Anatole Marquet de Vasselot

Jean Joseph Marie Anatole Marquet de Vasselot, Comte Anatole Marquet de Vasselot[1], né à Paris le 16 juin 1840 et mort à Neuilly-sur-Seine le 10 avril 1904[2]^,[3], est un sculpteur et historien de l'art français.

Biographie

En 1860, il entre au ministère de l'Intérieur, qu'il quitte en 1863 pour devenir premier secrétaire de la légation du roi de Siam à Paris.

En 1865, il se forme au dessin et la sculpture sous la direction de François Jouffroy et du peintre Léon Bonnat. Il est également l'élève de Charles-Auguste Lebourg et de Guillaume Bonnet (1820-1873)[4]

En 1870-1871, Marquet de Vasselot participe à la guerre contre les Prussiens et est décoré de la médaille militaire après la bataille de Buzenval^{[Laquelle ?]}.

Il réalise des dizaines de bustes de personnalités religieuses ou civiles comme Abraham Lincoln, Balzac, Lamartine. Il conçoit des sujets animaliers pour le Muséum national d'histoire naturelle à Paris. Il reçoit des commandes pour l'église parisienne du Sacré-Cœur de Montmartre. Il réalise quatre bustes pour la façade sud de la bibliothèque de Rouen.

Il collabore à de nombreux magazines et revues littéraires et artistiques, et est également l'auteur d'ouvrages sur l'histoire de l'art.

De 1874 à 1882, il devient inspecteur de l'enseignement du dessin pour le département de la Seine.

Si sa notoriété artistique et littéraire reste modeste, il récolte néanmoins un grand nombre d'honneurs : il est promu au grade d'officier de l'Instruction publique. En 1886, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur. Il est également grand-officier de l'ordre d'Isabelle la Catholique, commandeur de l'ordre de Saint-Stanislas de Russie, de l'ordre royal militaire du Christ du Portugal, chevalier de l'ordre de Léopold de Belgique, grand-croix du mérite militaire d'Espagne.

Il est aussi membre de la Société des gens de lettres, de la Société des amis des arts, de la Société des artistes français, membre de l'Académie des beaux-arts de Lisbonne, membre des Sociétés de sauvetage de France, Belgique et d'Italie.

Sa statue de Victor Schoelcher à Fort-de-France a été détruite en mai 2020.

Histoire du portrait en France, Paris, 1880.
Histoire de la sculpture à l'époque de la Renaissance, Paris, 1882.
Histoire des sculpteurs français de Charles VIII à Henri III, Paris, 1889.
Les boiseries de Gaillon au musée de Cluny, en ligne sur Persée, Bulletin monumental, 1927, p. 322 à 369.

Angers, musée des Beaux-Arts : Chloé, 1877, cire[5] ;
Bagneux, cimetière communal : Monument au comte de Dampierre, buste. Architecte Albert Lalanne (1844-1930) ;
Caen, musée des Beaux-Arts : Ung Ymagier du Roy, 1883, bronze,
Compiègne, parc du palais : Chloé à la fontaine, salon de 1873 ;
Louviers, musée municipal : Le docteur Louis Auzoux, buste, plâtre bronzé ;
Lyon, musée des Beaux-Arts : Chloé, 1875, terre cuite[6].
Paris :
- Maison de Balzac :
  - Buste de Balzac, 1868, terre cuite[7] ;
  - Buste d'Honoré de Balzac, entre 1880 et 1890, terre cuite[8] ;
  - Honoré de Balzac, entre 1860 et 1900, terre cuite[9] ;
  - Balzac en sphinx, 1896, reproduction photomécanique d'une statue aujourd'hui non localisée[10].
- Mairie du 5e: La Pureté au-dessus des Vices, marbre et bronze, salon de 1900.
- Square Lamartine : statue de Lamartine en bronze[11], inaugurée le 7 juillet 1886 dans le square (alors appelé « square Victor-Hugo »), et qui a été refondue sous l'Occupation.

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