Icône de la Miséricorde divine

L'Image de Jésus Miséricordieux ou l'Icône de la Miséricorde Divine avec l’inscription « Jésus, j’ai confiance en Toi », est, pour les catholiques, l'icône dont Jésus-Christ aurait demandé la réalisation lorsqu'il serait apparu à la mystique sainte Faustine Kowalska de 1931 à 1938 en Pologne. Cette image est destinée à devenir le symbole de la Miséricorde Divine ; elle présente Jésus après la Résurrection, donnant la grâce des sacrements : le pardon et l'aide. Selon les promesses faites à sainte Faustine lors de cette apparition, Jésus accordera une protection spéciale à chaque personne qui vénérera cette image[1].

Véritable tableau de Jésus Miséricordieux, par Eugeniusz Kazimirowski en 1934). Le seul qui ait été peint sous les indications de sainte Faustine, contrairement au tableau d'Adolf Hyła peint en 1943 après la mort de sainte Faustine et souvent plus connu.

Iconographie

Le rayon rouge est le symbole de la force et le blanc de la pureté. Ce sont la représentation iconographique du sang et de l'eau sortis du côté de Jésus transpercé par le javelot d'un soldat romain, durant sa Passion (Évangile selon Jean, 19)

«  Or, comme c'était la Préparation, de peur que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, car le jour de ce sabbat était très solennel, les Juifs demandèrent à Pilate qu'on rompît les jambes aux crucifiés et qu'on les détachât. Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes du premier, puis de l'autre qui avait été crucifié avec lui. Mais quand ils vinrent à Jésus, le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes. Mais un des soldats lui transperça le côté avec sa lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau. Et celui qui l'a vu en rend témoignage, et son témoignage est vrai ; et il sait qu'il dit vrai, afin que vous aussi vous croyiez. Car ces choses sont arrivées afin que l'Écriture fut accomplie: « Aucun de ses os ne sera rompu. Et il est encore écrit ailleurs : « Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé.  »

(Jean 19,31-37)

On peut en voir les trois exemplaires : en France, dans le sanctuaire des Pères pallottins à Osny, en Lituanie à Vilnius à l'église de la Trinité et en Pologne au Sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Łagiewniki.

Une vision

Le Petit Journal de sainte Faustine Kowalska est le seul témoignage que nous ayons de ces apparitions du « Christ Miséricordieux » avec l'œuvre de l'Abbé Michał Sopoćko, son confesseur.

Le , au monastère de Płock (Pologne), Faustine Kowalska (canonisée en 2000 par Jean-Paul II) eut une vision du Christ Miséricordieux, qu'elle raconte dans son Petit Journal : pendant cette vision, le Christ lui aurait demandé de peindre une image avec une inscription en bas : Jésus, j'ai confiance en Toi (Jezu, ufam Tobie) : « Un soir, dans ma cellule » - écrit Sœur Faustine dans son Petit Journal - « je vis Jésus vêtu d'une tunique blanche, une main levée pour bénir, la seconde touchant son vêtement sur la poitrine. De la tunique entrouverte sortaient deux grands rayons, l'un rouge, l'autre pâle. (...) Après un moment Jésus me dit : « Peins un tableau selon l'image que tu vois, avec l'inscription : Jésus, j'ai confiance en Toi. Je désire qu'on honore cette image, d'abord dans votre chapelle, puis, dans le monde entier. » (47).

À cette image seraient accordées de grandes promesses. Aussi Jésus aurait-il prescrit à Faustine Kowalska de la rendre accessible à tous.

Paroles du Seigneur Jésus à Sœur Faustine :

« Je donne aux hommes un vase, avec lequel ils doivent venir puiser la grâce à la source de la Miséricorde. Ce vase, c'est cette image avec l'inscription : Jésus, j'ai confiance en Toi. (327) »

« Ces deux rayons indiquent le sang et l’eau: le rayon pâle signifie l’eau, qui justifie les âmes ; le rayon rouge signifie le sang, qui est la vie des âmes. Ces deux rayons jaillirent des entrailles de ma miséricorde, alors que mon Cœur, agonisant sur la Croix, fut ouvert par la lance. (…) Heureux celui qui vivra dans leur ombre. (299) »

« Par cette image j'accorderai beaucoup de grâces aux âmes, que chaque âme ait donc accès à elle. (570) »

« Je promets que l'âme qui honorera cette image ne sera pas perdue. Je lui promets aussi la victoire sur ses ennemis dès ici-bas, et spécialement à l'heure de la mort. Moi-même, je la défendrai comme ma propre gloire. (48) »

Ces apparitions sont très proches de celles du Sacré-Cœur à Marguerite-Marie Alacoque, mais ici, l'accent est mis sur la Miséricorde de Dieu comme signe des « Derniers Temps », éclairant un décalage infini entre l'Église contemporaine et celle des temps passés.

Les images sont objet de vénération, mais non d'adoration qui seule est due à Dieu qui peut être adoré à travers son Eucharistie. Les images, selon le Père de l'Église saint Jean Chrysostome, représentent une certaine présence de Dieu et nous rappellent qu'il s'est fait chair. Elles sont aussi faites pour rappeler à la mémoire le sujet représenté : « le souvenir de ce qu'on doit adorer »[2].

Le tableau

Les textes du Petit Journal indiquent que Jésus demanda à sainte Faustine de le peindre de la façon dont elle le vit dans sa cellule de Płock. La Mère Supérieure lui donna un pinceau et demanda la même chose. Elle essaya donc de peindre puis renonça faute de compétences nécessaires.

Il y a eu ensuite trois tableaux[3] de la Divine Miséricorde dont un seul peint sous la direction de sœur Faustine. Les autres tableaux ont été peints après sa mort en 1938, mais il est dit aussi qu'elle a peint également des images représentant cette vision. Comme sœur Faustine aurait remarqué que le tableau de la Divine Miséricorde ne serait pas aussi beau que son original, Jésus lui aurait répondu que la vertu du tableau ne se trouve pas dans l'art du peintre, « mais dans sa grâce ».

Le tableau officiel

Il fut peint par Eugeniusz (Eugène) Kazimirowsky selon les indications de sœur Faustine. Lors de son voyage en Lituanie, le , le Pape Jean Paul II a prié devant ce tableau du Christ Miséricordieux. En parlant aux fidèles, il a appelé ce tableau la Sainte Effigie

La première peinture a été peinte par Eugeniusz Kazimirowski, peintre de Vilnius trouvé par l'Abbé Sopoćko, sous la surveillance des sœurs de la Miséricorde et son confesseur, Michał Sopoċko, à Vilnius en 1934. Le Père Sopoćko avait lui-même pris la pose en tant que Jésus pour le peintre, et visitait régulièrement son atelier. Cependant, l'œuvre achevée, il ne s'en trouva pas satisfait, et Faustine non plus. Celle-ci n'en a pas moins, dans son journal, révélé que Jésus lui avait fait savoir qu'il n'était pas important que l'icône soit belle ou non : sa beauté véritable tiendrait à la bénédiction que Jésus donnerait aux fidèles et au monde entier par l'intermédiaire de cette image, qui évoque le sacrement de réconciliation (appelé autrefois confession) donné aux Apôtres, ainsi que « dans sa grâce ». L'abbé Sopoćko était particulièrement déçu que le tableau de Kazimirowski eût un fond sombre, ne donnant aucune indication que l'événement se serait déroulé dans le Cénacle à la fin de l'Évangile selon Jean, avant l'épisode de l'Ascension. Cependant, sainte Faustine a dit à plusieurs reprises dans le Petit Journal « J'ai vu Jésus, exactement comme Il est peint sur ce tableau »[4].

Autres tableaux

L'Abbé Michał Sopoćko rechercha encore d'autres peintres : il fit appel à Zofia Baudouin de Courtenay, Antoni Michalak, Ludomir Sleńdziński et Adam Styka, vivant à New York, en 1957. Pour représenter cette scène par l'image la plus belle possible l'abbé Sopoćko organisa un concours, qui fut remporté par le peintre polonais Ludomir Sleńdziński. Dans le milieu des années 1950, le professeur Sleńdziński en a peint plusieurs autres, qu'on trouve reproduits sur des timbres dont un tableau de 1954 qui fut installé dans l'église des prêtres jésuites de Kalisz : en 1954, c'était le seul autorisé par l'épiscopat polonais. En 1955, Sleńdziński en a peint un autre, aujourd'hui conservé dans l'église franciscaine de Cracovie[5].

Un autre tableau, peint par Łucja Bałzukiewicz, a disparu pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le tableau d'Adolf Hyła

Représentation pour l'Argentine et le Paraguay du tableau de la Miséricorde Divine d'Adolf Hyła.

Il fut réalisé par Adolf Hyła (en) en 1943 à Cracovie sous la direction de Józef Andrasz, confesseur de sainte Faustine Kowalska. Hyła (rescapé d’une rafle dans les rues de Cracovie pendant la guerre) reçoit un jour la commande de deux icônes pour la France. Celle qu'il avait peinte pour la chapelle des Sœurs de Cracovie (maintenant le Sanctuaire de la Miséricorde Divine à Kraków-Łagiewniki) était un ex-voto, pour remercier Dieu de l’avoir miraculeusement soustrait à cette rafle, et pour la survie de sa famille. Sur la route de France, le Père laissa l'une des deux, sur sa demande, à l’une des communautés allemandes où il avait fait halte, et n'en apporta donc qu'une à Osny fin août 1955[6].

Le bienheureux Père Michał Sopoćko avait bien envoyé à Hyła une copie de l'image d'origine, accompagnée de force annotations et descriptions, mais Hyła les a méconnues, ce qui déçut le Père Sopoćko : Hyła a représenté Jésus comme un divin médecin, les deux pieds sur la terre et venant pour la guérison des personnes et des âmes.

Sa main droite y apparaît très élevée, et il cherche les yeux du spectateur. À l'origine, cette représentation comportait un paysage qui a été effacé depuis, étant « non-liturgique ». Le format Hyła est également appelé l' « Image de Cracovie de la Divine Miséricorde » car c'est le Sanctuaire de la Miséricorde Divine à Kraków-Łagiewniki qui en a la garde. Le Pape Jean-Paul II l'appelait « la Divine effigie », et il fut placé en l'Église du Sacré-Cœur, attachée à la Maison des sœurs de la Miséricorde.

Tableau plus tardif

Un autre tableau est peint dans les années 1970 par l'artiste américain Robert Skemp[7] qui représente Jésus debout devant une porte en arche, avec une auréole plus marquée autour de sa tête. Cette image, avec le format Hyła, est la version commune aux Philippines, où la dévotion à la Miséricorde Divine est très populaire[8].

D'autres tableaux et informations complémentaires, par Barbara Cichońskaici.

Diffusion

L'essentiel du message résidait dans la diffusion de cette icône, non dans sa valeur artistique : l'abbé Sopoćko s'y employa jusqu'à la fin de ses jours malgré de nombreuses difficultés. Il a été béatifié le à Białystok.

Culte des images

Icône de la Divine Miséricorde à Vilnius.

Dans le Code de droit canonique de 1983[9] le culte des Images est associé au culte des reliques et celui des saints, mais, en l'occurrence, le sujet du tableau, le Verbe Incarné et la Miséricorde, dépasse totalement le culte des saints : sainte Faustine affirme avoir compris ce que les plus grands saints n'avaient pas vu, la Miséricorde de Dieu plus forte que sa Justice, que toute l'éternité ne suffirait pas à sonder.

Les textes de l'Église :

«  Nous définissons - déclarèrent les Pères de ces assises conciliaires - avec la plus grande rigueur et le plus grand soin que, à l'image de la représentation de la Croix précieuse et vivifiante, les images saintes et vénérées, qu'elles soient peintes, représentées sur mosaïque, ou sur tout autre matériau adéquat, doivent être exposées dans les saintes églises de Dieu, sur les objets sacrés, sur les ornements sacerdotaux, sur les murs et sur les tables, dans les maisons et dans les rues, qu'il s'agisse de l'image de Notre Seigneur Dieu et de Notre Sauveur Jésus-Christ, de celle de Notre Dame Immaculée la Sainte Mère de Dieu; des saints anges, ou encore de tous les saints et justes. » (2° Concile de Nicée, DS 600) « En effet, plus ces images sont contemplées fréquemment, plus ceux qui les contemplent sont portés au souvenir et au désir des modèles d'origine et à leur rendre, en les embrassant, respect et vénération. »  »

 2° Concile de Nicée, DS 601.

«  Dans ses trois livres Antirretikoi (Réfutations), Théodore établit une comparaison entre les relations éternelles intratrinitaires, où l'existence de chaque Personne divine ne détruit pas l'unité, et les relations entre les deux natures en Christ, qui ne compromettent pas, en lui, l'unique Personne du Logos. Et il argumente : abolir la vénération de l'icône du Christ signifierait effacer son œuvre rédemptrice elle-même, du moment que, assumant la nature humaine, l'invisible Parole éternelle est apparue dans la chair visible humaine et de cette manière a sanctifié tout le cosmos visible. Les icônes, sanctifiées par la bénédiction liturgique et par les prières des fidèles, nous unissent avec la Personne du Christ, avec ses saints et, par leur intermédiaire, avec le Père céleste et témoignent de l'entrée dans la réalité divine de notre cosmos visible et matériel.  »

 Audience au Vatican sur Théodore Studite, mai 2009.

Exposition publique de cette icône

Le premier tableau se trouvait dans le couvent des sœurs bernardines, près de l'église Saint-Michel de Wilno (aujourd'hui Vilnius), dont le Père Michał Sopoćko était recteur. Comme Jésus aurait demandé au cours de ces apparitions : « Je désire que cette image soit honorée publiquement » (PJ 41), L'icône est exposée publiquement à la fenêtre de la Porte de l'Aurore de cette même ville en 1935. En 1956, le père Joseph Grasewicz, ami du Père Sopoćko, ira porter le tableau à Nowa Ruda, près de Grodno en Biélorussie, où le tableau restera jusqu'en 1986. En 1986 elle est rapportée à Vilnius et exposée pendant plusieurs décennies à la paroisse polonaise du Saint-Esprit à Vilnius. Depuis le , elle se trouve au Sanctuaire de la Miséricorde Divine à Vilnius, rue Dominikanu (ancienne église de la Trinité dont le bienheureux Michał Sopoćko avait été recteur.

En France, l'image peinte par Adolph Hyła en 1955 est exposée dans le Sanctuaire d'Osny et vénérée le Dimanche de la divine Miséricorde[10],[11].

Les Pères pallottins organisent chaque année des pèlerinages sur les lieux où sœur Faustine avait vécu.

Dans ses apparitions à Sœur Faustine, le Christ avait demandé que cette image soit diffusée dans le monde entier.

Canonisation de sainte Faustine

Le , le Pape Jean-Paul II canonise Faustine Kowalska. En 2001, le Pape polonais expliquera longuement le sens des deux rayons de l'icône qui, selon Faustine, étaient étroitement liés mais ne se confondaient pas :

« À travers le mystère de ce cœur blessé, le flux restaurateur de l'amour miséricordieux de Dieu ne cesse de se répandre également sur les hommes et sur les femmes de notre temps. Ce n'est que là que celui qui aspire au bonheur authentique et durable peut en trouver le secret. « Jésus, j'ai confiance en Toi » Cette prière, chère à tant de fidèles, exprime bien l'attitude avec laquelle nous voulons nous aussi nous abandonner avec confiance entre tes mains, ô Seigneur, notre unique Sauveur.... Un simple acte de confiance suffit à briser la barrière de l'obscurité et de la tristesse, du doute et du désespoir. Les rayons de ta miséricorde divine redonnent l'espérance de façon particulière à celui qui se sent écrasé par le poids du péché. »

 Jean-Paul II[12].

Comparaison

Exemple d'un chrisme - A une date indéterminée deux images comportèrent l'inscription « Pax Vobis », la paix pour vous.

Le sang et l'eau jaillissant du côté droit de Jésus sont représentés dans les tableaux et icônes de la Crucifixion aussi bien chez les catholiques que chez les chrétiens orientaux. Aucun tableau figurant la Résurrection ne les représentait jusqu'alors.

Ces rayons forment la moitié inférieure d'un chrisme dont le Sacré-Cœur forme le centre, et les rayons le X. Cette comparaison est intéressante dans la mesure où les apparitions du Christ à sainte Faustine sont les plus importantes depuis celles du Sacré-Cœur, qui a été pendant des siècles le symbole de la miséricorde divine et du catholicisme. Or sainte Faustine mourut très peu de temps avant le début des recherches œcuméniques visant à retrouver le sens du christianisme primitif, et son unité blessée au cours des siècles, lequel n'utilisait pas le symbole du Sacré-Cœur mais le Chrisme, pour exprimer sa foi. Le chrisme signifiait la paix chrétienne -- pax christiana. Dans cette image, le cœur du Christ est au centre de deux rayons de lumière de forme chrismale : symbole du sang de Jésus sur la croix source de paix et de miséricorde. C'est aussi une icône, terme cher aux Chrétiens d'Orient.

De nombreux tableaux de la Crucifixion, depuis le Moyen Âge représentent le sang et l'eau jaillissant du côté de Jésus, par la blessure faite par la lance de Longin : ils sont ici figurés par les deux rayons de lumière blancs et rouges dans un tableau symbolisant la Résurrection. Le rayon blanc symbolise la pureté et le rouge le courage. On peut aussi songer à saint Jean se penchant sur la poitrine de Jésus[13].

Cette représentation d'un Christ aux rayons est la première du genre, mais, en fait, on trouve dans une des Fioretti de Saint François d'Assise, ouvrage anonyme du XIVe siècle, le récit d'une vision semblable à celle de Faustine; lors de l'épisode de l'apparition à frère Jean de l'Alverne, natif des Marches, lequel se désolant de ne plus avoir de consolation dans la prière, errait dans les bois. Le Christ vient alors à sa rencontre : « lorsqu'il l'a rejoint, le Christ béni se retourne vers lui et le regarde avec un visage plein d'allégresse et de grâce ; et ouvrant ses bras très saints et miséricordieux, l'embrasse très doucement. Et lorsqu'il ouvrit les bras, frère Jean vit sortir de la poitrine très sainte du Sauveur de merveilleux rayons de lumière qui illuminèrent toute la forêt et lui aussi en son âme et en son corps. »[14]. Mais sainte Faustine religieuse de la Miséricorde, peu instruite, ne pouvait avoir lu de livre.

La comparaison a également été faite avec la représentation de Jésus lors du miracle de la Sainte Face imprimée sur le voile de Sainte-Véronique relaté dans trois évangiles synoptiques car les dimensions que Jésus a données à Sainte-Faustine pour le tableau établi par Eugeniusz Kazimirowski concordent parfaitement avec les dimensions de l’effigie de Jésus-Christ mystérieusement imprimée sur le Saint-Suaire de Turin.

Notes et références

  1. L'image d'origine (faite par Eugeniusz Kazimirowski) est actuellement sur l'affichage de l'autel de l'Église de la Trinité (Vilnius); la plus populaire version (par Adolf Hyła) est au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-
  2. P. Sarpi et P.F.L. Courayer, Histoire du Concile de Trente, t. I, Jean Brandmuller & fils, (lire en ligne), p. 550
  3. Pour plus de détails, consulter les trois pages web consacrées au Tableau de la Miséricorde Divine sur le site Hommage à la Miséricorde Divine  : Le premier tableau-Le second tableau-Comparaison des deux tableaux
  4. Voir Petit Journal 420, PJ 472, PJ 852,PJ 645,PJ 674,PJ 851,PJ 1047, PJ 1565, PJ 500.
  5. Différents modèles de cette icône
  6. Historique de l'Apostolat de la Miséricorde Divine
  7. Le quatrième tableau par Robert Skemp
  8. On trouve ici et ici
  9. 1917 Codex Juris canonicis, Livre II, de De rebus
  10. Pèlerinage annuel
  11. Extrait de l'homélie de Jean-Paul II, trad. française publiée par L'Osservatore Romano du 24 avril 2001
  12. « Ayant ainsi parlé, Jésus fut troublé en son esprit, et il dit expressément : « -- en vérité, en vérité, je vous le dis, l'un de vous me livrera ». [22] Les disciples se regardaient les uns les autres, ne sachant de qui il parlait. [23] Un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus. [24] Simon Pierre lui fit signe de demander qui était celui dont parlait Jésus. [25] Et ce disciple, s'étant penché sur la poitrine de Jésus, lui dit : « -- Seigneur, qui est-ce ? » ( Jean 12,25)
  13. Fioretti 49

Annexes

Bibliographie

  • Maria Winowska, L'icône de la Miséricorde, Éditions Saint-Paul,
  • Jan Grzegorczyk (pl), Faustine, apôtre de la Miséricorde, Éditions du Cerf,
  • Henry Ciereszko (pl), « Mes souvenirs de Sœur Faustine Kowalska », dans Bienheureux Michel Sopoćko : Père spirituel de sainte Faustine, Éditions Téqui,
  • Pascal Frey, c.j.m., Sainte Faustine, une pensée par jour, Paris, Médiapaul,

Articles connexes


Liens externes


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