Jacques Burtin

Jacques Burtin est un compositeur, écrivain et réalisateur français né en 1955 à Paris.

Pour les articles homonymes, voir Burtin.
Jacques Burtin
Naissance
Paris France
Activité principale Compositeur
Improvisateur
Écrivain
Réalisateur
Style Musique contemporaine
Musique improvisée
Musiques du monde

Film expérimental
Film documentaire

Instruments:
Kora
Gravi-kora
Piano
Éditeurs Labels :
Bayard Musique
ADF Studio SM
Maîtres Dominique Fournier
Frère Dominique Catta
Yvonne Desportes
Site internet jacquesburtin.com

Biographie

Après des études de Lettres et d'Arts plastiques à la Sorbonne et à l'Université de Vincennes, il fréquente le Groupe du Denis-Martin et entreprend des expériences cinématographiques et picturales (influencées respectivement par le cinéma de Guy Debord et de Marguerite Duras et par CoBrA) en compagnie des peintres et poètes Bruno Montpied et Vincent Gille; à eux trois, ils fondent le groupe Zoom Back, Camera !. En compagnie de Vincent Gille, de Laurent Fassin et d'Elisabeth Macé, il fonde en 1984 la revue artistique et littéraire semestrielle La Vie Exactement (6 numéros parus jusqu'en 1989).

En 1986, il est initié à la kora par le frère Dominique Fournier à l'Abbaye Notre-Dame du Bec puis par le frère Dominique Catta, compositeur et chef de chœur de l'Abbaye de Keur Moussa au Sénégal. Encouragé par ce dernier, il commence à composer un répertoire original pour la kora et la fait dialoguer avec les instruments occidentaux. Il s’intéresse également à la musique improvisée[1] et donne des concerts aux côtés du joueur de koto Damien Takafumi Harada[2], du panflûtiste Jean-Claude Mara[3] et de la saxophoniste Tullia Morand[4].

En 1997, Jacques Burtin rencontre Susan Allen, harpiste, professeur de harpe et d’improvisation à CalArts (California Institute of the Arts). De leur rencontre à la disparition prématurée de Susan Allen, en 2015, ils se rencontrent régulièrement pour improviser, organiser des concerts et avoir des échanges sur la pédagogie musicale. Ils font paraître en 2007 le CD Renaissance. Après le décès de Susan Allen, Jacques Burtin rend hommage à la harpiste américaine en créant un site Internet dédié[5] réunissant des témoignages, des créations musicales spécialement écrites par des compositeurs de tous les horizons et des vidéos inédites de deux sessions d’improvisation à la harpe et à la kora.

Dans ses créations, Jacques Burtin s'inspire de poètes comme Christian Bobin[6] ou Tristan Tzara[7], d'écrits spirituels comme ceux de Saint Jean de la Croix[8] ou de Etty Hillesum[9], d'écrivains comme Georges Simenon[10] ou Hermann Hesse[11], de peintres comme Henri Matisse[12] ou Jean-Michel Basquiat[13], ou encore de photographes comme Nan Goldin[14] ou Diane Arbus. Il collabore avec des artistes, des danseurs et des poètes pour concevoir des spectacles interdisciplinaires.

En 2004, il est invité par l'Université Paul Verlaine de Metz à participer au Colloque sur l'Art du Peu[15]. Le , il se rend à New York à la demande de la New School University et du Lower Manhattan Cultural Council et crée One Thousand Sources, pour kora seule, dans le cadre du concert Sonic Channels.

Depuis 2006, il joue également de la gravi-kora et compose pour cet instrument. Il enseigne la kora et la gravi-kora.

De 2002 à 2012, il anime des séminaires d’Introduction à la Création Interdisciplinaire et à la Performance à l’École des Beaux-Arts de l’Université du Pays Basque (Bilbao), aux côtés de la chorégraphe Alicia Gómez Linares.

Jacques Burtin réalise par ailleurs des poèmes cinématographiques, des films expérimentaux et des courts métrages sur des artistes contemporains. Ses films Ce qui me perd me sauvera et Le Dialogue des Ombres ont été sélectionnés au Festival de Cannes en 2011 et en 2012 dans la catégorie Short Film Corner[16]. Son film L'Enfant de la République a été sélectionné par le Festival du Court Métrage et du Documentaire Zinebi de Bilbao en 2015.

En août 2018, Jacques Burtin participe à la découverte de l’œuvre d’un artiste qui a travaillé toute sa vie dans le secret le plus absolu : Éric Le Blanche (1951-2016). L’œuvre est singulière, puissante et inspirée. Jacques Burtin consacre dès lors son énergie à la faire connaître. Il réalise deux films sur l’artiste, organise des expositions et fonde l’Institut Éric Le Blanche.

Principales œuvres musicales

Partition pour kora (fragment de One Thousand Sources, pour kora seule, de Jacques Burtin).
Jacques Burtin au Collège des Bernardins, Paris, 2 octobre 2010.
  • 1986 : Ballade de l’île d’Yeu, pour kora seule
  • 1988 : L’Annonce à Zacharie, pour violon alto et kora[17]
  • 1989 : Tant et tant d'amour, suite pour flûte traversière et kora inspirée des Mémoires intimes de Georges Simenon
  • 1989 : La Passion selon saint Jean, oratorio pour ténor, kora et deux récitants[18]
  • 1990 : Le Maître du Haut Château, suite pour piano, kora, saxophone et synthétiseurs inspirée de l’œuvre de Philip K. Dick
  • 1991 : Le Jeu des perles de verre, suite pour flûte, alto, guitare et 3 koras inspirée de l’œuvre de Hermann Hesse
  • 1992 : Ave Maria pour soprano a cappella[19]
  • 1993 : Les Nus bleus, suite pour flûte traversière seule inspirée des papiers collés de Matisse
  • 1996 : L'Amour - Musiques pour Thérèse, suite pour kora, flûte à bec, violoncelle et koto
  • 1997 : Musique de scène de Vous m'appellerez Petite Thérèse de Michael Lonsdale[20]
  • 1998 : La Traversée de Bilbao, dédié à Nan Goldin, pour voix, saxophone et bandes
  • 1998 : Musique de scène de Les sept vies d’Homère Petitbois de Benoît Lardières[21]
  • 1999 : Où est ton cœur, est la musique, pour accordéon et kora[22]
  • 2001 : Éloge de la Lumière pour kora, violon et guitare électrique[23]
  • 2001 : Apuntes de Eduardo Chillida (Carnets d'Eduardo Chillida), pour un violon, une kora, un récitant et une danseuse[24]
  • 2001 : Six chants syldaves, pour violoncelle et kora
  • 2002 : Musique du film Carta a mi madre de Algis Arlauskas[25]
  • 2002 : Lumière du monde, suite pour synthétiseur, sampleur et cloche tibétaine[26]
  • 2003 : Nouveaux chants syldaves, pour violon alto et kora
  • 2004 : Your Shadow Will Shine - Requiem Notebook, colonne sonore de l’installation El Palacio de Medusa de María Jesús Cueto[27]
  • 2006 : One Thousand Sources, pour kora seule[28]
  • 2007 : L'Or jeté au fleuve, Sonate pour Kora n°1
  • 2007 : Musique originale de sept films d’art de Vincent Gille (sur les œuvres de Max Ernst, Joan Miró, Sophie Calle, La Menil Collection de Houston...)[29]
  • 2008 : Le Chant de la Forêt, suite pour kora, Gravi-kora, flûte et alto
  • 2010 : Une clarté, une voix, un parfum..., Sonate pour Kora n°2[30]
  • 2013 : L'Enfance de l'Art, Suite pour Gravi-kora n°1
  • 2015 : Le Silence après la pluie, Sonate pour Kora n°4, inspirée de l'œuvre de Christian Bobin
  • 2016 : Musiques du Silence, Vingt pièces pour kora seule[31]
  • 2017 : Lazare, pour piano et soprano
  • 2020 : La Femme déliée, pour kora (première à la Basilique de Vézelay le 22 juillet 2020)
  • 2020 : Le Chant de Mélusine, pour gravi-kora (Eglise de Vouvant, le 19 septembre 2020)

Œuvres cinématographiques

Affiche du film de Jacques Burtin "Le Dernier Kodachrome" (2011)
Affiche du film Ce qui me perd me sauvera (2011)
  • 1977 : L’Innocence du grand large, film expérimental écrit, produit et réalisé par Jacques Burtin et Vincent Gille, Super 8, Couleurs, Stéréo, 20 min 20 s
  • 1977 : Corps à corps, film expérimental écrit, produit et réalisé par Jacques Burtin et Bruno Montpied, Super 8, Couleurs, Muet, 12 min
  • 1979 : Préface, film expérimental écrit, produit et réalisé par Jacques Burtin, Super 8, Couleurs, Stéréo, 41 min
  • 1981 : Les Vacances de Platon, film expérimental écrit, produit et réalisé par Jacques Burtin et Vincent Gille, Super 8, Couleurs, Stéréo, 15 min
  • 1982 : Magnificat, film expérimental écrit, produit et réalisé par Jacques Burtin et Vincent Gille, Super 8, Couleurs, Stéréo, 11 min 30 s
  • 1982 : Brèves, film expérimental produit et réalisé par Jacques Burtin et Vincent Gille, scénario de Vincent Gille, Super 8, Couleurs, Stéréo, 10 min
  • 1984 : Neuf Lettres, film expérimental écrit, produit et réalisé par Jacques Burtin, Super 8, Couleurs, Stéréo, 23 min 33 s
  • 1997 : Autoportraits, film expérimental à caractère autobiographique écrit, produit et réalisé par Jacques Burtin, avec Agnès Rivière, Vincent Gille et Jacques Burtin, musique de Jacques Burtin, HI8, couleur, stéréo, 34 min[32]
  • 2005 : Transmigration, film documentaire sur l'artiste tchèque Filomena Boreckà, écrit, produit et réalisé par Jacques Burtin, musique de Jacques Burtin, DV, Couleurs, Stéréo, 15 min[33]
  • 2005 : L'autre regard, film documentaire sur le peintre Alexandre Hollan, écrit, produit et réalisé par Jacques Burtin, musique de Jacques Burtin, DV, Couleurs, Stéréo, 19 min[34]
  • 2010 : Bilbao Dream, film expérimental écrit et réalisé par Jacques Burtin, produit par Iñigo Lopez et Jacques Burtin, avec Mónica Serrano, Robin Caballero et Javier Cortés, musique de Jacques Burtin, HD, 16:9, couleurs, stéréo, 6 min
  • 2011 : Oxymorons, film documentaire sur l’œuvre de Filomena Boreckà, produit et réalisé par Jacques Burtin, musique de Jacques Burtin, HD, 16:9, 8 min 31 s[35]
  • 2011 : Les Carnets d’Enza, film documentaire sur l’œuvre d’Enza Palamara, écrit, produit et réalisé par Jacques Burtin, musique de Jacques Burtin, DV, couleur, Stéréo, 28 min
  • 2011 : Ce qui me perd me sauvera, film expérimental écrit, produit et réalisé par Jacques Burtin, musique de Jacques Burtin, HDV, 16:9, Couleurs, Stéréo, 7 minutes[36],[37]
  • 2011 : Le Dernier Kodachrome, film expérimental écrit, produit et réalisé par Jacques Burtin, avec Valérie Maes, Joseph Morder, Elina Labourdette, Enza Palamara, Philippe Bernier et Gabor Deshors, musique de Jacques Burtin, HD, 16:9, 37 minutes[38],[39]
  • 2012 : Le Dialogue des Ombres, film expérimental écrit, produit et réalisé par Jacques Burtin, avec les voix de Valérie Maes et Jacques Burtin, musique de Jacques Burtin, HD, 16:9, Couleurs, Stéréo, 16 min 22 s[40]
  • 2013 : Le Crime sans fin, film expérimental écrit, produit et réalisé par Jacques Burtin, avec les voix de Valérie Maes et Jacques Burtin, musique de Jacques Burtin, HD, 16:9, Couleurs, Stéréo, 16 min[41]
  • 2015 – Portrait de l'Artiste en Alchimiste et en Guerrier, film documentaire écrit et réalisé par Jacques Burtin, produit par Françoise Murillo, sur l'œuvre de Thierry Guého, avec le témoignage de l'artiste, musique de Jacques Burtin, HD, 16:9, 24 min
  • 2015 – L'Enfant de la République, film poétique, biographique et expérimental écrit et réalisé par Jacques Burtin, produit par Françoise Murillo, avec les voix de Bernard Métraux et Jacques Burtin, avec la participation de Valérie Maes, textes de Tristan Corbière et Jacques Burtin, musique de Jacques Burtin, HD, 16:9, 24 minutes[42]
  • 2015 – Rencontre avec Roméo, film documentaire sur l'œuvre de Roméo Gérolami, réalisé par Jacques Burtin, écrit par Jacques Burtin et Bruno Montpied, produit par Françoise Murillo, avec Roméo Gérolami, musique de Jacques Burtin, HD, 16:9, 18 minutes
  • 2017 : Les Îles de Lumière, poème cinématographique inspiré de l’œuvre de Christian Bobin, écrit, produit et réalisé par Jacques Burtin, musique de Jacques Burtin (quatrième mouvement de la Sonate pour kora n°4 "Le Silence après la pluie"), couleur, stéréo, 8 minutes
  • 2019 : Éric Le Blanche, l'homme qui s'enferma dans sa peinture, long métrage écrit par Bruno Montpied, réalisé par Jacques Burtin et Bruno Montpied, musique de Jacques Burtin, couleur, stéréo, 83 minutes (Première à la Halle Saint Pierre le 22 juin 2019)
  • 2019 : Quelques pas avec Éric Le Blanche, court métrage écrit, produit et réalisé par Jacques Burtin, couleur, stéréo, 25 minutes
  • 2019-2020 : Le Coeur transparent : Éric Le Blanche, le Prince-Ermite de Vouvant, long métrage écrit, produit et réalisé par Jacques Burtin, couleur, stéréo, 72 minutes
  • 2020 : Nobel Prize to Stephen King, court métrage écrit, produit et réalisé par Jacques Burtin, animations et peintures de Camille Lecardonnel, paroles et musique de Jacques Burtin, couleur, stéréo, 5 minutes

Écrits et entretiens

  • 1975-1985 : Poèmes parus dans Présence et Regards n°16 (1975), Un jour ou l'autre n°1 (), La Chambre Rouge n°1 (), La Vie Exactement n°1 (automne 1984), La Vie Exactement n°2 (été 1985)
  • 1991 : Sacres, neuf poèmes en prose, La Goutte d'Eau, Paris
  • 2005 : Sang céleste (Lettre à Filomena Boreckà)[43]
  • 2008 : La Tentation du Peu, in Actes du colloque de Metz 2004 , sous la direction de Christine Dupouy, L'Harmattan[44]
  • 2008 : Le Dialogue de la forêt, entretien avec Odile Portal[45]
  • 2009 : Chemins de l'art, chemins de l'âme, préface au triple CD Le Jour des Merveilles, Bayard Musique[46]
  • 2002-2012 : De la improvisación (De l'improvisation), notes sur l’improvisation destinées aux élèves des Beaux-Arts de l’Université du Pays Basque[47]
  • 2012 : Les Origines, Entretiens avec Marie Zénon[48]
  • 2015 : La Voie de la Poésie[49]
  • 2016 : La musique, le silence et l'absolu, Propos recueillis par Marie Zénon[50]

Discographie

Jacques Burtin à la Gravi-kora, Irlande, 2006
  • 1989 : Jacques Burtin et sœur Claire Marie Ledoux, Une Rosée de Lumière (Saint François et Sainte Claire d’Assise), Mysterium Conjunctionis
  • 1990 : Jacques Burtin, Promenades heureuses - Le Maître du haut château, La Goutte d'Eau
  • 1991 : Jacques Burtin, Le Jeu des perles de verre, Rosée de Lumière
  • 1991 : Jacques Burtin, Pierrot ou les Secrets de la Nuit, adaptation du conte de Michel Tournier, Édition spéciale
  • 1991 : Jacques Burtin, Le Chant des étoiles, Rosée de Lumière
  • 1993 : Jacques Burtin, Noir & Or, Rosée de Lumière
  • 1994 : Jacques Burtin, Kora à l'Abbaye du Bec-Hellouin (Le Chant intérieur), Studio SM
  • 1995 : Jacques Burtin et Jean-Claude Mara, Psalmodies, Mara Productions
  • 1996 : Jacques Burtin, L’Amour (Musiques pour Thérèse), Studio SM
  • 1997 : Jacques Burtin et sœur Claire Marie Ledoux, Une Rosée de lumière (Saint François et Sainte Claire d’Assise), édition augmentée, avec les voix de Béatrice Agenin et Michael Lonsdale, Studio SM
  • 1998 : Jacques Burtin, Comme un cercle de feu sur l'eau, Tirage limité[51]
  • 1998 : Jacques Burtin, Goya - El Perro hundido, Édition spéciale
  • 1998 : Jacques Burtin, Le Cantique du Soleil, Édition spéciale
  • 1998 : Jacques Burtin, Huitième Vie, Édition spéciale
  • 1999 : Jacques Burtin, Wandering with Rothko, Tirage limité
  • 2000 : Jacques Burtin et Marie Zénon, Sans titre (en traversant une exposition d'art contemporain), Tirage limité
  • 2000 : Jacques Burtin et Takafumi Harada, Un Manteau de nuages, Édition spéciale
  • 2000 : Jacques Burtin, Pour Stanley Kubrick, Édition spéciale
  • 2000 : Jacques Burtin, Sam Francis Days, précédé de Une Prière inconnue, Édition spéciale
  • 2001 : Jacques Burtin et Barbara Marcinkowska, Méditation Kora et Violoncelle, Bayard Musique (réédité en 2010)[52]
  • 2002 : Jacques Burtin, Le Scaphandrier des Rêves, Anthologie conçue par Benoît Lardières, La Goutte d'Eau
  • 2003 : Jacques Burtin et Michel Michalakakos, Méditation Kora et Alto, Bayard Musique
  • 2004 : Jacques Burtin, Your Shadow Will Shine - Requiem Notebook, Édition spéciale
  • 2007 : Jacques Burtin et Susan Allen, Renaissance (improvisations kora et harpe)
  • 2007 : Jacques Burtin, En attendant Lascaux, Édition spéciale
  • 2008 : Jacques Burtin, Le Chant de la forêt, avec Jean Ferrandis et Michel Michalakakos, Bayard Musique
  • 2008 : Jacques Burtin et Benoît Lardières, Quatre Contes, Tirage limité[53]
  • 2009 : Jacques Burtin, Le Jour des merveilles, Bayard Musique[54]
  • 2012 : Jacques Burtin, Kora Noël, ADF Studio SM
  • 2016 : Jacques Burtin, Kora au Château de Saint-Fargeau - Musiques du Silence, Mysterium Conjunctionis

Partitions

  • 1988 : Une Rosée de lumière - Neuf pièces pour kora, édité par le Monastère de Keur Moussa
  • 1994 : Le Chant intérieur - Pièces et suites pour kora, Editions Musicales Studio SM
  • 2006 : One Thousand Sources, dédié à Susan Allen
  • 2006 : Diptyque du Bonheur, dédié à Mary Ann Caws et à Boyce Bennet (inclut "Danseuse espagnole" et "La Vie lumineuse et lente")
  • 2010 : Joies soudaines - Œuvres pour kora 1988-2010
  • 2010 : Days of Wonder, dedié à Grace Schulman
  • 2010 : L'Or jeté au fleuve, Sonate pour kora n°1
  • 2012 : Kora Noël - 13 Noëls traditionnels transcrits pour la kora et 4 pièces originales
  • 2013 : Le Château de l'âme, Suite pour kora n°4, inspirée par l'œuvre de Thérèse d'Avila
  • 2013 : Une clarté, une voix, un parfum, Sonate pour kora n°2, inspirée par les Confessions de Saint Augustin
  • 2013 : L'Enfance de l'Art, Suite pour gravi-kora n°1, dédiée à Robert Grawi
  • 2013 : Le Fantôme de Haydn ou la Sonate sans fin", Sonate pour Kora n°3, dédiée à Philippe Sollers
  • 2016 : Suite de Saint-Fargeau, Suite pour Kora n°6 ; Une carte postale de Syldavie, pour kora, dédié à Joseph Morder ; Le Violon de saint François, pour kora, dédié à Alain Cavalier

Notes et références

  1. Des enregistrements audio ou vidéo peuvent être consultés sur le site improvisations.eu. Improvisations : Jacques Burtin & Friends :
  2. Tournée au Japon, juin 1998 (Tokyo, Kôbe, Kisarazu, Amagasaki, Tama, Kobushizawa); concerts à l’Église Saint-Gervais-Saint-Protais, 15 mars 1998 et 13 mars 1999. Jacques Burtin et Damien Harada ont enregistré plusieurs improvisations dans le CD « L'Amour - Musiques pour Thérèse » (1996). Une pièce inédite pour kora et koto figure également dans le CD Le Jeu des Perles de Verre inclus dans le coffret Le Jour des merveilles publié en 2009. Le frère Damien Harada est membre des Fraternités de Jérusalem.
  3. Concert de Jacques Burtin, kora, Jean-Claude Mara, flûte de pan, et Jean Dahais, orgue, à la Cathédrale de Corbeil-Essonnes (France) le 1er avril 1995. Jacques Burtin et Jean-Claude Mara ont également enregistré le CD Psalmodies en 1995.
  4. Concert à la Charlotte de l’Isle, Paris, le 12 février 2010. Vidéos : - -
  5. Renaissance: a Tribute to Susan Allen :
  6. Le Silence après la pluie, Suite pour kora n°6 en quatre mouvements.
  7. L'Homme approximatif, poème cinématographique écrit et réalisé par Jacques Burtin, produit par Françoise Murillo, musique de Jacques Burtin, HD, 16x9, 17 minutes, 2014.
  8. Vive Flamme d’Amour, Suite pour deux koras, 4 mouvements, interprétée par Jacques Burtin et Dominique Fournier, CD Kora à l’Abbaye du Bec-Hellouin, Studio SM, 1994.
  9. Une femme sous la pluie (Ballade pour Etty), pour kora seule, interprété par Jacques Burtin, CD Le Jour des merveilles, Bayard Musique, 2009.
  10. Tant et tant d’amour, Suite pour flûte traversière et kora, 3 mouvements, interprétée par Florence Bellon et Jacques Burtin, CD Le Jour des Merveilles, Bayard Musique, 2009.
  11. Le Jeu des perles de verre, Suite pour flûte traversière, guitare à dix cordes, koto, violon alto et trois koras, 8 mouvements, interprétée par Florence Bellon, Pascal Boëls, Frère Damien Harada, Florian Wallez, Françoise Murillo, Dominique Fournier et Jacques Burtin, CD Le Jour des Merveilles, Bayard Musique, 2009.
  12. Matisse, suite composée de Tristesse du Roi, pour flûte alto et kora, La Porte-fenêtre ouverte, pour guitare à dix cordes, et Les Nus bleus, pour flûte traversière ou flûte à bec. Toutes pièces interprétées par Véronique Dupuis, flûte alto, Pascal Boëls, guitare à dix cordes, Brigitte Lion, flûte traversière, et Jacques Burtin, kora, CD Noir & Or, Rosée de Lumière, 1993.
  13. Pour Jean-Michel Basquiat, Suite en 4 mouvements pour kora, synthétiseurs et voix, interprétée par Jacques Burtin, édition spéciale, 1998.
  14. La Traversée de Bilbao, suite électroacoustique en deux mouvements, pour bandes, saxophone alto, clarinette, violon alto et voix, interprétée par Jacques Burtin (claviers, bandes, voix), René Burtin (saxophone, clarinette), Michel Michalakakos (violon alto), édition spéciale, 1998.
  15. Jacques Burtin participe à ce Colloque à la fois comme musicien (concert-performance sur les haïkus) et comme l'auteur d'un texte de réflexion : La Tentation du peu, texte repris dans le Actes du Colloque (voir bibliographie).
  16. Cannes Court Métrage, Catalogue du Court, Festival de Cannes 2012, page 110.
  17. L’Annonce à Zacharie a été créé par Florian Wallez (alto) et Jacques Burtin (kora) à l'Église Notre-Dame-du-Travail (Paris) le 23 décembre 1988.
  18. Cet oratorio a été créé à l'Église Saint-Gervais-Saint-Protais (Paris) le 19 mars 1989.
  19. Ave Maria a été créé par Marie-Christine Nahon à l’Eglise de la Trinité (Paris) le 21 octobre 1992.
  20. Vous m'appellerez Petite Thérèse de Michael Lonsdale, inspirée de la vie de Sainte Thérèse de Lisieux, mise en scène de Michael Lonsdale, avec Lila Redouane, Françoise Thuriès et Michael Lonsdale, Palais des Congrès, Paris, 1997, et Crypte Saint Sulpice, Paris, 1997-1998.
  21. Les sept vies d’Homère Petitbois de Benoît Lardières, mise en scène de Paul Borne, avec Bernard Métraux et Jacques Burtin (kora, piano), Maison de la Poésie, Paris, 1998, puis Théâtre des Roches, Montreuil, 1999.
  22. Où est ton cœur, est la musique a été créé aux côtés d'Iñaki Alberdi (accordéon) au Centre Culturel de Rentería (Espagne) le 28 octobre 1999.
  23. Éloge de la Lumière, inspiré de l'œuvre d'Eduardo Chillida, a été créé par Iñigo Coto (violon) et Jacques Burtin (kora, guitare électrique) au Centre Juan Antxieta, Bilbao, le 15 mars 2001.
  24. Apuntes de Eduardo Chillida (Méditation poétique, musicale et chorégraphique sur l'acte créateur), textes d'Eduardo Chillida et Sainte Thérèse d'Avila, conception et musique de Jacques Burtin, a été créé dans l'Amphithéâtre de l'Université de Deusto (Bilbao) le 17 mai 2001, avec Roberto Bienzobas (récitant), Iñigo Coto (violon), Jacques Burtin (kora) et Alicia Gómez Linares (danse).
  25. Carta a mi madre (Lettre à ma Mère) de Algis Arlauskas a reçu les récompenses suivantes : Prix Tiflos du Journalisme 2003 de la Once au meilleur film documentaire diffusé à la Télévision Nationale Espagnole, Prix Stalker 2004 du Festival International de Cinéma pour la Défense des Droits de l’Homme (Moscou) et Grand Prix 2004 du Festival International du Cinéma de Moscou « Breaking down barriers », consacré aux handicapés.
  26. Lumière du monde est dédié au peintre Alexandre Hollan. Cette pièce a été créée en concert par Jacques Burtin, en présence du peintre, à la Galerie Vieille du Temple (Paris), le 15 mai 2002. Jacques Burtin a rencontré Alexandre Hollan (né en Hongrie en 1933) au début des années 90. Il a donné plusieurs concerts dans le cadre de ses expositions et lui a consacré un film : L'autre regard.
  27. Your Shadow Will Shine - Requiem Notebook, musique électroacoustique (40 min) composée en hommage aux victimes et aux survivants des attentats du 11 septembre 2001 à New York, du 11 mars 2004 à Madrid et des autres attentats terroristes. Écrite en quatre langues (français, anglais, espagnol, japonais), cette œuvre marie des textes de Miguel Hernández, de Bruno Dellinger et de Jacques Burtin, des haïkus et un Requiem pour voix d'enfant. Cette œuvre a été réalisée à la demande de l'artiste María Jesús Cueto et a accompagné son installation El Palacio de Medusa - « Le Palais de la Méduse » (château de la Rocca di San Giorgio, Lombardie, juillet 2004).
  28. One Thousand Sources a été créé à New York le 12 mai 2006, dans le cadre du concert Sonic Channels, organisé par la New School University et le Lower Manhattan Cultural Council. Programme du concert :; Vidéo :
  29. Nous donnons ci-après la liste de ces films et l'adresse où ils peuvent être visualisés : L'Amnésie (sur une photo de Sophie Calle) : - Danseuse(s) espagnole(s) (sur les toiles de Joan Miró) : ; Le jardin des merveilles (sur Paul Klee) : ; Les Yeux dans les ailes des anges (sur les peintures romanes du Musée national d'art de Catalogne à Barcelone) : ; Donner un visage au désespoir (sur les photos de Baudelaire, Nerval et Rimbaud) : ; Dans les forêts profondes (sur Max Ernst) : ; La Rime et la raison (sur la Menil Collection de Houston) :
  30. Une clarté, une voix, un parfum... a été créé au Collège des Bernardins (Paris) le 2 octobre 2010, en contrepoint de la lecture des Confessions de saint Augustin par Sapho et Charles Gonzalès. Programme : - Photos :
  31. L'enregistrement de ces pièces figure dans l'album "Kora au Château de Saint-Fargeau - Musiques du Silence" (CD 2). Le silence y alterne avec la musique ; le disque peut être écouté en mode aléatoire, les silences pouvant alors se combiner entre eux au même titre que la musique.
  32. Ce film se présente à la fois comme une méditation sur le temps, l'enfance, le désir, et comme une succession d'autoportraits où le réalisateur apparaît (ou se réincarne) sous les formes les plus inattendues : un projecteur de super huit, une bibliothèque, une toile méthodiquement découpée sous nos yeux... Autoportraits :
  33. En novembre 2004, Jacques Burtin filme Filomena Boreckà, jeune artiste tchèque, en train de réaliser un dessin de très grandes dimensions dans la cour vitrée de l’école des Beaux-Arts, à Paris. "Peut-on accompagner l'acte créateur ? Peut-on être là, aux côtés de l'artiste, quand la source jaillit, que la lumière vient ?" Jacques Burtin tente de répondre à ces questions avec ce film où l'on n'entend que le bruit du crayon et le souffle de l'artiste. Transmigration : Transmigration était projeté lors de l’exposition « Fugacidad » de Filomena Boreckà au Circulo de Bellas Artes de Madrid (26 mai - 26 juin 2005). Dossier, pages 17 à 21 :
  34. En janvier 2005, Jacques Burtin a voulu rendre hommage à l'artiste Alexandre Hollan (né en Hongrie en 1933) en filmant une exposition de ses œuvres dans la Galerie Vieille du Temple (Paris). Ce film est un parcours sans commentaires (mais avec un accompagnement musical) à l'intérieur d'une œuvre : les tableaux, les dessins semblent se parler les uns aux autres ou bien nous inviter à pénétrer dans leur mystère. "Dans l'Autre regard, j'ai essayé de filmer l'œuvre d'Alexandre Hollan comme je la vis : comme un passage ou une silencieuse initiation." (Jacques Burtin, Introduction à "L'Autre Regard", 2005). L'autre regard :
  35. Oxymorons:
  36. (en) Ce qui me perd me sauvera sur l’Internet Movie Database
  37. "Ce qui me perd me sauvera" au 53e Festival international du Documentaire et du Court Métrage de Bilbao (Zineb) (Espagne, 2011):]
  38. (en) Le Dernier Kodachrome sur l’Internet Movie Database
  39. Premiere Européenne au 53e Festival international du Documentaire et du Court Métrage de Bilbao (Zinebi) (Espagne, 2011):
  40. (en) Le Dialogue des Ombres sur l’Internet Movie Database
  41. (en) Le Crime sans fin sur l’Internet Movie Database
  42. « L'Enfant de la République »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), site zinebi.eus.
  43. Ce texte, écrit en mars 2005, est une réflexion sur la création contemporaine sous la forme d'une lettre adressée à la jeune artiste tchèque. Il éclaire également les conditions dans lesquelles fut tourné le film Transmigration. Sang céleste (Lettre à Filomena Boreckà) :
  44. Actes du colloque de Metz 2004 , pages 391 à 415. (ISBN 978-2-296-06569-7).
  45. Au cours de cet entretien, réalisé en 2008 à l'occasion de la sortie du CD Le Chant de la Forêt, Jacques Burtin parle de son rapport à la nature, de sa conception de la création musicale et de sa prédilection pour certains poètes et pour certains peintres, notamment Charles Baudelaire et Joan Miró. Le Dialogue de la forêt :
  46. Ce texte aborde les relations entre la création artistique et la vie spirituelle. Jacques Burtin y parle notamment de la variété de ses sources d'inspiration et de ses doutes au commencement de son activité de compositeur. Chemins de l'art, chemins de l'âme (Musique, art et prière) :
  47. Notes et aphorismes proposés à la réflexion des étudiants des Beaux-Arts de l'Université du Pays Basque (Bilbao, Espagne) lors des Séminaires d'Introduction à l'Improvisation et à la Création Interdisciplinaire. De la improvisación :
  48. Cette série de quatre entretiens, réalisés en novembre 2012, est centrée sur les années de formation et d'apprentissage de Jacques Burtin et sur ses premières années d'activité créatrice. Y sont évoquées ses premières expériences cinématographiques, son activité au sein du groupe Zoom Back, Camera !, fondé aux côtés de Vincent Gille et de Bruno Montpied, et ses relations avec le Groupe du Denis-Martin. Les Origines - Entretiens avec Marie Zénon :
  49. Dans cet écrit, Jacques Burtin se penche sur sa vocation première : la poésie, vocation qui ne l'a jamais quitté et qui a nourri au long des années les différents aspects de son activité créatrice. Jacques Burtin envisage la poésie à la fois comme une porte vers la spiritualité et un rappel, une exigence à une présence au monde. Il s'appuie sur les exemples de Novalis, de François Cheng, de Louis Pauwels, de Charles Baudelaire, d'André de Richaud, et y rend un émouvant hommage à son amie Susan Allen, harpiste et improvisatrice américaine, décédée lors de l'écriture de ce texte.
  50. Dans cet entretien, qui figure dans le livret accompagnant l'album "Kora au Château de Saint-Fargeau - Musiques du Silence", Jacques Burtin revient longuement sur son itinéraire, sa conception de la musique et de l'inspiration, sa situation paradoxale dans le panorama de la musique contemporaine. Il se penche sur les rapports entre la musique et le silence, évoquant notamment Jean-Sébastien Bach, Érik Satie et John Cage. Il y développe également sa conception de l'improvisation et y rend hommage à la harpiste américaine Susan Allen, disparue en 2015.
  51. Cet enregistrement comprend notamment les suites North (dédiée au peintre Grégoire Sarafian), Pour Jean-Michel Basquiat et La Traversée de Bilbao, sur des paroles de Marie Zénon.
  52. « Jacques Burtin, Barbara Marcinkowska - Kora & Violoncelle », sur Discogs (consulté le )
  53. Ces contes, écrits par Benoît Lardières, lus par l'auteur et mis en musique par Jacques Burtin, sont les suivants : L'Homme qui vivait derrière un petit muret, Vendredis Soirs, Le Photomaton et La Boutique.
  54. Le Jour des merveilles est un coffret constitué de trois CD reflétant vingt années de travail sur la kora : Le Jour des merveilles, Le Château de l'âme et Le Jeu des perles de verre.

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