Jacques Vendroux (journaliste)

Jacques Vendroux est un journaliste sportif français, principalement de radio, né le à Calais (Pas-de-Calais)

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Carrière professionnelle

En , il fait ses débuts au service des sports (dirigé par Raymond Marcillac) de l'Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) en tant que journaliste stagiaire. En , il est pigiste à Radio Guyane dirigé par Jérôme Bellay. En , il revient au service des sports de l'ORTF (Télévision), toujours en tant que stagiaire.

En , il intègre le service des sports de France Inter[1], comme journaliste stagiaire. Un an plus tard (), il est nommé journaliste de sport à France Inter. Puis entre 1983 et 1991, il devient successivement journaliste spécialisé (), responsable de rubrique (), grand reporter (), chef de service adjoint () puis rédacteur en chef adjoint (). Il devient célèbre pour sa voix de stentor, son style truculent et sa sympathie avouée pour l'AS Saint-Étienne qui engendre parfois des circonstances mémorables. Ainsi, lors de la demi-finale retour de Coupe de France 1977 qui voit les Verts éliminer Nantes à l'ultime seconde de la prolongation (0-3, 5-1), il termine la rencontre debout sur son pupitre.

En , il devient animateur-présentateur de l'émission Interfootball, créée en 1972, et premier multiplex de l'histoire du football et de la radio[2]. Il succède à Bernard Père (1972 à 1974), Jean-Paul Brouchon (1974 à 1980) et Pierre Loctin (1980 à 1988).

Le , il commente la demi-finale de Coupe de France entre Bastia et Marseille quand la tribune du stade Furiani s'effondre. Il est gravement blessé, avec notamment deux vertèbres cassées, les poumons perforés, la vessie éclatée. Il passe plusieurs jours dans le coma et est hospitalisé trois mois à Bastia puis à la Pitié-Salpêtrière[3].

En août 1992, il quitte France Inter pour entrer au service des sports de Canal+, qu'il quitte 2 mois plus tard. Il revient à France Inter en en tant que rédacteur en chef-adjoint du service des sports.

En , il est nommé chef du service des sports de France Inter, puis rédacteur en chef et chef du service des sports de France Inter en .

Du au , il est rédacteur en chef et responsable de la rédaction de '98 Radio-France, radio de la coupe du monde de football. En , il est nommé par Jean-Marie Cavada, directeur des sports de Radio France.

En , il quitte les grandes ondes de France Inter pour rejoindre France Info, où il présente toujours le multiplex foot de 19 h à 23 h.

Il a été chroniqueur sur la chaîne de télévision Infosport (groupe Canal+) de à , puis chroniqueur dans l'émission "Touche pas à mon sport" (présentée par Estelle Denis) de à avec la complicité de Dominique Grimault.

Il est depuis maintenant chroniqueur sur la chaîne CNews (ex I-télé) avec Pascal Praud, Julien Pasquet, Thibaud Vézirian et d'autres personnalités dans l'émission 13h Foot le weekend.

Il va entamer en 2017 sa neuvième saison de l'émission Stade Bleu sur le réseau national France Bleu de 19h00 à 19h30 le dimanche. Jacques Vendroux y reçoit une personnalité du sport, de la politique, des médias ou du spectacle. Le , Jacques Vendroux fête le 300e numéro de Stade Bleu avec Michel Platini, Alain Giresse, Dominique Rocheteau et Marius Trésor[4].

Autres activités

Depuis , il est manager général du Variétés Club de France[5]. Il a été membre du Racing Club de France de 1978 à 1998. Il a été membre du conseil d'administration de l'association « Action Michel-Platini » (1990 à 2004) pour la réinsertion des toxicomanes. Il a aussi été membre directeur du CRUFC, le Calais Racing Union football club de à [6]. Depuis , il est membre du comité directeur des Enfants de la Terre, association présidée par Nathalie et Yannick Noah.

Il a été vice-président délégué de la commission chargée des compétitions de la Coupe de France à la Ligue de Paris de à .

Il est l'auteur avec Dominique Bonnot du livre Amoureux Foot, aux éditions Calmann-Lévy.

Polémique

Selon David Garcia, journaliste au site Acrimed, la suspension en 2016 de Michel Platini de toute activité liée au football par le Tribunal arbitral du sport, met en lumière la complaisance dont certains médias font preuve à son égard et la connivence de son ami depuis quarante ans Jacques Vendroux : « homme de réseaux influent, Jacques Vendroux feint d’ignorer qu’en mettant son entregent au service d’un ami, il discrédite profondément la profession de journaliste »[7].

Famille

Sa famille est originaire des Pays-Bas où ses ancêtres étaient de riches producteurs et marchands de tabac à Delft et s'appelait à l'origine Vang Droog. La guerre de Hollande et l'inondation des basses-terres pour stopper l'avancée des armées de Louis XIV les firent émigrer en Bourgogne où leur patronyme fut francisé en Vandroux (1763), plus tard écrit Vendroux[8].

Il est l'un des petits-neveux par alliance de Charles de Gaulle[9]. En effet, son grand-père, Jacques Vendroux (1897-1988), qui fut député-maire de Calais était le frère d'Yvonne de Gaulle[2] née Vendroux.

Son père, Jacques-Philippe Vendroux (1923-2002), fut un haut fonctionnaire et député (1968-1973) de Saint-Pierre-et-Miquelon.

Il est père de 2 enfants : Clémentine et Baptiste.

Distinctions et récompenses

En 2001, il reçoit le Prix du commentateur sportif décerné par l'Association des écrivains sportifs. Ce prix est décerné à un journaliste, professionnel, commentateur audiovisuel, aux connaissances et au jugement appréciés qui, dans ses interventions sur le sport, se sera exprimé avec le souci constant de respecter les règles de la langue française[10].

Notes et références

  1. Pauline Delassus, « France Inter Jacques Vendroux, radio supporteur », Paris Match, (lire en ligne, consulté le ).
  2. http://coulissesmedias.com/interview/jacques-vendroux-la-radio-cest-mon-adn
  3. http://www.corsematin.com/article/article/jacques-vendroux-furiani-est-mon-drame%3Famp
  4. « Stade Bleu fête sa 300e émission », sur www.lalettre.pro, (consulté le ).
  5. La Voix du Nord, « <cci:p xmlns:cci="urn:schemas-ccieurope.com" xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance" xmlns:ccix= », La Voix du Nord, (lire en ligne , consulté le ).
  6. http://www.calais.maville.com/actu/actudet_-Jacques-Vendroux-pret-a-s-investir-avec-une-nouvelle-equipe-un-nouveau-club_loc-1419633_actu.htm
  7. David Garcia, « Copinages médiatiques et connivences sportives (1) : Michel Platini et Jacques Vendroux », sur acrimed.fr,
  8. Christine Clerc, Les de Gaulle, une famille française, NiL éditions, 2000.
  9. Droit d'inventaire, France 3, 11 juin 2008.
  10. « Prix du commentateur sportif », sur ecrivains-sportifs.fr, Association des écrivains sportifs (consulté le )

Liens externes

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