Henri Nogent-Saint-Laurens

Edme, Jean, Joseph, Jules, Henri Nogent Saint-Laurens connu aussi comme Nogent de Saint-Laurent est un homme politique français né le à Orange (Vaucluse) et mort le à Paris.

Avocat en 1836, il s'installe à Paris en 1838, exerçant comme avocat et comme journaliste politique. Il est député du Loiret de 1853 à 1870, siégeant dans la majorité dynastique et soutenant le Second Empire, élu conseiller général du canton de Valréas de 1862 à 1870.

Biographie

Il est issu d'une famille d'avocat. Son père et son grand-père sont avocats. Il reçoit les premiers enseignements de son père, puis aux collèges d'Orange et d'Avignon. Il commence ses études de droit à Aix-en-Provence pour les achever à Grenoble. Il est présenté au barreau de Nîmes[Quoi ?] et fait son stage à Orange chez son père et son grand-père[1].

Début 1838, il se fixe à Paris. Il est présenté au barreau de Paris par le procureur général Franck-Paul-François Carré. Il est nommé d'office pour plaider une première cause aux assises. Il est l'ami d'Émile Augier avec qui il soumet une pièce à l'Ambigu-Comique qui n'est pas retenue. Il renonce à ses tentatives littéraires et à la vocation du théâtre[1].

Il plaide en 1839 dans le procès Barbès, en 1840 dans le procès du prince Napoléon-Louis Bonaparte, comme défenseur du colonel Étienne Laborde[2]. Il prononce l'éloge historique de Antoine Hennequin à la séance d'ouverture des conférences de l'ordre des avocats, le . Il plaide en 1841 dans le procès Quénisset, auteur de l'attentat du contre le duc d’Aumale [3],[4]. En 1845, il exerce aux côtés de Gustave Louis Chaix d'Est-Ange dans le procès Donont-Cadot[5]. En 1845, il défend Eugène de Mirecourt contre Alexandre Dumas. En 1846, le docteur Conneau, prévenu d'avoir préparé l'évasion du prince Louis. Il est aussi le défenseur de Mérimée, Alexandre Dumas, Auguste Maquet. Après la révolution de 1848, il reste simple avocat. Après l'élection présidentielle française de 1848, il reçoit la Légion d'honneur et est désigné comme avocat de la liste civile[1].

En 1853, il est nommé député du Loiret au corps législatif.

En 1855, Il défend Célestine Doudet qui est acquittéee[note 1]; En 1857, il défend le capitaine Doineau accusé du meurtre, lors de l'attaque de la diligence Tlemcen-Oran dans la nuit du [note 2],[6].

Il se présente aux élections législatives françaises de 1876 sous l'étiquette Bonapartiste dans la circonscription d'Orange[7].

Décorations

Commandeur de la Légion d'honneur en 1866[8].

Notes et références

Notes

  1. Célestine Doudet fille de bonne famille est demoiselle d'atours de la Reine Victoria. Le docteur Marsden veuf l'engage comme préceptrice pour ses 5 filles. Elle est obligée de rentrer en France pour deuil familial. Marsden lui demande d'emmener ses filles avec elle dans un appartement près des Champs Élysées à Paris. Peu après les fillettes maigrissent. Elles seraient victimes de mauvais traitements. L'une d'elles meurt mystérieusement. Lucy accuse Célestine. Cour d'assises 21 février 1855.
  2. Condamné à mort, malgré ses protestations d'innocence, Doineau sera, par la suite, après commutation de sa peine, gracié par Napoléon III, le mérite en revenant à la ténacité de ses avocats.

Références

Sources

Liens externes

  • Portail du Second Empire
  • Portail de la politique française
  • Portail du Loiret
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.