Jacques Benoist-Méchin

Jacques Benoist-Méchin, né le à Paris 17e, et mort le dans la même ville, est un intellectuel, journaliste, historien, musicologue et homme politique français. Collaborateur pendant l'occupation, il fut condamné à mort en 1947 puis gracié. Il avait oeuvré à la création d'une « nouvelle Europe » avec le pouvoir nazi et était considéré comme un ultra de la collaboration au sein du Régime de Vichy.

Pour les articles homonymes, voir Benoist et Méchin.

Il est connu pour son travail prolifique d'historien, ses anticipations des grands mouvements de l'Histoire ainsi que par sa connaissance du monde arabe. Il a publié pendant l'entre-deux-guerres une Histoire de l'armée allemande, puis, après-guerre, une série de grandes biographies intitulée Le Rêve le plus long de l'histoire.

Biographie

Enfance, jeunesse et années de formation

Jacques Benoist-Méchin est né dans un milieu cultivé et bourgeois. Il est le deuxième enfant (le premier étant mort-né)[1] du second mariage de Stanislas Lucien Alfred Gabriel Benoist, dit baron Benoist-Méchin, avec Marie Louise Pauline Gatel.

Son père ne manquait pas de se parer du titre de baron d'Empire[2]. En effet, la mère de celui-ci, Marie Élisabeth Berthe Benoist née Méchin, mariée à Alfred Benoist (receveur des finances), était la petite-fille d'Alexandre Méchin préfet des Landes (an VIII), de la Roër (an X), de l'Aisne (an XIII), du Calvados (1810), créé baron Méchin le ). Le lien de filiation par alliance est effectif et a été transmis en la personne du cousin germain de Stanislas Benoist-Méchin, Olivier Charles André de Hogendorp, fils unique de Catherine Méchin (fille aînée du 2e et dernier baron Méchin), mort en 1924 sans alliance ni postérité[3]. Cet héritage patronymique transmis a probablement contribué à développer son intérêt pour l'époque napoléonienne.

Son enfance est toutefois difficile, notamment sur le plan financier, du fait de la prodigalité et de l'éloignement de son père. Celui-ci est un aventurier. Il a déjà effectué un long périple de cinq ans à travers la Chine, le Japon et en Russie (où il s'était marié en premières noces à la baronne Vera de Zaltza, une aristocrate russe, le , et divorça le ), puis, attaché à la légation de France à Pékin, il y achète à Monseigneur Favier, archevêque de la ville, une prodigieuse collection d’objets d’arts qui constituera, plus tard, l’essentiel du fonds de la collection Grandidier au musée Guimet de Paris. À la disparition précoce de celui-ci (), il ne reste plus rien de l’importante fortune familiale, Jacques Benoist-Méchin doit donc travailler pour vivre.

Dans sa jeunesse, il s'est révélé doué pour les études, capable de traduire les auteurs anciens, et développant une sensibilité littéraire et musicale qui le conduit à obtenir une entrevue avec Proust en 1922 et à entretenir des liens avec le compositeur Henri Sauguet, membre de ce qu'on a appelé « l'École musicale d'Arcueil ».

Trop jeune pour participer à la Première Guerre mondiale, la guerre lui fait néanmoins prendre conscience de la nécessité d'œuvrer à la pacification de l'Europe et, surtout, à la réconciliation franco-allemande.

Dans les années 1920 il joue dans l’orchestre de George Antheil qui, habitant au-dessus de la librairie américaine Shakespeare and Company, l’a présenté à sa propriétaire Sylvia Beach et sa compagne Adrienne Monnier. Il rencontre là de nombreux écrivains comme James Joyce, Paul Valéry, Valery Larbaud, etc.[4]. Adrienne Monnier a dit de lui : « Aucun jeune homme ne fut autant que lui l’enfant de la maison [...] Je suis très fière de notre enfant. »[5]. Lorsque Sylvia Beach est internée en tant que citoyenne américaine en 1943, Benoist-Méchin intervient personnellement pour la faire libérer.

En 1923, alors qu'il remplit ses obligations militaires, il est marqué par l'occupation française de la Ruhr décidée par Poincaré et qui n'est pas, selon lui, de nature à favoriser la réconciliation franco-allemande.

Journaliste particulièrement au fait des questions internationales, il se rend à New-York, de 1925 à 1927 et travaillera au sein de l'Agence d'information américaine International News Service du magnat de la presse Randolph Hearst. Il collabore ensuite à l'Europe nouvelle de Louise Weiss. Celle-ci le congédie plus tard, lui reprochant son admiration pour Hitler auquel il a consacré une biographie, retraçant son ascension. Puis, il devient secrétaire général de L’Intransigeant de Léon Bailby. Sa parfaite maîtrise de l’allemand et de l’anglais lui permet de traduire un grand nombre d’ouvrages.

Jacques Benoist-Méchin fait preuve d'opinions ouvertement favorables à Hitler et au nazisme. Il voit en Hitler un régénérateur de l'Europe, puis, celle-ci une fois dominée, son fédérateur. Pacifiste, partisan d'un rapprochement avec l'Allemagne, il devient un familier d'Otto Abetz, l'homme de Hitler en France au sein notamment du Comité France–Allemagne, dont il est membre. Il a adhéré dès 1936 au Parti populaire français (PPF), s'enthousiasmant pour l'équipe rassemblée autour de Doriot par Gabriel Le Roy Ladurie : « Je n'hésite pas à affirmer qu'aucun parti politique français ne disposa jamais d'un pareil potentiel intellectuel[6]. »

Il publie en 1939 un livre d'extraits commentés de Mein Kampf, Éclaircissements sur Mein Kampf, où il soutient qu'Hitler est « un visionnaire qui a décidé de réaliser son rêve avec le réalisme d'un homme d'État », élude les passages les plus violemment hostiles à la France, en travestit d'autres et souligne qu'Hitler s'opposerait moins à la France en elle-même qu'à la domination juive sur celle-ci[7].

Le collaborateur pendant la Seconde Guerre mondiale

Jacques Benoist-Méchin portant une épinglette de l'ordre de la Francisque.

Après la défaite de 1940, Jacques Benoist-Méchin qui a été mobilisé comme soldat de 2e classe est fait prisonnier. En raison de sa maîtrise de la langue allemande, il se voit aussitôt attribuer la fonction d'interprète par les vainqueurs et, bien que toujours prisonnier, il est nommé en août chef de la délégation des prisonniers de guerre à Berlin auprès de Georges Scapini, chargé de venir en aide aux prisonniers français détenus en Allemagne.

Pour justifier son engagement dans la collaboration, il déclare : « Un pays vaincu a le choix d'être soumis à son vainqueur ou d'être avec lui ; je choisis d'être avec lui. »

Il est nommé secrétaire général adjoint à la vice-présidence du Conseil le .

En , son nom figure sur le rapport remis à Pétain sur la Synarchie visant à discréditer le gouvernement Darlan. Il accompagne l'amiral Darlan le à Berchtesgaden lors de sa rencontre avec Hitler.

Le , il est nommé secrétaire d'État à la vice-présidence du Conseil chargé des rapports franco-allemands. Le même mois, il est chargé de mission à Ankara pour tenter d’obtenir de la Turquie la faculté d’envoyer des renforts vers la Syrie où les troupes du général Dentz s’opposent aux forces britanniques et de la France libre. En juillet, il joue un rôle déterminant dans la mise au point des accords franco-nippons (Accords Darlan-Kato) sur l’Indochine. Fondé de pouvoir à la banque Worms, il fait partie d'un groupe influent de technocrates ultra de la collaboration participant au gouvernement de Vichy qui veulent associer la France à la direction d'une « Nouvelle Europe ».

En , il reçoit, par Abetz, un message d'Hitler pour Pétain proposant une alliance militaire. Il semble avoir agi avec Victor Arrighi pour le retour de Pierre Laval au pouvoir. Il est partisan de la création de la Légion tricolore, mais les Allemands refusent.

Jacques Benoist-Méchin favorise la création d'un Service de la main-d'œuvre française en Allemagne à la tête duquel Gaston Bruneton est nommé le et qui était chargé de l'action sociale auprès des travailleurs français en Allemagne, volontaires ou requis de force pour le Service du travail obligatoire.

Laval, excédé de trouver Benoist-Méchin sur son chemin lorsqu’il négocie avec les Allemands, et gêné par ses surenchères, supprime son poste le à l’occasion d’un désaccord sur la Relève. Laval l'accuse aussi de vouloir mettre à sa place l'amiral Platon[8],[9].

Après le débarquement des troupes alliés en Afrique du Nord (Opération Torch), Le Petit Parisien publie le une déclaration de Benoist-Méchin appelant à lutter contre les agresseurs, visant à une déclaration de guerre aux côtés de l'Allemagne et à la constitution d'un gouvernement d'ultra-collaborationnistes avec comme mot d'ordre : « guerre, révolution, salut public », proposition que Marcel Déat alla faire à Abetz avec Jean Luchaire et lui-même.

Il est arrêté et incarcéré à Fresnes en septembre 1944 pour son rôle dans la collaboration et notamment dans la création (finalement refusée par les Allemands) de la Légion tricolore. Son procès se déroule à partir du devant la Haute Cour de justice. Après six audiences, durant lesquelles il est jugé sur son rôle de collaboration tactique et stratégique avec l'ennemi, n'ayant jamais eu de rôle dans la déportation, Benoist-Méchin est condamné à mort et à la dégradation nationale à vie le suivant. Il est gracié le par le président Vincent Auriol et le , sa peine de mort est commuée en travaux forcés à perpétuité, puis à 20 ans[10]. Il bénéficie d'une remise de peine le et d'une libération conditionnelle en , date à laquelle il est libéré de la centrale de Clairvaux[11].

Retourné à la liberté, il devient journaliste et auteur de nombreuses biographies de personnages historiques dont celle de Mustapha Kemal Ataturk, et celle du roi d'Arabie Ibn Séoud, commencée pendant sa captivité. Cet ouvrage est remarqué par le roi d'Arabie et par le journal Paris-Match, qui finance pour lui une tournée de plusieurs mois au Moyen-Orient, dont il revient avec une collection d'interviews des acteurs majeurs du temps comme Nasser, le roi d'Irak ou le premier ministre syrien. Jacques Benoist-Méchin devient alors un spécialiste de l'histoire et de l'actualité du monde arabe dont les textes font toujours référence. Cette vaste entreprise n'aurait pu être possible sans le concours d'Ifrène Hacène, interprète algérien qui deviendra son fils adoptif et l'accompagnera tout au long de sa seconde vie.

Il meurt le à l'hôpital Bichat, Paris 18e[12]. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (9e division).

Lors de son procès, Benoist-Méchin se défend des accusations de germanophilie en évoquant sa sensibilité aux questions européennes :

« Je n'ai jamais été germanophile dans le sens où on voudrait le faire entendre aujourd'hui, à savoir que j'aurais préféré l'Allemagne à mon propre pays [...] Quand je suis de passage à la SDN, à Genève, avec Briand, et que Briand parle de fédération européenne, je l'écoute et je pense qu'il a raison [...] Mais quant à savoir si je suis germanophile, à partir du moment où l'Allemagne occupe les trois-cinquièmes du territoire français, ça, Messieurs, ce n'est pas possible, ça n'existe pas[13]. »

L'écrivain et l'historien

Il publie à partir de 1936 l'Histoire de l'armée allemande qui connaît un grand succès. Le général de Gaulle la fait réimprimer malgré la participation de Benoist-Méchin à la Collaboration, dès 1944 à plusieurs centaines d'exemplaires pour la formation des officiers d'état-major.

Après sa sortie de prison, il se consacre à la rédaction de biographies, dans un premier temps sur la dynastie saoudienne, puis à des grands personnages d'origine européenne ayant eu des activités hors d'Europe. Il rédige ainsi les biographies de Lyautey, de Lawrence d'Arabie (doublon ou pastiche d'un portrait de cet homme fait par Jean Béraud Villars et intitulé Le Colonel Lawrence ou la recherche de l'absolu, mais le livre de Benoist-Méchin est agréable à lire, d'où son succès auprès du public depuis les années 1960) et d'Ibn Séoud. Le thème commun de cette œuvre biographique est le rôle de l'individu d'exception qui change le cours de l'Histoire et tente de créer un empire pour donner forme et durée à l'union des hommes d'une civilisation.

Il est assez proche d'un certain nombre de chefs d'État arabes. Dès sa libération de prison, il entreprend, avec pour interprète un jeune Algérien qui deviendra son fils adoptif, un vaste périple au Moyen Orient au cours duquel il s’entretient avec tout ce qui, alors, peut compter, du roi Saoud à Nasser, dont il tirera « Un printemps arabe », dont le succès est considérable. Au Caire, en 1967, il est le témoin oculaire du désastre qu’est, pour l’Egypte, la guerre des Six-Jours.Il sera notamment invité à l'anniversaire d'Hassan II en juillet 1971, au palais de Skhirat, où il assiste à une tentative de putsch sanglante et vaine (racontée dans Deux étés africains).

Archives

Les archives personnelles de Jacques Benoist-Méchin ont été dispersées en 2007 lors d’une vente aux enchères à Munich. Un catalogue de ces archives apporte quelques renseignements intéressants[14].

Publications

  • Reconnaissance à Rilke (collectif) (1926)
  • Histoire de l'armée allemande (1936) :
  1. De l'Armée impériale à la Reichswehr (1918-1919) ;
  2. De la Reichswehr à l'Armée nationale (1919-1938) ;
  3. De Vienne à Prague (1938-1939).
  • Éclaircissements sur « Mein Kampf » d'Adolphe Hitler, le livre qui a changé la face du monde (1939).
  • La Moisson de quarante. Journal d’un prisonnier de guerre (1941).
  • L'Ukraine, des origines à Staline, Paris, Albin Michel, 1941.
  • Ce qui demeure. Lettres de soldats tombés au champ d’honneur, 1914-1918, 1942.
  • Série du Rêve le plus long de l'Histoire :
  1. Lawrence d'Arabie : le rêve fracassé, Lausanne, Clairefontaine, 1961 ; éd. de poche, Paris, Perrin, 2008, coll. « Tempus » ;
  2. Alexandre le Grand : le rêve dépassé Lausanne, La Guilde du livre, 1964 ; Lausanne, Clairefontaine, 1976 ; éd. de poche, Paris, Perrin, 2009, coll. « Tempus » ;
  3. Cléopâtre : le rêve évanoui (1964) ; éd. poche, Paris, Perrin, 2010, coll. « Tempus » ;
  4. Bonaparte en Égypte : le rêve inassouvi, Lausanne, La Guilde du livre, 1966 ; Paris, Perrin, 1978 ;
  5. Lyautey l'Africain ou le rêve immolé, Paris, Perrin, 1966 ;
  6. L'Empereur Julien : le rêve calciné, Paris, Perrin, 1969 ;
  7. Frédéric de Hohenstaufen : le rêve excommunié, Paris, Perrin, 1980; éd. de poche, Paris, Perrin, 2008, coll. « Tempus ».
  • Le Loup et le Léopard :
  1. Mustapha Kemal, la mort d’un Empire, Paris, Albin Michel, 1954 ;
  2. Ibn Séoud, la naissance d’un royaume, Paris, Albin Michel, 1955 ; éd poche, Paris, Le Livre de Poche, 1962 ;
  3. Le Roi Saud ou l'Orient à l'heure des relèves, Paris, Albin Michel, 1960.
  1. La Bataille du Nord : - ;
  2. La Bataille de France : - ;
  3. La Fin du régime : -.
  • Un printemps arabe (1959).
  • Deux étés africains (1972).
  • À destins rompus (1974).
  • Fayçal, roi d'Arabie, Paris, Albin Michel, 1975.
  • L'Homme et ses jardins. Les métamorphoses du paradis terrestre (1975).
  • La Musique et l'immortalité dans l'œuvre de Marcel Proust, Paris, Albin Michel, 1977.
  • Frédéric de Hohenstaufen ou le rêve excommunié, Paris, Perrin, 1980. (ISBN 2-262-00203-7)
  • Soixante jours qui ébranlèrent l'Occident, (1 vol.), Paris, Robert Laffont, 1981, coll. « Bouquins ».
  • De la défaite au désastre (posthume), Paris, Albin Michel, 1984.
  • À l'épreuve du temps, Paris, Julliard, 1989-1993, (posthume) ; nouvelle édition en un volume, Paris, Perrin, 2011.
  • Histoire des Alaouites, (posthume), Paris, Perrin, 1994.

Distinctions

Notes et références

  1. http://canadp-archivesenligne.paris.fr/archives_etat_civil/1860_1902_actes/aec_visu_img.php?registre=V4E_10210&type=AEC&&bdd_en_cours=actes_ec_1893_1902&vue_tranche_debut=AD075EC_V4E_10210_0091&vue_tranche_fin=AD075EC_V4E_10210_012.
  2. « Family tree of Lucien Charles Alexandre Méchin », sur Geneanet (consulté le ).
  3. « Family tree of Olivier Charles André Olivier de Hogendorp », sur Geneanet (consulté le ).
  4. Sylvia Beach, Shakespeare and Company, Mercure de France, Paris, 1960.
  5. Adrienne Monnier, Les Gazettes, Gallimard, Paris, 1960
  6. Jacques Benoist-Méchin, De la défaite au désastre, tome 1, Paris, Albin Michel, 1984, p. 54.
  7. Voir Antoine Vitkine, Mein Kampf : Histoire d'un livre, Paris, Flammarion, 2009, chapitre VII.
  8. Angelo Tasca, Denis Peschanski, Vichy 1940-1944: quaderni e documenti inediti di Angelo Tasca, Feltrinelli Editore, 1986, 749 p. (ISBN 880799044X et 9788807990441) [présentation en ligne sur books.google.fr].
  9. Jacques Benoisr-Méchin, De la défaite au désastre, Tome 2, l'espoir trahi, avril-novembre 1942, Albin Michel, 1985
  10. « Bilan de l'épuration judiciaire »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), quid.fr.
  11. Pierre Giolitto, Volontaires français sous l'uniforme allemand, Perrin, collection « Tempus », 2007 (11e édition - 1re édition 1999), Paris, p. 232-235.
  12. Fiche de l'état civil.
  13. Jean-Louis Aujol, avocat à la cour d'appel de Paris, Le Procès Benoist-Méchin. Compte-rendu intégral des débats, Albin-Michel.
  14. Hermann Historica München, Archives et souvenirs historiques de Jacques Benoist-Méchin. Une grande partie de ce fonds - notamment une vaste correspondance - a été acquise par la fondation Hoover de Stanford University, où elle est consultable., Munich, (lire en ligne)
  15. Laurent Wetzel, Vingt intellectuels sous l'Occupation : des résistants aux collabos, Monaco, Éditions du Rocher, , 232 p. (ISBN 978-2-268-10443-0).
  16. http://www.academie-francaise.fr/jacques-benoist-mechin

Liens externes

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