes sportifs et la rue Louis-Armand, rendue piétonne.
    6. Parcs des Sports - Fiers[Mairie 2], est constitué du stade municipal où s'entraine le club de football Évian Thonon Gaillard Football Club, d'une zone résidentielle, et du hall des expositions d'Annecy, l'Arcadium.

    Historiquement, la ville est née une première fois sur la colline d'Annecy-le-Vieux (villa Aniciaca) au VIIIe siècle, puis une seconde fois au pied d'une tour de défense édifiée sur le dernier contrefort du Semnoz (Annecy-le-Neuf) au XIe siècle et s'est ensuite développée le long des émissaires naturels et canalisés du lac : le Thiou, le principal, et aussi le Vassé. Rempart naturel, moyen de transport, ressource alimentaire et force de travail grâce aux artifices hydrauliques (meules, battoirs, tours, martinets, pilons, soufflets, scies…), le lac et les cours d'eau ont imposé une forme d'urbanisme qui fera la réputation de la ville. La vieille ville, qui s'étend au pied du château et de part et d'autre du Thiou, est parcourue par des artères moyenâgeuses (appelées autrefois « charrières » ou « ruales »), souvent bordées par des arcades, dont la disposition est d'une grande simplicité : deux axes est-ouest parallèles au Thiou et un axe nord-sud perpendiculaire. La première voie, la plus importante (appelée anciennement magna carreria ou "grande charrière"), relie la porte Perrière à la porte du Sépulcre en longeant le rocher. La deuxième voie, parallèle, sur la rive droite du Thiou, était dénommée charrière de la Halle (rue Grenette), prolongée par la ruale du Four (actuelle rue Jean-Jacques-Rousseau). La troisième voie, perpendiculaire, part du pont de l'Isle et, par les charrières Filaterie et Notre-Dame, rejoint les anciennes portes de Bœuf au nord (porta nova de Boutz ou Bouz, désignant l'ancien vicus gallo-romain de Boutae fondé en -50 au niveau de la plaine des Fins et non le bœuf, l'animal) et du Pâquier à l'est (porta pascuorum ou « porte des pâturages »), formant ainsi les charrières du même nom. Le quadrillage interne se trouve complété par des quais, des places, des rues transversales et de nombreux passages couverts semblables aux traboules lyonnaises, qui étaient à l'origine des accès intérieurs aux hôtels particuliers permettant de rejoindre les différentes dépendances (écuries, cuisines, hangars…). Ces passages sont de véritables dédales architecturaux traversant des blocs entiers d'immeubles anciens, certains donnant sur des cours intérieures parfois agrémentées de commerces. Si une grande partie des canaux est aujourd'hui recouverte, certains demeurent toujours à ciel ouvert. C'est le cas du Thiou sur toute sa longueur, ainsi que du canal du Vassé jusqu'au pont Albert-Lebrun, puis de la rue Vaugelas (passage Gruffaz) jusqu'au canal Notre-Dame et celui-ci du Thiou au Thiou en surgissant derrière l'église Saint-Maurice (anciennement Saint-Dominique, d'où le nom du canal à cet endroit) et de nouveau près de la collégiale Notre-Dame-de-Liesse. La circulation automobile a entraîné la création de nombreux grands axes. Désormais la ville offre deux visages : d'une part, une ville ancienne disposée sur les rives du Thiou ; d'autre part, une ville moderne avec ses grandes avenues et ses boulevards communs à toutes les grandes agglomérations.

    Avec l'expansion urbaine et l'accroissement démographique, Annecy s'étend sans cesse un peu plus tout comme les communes voisines. Peu à peu, on ne parle plus de la ville d'Annecy en tant que telle, mais du bassin annécien englobant, sur le plan urbain, la totalité des communes qui lui sont limitrophes. La morphologie urbaine de ce bassin de vie s'étend sans cesse un peu plus ; afin de concilier le développement économique et urbain qui l'accompagne, l'ensemble des conseils municipaux du bassin d'Annecy ainsi que les syndicats intercommunaux tels que la communauté de communes du Pays de Cruseilles, le Grand Annecy et le syndicat mixte du lac d'Annecy, ont pour mission de suivre le schéma de cohérence territoriale[36] (SCOT) du bassin annécien.

    Logement

    Vue sur les toits de la vieille ville d'Annecy.

    En 2009, on dénombre un total, pour Annecy, de 29 690 logements[Insee 1]. La répartition se fait comme suit : 25 880 résidences principales (87,2 %) ; 1 397 résidences secondaires (4,7 %)[Insee 1]. Les logements vacants sont au nombre de 2 413, soit 8,1 %[Insee 1]. Sur l'ensemble de ces logements, on dénombre 1 343 logements individuels soit 4,5 % et 27 997 logements dans un immeuble collectif soit 94,3 %.

    Pour ce qui est des résidences principales, qui représentent 87,5 % de l'ensemble des logements annéciens, leur époque d'achèvement s'établit de la manière qui suit pour l'année 1999. Sur les 24 481 résidences, 4 286 datent d'avant 1949 soit une part de 17,5 % ; 13 951 datent d'une période comprise entre 1949 à 1974 soit 57,0 % ; 3 292 résidences principales datent de 1975 à 1989 soit 13,4 % et 2 952 datent de 1990 à nos jours soit 12,1 %. S'agissant du nombre de pièces de ces résidences, 3 122 en ont une soit 12,8 %, 5 348 en comptent deux soit 21,8 %, 7 503 en possèdent trois soit 30,6 % et 8 508 en possèdent quatre et plus soit une part de 34,8 %[37]. Le confort de ces résidences principales n'est pas identique. En effet, 134 résidences n'ont pas de baignoire, ni douche soit 0,5 %, 23 670 ont un chauffage central soit près de 96,7 % des résidences, alors que 811 n'en ont pas soit 3,3 %, 10 839 bénéficient d'un garage ou d'un parking soit 44,3 %. Enfin, il est intéressant de signaler que 1 554 disposent de deux salles d'eau soit 6,3 % du total des résidences principales[37].

    En 2014, le prix moyen des logements est d'environ 4 000 euros/m2 (voire 5 000 euros dans l'hypercentre) dans l'ancien et de 4 300 euros à 4 800 euros dans le neuf[38]. Les loyers ont augmenté de 5 % en 2013[38]. Les prix de l'immobilier avait déjà augmenté de presque 75 % entre 2001 et 2007[39]. La proximité de la Suisse a tendance à faire augmenter le prix d'achat qui, par suite, dépasse la moyenne nationale. À titre d'exemple on peut citer les nouvelles résidences qui bordent l'avenue d'Albigny, elles affichent des prix record avoisinant parfois les 9 000 euros au mètre carré[40]. De nombreux organismes d'attribution de logements sociaux sont présents sur la commune.

    Politiques d’aménagement

    Le schéma de cohérence territoriale (ou SCOT) du bassin annécien, approuvé à l’unanimité par le conseil syndical le [41], concerne, depuis 2005, 63 communes et 7 intercommunalités (communauté d’agglomération d’Annecy, les communautés de communes du Pays de Fillière, de la Tournette, du Pays de Cruseilles, du Pays de Faverges, de la Rive gauche du Lac, et de Fier et Usses), soit 200 212 habitants (en 2005)[42]. La réflexion porte notamment par l'accroissement de l'offre de logements locatifs sociaux en souffrance dans l'agglomération en lien avec les problématiques de la pression foncière et du coût de l'immobilier qui s'appliquent sur le territoire, les problèmes liés à la périurbanisation de la banlieue annécienne ou encore des problèmes sur les axes de communication dont la question de la RN 508 et la possibilité du creusement d'un tunnel sous le Semnoz[42]. Une densification du bâti est donc envisagée[38].

    En octobre 2012, le conseil de la communauté de l'agglomération d'Annecy a lancé également une réflexion sur l'évolution du bassin pour les vingt prochaines années, mettant en place le projet « Agglomération 2030 ». Parmi les objectifs, qui rejoignent ceux du SCOT, l'accueil d'un excédent de population estimé à 18 000 à 22 000 habitants, un gain de 10 000 emplois, l'extension des zones d’activités économiques qui pourraient atteindre 90 ha[43].

    Le plan local d'urbanisme (PLU) de la commune d'Annecy a été approuvé le et modifié à plusieurs reprises depuis[Mairie 3].

    De nombreux aménagements ont cours dans cette ville dont la poursuite des aménagements du pôle d'échanges multimodal et le quartier de la gare, l'élaboration d'un futur éco-quartier « Vallin-Fier » ou encore l'élaboration du nouveau quartier du site des Trésums, depuis 2013[Mairie 4]. Le site des Trésums correspondant à l'ancien emplacement de l'hôpital, malgré l'opposition d'associations de protection environnementale et patrimoniale, accueillera un espace résidentiel (632 logements), une résidence pour personne âgée ainsi qu'un hôtel et un parc[38],[44]. Le nouvel éco-quartier aménagé dans le quartier Parcs des Sports - Fiers, au nord de la ville, d'ici 2020, permettra la création de 1 100 logements (300 sont livrés en 2014), un groupe scolaire et 200 places de parkings[Mairie 5],[45].

    En 2015, le centre-ville dispose de 2 509 places payantes de rue et de 3 324 places dans 10 parkings souterrains ou fermés. Gérés en régie municipale directe, les tarifs des parkings annéciens sont relativement bas par rapport à d'autres villes, de 1,10  à 1,80  de l'heure et la première demi-heure est gratuite. 1 568 places sont encore gratuites. Depuis juillet 2011, des horodateurs individuels de nouvelle génération, dénommés « piaf », permettent à l'usager de s'affranchir du passage à la machine lorsqu'il stationne sur une place payante. Rechargeable, ce dispositif électronique décompte le montant exact, à la minute, du droit de stationnement[Mairie 6].

    Quartier Courier

    Dans les années 1880, la ville progresse vers le nord. L'entreprise Sounis, spécialisée dans la négoce du bois, est alors installée au 59 faubourg du Bœuf, actuelle rue Carnot, qui débouche au nord sur ce qui correspond aujourd'hui au quartier Courier, et qui n'était à l'époque investi que par quelques installations industrielles. Mais en 1870, l'entreprise fait faillite. En 1880, la famille Courier fait l'acquisition du site. François Courier le débarrasse de ses installations industrielles et y développe une exploitation maraîchère et florale. En 1927, son fils Émile prend la direction de l'entreprise. Émile Courier est un entrepreneur reconnu. Après 1945, il est élu président syndical des horticulteurs et pépiniéristes de Haute-Savoie et est fait officier du Mérite agricole. Il est lié aux acteurs politiques locaux, dont notamment Charles Bosson, maire d'Annecy de 1954 à 1975.

    La fin des années 1960 voit la création de la ZUP de Novel avec 300 nouveaux logements. C'est dans ce contexte que l'activité horticole cesse dans le Clos Courier et est délocalisée à Annecy-le-Vieux. C'est la naissance d'une friche urbaine au cœur de la ville. Débute alors une longue période d'incertitudes pour ce quartier. Un parking gratuit avec une entrée située avenue Berthollet est installé sur ce qui est un terrain vague. La mairie s'empare du dossier. En mai 1967, une déclaration d'utilité publique est votée. La ville multiplie ensuite les acquisitions de terrains qui constituent aujourd'hui le quartier Courier, tels que l'emplacement de la marbrerie Tavernier (avenue Berthollet) en 1967 ou le Clos Courier en 1971. L'orphelinat est démoli en 1993.

    C'est au cours des mandats de Bernard Bosson (1983-2007) qu'est réellement décidé l'avenir du site. En 1996, après plusieurs années d'études, le projet de réaménagement du clos Courier entre dans sa phase opérationnelle.

    En 2004 est créée une association de quartier[46] qui suit en particulier l'actualité urbanistique[47].

    Toponymie

    La première mention du toponyme d'Annecy est située vers 1107, sous la forme Annecy-le Neuf, à la suite de la fondation d'une paroisse autonome de la paroisse d'Annecy-le-Vieux[48],[49]. Une bulle du pape Pascal II confirme à l'abbaye de Savigny la possession de paroisses autour du lac d'Annecy, dont « ecclesias de Anasseu » (« celles d'Annecy »)[50]. Il faut attendre cependant une bulle papale de 1145 d'Eugène III qui confirme à nouveau la donation faite au prieuré de Talloires, dépendante de Savigny, « les églises d'Annecy-le-Vieux et d'Annecy-le-Neuf »[50].

    Le nom d'Annecy serait issu de celui d'une importante villa gallo-romaine, située sur le coteau d'Annecy-le-Vieux et centre d'une exploitation agricole, d'un fundus, à la suite de l'abandon du site des Fins vers les VIIe – VIIIe siècles[51]. En tout cas, un grand domaine sur la colline d'Annecy-le-Vieux (devenu un fiscus royal au siècle suivant) est bien mentionné sous la forme Anericiacum au IXe siècle[52] ou encore Anicius, Aniciacus ou villa Aniciaca au Moyen Âge[51], composé tardif en -acum, suffixe d'origine gauloise marquant la propriété, précédé d'un nom de personne germanique Anerīk[53] ou Annarigus[54],[55].

    Les mentions sont nombreuses dans les chartes et documents de la période médiévale, de même que les formes prises pour désigner le bourg. Ainsi, dans le cartulaire de l'abbaye de Talloires de la fin du XIIe siècle-début du XIIIe siècle, on retrouve les formes diverses suivantes Ananssiaco [Annecicao] novo ; Annasseu [Anassetu, Anasseu] ; Anassiaci novi (parfois Anassiaci burgi, Anassiaci) ; Anasiacensis ou encore Annessiacum[56].

    Toutefois, l'installation humaine d'Annecy-le-Neuf remonte à l'Antiquité, où un village allobroge aurait occupé la plaine des Fins[57]. Après la conquête romaine, après 50 av. J.-C., un vicus gallo-romain se développe, appelé Boutae[57],[58]. La petite agglomération est mentionnée sous la forme Ad Bautas (de Bautae) dans l'Itinéraire d'Antonin[58],[59]. Le nom de Boutae — « uicani Bo[utarum] » — est retrouvé sur un fragment de texte sur le quartier de Meythet[59],[60]. Selon les auteurs du début du XXe siècle, Charles Marteaux (1861-1956) de l'Académie florimontane, et Marc Le Roux (1854-1933), archéologue, le toponyme pouvait provenir d'un anthroponyme d'origine celtique Boutus[61].

    Le nom Boutae disparaît progressivement avec le déplacement urbain du site des Fins vers le site actuel[62], sur l’extrémité du Semnoz. Toutefois, le toponyme s'est maintenu en dérivant sous la forme Bouz. Un faubourg porte ce nom jusqu'au XIVe siècle avant d'être transformé en bœuf au siècle suivant[57],[62], par confusion avec le patois boa. Cette forme dérivée erronée amène les « antiquaires de la Renaissance » à tirer l'étymologie Civitas Bovis puis les héraldistes à placer deux taureaux de part et d'autre de l'écu d'Annecy[63].

    En francoprovençal, Annecy s'écrit Èneci / Ènneci selon la forme francoprovençale ORB ou In-nsi selon la graphie de Conflans[1].

    Histoire

    Originellement connue comme bourgade gallo-romaine (essor du vicus de Boutae au Ier siècle) dans la plaine des Fins, son implantation s'est poursuivie sur la colline d'Annecy-le-Vieux au VIIIe siècle, puis au pied du Semnoz au XIe siècle (Annecy-le-Neuf). Son rôle dans la Réforme catholique, dite Contre-Réforme, aux XVIe et XVIIe siècles, fait d'elle la « Rome des Alpes ». Résidence des comtes de Genève au XIIe siècle ; capitale du comté de Genevois, puis de l'apanage de Genevois, Faucigny et Beaufort, ensuite de Genevois-Nemours dans les États de Savoie ; capitale de la province de Genevois, puis siège de l'une des deux intendances de Savoie dans les États sardes, la ville devient brièvement française de 1792 à 1815 à la suite d'une invasion militaire, puis définitivement le , date de l’Annexion de la Savoie à la France.

    Préhistoire

    Territoire des Allobroges, avec mention de Boutae.
    Ruine avenue des Romains.

    Les traces d'un village lacustre datant du IIIe millénaire av. J.-C. ont été trouvées du côté d'Annecy-le-Vieux[64] et il semble également que la station du Port, située à l'est de l'île des Cygnes, ait accueilli un village sur pilotis d'après des découvertes réalisées en 1884[65],[Mairie 7].

    Protohistoire

    Plus tardivement, au début du IVe siècle av. J.-C., des tribus gauloises allobroges s'installent dans l'avant-pays plat, entre le Rhône et les Alpes[Mairie 7],[66]. Les historiens pensent qu'un village allobroge se développe dans la plaine des Fins au cours du Ier siècle av. J.-C.[57],[67]. Selon une hypothèse non confirmée par l'archéologie[67], ce village aurait succédé à un oppidum juché sur le roc du Semnoz.

    Antiquité

    Les Romains interviennent dans les environs à partir du IIe siècle av. J.-C. et vainquent les Allobroges une première fois en 121 av. J.-C., puis définitivement en -62. Une fois le territoire pacifié, les Romains construisent des routes et des mansions (du mansio, « auberge », « gîte d'étape ») afin de commercer, notamment la route secondaire reliant Turin (Italie) à Genève. Un vicus gallo-romain  Boutae  se développe durant la seconde moitié du Ier siècle av. J.-C., à l'emplacement de l'ancien village allobroge, sur la voie romaine majeure via Casuaria (Faverges), et d'où part également une voie secondaire vers Aquae (Aix-les-Bains)[57],[58]. La bourgade, d'une superficie de 26 ha, est mentionnée sous la forme Ad Bautas (de Bautae) sur l'Itinéraire d'Antonin[58]. Le vicus connaît une certaine prospérité au cours du Ier siècle jusqu'à la première moitié du IIIe où la petite agglomération dispose d'une place publique — « assimilable à un forum » — mais aussi d'édifices typiques de la romanisation comme une basilique, des temples, des thermes ou encore un théâtre[58],[68]. C'est un véritable petit centre économique où l'on trouve les traces de produits en provenance de tout l'empire : céramiques ou amphores de Bétique, d'Espagne ou encore de Mauritanie[69],[70].

    Boutae connaît les ravages des incursions barbares (Alamans en 259 et 278) ou des Bagaudes, et la ville est incendiée à plusieurs reprises au IIIe siècle[69]. Le site semble encore occupé jusqu'au Ve siècle comme le démontrent les dernières découvertes[69].

    Moyen Âge

    Vue du château d'Annecy au début du XXe siècle.

    Vers 443, le général romain Aetius concède la Sapaudia à un peuple germain, les Burgondes, d'après une courte notice du Ve siècle : « La Sapaudia est donnée aux débris du peuple burgonde pour être partagée avec les indigènes »[71]. L'insécurité grandissante contraint les habitants à abandonner la plaine pour les collines voisines, comme l'atteste le domaine agricole de la villa gallo-romaine et centre d'une exploitation agricole, d'un fundus, sur le coteau d'Annecy-le-Vieux, vers les VIIe – VIIIe siècles[51]. Ce domaine entre dans le domaine royal au siècle suivant et est mentionné sous le nom Anesciacum au IXe siècle[52] ou Aniciacus ou villa Aniciaca, peut-être du gentilice d'un propriétaire issu de la grande famille des Anicii, connue dans le Bas-Empire[72].

    Il faut attendre le XIe siècle pour voir la ville renaître au pied d'une tour de défense édifiée sur le dernier contrefort du Semnoz. Un texte de 1107 confirme la naissance d'Annecy-le-Neuf sur les rives du Thiou et fait une première mention d'une église Saint-Maurice sous le château. Ce dernier et la bourgade d'Annecy-le-Neuf se développent sous le comte Amédée Ier (de Genève). Elle a alors l'apparence d'un gros village avec de nombreuses étables. En 1132, une maison forte est édifiée sur l'île au milieu du Thiou. En lutte permanente avec les évêques de Genève, les comtes de Genève finissent, à la fin du XIIe siècle, par se réfugier à Annecy où ils occupent le manoir de Novel au fond de la plaine des Fins[73], puis le château qu'ils agrandissent au XIIIe siècle. La ville devient donc capitale du comté. Le XIVe siècle est marqué par le long règne du comte Amédée III de Genève de 1320 à 1367, date à laquelle les franchises d'Annecy sont confirmées. La comtesse Mahaut de Boulogne, épouse du comte, donne naissance au dernier des comtes de Genève, Robert, au château d'Annecy. Celui-ci provoque le Grand Schisme d'Occident en devenant le pape Clément VII, en résidence à Avignon[74]. En 1394, Robert de Genève fait ériger l'église Notre-Dame-de-Liesse, nécropole des comtes de Genève, en une collégiale qui, devenant un centre populaire de pèlerinage.

    Annecy, ville savoyarde

    Annecy à la fin du XVIe siècle par Chastillon.
    Plan d'Annecy à la fin du XVIIe siècle.

    Après le décès de Clément VII en 1394, le comté de Genève est acquis en 1401 par le comte de Savoie Amédée VIII. Le comté de Genève se trouve démembré en un comté de Genève proprement dit (avec la ville et ses environs qui conservent une grande autonomie) et un comté de Genevois avec Annecy pour capitale[Mairie 7]. Pour rallier les habitants, qui ne voient pas d'un bon œil leur rattachement à la maison de Savoie, le duc crée en 1434 l'apanage de Genevois et Faucigny qu'il confie à son fils cadet, Philippe de Savoie[75]. Cet apanage disparaît à la mort sans postérité de ce dernier en 1444, mais il est reconstitué de 1460 à 1491 au profit de Janus de Savoie, fils de Louis Ier de Savoie, qui fait d'Annecy sa résidence officielle alors qu'il est comte de Genevois, baron de Faucigny, seigneur de Beaufort-Ugines-Faverges-Gourdans[73]. De nouveau capitale d'apanage, Annecy bénéficie de la sage administration de Janus de Savoie et des fastes de sa cour. C'est à ce moment-là que sont établis les principaux organes du gouvernement du comté : conseil comtal, chambre des comptes, procureur fiscal, juge mage[73].

    À la mort de Janus, Annecy est de nouveau rattaché à la Savoie de 1491 à 1514[75]. En 1514, Charles II de Savoie inféode le Genevois et les baronnies de Faucigny et de Beaufort à son frère Philippe. Annecy est alors de nouveau le centre d'un apanage allant du Genevois à Ugine. Philippe (duc de Nemours en France en 1528) est le premier prince de la dynastie des Genevois-Nemours qui se prolonge jusqu'en 1659 (à la mort d'Henri II, dernier duc de Genevois-Nemours, le 14 janvier). En fait, c'est Jacques de Savoie-Nemours qui devient le premier duc de Genevois, le comté ayant été érigé en duché en 1564 par Emmanuel-Philibert qui entend s'attacher et surveiller ce prince trop français à son gré qu'est Jacques de Nemours, fleur de toute la chevalerie selon Brantôme. L'administration du bourg d'Annecy est alors de la responsabilité d'un conseil général, assemblée des bourgeois de la ville, qui élisent des syndics pour trois ans. À partir de 1491, un conseil étroit dit des Douze, comprenant les quatre (puis, deux) syndics et des conseillers, prend en charge les affaires de la ville[Mairie 7].

    Annecy « Rome des Alpes »

    Portrait de saint François de Sales.

    À partir de 1536, lors du triomphe de la réforme calviniste à Genève, les chanoines de la cathédrale Saint-Pierre s'installent à Annecy ainsi que des ordres religieux catholiques comme les clarisses[Mairie 7]. L'évêque y séjourne habituellement à partir de 1568. À cette époque, de beaux monuments sont construits comme le logis de Nemours au château, la cathédrale Saint-Pierre, la maison Lambert et le clocher de la collégiale Notre-Dame-de-Liesse…

    À partir de 1560, la Savoie du Nord et Annecy, placés en un point stratégique sur la ligne de partage des confessions, deviennent une citadelle avancée de la Contre-Réforme. Si le premier évêque de Genève à résider de façon permanente à Annecy est Ange Giustiniani (1568-1578), les débuts de la Réforme catholique datent effectivement de son successeur, Claude de Granier (1578-1602). Cependant, c'est François de Sales[76] - enfant du pays (son père l'envoie à l’âge de six ans au collège de La Roche[77], puis au collège d'Annecy, fondé par Eustache Chappuis en 1549, où il est un bon élève[78]) - évêque de Genève en résidence à Annecy de 1602 à 1622, qui, après avoir lui-même prêché, jette les bases d'une solide réforme du clergé et d'une transformation des mœurs et des mentalités dans son diocèse. Il marque de façon durable la ville et toute la région grâce à son prestige intellectuel et spirituel. Bien plus, son rayonnement s'étend à toute l'Europe catholique avec l'immense succès de l'un de ses deux plus célèbres ouvrages, L'introduction à la vie dévote. Ainsi Annecy devient la « Rome des Alpes »[75].

    Le , à la fin de la guerre franco-savoyarde, Henri IV, après avoir envahi et conquis la Savoie, entre à Annecy, accompagné d'Henri Ier de Savoie-Nemours, qui s'est rallié à lui en 1594. Il reste trois jours dans la ville.

    Dès 1606, 28 ans avant la fondation de l'Académie française, François de Sales (canonisé en 1666) et le président du Sénat de Savoie, Antoine Favre, créent, à la mode italienne, l'Académie florimontane fleurs et montagnes »). En 1610, François de Sales et Jeanne de Chantal fondent l'ordre de la Visitation. Dans le cadre d'un vaste mouvement des ordres nouveaux, nés de la Réforme catholique, Annecy accueille les capucins en 1592, les visitandines en 1610, les barnabites en 1614, les annonciades de Saint-Claude en 1638, les bernardines réformées en 1639, les lazaristes en 1641, les cisterciennes de Bonlieu en 1648. La présence religieuse est donc très importante à Annecy qui compte treize maisons religieuses pour 5 000 habitants. La moitié de la ville appartient à différents ordres religieux qui possèdent non seulement les églises et les couvents, mais aussi des ateliers, des moulins et de vastes terres et forêts[75]. Ces ordres religieux, qui ont la charge de l'éducation et des hôpitaux pour les malades et les pauvres, font travailler les artisans et les commerçants locaux.

    Révolution française

    Prise du palais des Tuileries, 10 août 1792.

    Les idées germes de la Révolution sont connues et répandues parmi les bourgeois d'Annecy grâce aux nombreux Savoyards qui vivent à Paris, sans oublier l'Encyclopédie, les écrits de Voltaire et du genevois Jean-Jacques Rousseau que l'on trouve dans les bibliothèques privées des notables annéciens[73]. Dans la nuit du 21 au , les troupes françaises du général Montesquiou envahissent par surprise le duché de Savoie, obligeant l'armée sarde du vieux général Lazary ainsi que de nombreux fonctionnaires et membres du clergé à se réfugier au Piémont à Turin, capitale des États de Savoie depuis 1562. Fin octobre, l'Assemblée des Allobroges, réunie dans la cathédrale de Chambéry, déclare la fin du despotisme, la suppression des droits souverains de la maison de Savoie, de la noblesse, des redevances et droits seigneuriaux, de la milice et la création du département du Mont-Blanc où Annecy n'est que chef-lieu de district. Une municipalité républicaine, avec à sa tête l'avocat Jean-François Favre, est élue, mais le véritable pouvoir demeure entre les mains de la société jacobine des Amis de la liberté et de l'égalité qui compte 110 membres, toute la bourgeoisie de la ville. L'accueil fait aux troupes françaises a été de prime abord plutôt enthousiaste, car les hauts fonctionnaires ont pris la fuite et les habitants ont le réel sentiment d'être libérés. Cependant, la mobilisation en masse des hommes, les réquisitions militaires payées en assignats dévalorisés, l'augmentation des impôts, la crise économique consécutive à l'exil des nobles et des religieux (90 % des prêtres sont réfractaires), la politique anti-religieuse des représentants de la Révolution (expropriation et obligation du serment à l'Église constitutionnelle), la répression du représentant en mission Albitte (emprisonnement des suspects, déchristianisation : interdiction du culte catholique, fermeture et saccage des églises, destruction des insignes et des objets du culte, clochers, cloches, croix…) finissent par exaspérer la population et la poussent à se révolter (près d'Annecy, émeutes de Faverges, de Thorens, révolte de Thônes : 86 morts…). En 1797, sous le Directoire, les colonnes mobiles du général Pouget pourchassent les déserteurs et les prêtres insermentés (70 sont déportés en Guyane). En revanche, durant cette période, les importants marchés de France sont accessibles, les capitaux genevois disponibles et ainsi de nombreuses fabriques s'installent au bord du Thiou (notamment à Cran, au bas de la colline de Gevrier) pour profiter de la force hydraulique et du savoir-faire industriel des Annéciens[73]. En effet, dès la fin du XVe siècle, à l'intérieur d'un enclos fortifié d'une douzaine d'hectares, la ville (qui avait déjà près de deux mille habitants) avait affirmé son importance administrative, commerciale et artisanale (surtout dans le textile et la métallurgie grâce aux "artifices" hydrauliques sur le Thiou). À partir de 1795, l'industrie textile se développe fortement grâce à des Genevois comme Jean-Samuel Farzy qui charge son compatriote Poncet d'établir une fabrique d'indiennes à Annecy. En 1811, la manufacture de coton emploie un millier d'ouvriers…

    Restauration sarde

    Le Thiou avant la construction des quais de 1854, peinture de Paul Cabaud, Château d'Annecy.

    En 1815, une grande fête célèbre la réintégration d'Annecy au sein du royaume de Piémont-Sardaigne (les ducs de Savoie étant devenus rois de Sardaigne vers 1720). En 1822, la ville, capitale de la province du Genevois, recouvre son siège épiscopal avec un diocèse en son nom propre : Annecy et non plus Genève-Annecy. En 1842, Annecy accueille l'une des deux intendances générales du duché de Savoie. En 1860, juste avant l'Annexion, la ville compte environ 10 000 habitants. La période sarde de 1815 à 1860 est marquée par de grands travaux d'urbanisme (assainissement, percement et pavage de rues, de places, construction de ponts, de quais et d'immeubles, notamment l'hôtel de ville en 1848, aménagement de la rive du lac : création du Jardin public, de l'île des Cygnes, du pont des Amours, de l'avenue d'Albigny et du champ de mars…), par une modernisation certaine (eau potable, éclairage au gaz…) et par un important essor économique (en 1850, institution de la Banque de Savoie ; en 1858, la manufacture de coton emploie 2 000 personnes…) : Annecy devient un des plus grands centres manufacturiers du royaume.

    Époque contemporaine

    Plan de la ville en 1914.
    Libération de la ville en 1944.
    Le territoire de la nouvelle commune d'Annecy au .

    En 1866, le train à vapeur arrive pour la première fois à Annecy. Ce progrès dans les transports permet, entre autres, au tourisme de se développer et de prendre un nouvel essor. Un syndicat d'initiative est créé en 1895 afin d'organiser de nombreux événements. Durant la première moitié du XXe siècle, la ville grandit lentement. Sa situation géographique, ses voies de communication et son rôle administratif contribuent au développement de nouveaux quartiers (les quartiers des Balmettes, de la Prairie et de Vovray…). Grâce à la centrale hydroélectrique des Forces du Fier[79], Annecy est éclairé à l'électricité dès 1906. L'essor touristique de la commune s'accompagne en même temps d'un essor industriel. Parmi les figures emblématiques de l'industrie locale émergente on peut citer les noms de Crolard, Dunant, Aussedat[80], Léon Laydernier[81] et Jules Barut. En 1917, à cause de la guerre, on établit une usine de roulements à billes qui deviendra SNR.

    Après 1936, l'apparition des congés payés permet aux classes populaires de venir découvrir Annecy, son lac et ses montagnes. Durant la Deuxième Guerre mondiale, Annecy, bombardé à trois reprises par les Alliés qui visent l'usine de roulements, est le siège d'une centaine de la Milice française et de nombreuses prisons, mais aussi un centre actif de la Résistance (voir le Maquis des Glières) qui la libère le 19 août 1944. La croix de guerre avec étoile est épinglée sur le blason municipal.

    En 1949, Annecy accueille le second tour de l'accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), un cycle de négociation commerciale sur la libéralisation des échanges : 23 délégations viennent à Annecy. Les 4 premiers (Genève en 1947, Annecy en 1949, Torquay en 1951 et Genève en 1956) ont permis de réduire de 40 % à 20 % les droits de douane des pays occidentaux sur les produits importés.

    En 1953, commence la restauration du château et des quartiers historiques. Moins de dix ans plus tard est installé le collecteur du tour du lac qui retrouve sa pureté. Un peu plus de dix ans après, est créée la zone piétonne et, encore dix ans plus tard, Annecy est relié à Paris par le TGV. Le 7 octobre 1986, le pape Jean-Paul II vient faire un pèlerinage sur les tombeaux de saint François de Sales et de sainte Jeanne de Chantal situé dans la basilique de la Visitation. De nombreuses religieuses et religieux salésiens étaient présents.

    Après les Trente Glorieuses, la crise économique ralentit un rapide développement urbain pour occuper aujourd'hui le centre d'une communauté d'agglomération dépassant les 150 000 habitants avec une politique de développement et d'équipements commune avec son agglomération[82].

    Le , les conseils municipaux d'Annecy et de cinq autres communes (Annecy-le-Vieux, Cran-Gevrier, Meythet, Pringy et Seynod) votent favorablement à la création d'une commune nouvelle au [83] de 128 422 habitants pour une superficie de 70 km2, nommée Annecy[84].

    Politique et administration

    Administration territoriale

    Façade de la mairie d'Annecy.

    La ville d'Annecy est le chef-lieu du département de la Haute-Savoie[Insee 2] et de quatre cantons, depuis la création de la commune nouvelle et le décret du [85]. Les quatre cantons sont Annecy-1, avec une fraction d'Annecy et neuf communes du bassins annécien, Annecy-2 pour le reste de la commune déléguée d'Annecy associé à Sevrier[86], Annecy-3, avec une fraction correspondant aux communes déléguées d'Annecy-le-Vieux et de Pringy et sept communes, ainsi qu'Annecy-4, avec une fraction correspondant aux communes déléguées de Cran-Gevrier et de Seynod et neuf communes[85]. Annecy fait partie de la Première circonscription de la Haute-Savoie.

    Intercommunalité

    La communauté d'agglomération Grand Annecy, créée le , compte 34 communes dont les deux communes nouvelles d'Annecy et de Fillière[87],[88]. Elle est issue de la fusion de la communauté de l'agglomération d'Annecy (C2A) et de quatre autres intercommunalités.

    La façade sud et les jardins de la préfecture d'Annecy.

    Communes déléguées

    Liste des communes déléguées
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Annecy
    (siège)
    74010CA du Grand Annecy66,9452 029 (2013)777
    Annecy-le-Vieux74011CA d'Annecy17,0120 469 (2014)1 203
    Cran-Gevrier74093CA d'Annecy4,8017 257 (2014)3 595
    Meythet74182CA d'Annecy3,248 325 (2014)2 569
    Pringy74217CA d'Annecy9,064 085 (2014)451
    Seynod74268CA d'Annecy19,1720 955 (2014)1 093

    Tendances politiques et résultats

    Politiquement situés au centre droit pendant 60 ans, les électeurs annéciens votent majoritairement pour la liste UMP-UDI en 2014 et centriste pour les élections municipales entre 1954[89] et 2015 pour basculer écologiste lors de l’élection municipale de 2020, dirigée par l’écologiste François Astorg.

    L'ancien député-maire de la ville, Charles Bosson, fut membre du Centre des démocrates sociaux. Depuis, d'autres maires lui ont succédé qui tous se réclament d'une sensibilité proche du centre[89]. Bernard Bosson, qui fut maire d'Annecy de 1983 à 2007, a été successivement élu sous les étiquettes du CDS puis de l'Union pour la démocratie française mieux connu sous le sigle d'UDF[90]. Le maire entre 2007 et 2020, Jean-Luc Rigaut a lui aussi été membre du parti politique de centre droit, l'UDF, qui lors de sa dissolution intégra alors le Nouveau Centre plutôt que le Modem[90].

    Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Annéciens ont majoritairement voté pour la Constitution européenne, avec 60,33 % de Oui contre 39,67 % de Non avec un taux d’abstention de 34,03 % (France entière : Non à 54,67 % - Oui à 45,33 %). Ces chiffres ne sont pas conformes à la tendance nationale, celle-ci se trouvant en opposition. Ce vote démontre le caractère privilégié des habitants de la ville par rapport au reste des départements ruraux ou comportant des bassins ouvriers importants, l'électorat ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'une population plus privilégiée économiquement et d'un plus haut niveau d'éducation[91].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs d'Annecy depuis 1944[92]
    Période Identité Étiquette Qualité
    11 septembre 1944 26 octobre 1946 Albert Lyard   ingénieur aux Ponts et Chaussées
    26 octobre 1946 2 novembre 1947 Lucien Boschetti SFIO  
    2 novembre 1947 9 mai 1953 Georges Volland CNIP ancien résistant, notaire
    9 mai 1953 17 octobre 1954 François-Maurice Ritz   Directeur de la Caisse d'Épargne, ancien premier adjoint du précédent
    12 novembre 1954 9 mars 1975 Charles Bosson MRP>CD>CDS Député (1958-1968), Sénateur (1968-1986)
    29 mars 1975 mars 1983 André Fumex CD ancien résistant, conseiller général et adjoint du précédent maire
    13 mars 1983 (démission) Bernard Bosson UDF-CDS>UDF Ministre (1993-95), secrétaire d'État (1986-88), député (1986-2007)
    Jean-Luc Rigaut UDI (NC) Ingénieur à la SNCF
    Conseiller général

    Nouvelle commune
    Jean-Luc Rigaut UDI (NC)  
    En cours
    (au mars 2021)
    François Astorg[93] DVE Consultant en management et développement des entreprises

    Instances judiciaires et administratives

    Le palais de Justice.

    En tant que préfecture de la Haute-Savoie, Annecy compte un palais de justice abritant des tribunaux de grande instance, d'instance et de commerce ainsi qu'un conseil de prud'hommes. On y trouve aussi un ordre des avocats au barreau d’Annecy[94].

    La commune abrite les chambres départementales des huissiers, des notaires, de commerce et d'industrie ainsi que celle des métiers et de l'artisanat. La ville dispose d'un commissariat de police et d'un peloton de gendarmerie de haute montagne. Des administrations telles que la conservation des hypothèques et le centre des impôts sont également présentes.

    Politique de développement durable

    Vue du canal du Vassé.

    La politique de développement durable de la ville prend corps, pour l'essentiel, au sein d'un plan, appelé Agenda 21[Mairie 8]. Le plan, adopté en mars 2007, est applicable pour une période de sept ans. Il comporte, à lui seul, 21 actions et 74 engagements afin que la ville puisse intégrer au mieux les préoccupations environnementales, sociales et économiques dans toutes ses actions[Mairie 8]. De nombreux acteurs sociaux tels que les habitants, les associations et les entreprises, sont invités à accompagner et à veiller à sa mise en application. Une multitude de thèmes sont abordés dans ce programme. Il est, entre autres chose, orienté vers la coresponsabilité politique mais aussi vers l'économie durable, la solidarité, la préservation des ressources naturelles, l'écocitoyenneté et la préservation du cadre de vie. À la suite de la mise en place de l'agenda 21, la ville d'Annecy s'est lancée dans de nombreuses dispositions en faveur de l'environnement. Les plus concrètes sont notamment la gestion raisonnée durable, la meilleure gestion de l'eau, la diminution des produits phytosanitaires et la valorisation des déchets verts[Mairie 8].

    Cette politique trouve son origine dans les années 1970, où la ville reçoit le Prix européen pour la protection de la nature et de l'aménagement du territoire de 1972[Mairie 8]. Dans la décennie suivante, elle obtient la Grande médaille d'argent de l'ONU pour l'environnement (1983), la « Marianne d'or » des villes de France pour la qualité de son environnement (1986) ainsi que le 1er prix des villes de France pour la propreté et le nettoiement (Association générale des hygiénistes et des techniciens municipaux) (1987) et également le prix spécial pour l'aménagement des aires de jeux (1989)[Mairie 8]. En 1992, la ville met en place une politique de lutte contre le bruit lui permettant de remporter le "Décibel d'or" dans la catégorie "action silence" (1992)[Mairie 8]. En 2004, obtention du label d'écocertification pour la forêt du Semnoz, garantissant la gestion durable de la forêt[Mairie 8].

    Annecy est en outre membre de l'Association des Villes des Alpes de l'année et s'engage à la mise en œuvre de la Convention alpine.

    Annecy a effectué en décembre 2007 la thermographie de son territoire au moyen d'une prise de vue depuis le ciel à l'aide d'un avion équipé de caméras thermiques. L'objet de cette photographie permet d'observer une meilleure visualisation des déperditions de chaleur caractéristiques. La thermographie a permis d'établir un premier bilan qui apporte à la commune un outil de sensibilisation de la population locale en vue de diminuer la consommation énergétique et de promouvoir une meilleure isolation des habitations.

    Jumelages et partenariats

    La ville d'Annecy est jumelée avec plusieurs villes étrangères. Il faut rappeler que le jumelage est une relation établie entre deux villes de pays différents qui se concrétise par des échanges socio-culturels[95],[Mairie 9] :

    La ville d'Annecy est jumelée avec plusieurs villes :

    Pactes d'amitié :

    Charte de partenariat :

    Population et société

    Démographie antérieure à 2015

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[96],[Note 3].

    En 2013, la commune comptait 52 029 habitants, en augmentation de 3,82 % par rapport à 2008 (Haute-Savoie : 7,32 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    4 4405 1305 4675 7248 2528 54710 3749 37011 554
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    11 58110 97611 33411 81711 94712 89413 61114 35115 622
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    15 00417 23320 28923 29326 72233 11443 25554 48453 262
    1982 1990 1999 2006 2011 2013 - - -
    49 96549 64450 34851 02351 01252 029---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[97] puis Insee à partir de 2006[98].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population d'Annecy s'élevait en 2014 à 124 401 habitants (nombre obtenu grâce aux données démographiques du recensement de 2014).

    Évolution de la pyramide des âges de la ville d'Annecy, comparaison entre l'année 1999 et 1982[99] :

    Pyramide des âges en 1999 en nbre d'individus.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1 663 
    75 à plus
    3 462 
    2 994 
    60 à 74
    4 217 
    5 805 
    40 à 59
    6 257 
    8 076 
    20 à 39
    7 650 
    5 185 
    0 à 19
    5 015 
    Pyramide des âges en 1982 en nbre d'individus.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1 014 
    75 à plus
    2 135 
    2 608 
    60 à 74
    3 877 
    5 492 
    40 à 59
    6 234 
    8 163 
    20 à 39
    8 049 
    6 252 
    0 à 19
    6 152 

    Le nombre total de ménages annéciens est de 24 481. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

    Les Ménages

    Ménages de : 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
    Annecy 44,4 % 30,1 % 12,9 % 8,8 % 2,7 % 1,1 %
    Moyenne Nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
    Sources des données : INSEE[100]

    En 1990, la ville se positionne en 98e position au classement des plus grandes villes de France (en nombre d'habitants par commune), puis passe au 101e rang en 1999, puis 120e en 2012. Sa croissance est en constante augmentation et devrait encore s'accélérer dans les années à venir en raison de l'augmentation du taux de natalité et de la diminution du taux de mortalité constatées durant ces dernières années. Son solde migratoire pour la période 1990-1999 fut négatif puisqu'il a été évalué à moins 1 275 habitants plaçant Annecy au 8 252e rang national. Le solde naturel pour cette même période fut positif de plus de 1 979 habitants et une variation totale annuelle de population de 0,1 %.

    Selon le recensement de la population légale de 2012, la population de l'agglomération du bassin annécien est de 145 579 habitants sur le site de L'Agglo d'Annecy (140 255 sur le site de l'INSEE). Son aire urbaine avec 221 111 habitants (69 communes) la place en 5e position dans la région en 2012, notamment derrière celle, voisine, de Genève-Annemasse (292 180 habitants), dans le nord du département[Insee 3]. L'étude de l'INSEE portant sur la Haute-Savoie que la croissance du bassin annécien reste cependant inférieur à l'aire Genève-Annemasse, même si six Haut-savoyards sur dix résident dans l'un de ces deux espaces[Insee 4]. Annecy possède un solde migratoire négatif (-0,4), alors que le département connaît une légère croissance de 0,8, entre 2006 et 2011[Insee 4]. L'étude tend à démontrer que la population s'accroît principalement dans les communes de la banlieue[Insee 4].

    Démographie postérieure à 2015

    En 2015, la commune absorbe les communes d'Annecy-le-Vieux, Cran-Gevrier, Meythet, Pringy et Seynod.

    Évolution de la population  [modifier]
    2014 2015 2016 2017 2018
    53 285125 694126 419126 924128 199
    (Sources : Insee à partir de 2014[101].)

    Développement durable et écologie

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    Porté par la politique locale depuis 2001[102] et gagne des prix pour récompenser ses initiatives visant les économies d'énergie. L'une des principales actions mise en place est l'Agenda 21, (21 actions et 74 engagements) afin de résoudre les questions de transition énergétique, de mobilité, d'écologie urbaine et leurs incidences sociales, économiques et environnementales.

    Les habitudes de consommation des Annéciens ont été mis à l'épreuve durant 9 éditions du concours « Familles à énergie positive » en 2016[103]. L'objectif pour les familles était de réduire leur consommation d'énergie à hauteur de 8 % par rapport à l'année précédente alors que les familles annécienne ont en moyenne réussi à réduire leur consommation de 12 %.

    Établissements éducatifs

    La commune d'Annecy est rattachée à l’académie de Grenoble[104]. Elle dispose d’un centre d'information et d'orientation (CIO), installé dans la cité administrative[104].

    Au 1er septembre 2015, Annecy compte 6 écoles maternelles et 14 écoles élémentaires ou primaires, parmi lesquelles 16 établissements publics et 4 écoles primaires privées[104]. Les maternelles et les écoles publiques de la commune sont gérées par la Direction de la vie scolaire qui est un des services de la commune en faveur des jeunes annéciens[Mairie 10].

    Le premier cycle des études du second degré peut se poursuivre dans deux collèges publics, les collèges Les Balmettes et Raoul-Blanchard, et deux collèges privés, les collèges Les Tilleuls et Saint-Michel[104],[Mairie 10]. Autrefois, les collégiens pouvaient également étudier dans le collège privé Saint-François mais celui-ci a été détruit en l'an 2013 car les bâtiments ne respectaient plus les normes en raison de son ancienneté.

    En ce qui concerne le second cycle, Annecy dispose de quatre lycées publics, le lycée Berthollet (général), le lycée Gabriel-Fauré (général et technologique), le lycée professionnel Germain-Sommeiller, auxquels s'ajoutent le lycée privé Saint-Michel (général)[104]. Cette offre du second cycle est complétée au niveau de l'agglomération par les lycées publics Charles-Baudelaire et professionnel des Carillons, à Cran Gevrier ; polyvalent Louis-Lachenal, d'Argonnay; professionnel Annecy-Vovray, à Seynod ; ainsi que le lycée privé des Bressis à Seynod ; l'École catholique d'apprentissage (ECA) à Annecy-le-Vieux; le lycée professionnel rural de Sévrier ; et le lycée agricole de Poisy ; ainsi que des centres de formation d'apprentis (CFA)[Mairie 10].

    Enseignement supérieur et recherche

    Campus de l'Université de Savoie à Annecy-le-Vieux.

    Selon une étude publiée par l'INSEE en 2012, le pôle d’enseignement supérieur d'Annecy recense environ 7 300 étudiants, répartis entre l'Université Savoie Mont Blanc, les établissements publics d'enseignement supérieur et les établissements privés[Insee 5].

    Le campus de l'Université Savoie Mont Blanc installé dans la commune déléguée d'Annecy-le-Vieux[Mairie 11] :

    • l'Institut universitaire de technologie d'Annecy qui propose une quarantaine de formations à environ 2 600 étudiants au niveau DUT, Licence et Licence professionnelle[105] ;
    • l'IAE Savoie Mont-Blanc - Institut d'administration des entreprises qui offre une dizaine de formations de niveau Licence et Licence professionnelle, une quinzaine de Masters professionnalisés, des doctorats et de la formations continue à environ 2 100 étudiants)[106] ;
    • Polytech Annecy-Chambéry, école d'ingénieurs qui peut accueillir environ 400 étudiants)[107], membre du Réseau Polytech ;
    • l'Institut des techniques d'ingénieur de l'industrie 2 Savoies (ITII 2 Savoie) en partenariat avec la Chambre Syndicale de la Métallurgie des deux départements[108] ;
    • Tétras, centre de formation en alternance, en partenariat avec la Chambre Syndicale de la Métallurgie de la Haute-Savoie[109]

    Outre l'université, la commune accueille le Conservatoire à rayonnement régional d'Annecy et l'École supérieure d'art de l'agglomération d'Annecy (à la Maison des jeunes et de la culture des Marquisats[110])[Mairie 12]. Le Conservatoire d'Art et d'Histoire d'Annecy accueille :

    Le lycée Berthollet propose des classes préparatoires aux grandes écoles dans les filières scientifique, littéraire et économique[Mairie 12]. Les lycées Gabriel-Fauré et Baudelaire offrent aussi des formations BTS[Mairie 12]. Enfin, d'autres formations sont dispensées au sein de l'Institut de formation en soins infirmiers, situé sur le campus du Centre hospitalier Annecy Genevois, ou encore de l'établissement privé d'enseignement supérieur IPAC - Institut des professions des affaires et du commerce (formations en continu ou en alternance, post-Bac à Bac+5).

    Le campus annécien dispose de deux laboratoires : le SYMME (SYstèmes et Matériaux pour la MEcatronique) et le LAPP (Laboratoire d’Annecy-Le-Vieux de Physique des Particules)[Mairie 11].

    Agenda sportif

    Nom de l'évènement sportif (description) 2019 (n° d'édition, date) 2020 (n° d'édition, date)
    Traversée du lac à la nage 88e édition 15 août
    Tournoi de Pentecôte Annecy Volley-Ball 54e édition 9-10 juin
    Ancilevienne (relais vélo/marathon autour du lac) 34e édition 8 sep.
    Triathlon international d’Annecy 32e édition, 30 juin
    Les Petits Princes du Lac d'Annecy, tournoi de tennis 32e édition 27 juil - 3 août
    International jeunes (pétanque) 11e édition 2 mars
    Voiles du Lac d'Annecy (embarcations de tradition) pas d'édition en 2018 9e édition 29 mai - 1er juin

    Agenda culturel

    Outre les évènements nationaux suivants naturellement également fêtés : Fête de la musique (21 juin), Journées européennes du patrimoine (2e we de septembre), Fête nationale française (14 juillet), Fête de la Saint-Jean (feux et danse folklorique), Annecy organise des évènements culturels périodiques spécifiques à la ville :

    Nom de l'évènement culturel (description) 2019 (n° d'édition, date) 2020 (n° d'édition, date)
    Carnaval Vénitien (mascarade d'environ 300 participants) 23e édition 15-17 mars
    Festival international du film d'animation d'Annecy 43e édition 10-15 juin 44e édition 15-20 juin
    Fête du lac (grand feu d'artifice d'Europe) 88e édition 3 août
    Festival du film italien d'Annecy 37e édition 23-29 sep.
    Noël des Alpes (marché de noël) 22 nov. - 5 janv.
    Foire de la Saint André (marché gigantesque d'un millier de commerçants chaque 1er mardi de décembre) ±499e édition 3 déc.
    Retour des Alpages (fête folklorique de la transhumance) 46e édition 12 oct.

    La liste complète des évènements culturel d'Annecy est disponible sur le site de la mairie[Mairie 13]

    Santé

    En 2008, il y avait 97 médecins généralistes installés sur la commune[114], en 2012, ils ne sont plus que 64[115]. La desserte médicale[Note 4] est estimée en septembre 2012 à un médecin généraliste pour 785 hab., pour la commune[115]. L'offre libérale de soins spécialisés (hors médecine générale) - Géosanté 2010 est complète[115].

    Le Centre hospitalier Annecy Genevois

    L'ancien centre hospitalier d'Annecy, quartier du Trésum.
    Vue du nouveau centre hospitalier de la région d'Annecy.

    Le vieil hôpital d'Annecy, avenue du Trésum, installé en 1822 à l'emplacement de l'ancien couvent des Capucins (XVIe siècle)[117] a fermé ses portes en . Les services ont été déplacés vers le nouveau centre hospitalier de la région d'Annecy (CHRA)[118], situé sur la commune de Metz-Tessy fusionnée en 2016 au sein d'Épagny-Metz-Tessy, au nord de l'agglomération. Le , le CHRA est intégré au sein du centre hospitalier Annecy Genevois (CHANGE), par fusion avec l'hôpital de Saint-Julien-en-Genevois[119].

    Le site d'Annecy du CHANGE possède deux points forts, reconnus en Auvergne-Rhône-Alpes[118] :

    • une spécialisation en cardiologie avec un centre de cardiologie interventionnelle et un service d'angioplastie coronaire ;
    • une spécialisation sur gestion des grossesses à risques et la création d'un service de néonatalogie, il s'agit du pôle mère-enfant voué à se développer encore davantage dans ce domaine.

    Autres établissements de santé

    La ville dispose d'une clinique, la Clinique générale, installée à proximité du château. On trouve dans l'agglomération deux autres cliniques à Argonay et à Sévrier.

    Par ailleurs, la commune dispose d'un centre de soins de jour et d'une dizaine de maisons de retraite[115].

    Sports et équipements sportifs

    Un DR400-160 Major de l'aéro-club d'Annecy.

    Les atouts géographiques (lac, plaine et montagne) de la ville permettent un nombre important de pratiques sportives de se côtoyer. Le site de la mairie compte environ 110 associations sportives[Mairie 14] et des événements sportifs gratuits et ouverts tel que la randonnée en roller de l'association Roll'n'cy se déroulent tous les vendredis soir à partir de 20 h, au départ de la place de la Mairie[120] et donnent à la ville une image sportive. En 2013, la ville obtient le label des « villes ludiques et sportives »[Mairie 15].

    Complexes sportifs et culturels

    Annecy possède des équipements sportifs et culturels variés. Le Parc des sports est un complexe sportif qui accueille notamment le stade d'une capacité d'environ 15 000 places, la salle omnisports Chatenoud, le complexe Jean-Régis, la patinoire, la piscine[Mairie 16]. La ville possède également un second stade, le stade du Coteau situé dans le quartier des écoles, où le FC Annecy évoluait lorsqu'il fut champion de France amateur en 1960[Mairie 16]. Parmi les autres aménagements importants, la piscine des Marquisats est située au bord du lac d'Annecy. Elle comprend une piscine olympique, 2 piscines de 25 mètres et une pataugeoire permettant l'initiation à la natation[Mairie 16]. À proximité, on trouve également la base nautique des Marquisats[Mairie 17] et une plage gratuite. Une seconde, privée, est installée du complexe de l'Impérial Palace.

    De nombreux sportifs de haut niveau sont nés à Annecy, parmi eux on peut citer l'alpiniste Louis Lachenal (vainqueur de l'Annapurna en 1950), la cycliste Jeannie Longo (multimédaillée), le fondeur Vincent Vittoz (champion du monde de poursuite en 2005), le rameur Fabien Tillet (champion du monde 2003, 2005 et 2009), la patineuse Vanessa Gusmeroli ou encore le sprinter Christophe Lemaitre (recordman de France du 100 m et champion d'Europe du 100 m et 200 m en 2010).

    L'organisation de compétitions sportives internationales

    La ville accueille de nombreux tournois ou compétitions de niveaux nationaux ou internationaux (voir le « calendrier des principaux événements sportifs »), dont le triathlon international, le marathon international, le volleyball ou encore le cyclisme. D'ailleurs, Annecy a été ville étape et ville-départ du Tour de France à trois reprises (1959, 2009 et 2013)[127] ou encore du Critérium du Dauphiné (notamment 2006, 2007).

    En 1998, la ville a accueilli l'organisation des mondiaux juniors d'athlétisme. En 2013, elle reçoit les seconds Jeux mondiaux militaires d'hiver au mois de mars[128].

    Les candidatures aux Jeux olympiques d'hiver

    Candidate malheureuse à l'organisation des Jeux olympiques d'hiver de 2014, Annecy a néanmoins été désigné le au premier tour de vote[129], ville française candidate à l'organisation des Jeux olympiques d'hiver de 2018 par le CNOSF[130] puis candidate officielle pour les J.O. d'hiver 2018[131] le . Menée par Edgar Grospiron, directeur général du comité de candidature[132] du 29 janvier 2010 jusqu'à sa démission le 12 décembre de la même année[133], puis par Charles Beigbeder, nommé président du Groupement d'intérêt public constitué le 10 janvier 2011[134], la candidature de la ville a obtenu plusieurs soutiens publics et privés. Cependant, le 6 juillet 2011, Pyeongchang est élue dès le premier tour, alors qu'Annecy ne recueille que 7 des voix des membres du CIO.

    Médias

    La commune édite un magazine municipal, Annecy Magazine (bimensuel) disponible en version PDF et audio sur le site de la ville[Mairie 18].

    Radios

    La ville est couverte par des antennes locales de radios dont :

    Télévisions locales

    La chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale du bassin annécien. France 3 et sa station régionale France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune. Ces chaînes émettent sur Annecy via le site d'émission du Belvédère de Jeanne[141].

    Presse et magazines

    La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Genevois, le Courrier savoyard.

    Internet

    La ville d'Annecy a été récompensée pour sa politique Internet par le label « Ville Internet @@ » en 2015, après avoir été classées sept années « @@@ »[Note 5].

    En 2015, la ville tente d'obtenir le label « French Tech » avec la mise en place d'une association, “Les Vallées du numérique – Annecy French Tech”[143].

    Sous l'impulsion de l'association Annecy Wireless, créée en 2003, la création d’un réseau métropolitain libre d’accès à tous sur la région annécienne a été mis en place. Ce réseau permet de se connecter à Internet de façon permanente ou ponctuelle depuis un point d’accès situé en ville au moyen de Bornes Wi-Fi[144].

    Congrès

    Les 25 et 26 janvier 2007, furent organisées les 11e Journées d'études François-de-Sales où 150 professionnels des médias chrétiens ont réfléchi quant à leur place au sein des médias actuels et sur leurs missions. Parmi ces 150 congressistes, on retrouvait des journalistes, des promoteurs et observateurs des médias, des éditeurs, des responsables marketing et enfin des publicitaires[145].

    Lieux de cultes

    Le maître-autel de l'église Saint-François-de-Sales.

    La ville compte de nombreux lieux de culte. Plusieurs confessions y sont représentées.

    Liste non exhaustive des lieux de culte chrétiens :

    • catholiques :
    • protestants et évangéliques :
      • l'église réformée d'Annecy, rue de la Poste (calvinistes) ;
      • l'église évangélique de Pentecôte d'Annecy, rue Seyssel (pentecôtistes) ;
      • l'Assemblée biblique du Bassin d’Annecy, rue Lionel Terray (baptistes) ;
      • l'église évangélique tzigane ;
    • Mormons :
      • l'église de Jésus-Christ des saints des derniers jours.[réf. souhaitée]

    Liste non exhaustive des lieux de culte musulmans[146] :

    • La mosquée d'Annecy, rue des Alpins.

    Liste non exhaustive des lieux de culte du Judaïsme :

    • La synagogue d'Annecy, rue de Narvik.

    Économie

    De nombreuses petites et moyennes entreprises (PME) sont présentes sur le territoire de la commune, ce qui lui permet de disposer d'un potentiel de sous-traitance conséquent[147]. La ville en tant que chef-lieu de la Haute-Savoie abrite une multitude d'organismes économiques et financiers. Elle est le siège de la Chambre de métiers de l’artisanat de la Haute-Savoie[148] et de la Chambre de commerce et d'industrie de la Haute-Savoie qui gère l'aéroport d'Annecy-Meythet. On peut citer l'Agence économique départementale et un Tribunal de commerce. L'économie locale bénéficie également du tourisme grâce au lac et à ses monuments historiques.

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal médian par ménage des annéciens était de 27 663 [Insee 6]. Au niveau de la fiscalité, on dénombre 525 Annéciens redevables de l'impôt sur la fortune (ISF). L'impôt moyen sur la fortune à Annecy est de 5 060 €/an contre 5 683 €/an pour la moyenne nationale. Le patrimoine moyen des redevables annéciens de l'ISF est estimé à environ 1 454 682 €/an[149]. Le taux de fiscalité directe locale[150] de la commune pour l'année 2007 est le suivant. Ce taux regroupe le taux de la taxe d'habitation, le taux foncier bâti, le taux non foncier bâti et le taux de la taxe professionnelle.

    Le taux de la taxe d'habitation s'élève, au niveau communal à 15,72 %, au niveau intercommunal à 0 %, et au niveau départemental à 5,33 %. Le taux foncier bâti se monte au niveau communal à 16,75 %, au niveau intercommunal à 0 %, au niveau départemental à 7,65 % et au niveau régional à 2,07 %. Le taux foncier non bâti se chiffre, au niveau communal à 19,55 %, au niveau intercommunal à 0 %, au niveau départemental à 23,02 % et au niveau régional à 5,15 %. Pour ce qui est du taux de la taxe professionnelle, au niveau communal à 0 %, au niveau intercommunal à 19,83 %, au niveau départemental à 7,08 % et au niveau régional à 2,43 %[151].

    Emploi

    Environ 52 % de la population des ménages, de 14 ans ou plus, a un emploi. En 2005, on dénombre 24 481 ménages à Annecy. La part des ménages dont la personne de référence est active est de 61 % alors qu'en 1999 elle était de 60 %. La commune d'Annecy comptait environ 72 283 emplois totaux[Insee 7] (salarié + non salarié) en 1999, dont 64 428 emplois salariés. Le taux annuel moyen de variation de l'emploi total, entre 1990 et 1999, est +0,83 %. Le nombre de demandeurs d'emploi (catégories 1-2-3-HAR) au était de 4 331 et le taux de chômage de 6,4 %[152]. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans s'établit à 84 % ce qui est proche de la moyenne nationale qui est de 82,2 %. On comptait 48,2 % d'actifs contre 20,7 % de retraités dont le nombre est supérieur à la moyenne nationale (18,2 %). Il y avait 21 % de jeunes scolarisés et 10,1 % de personnes sans activité[153]. Cette évolution récente du tertiaire date d'après les années 1960 où 53 % de la population active travaillaient dans l'industrie et que 50 % étaient classés dans la catégorie « ouvrier »[154].

    Répartition des emplois par domaine d'activité

      Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
    Annecy 0,1 % 6,4 % 14,1 % 24,7 % 31,6 % 23,1 %
    Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
    Sources des données : INSEE[155]

    La commune dispose de nombreuses structures pour aider les chercheurs d'emploi dans leurs démarches et leur parcours professionnel ainsi que pour l'orientation. Une agence nationale pour l'emploi y est présente ainsi qu'une mission locale spécialisée dans l'orientation et l'organisation d'ateliers de découverte du monde de l'emploi[156]. Cette dernière comprend six chargés de Mission Emploi sur l'ensemble de l'agglomération annécienne et elle travaille en lien avec le CIO de l'Éducation Nationale et la MIFE à la chambre des métiers.

    Entreprises de l'agglomération

    Vue du siège social à Annecy de l'entreprise SNR Roulements.

    En 2012, le nombre total d'entreprises et d'établissements est respectivement de 7 032[Insee 8]. Les établissements de l'industrie agricole et alimentaire ne représentent que 0,3 % du nombre total d'entreprises avec un nombre de 19, les industries des biens de consommation représentent 3,5 % avec 244 établissements[Insee 8]. Le secteur de la construction avec 407 entreprises représente 5,8 % des établissements[Insee 8]. Les entreprises de services (Commerce, transports et services divers) sont majoritaires avec 5 056 établissements (71,9 %)[Insee 8]. Enfin, le service public (Administration publique, enseignement, santé, action sociale) représente 18,6 % des établissements 1 306)[Insee 8].

    La prédominance du secteur tertiaire est inférieur aux grandes agglomérations de la région (79 %) mais reste au-dessus de la moyenne régionale (73 %)[Insee 9]. Le secteur offre ainsi 13 493 emplois (sur un total de 29 683), qui représentent 45,5 % des emplois de la ville[Insee 10]. Ces emplois sont majoritairement liés aux petites entreprises[Insee 10]. Lors d'une étude de 2009, l'INSEE observe que le bassin annécien reste cependant un territoire relativement industriel, où le recul du secteur (-11 %) est légèrement moins important que dans le reste de la région (-14 %), au cours de la dernière décennie[Insee 9]. Le nombre de salariés dans le secteur, des grandes entreprises, représente quant à lui 8,5 % des emplois (2 536 emplois)[Insee 10].

    La ville ou son bassin accueille des entreprises nombreuses et dans des secteurs diversifiés, faisant suite aux grandes manufactures du XIXe siècle[157] : les roulements à billes avec l'implantation de la société du Zurichois Jacques Schmid-Roos en 1915 et devenue aujourd'hui NTN-SNR Roulements dont le centre de R&D se trouve toujours à Annecy et emploie environ 2 536 personnes dans le bassin ; le matériel de sport avec les marques Salomon, Millet ou Fusalp ; l'agro-industrie avec Entremont, installée depuis 1948 ; la construction mécanique : Chauvin-Arnoux et Métrix, qui ont fusionné en 1997 ; le matériel de bureau avec Maped (en 1946) ; l'emballage et la chimie avec PSB Industries, depuis 1945, ou encore la grande distribution avec à l'origine Groupe Carrefour, dont Annecy est le berceau des Fournier l'une des deux familles fondatrices en 1960[Insee 9],[157],[158]. Si Gillette a quitté Annecy en 1999, d'autres grandes firmes possèdent encore des filiales installées sur la commune ou dans le bassin auxquelles s'ajoutent de nouvelles entreprises : Alcatel, Stäubli International AG et ST Dupont (Faverges), l'unité de Dassault Aviation (Argonay depuis 1961), Tefal (Rumilly), Sopra[157],[158],[159].

    Les centres commerciaux
    La rue Carnot.

    On dénombre quatre grands centres commerciaux :

    • la grande surface Carrefour au nord de la commune, avenue de Genève, berceau historique de l'enseigne[160] ;
    • le centre commercial Courier en centre-ville (croisement de la rue Carnot et l'avenue du Cardinal-de-Brogny, à proximité de la place François-de-Menthon) s'étend sur 35 000 m2 et compte 36 boutiques « haut-de-gamme », un supermarché Monoprix, une FNAC, les 10 salles du cinéma Décavision et dispose d'un parking de 741 places. Inauguré en 2001, il a accueilli en 20 107,7 millions de visiteurs. La mairie en a profité aussi pour revoir complètement le centre de circulation et percer deux tunnels sous le centre commercial pour rejoindre directement l'arrière de la gare au rond point du Lycée ;
    • les Galeries Lafayette, anciennement Nouvelles Galeries, 25 avenue du Parmelan ;
    • le Royal center[161] entre la rue Royale, rue Vaugelas et la rue de la Poste. Son dynamisme a été éclipsé notamment en 2001, par l'avènement du centre Courier, plus attractif de par la palette des magasins qu'il propose.

    L'agglomération dispose également de trois grandes surfaces que sont Géant Casino à Seynod, E.Leclerc à Cran-Gevrier et Auchan au Grand Epagny, une des plus grandes zones commerciales de la région[161].

    Un dynamisme historique

    Le tissu commercial du bassin annécien a vu naître 2 grands groupes de distribution français :

    • Le Groupe Carrefour, né en 1959 d’une rencontre entre Marcel Fournier, dont la famille est propriétaire d’un grand magasin de nouveautés à Annecy et les frères Jacques et Denis Defforey[162], dont les familles Badin-Defforey sont propriétaires d’une maison de gros et petits succursalistes à Lagnieu dans l’Ain[163]. L’épicier de Landerneau Édouard Leclerc, vint à la bourse du travail d'Annecy en avec l'intention de s’implanter dans la ville[162]. Marcel Fournier, piqué au vif, prend alors rapidement contact avec la maison Badin-Defforey pour son approvisionnement en produits alimentaires et ouvre, dès une épicerie dans le petit sous-sol de son magasin de mercerie rue Vaugelas[162]. Ce sera un franc succès entraînant l’ouverture d’un supermarché, en , au carrefour de l’avenue Parmelan et de l’avenue André-Theuriet et par une association avec les familles Badin-Defforey par leur savoir-faire et leur apport financier. Ce magasin prendra comme enseigne Carrefour, du nom de l’immeuble dans lequel se trouve le magasin[164].
    • Le groupe Provencia, créé en 1963 par la famille Rosnoblet, siège est aujourd'hui une franchise indépendante du Groupe Carrefour qui entretient de fortes relations commerciales avec le réseau de producteurs locaux.
    Le marché de la vieille ville.
    Les rues commerçantes

    En dehors de la rue Carnot, véritable artère commerciale du centre-ville annécien, les rues piétonnes commerçantes spécialisées sont la rue Royale portée sur le commerce de luxe (joaillerie, salon de thé, haute couture et banque) alors que la rue Sainte-Claire concentre les commerces associés au tourisme (marchands de glace, sandwicheries, magasins de souvenirs, boutiques de vêtements, restauration…). La rue de la République, la rue Sommeiller, la rue Président-Favre et la rue Vaugelas se partagent le reste de la zone commerciale non piétonne du centre-ville.

    Les marchés

    La ville possède sept marchés[Mairie 19]. Traditionnellement, il se tient le mardi, comme au XIIe siècle[Note 6], en matinée (7 h-13 h) dans la Vieille Ville et place des Romains pour l'alimentation[Mairie 19]. Le marché des Romains, pour le reste des produits, est en place jusqu'à 19 h[Mairie 19]. Viennent ensuite les marchés du jeudi matin dans le quartier de Novel, du vendredi dans la Vieille Ville ainsi que le long du quai de l'Evêché[Mairie 19]. Le week-end, le samedi matin le marché est installé autour des rues du lycée Berthollet et le dimanche matin à nouveau dans la Vieille Ville[Mairie 19]. Il existe un marché des producteurs le dimanche matin dans le quartier Novel-Teppes (place des Rhododendrons)[Mairie 19].

    La ville dispose d'un marché de Noël installé dans les rues entre le centre commercial Courier[166], et la vieille ville. On peut en outre y découvrir le Village des Alpes également composé de chalets, d'une patinoire, d'une scène où se produisent des groupes et des DJ[167].

    Tourisme

    La ville d'Annecy, en raison de sa situation entre lac et montagne, ainsi que son riche patrimoine, a obtenu le label officiel « commune touristique » (2012), comme 48 communes du département, mais aussi celui de « station classée de tourisme » (2011)[168]. Le développement de l'activité touristique de la ville, remonte à 1895, avec la création d'un syndicat d'initiative, le second en France après Grenoble[169]. La valorisation du patrimoine urbain en lien avec la société des Amis du Vieil Annecy permet d'obtenir le label officiel « Ville d'art », en 1978[169],[170].

    En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 10 786 lits touristiques répartis dans 1 504 établissements[Note 7]. Les hébergements se répartissent comme suit : 465 meublés  ; 3 résidences de tourisme ; 31 hôtels ; un camping municipal « le Belvédère » ; 2 centres de vacances/auberges de jeunesse ; 1 refuge et une chambre d'hôtes[171]. La capacité est en légère baisse, depuis ces vingt dernières années, avec une perte de 200 lits[Note 8].

    Fin 2010, 1 300 entreprises du bassin annécien et Aravis étaient liées au secteur du tourisme et généraient environ 7 000 équivalent plein emplois pour un chiffre d'affaires global de 719,3 millions d'euros.

    Culture locale et patrimoine

    Annecy est classée au label officiel « Ville d'art » en 1978[170]. Elle co-signe avec la communauté de l'agglomération d'Annecy, en 2004, une convention « Pays d'art et d'histoire »[170]. La ville possède un patrimoine culturel et architectural riche. Des guides-conférenciers organisent des visites à la découverte du Vieil Annecy, de son patrimoine et de son histoire. L'agglomération annécienne compte neuf édifices distingués par l’attribution du label « Patrimoine du XXe siècle »[Note 9].

    Monuments et lieux touristiques

    La commune possède vingt-et-un monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[174] et cinq lieux répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[175]. Par ailleurs, elle compte soixante-dix-sept objets à l'inventaire des monuments historiques[176] et dix-huit sont répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[177].

    Le château d'Annecy
    Château d'Annecy vu du lac

    Surplombant la ville, il est l'ancienne résidence des comtes de Genève puis des ducs de Genevois-Nemours, branche cadette de la Maison de Savoie, et a été construit du XIIe au XVIe siècle[178]. Le château a plusieurs fois été victime d'incendies, et a été laissé à l'abandon au XVIIe siècle. Il a été récupéré ensuite pour servir de caserne jusqu'en 1947 puis a été acquis en 1953 par la ville d'Annecy qui l'a restauré avec l'aide des Monuments historiques. Il abrite aujourd'hui le Musée d'art contemporain et d'art régional d'Annecy et, depuis 1993, la Tour et le Logis Perrière abritent également l'Observatoire régional des lacs alpins[178].

    Le palais de l'Isle
    Le Palais de l'Isle.

    Construit au XIIe siècle au milieu du canal du Thiou. C'est actuellement le Centre d'Interprétation de l'Architecture et du Patrimoine de l'agglomération d'Annecy mais il a eu par le passé des fonctions très diverses. Palais du châtelain d'Annecy au XIIe siècle, il devient hôtel administratif quand le comte de Genève s'installe dans la ville. Il a aussi été, tour à tour, siège de la judicature, hôtel des Monnaies, depuis le règne d'Amédée III de Genève (vers 1356), et prison avant d'être classé monument historique[179].

    Le manoir de Novel
    Le château de Novel.

    Le manoir est construit dans le quartier nouveau de Novel, au pied de la colline d'Annecy-le-Vieux. De plan quadrangulaire, avec une tour ronde dans son angle sud-ouest, il était entouré d'un mur d'enceinte avec fossé, que l'on franchissait par un pont-levis. Au XIIe siècle, il appartient aux comtes de Genève jusqu'en 1219, date à laquelle, ils s'installent au château d'Annecy. Au XIVe siècle, la famille qui en a l'inféodation, prend le nom de celui-ci. Au XVe siècle, il est entre les mains de la famille de Renguins, puis passe à celle de Chenex. Par mariage, il passe en 1512, à la famille de Sales. En 1556, « Novel » est la propriété d'Amédée Viollon. Cette famille l'apporte en dot, au début du XVIIe siècle, aux visitandines, qui le gardent jusqu'à la Révolution française et en font le cœur d'une exploitation agricole. Confisqué et vendu, il gardera cette dernière fonction jusque dans les années 1960. En 1972, il est racheté à la famille Gay par la commune d'Annecy, qui le restaure. En 2008 le jardin du manoir est inscrit en tant que Refuge de la Ligue de protection des oiseaux.

    La vieille ville

    Cœur de la vie commerçante et politique d'Annecy[180] traversée par de nombreux canaux et rues piétonnes à arcades dont la rue Sainte-Claire qui est l'une des plus belles avec ses arches romantiques des XVIIe et XVIIIe siècles. La vieille ville d'Annecy est parsemée de nombreuses fontaines dont celle du puits Saint-Jean transféré au croisement de la rue Carnot et de la rue Royale.

    Autres monuments anciens
    • Le pont Perrière est un haut lieu de la photo sur Annecy devant les vieilles prisons et premier pont à l'embouchure du Thiou jusqu'à la construction du nouveau pont de la Halle. Le pont initial est appelé « pont Rollier », lors de sa construction au XIVe siècle, parce qu'ouvert au roulage. Il prend ensuite le nom de « pont Boringe » du nom d'une famille du secteur, puis « pont de la Halle » du fait de sa proximité avec la place aux bois alors située près de l'église Saint-François-de-Sales. Lorsque la halle est déplacée, il prend le nom de « pont Perrière » du nom du quartier auquel il conduit.
    • Le Conservatoire d'Art et d'Histoire, à rayonnement régional, est hébergé depuis 1970 dans l'ancien palais épiscopal, 10 rue Jean-Jacques Rousseau. Le Palais fût construit au XVIIIe siècle à la place du couvent des cordeliers du XVIIe siècle et remanié au XIXe siècle. Ancien séminaire du diocèse, Jean-Jacques Rousseau y suivit des cours en 1729. Le Département l'a acheté en 1975 pour y abriter les réserves des collections départementales, le Musée du cinéma d'animation et la bibliothèque du Grand séminaire, riche de plus de 60.000 volumes. Certaines parties architecturales ont été inscrites à l'inventaire des monuments historiques en 1983, notamment des trumeaux, l'escalier d'honneur, l'escalier Est, des cheminées, le vestibule d'entrée, les façades et la toiture qui ont fait l'objet d'une réhabilitation à partir de 1995.
    • Le pont de la Halle date de 1822. Il est érigé à l'endroit où l'ancien mur d'enceinte enjambait le Thiou au moment de la construction de la nouvelle route le long du lac vers Albertville. Il donne directement accès à la nouvelle halle aux bois déplacée plus près de l'embouchure de la rivière pour permettre un meilleur accès aux bateaux. Construit d'abord en bois, il est reconstruit en pierre vers 1859 puis élargi en 1929 et à nouveau en 1972.
    • Le pont Morens daterait du début du XIIIe siècle et est le seul pont en pierre à permettre le passage des véhicules; il est alors appelé le « pont de pierre », une chapelle s'élevant à une de ses extrémités. Il prend le nom de « pont Morens » à la fin du XIVe siècle, mot signifiant « fixe ». Il est restauré en 1854 par l'architecte Auguste Désarnod. En 1886, la chapelle est supprimée, menaçant ruine.
    • Le pont de la République enjambe le canal du Thiou près de la manufacture. Donnant accès à la nouvelle rue des Boucheries, actuelle rue de la République, il est initialement appelé « pont des boucheries ». Construit en bois de chêne et en bronze, il est restauré en 1846 par l'architecte Camille Ruphy, en 1872 par l'architecte de la ville d'Annecy Auguste Mangé et à nouveau en 1910 où il est rebaptisé « pont de la République ».
    • Ancienne abbaye Sainte-Catherine du Mont (Semnoz), dans le vallon de Sainte-Catherine.
    Le château de Trésum

    Accolé à la montagne du Semnoz, le château de Trésum surplombe le lac d'Annecy. Il est édifié par Mgr Charles-Auguste de Sales entre 1653 et 1656, sur un terrain acheté à la famille Mermillod. À sa mort, survenue en 1660, le château passe à son frère Jean-François de Sales. Il reste dans cette famille jusqu'à la Révolution française. Confisqué, il est loué au citoyen Jean-Claude Burnod. Saccagé lors des émeutes d'août 1793, il est acheté, peu après, par le citoyen Recordon. À la Restauration, il est entre les mains du préfet Félix de Roussy puis, par mariage, il passe à la famille de Pontgibaud. Au XXe siècle, c'est la résidence du baron Bardet de Thieux. Il est achevé à cette époque, légué aux visitandines et devient la résidence des jésuites. Depuis 1993, il est le siège de l'évêché d'Annecy.

    Le conservatoire d'art et d'histoire
    Le Conservatoire d'Art et d'Histoire d'Annecy.

    Ancien Grand Séminaire d’Annecy, construit entre 1684 et 1688 par Mgr Jean d'Arenthon d'Alex, évêque de Genève-Annecy, le Conservatoire d’Art et d’Histoire a été agrandi et transformé au cours des XVIIIe et XIXe siècles. Son architecture conventuelle propre au XVIIe siècle est basée sur la notion d’ordre et de dépouillement. Acquis en 1973 par le conseil général[181], il héberge aujourd’hui un musée au 1er étage en rapport avec le cinéma d'animation, la CITIA (Cité de l’Image en mouvement) et dans une annexe semi-enterré du jardin, l’école des Gobelins. Les archives départementales qui occupaient ce lieu lors de sa création sont maintenant à l'autre bout de la ville au bout de l'avenue de Brogny.

    Liste non exhaustive de bâtiments contemporains présents dans la ville
    Le pont des Amours au-dessus du canal du Vassé.
    Liste non exhaustive d'infrastructures contemporaines dans Annecy
    • Les canaux par lesquels le lac se déverse et les écluses qui régulent les débits constituent un système de dérivation et de contrôle des eaux conçu par l'ingénieur Sadi Carnot avant qu'il ne devienne président de la République.
    • Le pont des Amours au-dessus du canal du Vassé et reliant les jardins de l'Europe au Pâquier, bel exemple de l'architecture en fer typique du début du XXe siècle.
    • Le monument aux Haut-Savoyards morts à la guerre, situé place du Souvenir, a été inauguré en septembre 1926. La sculpture, d'environ 2,5 tonnes, représente la victoire avec trompette et la paix ; elle mesure 3,60 mètres et son piédestal mesure 2,30 mètres. Dessinée par l'architecte Decoux, elle a été fondue par Eugène Rudier.

    Monuments religieux

    Basilique de la Visitation.

    Liste non exhaustive de monuments religieux présents dans la ville :

    Fontaines

    De nombreuses fontaines peuvent être vues dans les rues, les places et les squares de la ville. Parmi elles :

    • fontaine du square des Martyrs-de-la-Déportation ;
    • fontaine du square de Lattre-de-Tassigny ;
    • fontaine Diane-de-Gabies, square de la Victoire-de-Stalingrad depuis 1943, elle se trouvait auparavant devant la mairie ;
    • bassin des jardins de l'Europe ;
    • cascade d'eau de Novel ;
    • fontaines de la rue Sainte-Claire ;
    • fontaine de la place Notre-Dame, avec son obélisque et ses quatre lions et tortues. Les lions symbolisent le pouvoir et les tortues la longévité. Au XIXe siècle, la place Notre-Dame était une véritable agora politique. La fontaine a été installée en 1859 pour marquer le début de l’installation de l'eau au centre-ville ;
    • carré d'eau devant l'hôtel de ville ;
    • puits Saint-Jean à l'intersection de la rue Carnot et de la rue Royale.

    Statues

    Quelques statues peuvent être vues dans les rues, les places et les squares de la ville. Parmi elles :

    • statue de Berthollet dans les Jardins de l'Europe ;
    • statue de Germain Sommeiller ;
    • statue de saint François de Sales, devant l'église Saint-Joseph ;
    • statue de Jeanne d'Arc, 6 tonnes, construite en 1942 et placée devant la mairie en mai 1943 sous le régime de Vichy. En octobre 1946, elle est déplacée sur la place du Paradis, route de la basilique de la Visitation ;
    • monument aux Combattants de Haute-Savoie 1926, Victoire ailée sonnant de la trompette, guerre de 1914-1918, place du Souvenir, par le sculpteur Philippe Besnard.

    Passages, allées, ruelles et traboules

    La vieille ville comporte de nombreux passages, allées, ruelles et traboules permettant de rejoindre facilement une rue à une autre. Ils font partie de l'histoire d'Annecy, bien entretenus leur charme font le bonheur des Annéciens et des touristes. Cependant, depuis quelques décennies, certains de ces passages et cours intérieures ont été privatisés, mais un grand nombre reste publics et quelques autres ont été créés. Parmi eux :

    • deux passages entre la rue Filaterie et la rue du Collège-Chapuisien
    • un passage entre la rue Filaterie et la rue Joseph-Blanc
    • le passage de la Cathédrale depuis la rue Filaterie
    • trois passages entre la rue Jean-Jacques-Rousseau et le quai de l'Évêché
    • un passage entre la rue Jean-Jacques-Rousseau et le square de l'Évêché
    • passage de l'Ile entre le quai des Vieilles-Prisons, le quai de l'Île et la rue Grenette
    • le passage Golliardi entre le quai Perrière et la faubourg des Annonciades
    • la rampe du Château depuis la rue Perrière
    • impasse du Tripoz entre la côte Perrière et la rue de Charmoisy
    • rue basse du Château
    • escaliers du Château
    • passage entre la côte Saint-Maurice et la place du Château
    • chemin des Remparts entre la côte Saint-Maurice et la place du Château
    • quai des Clarisses
    • quai des Cordeliers
    • quai des Vieilles Prisons
    • galerie commerciale des Sorbiers entre la rue Royale et la place des Cordeliers
    • passage des Clercs
    • rue Saint-Maurice
    • passage Gruffaz entre la rue Vaugelas et la rue Royale
    • « grand passage » entre la rue Vaugelas et la rue Sommeiller
    • passage du Pré carré
    • passage Vaugelas
    • passage Notre-Dame entre la rue Notre-Dame et le square de l’Évêché
    • rue de la Providence
    • galerie de l’Émeraude au croisement de la rue Sommeiller et de la rue Jean-Jaurès

    Espaces verts

    Annecy possède 94 hectares d'espaces verts, soit 18 m2 par habitant auxquels s'ajoutent quelque 500 hectares de forêt communale. Annecy bénéficie du label « ville fleurie » avec quatre fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris, depuis la première fois en 1967[185],[Mairie 8],[Mairie 15] et la distinction du Grand Prix National des Villes Fleuries en 2005, pour la cinquième fois[Mairie 8]. 142 personnes[réf. nécessaire] sont employées par le service Espaces verts.

    Les parcs et espaces verts les plus appréciés des Annéciens sont ceux situés au bord du lac, qui attirent de nombreux promeneurs en toutes saisons[186] :

    • les Jardins de l'Europe (3,1 hectares) situés à l'emplacement des jardins d'une communauté de religieuses[186], ont été aménagés après l'Annexion en 1863 et offrent une collection variée d'arbres ;
    • Le Pâquier (4,5 hectares) est une vaste pelouse avec une vue dégagée sur le lac. Il accueille les gradins temporaires installés pour la fête du lac[187] ;
    • le parc Charles-Bosson (6,9 hectares) s'étend dans le secteur du palace de l'Impérial.

    D'autres espaces verts plus petits parsèment la ville : le square Stalingrad en face de la gare, le square des Martyrs-de-la-Déportation, le square Galbert (0,5 hectare), le parc du Manoir-de-Novel (0,3 hectare), le square des Romains, le square des Salomons…

    Le parc animalier de la Grande-Jeanne se trouve dans le Semnoz, sur la route menant au sommet. Sur 10 500 m2, il accueille dix-neuf daims, neuf cerfs élaphes et une vingtaine de mouflons corses en semi-liberté[Mairie 20].

    Les bords du lac et les quais de la vieille ville offrent de nombreuses possibilités de promenades telles que l'avenue d'Albigny, les quais des Marquisats, les quais bordant les canaux de la vieille ville ainsi que la promenade Sainte-Thérèse-du-Québec…

    Gastronomie

    Quelques pêcheurs professionnels sont encore basés à Annecy et mouillent dans le canal du Vassé. Leur pêche est constituée des poissons du lac (omble chevalier, truite, féra, brochets, perches dont les plus petits spécimens, appelés perchettes, servent à confectionner des fritures, etc.) qui alimentent la carte des restaurants autour du lac. Les Roseaux du lac, confiseries à base de chocolat imitant l'inflorescence des massettes, sont une spécialité inventée en 1924 par le confiseur-artisan Pierre Laurent, installé dans la ville[188]. La ville se trouve dans l'aire de production de l'emmental de Savoie, de l'Emmental français est-central, du Gruyère et de la Tomme de Savoie, quatre fromages bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP). Les pommes et poires de Savoie ont également droit, à Annecy, à une IGP[189].

    La gastronomie annécienne est en outre indissociable du nom de Marc Veyrat, né au sein de la commune et qui, jusqu'en 2010, y a ouvert successivement plusieurs restaurants[190].

    Équipements culturels

    La ville d'Annecy dispose de salles événementielles et culturelles :

    • Le Bonlieu Scène nationale[191] qui a totalisé 67 228 entrées en 2007 pour le spectacle vivant[192], sachant que sa fréquentation générale s'élève, quant à elle, à 185 048 entrées[193]
    • L'Auditorium du Conservatoire à rayonnement régional d'Annecy et des Pays de Savoie[194] qui compte près de 2 200 élèves en proposant l'étude de plus de 80 disciplines, une saison de concerts et un festival de musique d'aujourd'hui fin novembre
    • Le Brise-Glace, abrite deux salles de concerts et des studios de répétition pour les groupes et promeut les artistes régionaux de musiques actuelles
    • L'Arcadium est une salle de concert située au nord de la commune, à côté de la salle Chatenoud
    • Le centre de séminaires au sein de l'Impérial Palace
    • Le théâtre de l'Échange
    • Le Musée-Château et son Observatoire régional des lacs alpins
    • Le Palais de l'Île
    • L'arteppes-espace d'art contemporain (secteur culturel de la MJC Centre Social Maison de l'Enfance) qui est, pour ce dernier, spécialisé dans l'art contemporain et les arts plastiques et visuels.
    • Le Manoir de Novel

    Associations culturelles

    Quatre Maison des Jeunes et de la Culture rattachées au ministère de la Jeunesse et des Sports sensibilisent les citoyens par l'animation socio-culturelle, le sport, la culture, les arts et la formation :

    1. La MJC de Novel
    2. La MJC Centre Social Maison de l'Enfance
    3. La MJC Archipel Sud
    4. La MJC des Romains.

    La Société des Amis du Vieil Annecy[195] est une association, fondée en 1932 à Annecy, reconnue d'utilité publique par décret du 5 décembre 1969. Elle a pour objet de défendre et mettre en valeur le patrimoine annécien, promouvoir ses atouts et préparer l'avenir en demeurant vigilante vis-à-vis de l'actualité de la ville d'Annecy.

    L'Académie florimontane est une société savante fondée en 1606 à Annecy, disparue en 1610, puis réactivée en 1851. En 1607, Antoine Favre, François de Sales, Honoré d'Urfé et Claude Favre de Vaugelas avaient fondé une société savante pour développer l'éducation par l'instruction, dans l'hôtel Bagnorea dans Annecy, puis en 1851, un groupe de notables savoyards créèrent une Société florimontane qui deviendra ensuite une académie.

    L'Académie salésienne est la seconde société savante d'Annecy. Fondée en 1878 par un groupe d'ecclésiastiques, parmi lesquels Monseigneur Claude-Marie Magnin, évêque d'Annecy, et soutenu par son successeur, Monseigneur Louis-Ernest-Romain Isoard, elle se démarque de sa consœur florimontane par son orientation sur les textes théologiques et la vie de saint François de Sales. Aujourd'hui, l'Académie étudie l'histoire et l'archéologie de la Savoie, particulièrement sous l'ancien diocèse de Genève et ses rapports avec saint François de Sales.

    Cinéma

    Le 7e art est diffusé au travers de 6 cinémas :

    1. Pathé Annecy
    2. Les Nemours
    3. La MJC de Novel (salle Multiplexe)
    4. Le Plan large (association de sensibilisation)
    5. La Turbine
    6. L'Auditorium de Seynod.

    Un multiplex supplémentaire avec 9 salles et 1 380 places a été autorisé au centre commercial Val Semnoz à Seynod le 9 octobre 2020[196].

    Anecdote de tournage audiovisuel sur Annecy

    Annecy et ses alentours ont servi de décor pour les intrigues d'une trentaine de films cinématographiques français.


    Parmi ces films, Le Clan devait être initialement tourné à Toulon mais l'organisme financeur du film a imposé une ville de Rhône-Alpes. Le choix d'Annecy avec le lac et les cours d'eau de montagne a imposé la réécriture de la scène du téléphérique et du parapente (remplaçant des scènes d'excursion dans une île au large du Var) mais le réalisateur a pu néanmoins conserver l'importance de l'eau.

    Quelques séries audiovisuelles ont été tournées à Annecy :

    Personnalités liées à la commune

    Quelques personnalités originaires d'Annecy ou ayant marqué la ville par leur action ou leur attachement particulier[197] :

    Blason

    Blason
    De gueules à une truite d'argent posée en bande[198],[Mairie 7].
    Ornements extérieurs
    Écu parfois surmonté d'une couronne murale, représentant les cinq portes de la ville[199]. À partir du XVIIIe siècle, des lions font leur apparition comme supports, puis plus tard des bœufs[Mairie 7].
    Détails
    On sait peu de chose sur ce blason.

    Un inventaire de 1472 (1484 ?) fait mention d'un sceau en laiton utilisé par les marchands d'Annecy. Le plus ancien document connu qui nous soit parvenu est un « sceau de la ville appendu à des lettres de bourgeoisie du  »[200]. L'usage de la truite argentée est attesté durant le XVe siècle[201]. La désignation de la truite provient de la présence de petits points sur le corps de l'animal[200].

    Le premier dessin des armes est inscrit dans le Registre des délibérations du [202].

    Le registre des Délibérations Municipales de 1551 comporte une œuvre du peintre Catherin Ducrest, dans laquelle apparaissent les armes d'Annecy associées à celles de la maison de Savoie. La couleur rouge, déjà utilisée sur les lettres des bourgeois, tapisse le fond du blason, mais on ne connaît pas non plus sa signification. Au fil du temps, la truite fut associée temporairement à d'autres symboles comme le bœuf, le lion, le feuillage ou une couronne[203].

    On peut ajouter à l'ornement, la Croix de Guerre avec étoile de bronze qui a été décernée à la Ville en 1948.

    Par délibération du , le conseil municipal officialise son blason[200]. Le nouvel écusson ovale, entouré d'un cartouche stylisé et surmonté d'une couronne à cinq tours, représente une truite d'argent sur fond rouge.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Logotype

    La ville possède un logotype depuis 1991[Mairie 7]. On observe ainsi en bas une truite avec des reflets surmontés par la silhouette rouge du château d'Annecy[Mairie 7].

    Avec la fusion de 2017, la commune s'est dotée d'un nouveau logotype de couleur rouge, en lettres capitales et intégrant la croix de Savoie[204].

    Pour aller plus loin

    Ouvrages généraux

    • Paul Guichonnet, Nouvelle Encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-8420-6374-0). .
    • Jean-Pierre Leguay et Thérèse Leguay, La Haute-Savoie, Éd. de Borée, , 127 p. (ISBN 978-2-8449-4056-8)
    • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel et Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éd. Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 21-25, « Les cantons d'Annecy - Annecy-le-Vieux - Seynod », pp. 27-124 « Annecy».

    Ouvrages sur la ville d'Annecy

    Pour une liste plus complète, Sabaudia.org, site de mutualisation des ressources des archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie propose un moteur de recherche (Consultable ici). La ville fait l'objet d'études pluridisciplinaire par la société savante locale, l'Académie florimontane (Annecy), qui édite la Revue savoisienne (bulletin publié par l'association depuis 1860 - Lire en ligne sur gallica.bnf.fr).

    • Jean-Laurent Del Socorro, Les chevaliers de la raclette T4 : les derniers jours de Boutae, Éd. Actu SF, 2021, (978-2-491708-06-1[205]).
    • François Isler, Annecy : la ville, le lac, le pays, Éd. Cléopas, , 48 p. (ISBN 978-2-91728-308-0).
    • Marie-Claude Rayssac, Le Livre d'or de la ville d'Annecy, Ville d'Annecy, , 161 p. (ISBN 978-2-95061-078-2).
    • Anthony Serex, Antoine Berger, Bertrand Dalin (sous la direction de), Annecy : autour du lac, éd. Déclics, coll. « Tranches de France », , 79 p. (ISBN 978-2-84768-089-8).
    • Sophie Bloch et Annie Crouzet, Annecy une ville, un lac : traces d'histoire, Éd. du Dauphiné Libéré, , 50 p. (ISBN 978-2-9162724-3-6).
    • Michel Germain, La Vie quotidienne à Annecy pendant la Guerre 1939-1945, éd. Déclics, coll. « La chronique de l'autrefois », , 258 p. (ISBN 978-2-84206-298-9).
    • Michel Velay, La Vie quotidienne à Annecy au XVIIe siècle, Michel Velay, , 373 p. (ISBN 978-2-95212-790-5).
    • Gilbert Jond et Michel Germain, La Annecy et son lac autrefois, Michel Germain, , 256 p. (ISBN 978-2-84206-140-1).
    • Elisabeth Chalmin-Sirot, Le Château d'Annecy, Presses universitaires de Lyon, , 76 p. (ISBN 978-2-72970-363-9).
    • Paul Guichonnet (dir.), Histoire d'Annecy, vol. 21, Éditions Privat, coll. « Pays et villes de France » (réimpr. 2000) (1re éd. 1987), 336 p. (ISBN 978-2-70898-244-4).  (2000 (ISBN 2-70898-244-3))
    • Henri Baud (dir.), Le diocèse de Genève-Annecy, t. 1, Éd. Beauchesne, collection « Histoire des diocèses de France », , 331 p. (ISBN 978-2-701-01112-7).
    • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 21-25, « Les cantons d'Annecy - Annecy-le-Vieux - Seynod », 27-124 « Annecy ».
    • Raoul Blanchard, Naissance et développement d'Annecy, Annecy, Le Vieil Annecy, , 97 p. (ASIN B0000DTPFC).
    • Pierre Duparc, La Formation d'une ville, Annecy jusqu'au début du XVIe siècle, Annecy, Société des Amis du Vieil Annecy, , 164 p. (ASIN B0000DTPKI).
    • Paul Guiton, Les Délices d'Annecy, Annecy, Gardet et Garin, , 256 p. (ASIN B0000DTPFC).
    • Léandre Vaillat, Paysages d'Annecy, Annecy, Éd. Dardel, , 97 p. (ASIN B0000DTPF1).
    • Albert Besnard, Annecy, Paris, Éd. Émile-Paul Frères, , 95 p.

    Revues et articles

    • Franck Gabayet, « La marge orientale du vicus de Boutae : les fouilles récentes de la ZAC Galbert à Annecy (lots CCI et Halpades) », Revue archéologique de Narbonnaise, vol. 38-39, , p. 131-139 (lire en ligne). .
    • Jean-Yves Mariotte, « Annecy et ses environs au XIIe siècle d'après le cartulaire de Talloires », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 130, no 1, , p. 30 (lire en ligne). .

    Espaces de circulation

    • Les avenue d'Annecy et les rue ou route d'Annecy
    On peut trouver des « avenue d'Annecy » à Chambéry (Savoie), à Aix-les-Bains (Savoie) et des « rue d'Annecy » à Illzach (Haut-Rhin), à Strasbourg (Bas-Rhin), à Metz (Morbihan), à Toulouse (Haute-Garonne), à Saint-Jérome (Québec, Canada), ainsi qu'une « route d'Annecy » à Troinex (Canton de Genève, Suisse)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. La desserte médicale est le rapport du nombre de praticiens ou de structures de santé à la population. Dans l'ancienne région Rhône-Alpes, celle-ci est estimée en 2012 à 1 médecin généraliste pour 1 296 hab.[116].
    5. Le palmarès des Villes Internet (1999 à aujourd'hui) sur le site officiel de l’association « Ville Internet » indique pour Annecy[142] :
      • 2004 « @ »
      • 2005, 2008, 2015 « @@ »
      • 2006, 2007, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 « @@@ ».
    6. Le marché à Annecy se tient le mardi. Il semble que cette pratique remonte au XIIe siècle[165]. Des chartes monacales de 1132 et de 1170, ainsi qu'une comtale de 1227, confirme l'existence d'un marché, qui se tient notamment le mardi[49].
    7. Les données fournies par l'organisme Tourisme en pays de Savoie prend en compte l'ensemble des établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, ainsi que les hébergements non marchands, qui n'implique donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[171].
    8. En 1995, le nombre de lits est de 10 901 lits, il passe à 11 703 en 2009, puis 10 786 en 2014[172].
    9. Le label patrimoine du XXe siècle a été créé en 1999 par le Ministère de la Culture et de la Communication. Il signale à l’attention du public les édifices et ensembles urbains remarquables de ce siècle en matière d’architecture[173].

    Site de la mairie

    • Site officiel de la ville d'Annecy, [lire en ligne (page consultée le 19 mai 2015)]
    1. « Les réseaux de transport », sur annecy.fr (consulté le ).
    2. « Plan de la ville d'Annecy> le plan des six quartiers d'Annecy », sur annecy.fr (consulté le ).
    3. « Le Plan local d'urbanisme (PLU) », sur annecy.fr (consulté le ).
    4. « Les opérations d'urbanisme, programmes en cours », sur annecy.fr (consulté le ).
    5. « Écoquartier Vallin-Fier », sur annecy.fr (consulté le ).
    6. « Le stationnement, les parkings », sur annecy.fr (consulté le ).
    7. « Histoire de la ville et armoiries », sur annecy.fr (consulté le ).
    8. « Environnement et Annecy, une priorité : Agenda 21 », sur annecy.fr (consulté le ).
    9. « Jumelages, pactes d'amitié et partenariats », sur annecy.fr (consulté le ).
    10. « Direction de la vie scolaire », sur annecy.fr (consulté le ). Pour les autres rubriques :
    11. « Université Savoie Mont Blanc », sur annecy.fr (consulté le ) accuille
    12. « Etablissements publics », sur annecy.fr (consulté le ).
    13. « Agenda complet », sur annecy.fr (consulté le ).
    14. « Les clubs sportifs par discipline : de A à B », sur annecy.fr (consulté le ).
    15. « Espaces verts et fleurissement », sur annecy.fr (consulté le ).
    16. « Parc des sports, salles spécialisées, gymnases, centre équestre, tir à l'arc », sur annecy.fr (consulté le ).
    17. « Base nautique, parking à bateaux », sur annecy.fr (consulté le ).
    18. « Magazine municipal », sur annecy.fr (consulté le ).
    19. « Marchés, brocante, foire », sur annecy.fr (consulté le ).
    20. « Parc animalier et volières », sur annecy.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    • Dossier relatif à la commune, [PDF] [lire en ligne (page consultée le 19 mai 2015)]
    1. « LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie » et « LOG T2 - Catégories et types de logements ».
    2. « Commune d'Annecy (74010) », sur insee.fr (consulté le ).
    3. « Les 60 premières aires urbaines en 2012 », sur insee.fr (consulté le ).
    4. Florence Léger et Axel Gilbert (Insee Rhône-Alpes), « Haute-Savoie : un des départements les plus dynamiques de France », sur insee.fr (consulté le ).
    5. « Sept pôles d’enseignement supérieur en Rhône-Alpes » [PDF], La Lettre Enseignement Education, Rhônes-Alpes (n°177), (consulté le ).
    6. « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 » [zip], sur insee.fr (consulté le ).
    7. Données générales sur l'unité urbaine d'Annecy par l'INSEE.
    8. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2012 ».
    9. « Le Bassin Annécien : des départs nombreux mais des arrivées plus nombreuses encore (2009) », sur insee.fr (consulté le ).
    10. « CEN T2 - Postes salariés par secteur d'activité au 31 décembre 2010 ».

    Autres sources

    1. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie - Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne)
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
      Dominique Stich, Parlons francoprovençal : Une langue méconnue, L'Harmattan, , 432 p., p. 150. En patois savoyard, Annecy se prononçait "In-nsi" à Annecy et en Albanais, "Ê-nsi" dans les Bauges, "A-nsi" en Faucigny, "Nèssi" à Chambéry.
    2. Au , la commune nouvelle d'Annecy résulte de la fusion des communes d'Annecy, d'Annecy-le-Vieux, de Cran-Gevrier, de Meythet, de Pringy et de Seynod. Les populations antérieures à 2015 sont les sommes des populations des communes ayant fusionné.
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    13. Avec une bifurcation à Aix-les-Bains, une ligne passant par Ambérieu, l'autre par Chambéry.
    14. Une desserte toutes les 2 heures en journée via Aix-les-Bains, Chambéry, Grenoble-Universités-Gières, Grenoble et Valence-TGV.
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