Jean Nabert

Jean Nabert, né le à Izeaux (Isère) et mort le à Loctudy (Finistère), est un philosophe français, représentant de la philosophie réflexive.

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Biographie

Fils d'un directeur d'école[1] et petit-fils d'un instituteur, il est mis en pension à dix ans au collège de Bourgoin, dont il s'échappe[2]. Puis, son père ayant été nommé à Grenoble, il devient élève du lycée, puis boursier de licence à la Faculté et boursier d'agrégation à Lyon[2]. Il y rencontre Louis Lavelle, ils suivent les cours d'Alexis Bertrand et de Arthur Hannequin[2].

En 1902-1903, il fait son service militaire au 14e bataillon alpin de chasseurs à pied. Il aime les longues marches en montagne et se révèle un excellent tireur[2].

Puis il vient préparer l'agrégation à Paris où il retrouve Lavelle et René Le Senne qui seront toujours ses amis[2]. En 1908, il se fiance avec Jeanne Néis et rate l'oral de l'agrégation. Il est nommé professeur de philosophie au lycée de Saint-Lô (où il restera deux ans) et se marie avec Jeanne[2]. Il auront deux enfants, un fils, Claude, et une fille, Madeleine[3].

Il est agrégé de philosophie en 1910, classé au quatrième rang derrière Jean Wahl, Gabriel Marcel et Léon Blanchet[4]. Il enseigne au lycée de Brest[3] jusqu'à la guerre.

Mobilisé en 1914, il est blessé le 7 septembre 1914 lors de la bataille de Maubeuge[5]. Fait prisonnier, il est interné par les Allemands au camp de Müncheberg[5] (Brandebourg). En 1917, malade, il est, grâce à la Croix-Rouge, transféré en Suisse où il est hospitalisé à Montreux[5]. C’est là qu’il découvre l’œuvre du théologien protestant Jean-Jacques Gourd. Il restera d'ailleurs lié d'amitié[3] avec la fille et le gendre[alpha 1] de Gourd. Il est rapatrié le 1er septembre 1918[5] et nommé en 1919 au lycée de Metz[3].

Le 2 juin 1924, il soutient devant la Faculté des lettres de l'Université de Paris ses deux thèses pour le doctorat ès lettres, L'Expérience intérieure de la liberté et L'Expérience interne chez Kant, pour lesquelles il obtient la mention « Très honorable »[6].

À partir de 1926, professeur au lycée Saint-Louis, à Paris, et au lycée Louis-le-Grand puis professeur de khâgne au lycée Lakanal. Il est professeur de philosophie en première supérieure au lycée Henri-IV de 1931 à 1941, et sera notamment le professeur de Jean-Paul Sartre.

En 1938, il est élu comme représentant des agrégés de philosophie au Conseil supérieur de l'instruction publique[7],[8].

Il est nommé inspecteur général d'académie en 1944 puis directeur de la bibliothèque Victor–Cousin jusqu'à sa mort.

Il s'éteint en 1960 dans sa propriété de Bretagne. Il repose, aux côtés de son épouse, au cimetière de Pont-Croix.

Son œuvre consacrée à L'Expérience intérieure de la liberté préfigure Jean-Paul Sartre et influença l'œuvre de Paul Ricœur.

Son épouse, Jeanne, née Neis, est écrivaine (Le Cavalier de la mer, L'ilienne, etc.).

Il est fait officier d'académie en 1920[9], chevalier de la Légion d'honneur en 1934[10]

En février 2001 a été créé à l'Institut catholique de Paris, notamment par Paul Ricœur et Philippe Capelle, un « Fonds Jean-Nabert » voué à la promotion des études nabertiennes et rejoint par un réseau international de chercheurs[11].

Sa philosophie

De son vivant, Nabert n'a publié que trois œuvres, qui suffisent à lui donner une place de choix en tant que représentant de la philosophie réflexive française. Sa réflexion morale et métaphysique a exercé une influence déterminante sur Paul Ricœur, qui contribua à la redécouverte de son œuvre[12],[13].

La philosophie réflexive

Voyant dans Maine de Biran le père de la philosophie réflexive que représentent Lachelier, Lagneau et Brunschvicg, Nabert distingue « une réflexion où c'est l'absolu qui se réfléchit dans le mouvement d'une conscience particulière et une réflexion qui constitue, d'abord, le sujet lui-même...»[14]. Dans cette seconde orientation à laquelle Nabert se rattache et, sans que soit en rien reniée la conscience transcendantale kantienne, l'esprit est surtout considéré dans ses actes et dans ses productions. L'analyse réflexive ainsi conçue rapporte donc « aux actes de la conscience constituante l'organisation du monde et les déterminations de l'idéal »[15].

Le mal

"L'injustifiable (...) ce n'est pas encore le mal; il y faut la complicité du vouloir. Mais c'est ce qui permet de restituer au mal toutes ses dimensions." (Essai sur le mal, Cerf, 1997, p.61)

Œuvres

Ouvrages

  • l'Expérience intérieure de la Liberté, PUF, 1923, 2e éd. augmentée d'un choix d'articles, d'une préface de Paul Ricœur et d'une bibliographie, PUF, 1992
  • Éléments pour une éthique, PUF, 1943, 2e éd. avec une préface de Paul Ricœur, Aubier, 1962
  • Essai sur le mal, PUF, 1955, 2e éd., avec une préface de Paule Levert, Aubier, 1970
  • Le Désir de Dieu, recueil de textes posthumes, préface de Paul Ricœur, avertissement de Paule Levert, Aubier, 1966, 2e éd. augmentée du texte inédit La conscience peut-elle se comprendre ?, présenté par Emmanuel Doucy, aux éditions du Cerf, 1996

Articles

  • « Une nouvelle interprétation du spinozisme », Revue de France,
  • « L'expérience interne chez Kant », Revue de métaphysique et de morale, Presses Universitaires de France, , p. 205-268
  • « Les instincts virtuels et l’intelligence dans Les deux sources de la morale et de la religion », Journal de psychologie normale et pathologique, , p. 309-332
  • « La Raison et la Religion selon Léon Brunschvicg : Étude critique », Revue de métaphysique et de morale, Presses Universitaires de France, vol. 47, no 1, , p. 85-113
  • « Les manuscrits d'Hamelin à la bibliothèque Victor-Cousin », Les Études philosophiques, Presses Universitaires de France, no 2, , p. 169-184 (JSTOR 20842262)
  • « Le divin et Dieu », Les Études philosophiques, Presses Universitaires de France, no 3, , p. 321-323
  • « Dialectique des vertus », Revue de métaphysique et de morale, Presses Universitaires de France, no 4, , p. 409-433 (lire en ligne)

Bibliographie

  • Henri Gouhier, « Jean Nabert. L'expérience intérieure de la liberté », Revue philosophique de la France et de l'étranger, Presses universitaires de France, t. 103, , p. 313-316 (JSTOR 41082446).
  • Émile Rideau, « Jean Nabert. Éléments pour une éthique », Cité nouvelle, no 67, , p. 244-245.
  • Paul Ricœur, « “L'essai sur le Mal” de Jean Nabert », Esprit, Paris, , p. 124-135.
  • Rose-Marie Mossé-Bastide, « Une leçon d'espoir : J. Nabert. Essai sur le mal », Christianisme social, Paris, , p. 105-109.
  • Ludovic Robberechts, Les grandes lignes de la philosophie de Monsieur Jean Nabert : Thèse pour l'obtention du grade de docteur en philosophie et lettres, Louvain, Université catholique de Louvain, , 516 p..
  • Paule Levert, « In memoriam Jean Nabert », Les Études philosophiques, Presses universitaires de France, t. XV, , p. 521-523.
  • « Numéro spécial Jean Nabert », Les Études philosophiques, Presses universitaires de France, no 3, .
    • Paul Ricœur, « L'acte et le signe selon Jean Nabert », p. 339-349 (JSTOR:20844104)
    • Paul Naulin, « La philosophie de Jean Nabert et la morale de l'autonomie », p. 351-359 (JSTOR:20844105)
    • Paule Levert, « La pensée existentielle de J. Nabert », p. 361-369 (JSTOR:20844106)
    • André-A. Devaux, « Sentiment et vénération et volonté d'égalité à soi-même chez Jean Nabert », p. 371-382 (JSTOR:20844107)
    • Louis Doucy, « Sur l'humanité de l'Inspecteur général Nabert », p. 421-432 (JSTOR:20844110)
    • Henri Birault, « Présence de Jean Nabert », p. 433-438 (JSTOR:20844111)
    • Ludovic Robberechts, « Liste chronologique des publications de Jean Nabert », p. 439-440 (JSTOR:20844112)
  • Paul Naulin, L'itinéraire de la conscience : Étude de la philosophie de Jean Nabert, Paris, Aubier, coll. « Analyse et raisons », , 517 p..
  • Jean Lacroix, « La philosophie de Nabert », Le Monde, (lire en ligne).
  • Rose-Marie Mossé-Bastide, « La philosophie morale de Jean Nabert », Annales de la Faculté des Lettres et Sciences humaines d'Aix, Gap, Imprimerie Louis-Jean, t. XXXVIII, , p. 41-64.
  • Robert Franck, « Les traits fondamentaux de la méthode de Jean Nabert », Revue philosophique de Louvain, Éditions Peeters, t. 63, no 77, , p. 97-115 (lire en ligne)
  • Robert Franck, « Deux interprétations de la méthode de Jean Nabert », Revue Philosophique de Louvain, Éditions Peeters, t. 64, no 83, , p. 416-435 (lire en ligne).
  • Paule Levert, « Jean Nabert : Une philosophie de l'intériorité pure », Archives de philosophie, Paris, Centre Sèvres, vol. 31, no 3, , p. 355-416 (JSTOR 43036024).
  • Georges Nassib Khairallah, La dialectique de l'aspiration dans la philosophie de Jean Nabert, Paris, Faculté des lettres Paris-Sorbonne, , 235 p.
  • Jean Lacroix, Panorama de la philosophie française contemporaine : 2e édition augmentée, Paris, Presses universitaires de France, , VII-285 p. (lire en ligne), « Un philosophe de la réflexion : Jean Nabert », p. 13-21
  • Jacques-François Thomas, L'évolution éthico-religieuse de Jean Nabert vers le Christ des Évangiles, Saint-Genouph, A.-G. Nizet, , 182 p.
  • Paule Levert, « De la confession des péchés ou la dénonciation du Pharisien selon J. Nabert », Revue des sciences religieuses, Strasbourg, Faculté de théologie catholique, t. 44, no 3, , p. 288-317 (lire en ligne)
  • Paule Levert, Jean Nabert ou l'exigence absolue, Paris, Seghers, coll. « Philosophes de tous les temps », , 192 p.
  • Pierre Watté, « Nabert lecteur de Kant : À propos de la réédition de l'« Essai sur le mal » », Revue philosophique de Louvain, Éditions Peeters, t. 69, no 4, , p. 537-568 (lire en ligne)
  • Édouard Morot-Sir (de), La Pensée française d'aujourd'hui, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Le Philosophe », , 131 p., « Philosophie réflexive et expérience morale. Jean Nabert », p. 57-64
  • Jacques Baufay, « L'expérience du transréel selon Nabert », Nouvelle Revue théologique, vol. 94, no 7, , p. 721-740 (lire en ligne).
  • Fabio Rossi, « L'expérience religieuse dans la pensée de Jean Nabert », Abstracts. XV World Congress of Philosophy, Varna (Bulgaria), 17-22 September 1973, , p. 752.
  • Jacques Baufay, La philosophie religieuse de Jean Nabert, Namur, Presses universitaires de Namur, coll. « Bibliothèque de la Faculté de philosophie et lettres de Namur », , 442 p. (lire en ligne).
  • Ludovic Robberechts, Essai sur la philosophie réflexive : Jean Nabert et après, vol. II, Namur, Presses universitaires de Namur, (lire en ligne).
  • (it) Fabio Rossi, « L'itinerario religioso del pensiero di Jean Nabert », Atti del XXIV Congresso Nazionale di Filosofia, L'Aquila, 28. IV - 2. V. 1973, Rome, Società Filosofica Italiana, vol. II, , p. 721-740.
  • François Laplantine, Le philosophe et la violence, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Le Philosophe », , 212 p. (ISBN 978-2130337591)
  • Lorraine Lamoureux, La solitude chez Jean Nabert, Montréal, Université de Montréal, , 178 p.
  • Paul Naulin, Le problème de Dieu dans la philosophie de Jean Nabert, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise Pascal, , 148 p. (lire en ligne)
  • (de) Walter Kirchgessner, Die Bewegung der Reflexion in der Ethik Jean Naberts : Philos. Diss., Mayence, Université Johannes-Gutenberg de Mayence, , 162 p.
  • (it) Fabio Rossi, Jean Nabert filosofo della religione, Pérouse, Editrice Benucci, , 680 p.
  • Pierre Colin, « L'héritage de Jean Nabert », Esprit, Paris, t. 140/141, nos 7/8, , p. 119-128 (JSTOR 24278832).
  • (de) Stefan Orth, Das verwundete Cogito und die Offenbarung : Von Paul Ricœur und Jean Nabert zu einem Modell fundamentaler Theologie, Fribourg, Herder, coll. « Freiburger theologische Studien », , 507 p. (ISBN 978-3451269189)
  • « Jean Nabert. Compréhension de soi et désir de Dieu », Revue des Sciences philosophiques et théologiques, Librairie Philosophique J. Vrin, vol. 84, no 3, (JSTOR 44408630).
    • Philippe Capelle, [Présentation]: « Jean Nabert. Compréhension de soi et désir de Dieu », p. 409-411 (JSTOR:44408631)
    • Bernard Quelquejeu, « Jean Nabert et les philosophies de la réflexion : un bref repérage », p. 413-419 (JSTOR:44408632)
    • Stéphane Robilliard, « Le jugement de valeur : Création éthique et pluralité », p. 421-437 (JSTOR:44408633)
    • Emmanuel Doucy, « La pensée du mal chez Jean Nabert », p. 439-474 (JSTOR:44408634)
    • Jean Greisch, « “L'inquiétude du se comprendre” et le désir de Dieu », p. 475-488 (JSTOR:44408635)
  • (it) Fabio Rossi, « Male, religione, filosofia della religione. Riflessioni sull’opera di Jean Nabert », Dialegesthai, Rivista di Filosofia, Rome, Università degli Studi di Roma Tor Vergata, (lire en ligne).
  • Philippe Capelle (dir.), Jean Nabert et la question du divin, Paris, Les éditions du Cerf, coll. « Philosophie et Théologie », , 162 p. (ISBN 9782204073455)
  • (it) Carla Canullo, L'estasi della speranza. Ai margini del pensiero di Jean Nabert, Assisi, Cittadella editrice, 2005, p. 200 (ISBN 9788889177068)
  • (it) Angelo Bruno, L'Inquietudine della coscienza : Saggio sul pensiero esistenziale di Jean Nabert, Milan, Mimesis Edizioni, , 229 p. (ISBN 9788884837929)
  • Stéphane Robilliard (dir.), Frédéric Worms (dir.) et al., Jean Nabert, l'affirmation éthique, Paris, Beauchesne, coll. « Prétentaine », , 370 p. (ISBN 978-2701015668)
    • Paul Naulin, « Étude sur l’Expérience intérieure de la liberté »
    • Frédéric Worms, « L’acte libre et le temps de la réflexion : Esquisse d’une lecture des Éléments pour une éthique de Jean Nabert »
    • Emmanuel Doucy, « La pensée du mal chez Jean Nabert »
    • Emmanuel Doucy, « L’absolu et les valeurs chez Jean Nabert »
    • Yasuhiko Sugimura, « L’auto-attestation du moi nabertien – vers quel témoignage ? »
    • Maria Villela-Petit, « Du fondement de la morale à l’éthique »
    • Lászlò Tengelyi, « Le mal et les maux »
    • Fabio Rossi, « « À la pointe extrême », « au-delà de l’éthique » : le pardon »
    • Carla Canullo, « L’extase de l’espérance »
    • Jean-Christophe Goddard, « Éthique et réflexion : Nabert avec Fichte »
    • Jean Greisch, « Besinnung et réflexion : entre Heidegger et Nabert »
    • Frédéric Worms, « Relation à l’autre et relation à soi : l’éthique de Nabert au cœur du siècle »
    • Stéphane Robilliard, « Théorie de la conscience et éthique : Nabert et Sartre »
    • Philippe Capelle, « Éthique et religion : Nabert et Ricœur »
  • Olga Netrebiak, Le “moi” et le “divin” chez Fichte et Nabert : Une contribution à la philosophie de la religion, Strasbourg, École doctorale de théologie et de sciences religieuses, , 292 p. (lire en ligne)

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Charles Werner (1878-1969), mari d'Édith Gourd (1884-1867). Docteur ès lettres, il fut professeur de philosophie et d'histoire de la philosophie à l'Université de Genève dès 1909 jusqu'en 1953 et recteur de 1928 à 1930.

Références

  1. Archives départementales de l'Isère, Registre des naissances d'Izeaux 1873-1896, cote 9NUM/AC194/3, vues 87 et 88, acte n° 20.
  2. Levert 1968, p. 356.
  3. Levert 1968, p. 357.
  4. André Chervel, « Les agrégés de l'enseignement secondaire : Répertoire 1809-1960 », (consulté le )
  5. Archives départementales de l'Isère, Registres matricules militaires, classe 1901, bureau de recrutement de Vienne, matricule n° 404, cote 11NUM/1R1368_051901, vues 8 et 9 sur 151.
  6. « Chronique : Doctorats ès lettres », Revue des études historiques, Paris, Librairie Auguste Picard, , p. 543 (lire en ligne)
  7. « Dans l'Université », Journal des débats, Paris, no 348, , p. 2 (lire en ligne)
  8. « Élections au Conseil supérieur », Bulletin d'informations du Syndicat du personnel de l'enseignement secondaire SPES, Paris, no 348, , p. 181 (lire en ligne)
  9. André Honnorat, « Arrêté du 4 septembre 1920 : Officiers d'académie », Journal officiel de la République française, Paris, , p. 13319 (lire en ligne)/
  10. « Légion d'honneur : Chevaliers », Excelsior, Paris, no 8421, , p. 2 (lire en ligne)
  11. Institut catholique de Paris, Faculté de philosophie, Études post-doctorales en philosophie, Programme 2010-2011, p. 2
  12. Cf. Paul Ricœur, l'itinérance du sens de Jean Greisch, p. 377, éd. Jérôme Millon, 2001, (ISBN 2841371182), (ISBN 9789068317930)
  13. Paul Ricœur, une poétique de la morale d'Alain Thomasset, note 49 p. 74, éd. Peeters Publishers, 1996 (ISBN 9068317938), (ISBN 9782841371181)
  14. La philosophie réflexive, article de Jean Nabert, vol. 19, p. 19.04-14 de L'Encyclopédie française, Larousse, 1957. Rééd. au PUF, 1992.
  15. Ibid. p. 19.06-2.
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