Guise

Guise, prononcé Güise [ɡɥiz], est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Guise (homonymie).

Guise
De haut en bas, de gauche à droite : Le château ;
Eglise St-Pierre et St-Paul ; le Familistère ;
Statue de J.B. Godin ; le donjon du château ;
Statue de Camille Desmoulins; l'Oise;
les fêtes "Ducales"; Panorama de la ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Vervins
Intercommunalité Communauté de communes Thiérache Sambre et Oise
(siège)
Maire
Mandat
Hugues Cochet
2020-2026
Code postal 02120
Code commune 02361
Démographie
Gentilé Guisard(e)s
Population
municipale
4 731 hab. (2018 )
Densité 293 hab./km2
Population
agglomération
6 124 hab. (2018)
Géographie
Coordonnées 49° 54′ 03″ nord, 3° 37′ 42″ est
Altitude Min. 91 m
Max. 157 m
Superficie 16,13 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Guise
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Guise
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Guise
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Guise
Géolocalisation sur la carte : France
Guise
Géolocalisation sur la carte : France
Guise
Liens
Site web ville-guise.fr

    Géographie

    Localisations

    Guise se situe dans le nord de l'Aisne, entre les anciens pays du Vermandois et de la Thiérache, à mi-distance entre les villes de Saint-Quentin et de Vervins.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La ville de Guise, que surplombe le donjon de son château fort, est arrosée par la rivière Oise, affluent de la Seine et bénéficie du canal de la Sambre à l'Oise.

    Urbanisme

    Typologie

    Guise est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Guise, une unité urbaine monocommunale[4] de 4 824 habitants en 2017, constituant une ville isolée[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guise, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,3 %), prairies (12,8 %), zones urbanisées (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %), forêts (2,2 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Le nom de Guise est issu d'un mot en ancien allemand, Wiese (« pâturage » ou « pré »). La ville a aussi été appelée Wieze en flamand et en néerlandais.

    Attestée sous la forme latine Guisia en 1050[11],[12].

    Le village et le premier château au XIe siècle se nomment en latin médiéval Guisia.

    Durant la Révolution, la commune porte les noms de Beaupré et Réunion-sur-Oise[13].

    Au XXIe siècle, l'étymologie populaire de Guise est « gué sur l'Oise » (le nom de l'Oise en ancien français étant « Ise »).

    Histoire

    Moyen Âge et Époque moderne

    Sur un dessin de J. Peeters publié dans Topographia Galliæ, 1656, bibliothèque Carnegie (Reims).

    La bourgade de Guise, capitale excentrée de la Thiérache, s'est développée à l'ombre d'un puissant château fort placé sur ses hauteurs. La terre de Guise est qualifiée de comté à partir du XIIIe siècle, elle est érigée en duché-pairie en 1528. Les seigneurs de Guise, comtes puis ducs de Guise, sont issus d'une branche cadette de la maison de Lorraine.

    La forteresse de Guise contrôle l'Oise. Il existe, encore aujourd'hui, d'importants vestiges de cette bourgade fortifiée, élément du système de fortification du nord du royaume de France au temps de la Renaissance, même si la forteresse et la ville ancienne sont sorties très abîmées de la Première Guerre mondiale.

    À la mort du duc Louis II d'Anjou son père (1417), le Roi René d'Anjou reçoit la terre de Guise qui sera érigée en comté par son beau-frère le futur Charles VII. Les Anjou sont partisans du dauphin et le duc de Bedford, régent au nom du roi d'Angleterre Henri VI, confisque leurs possessions au nord de la Loire et attribue Guise à Jean II de Luxembourg-Ligny, qui prend Guise en 1425.

    Époque contemporaine

    Guise, chef-lieu de pays sous l'Ancien Régime, devient chef-lieu de canton de l'arrondissement de Vervins du département de l'Aisne en 1790.

    Industrialisation

    La ville de Guise est aux premières loges de l'expérience sociale de Jean-Baptiste André Godin au XIXe siècle. Il choisit Guise pour y implanter son phalanstère, lieu de vie communautaire imaginé par l'utopiste Charles Fourier : le Familistère de Guise.

    L'essor des transports pondéreux sur l'Oise et la révolution industrielle du XIXe siècle permettent plus concrètement le développement de la ville desservie par le chemin de fer du Nord ainsi que l'implantation d'usines modernes. Parmi ces dernières, qui viennent compléter l'activité des carrières et de la tannerie, de la métallurgie et de la fonderie, la maison Godin produit des appareils de chauffage.

    Anciennes voies ferrées

    De 1875 à 1966, Guise a eu un important trafic ferroviaire. À partir de la gare, inaugurée en 1892, aujourd'hui désaffectée et transformée en habitation, les voyageurs pouvaient partir pour de nombreuses destinations ; d’abord vers Saint-Quentin, par Lesquielles-Saint-Germain, Origny-Sainte-Benoite, Ribemont grâce à la ligne de chemin de fer secondaire de la Compagnie du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise, exploitée de 1875 jusqu’en 1966, date de la dernière desserte de voyageurs de la ville.

    En 1896 est créée la Ligne de Laon au Cateau par Guise, fermée au service voyageurs en 1937. De 1900 à 1950, on peut utiliser une autre ligne de chemin de fer secondaire, celle du chemin de fer de Guise au Catelet en passant par Seboncourt et Bohain. À partir de 1910, le chemin de fer de Guise à Hirson dessert la ville en passant par Beaurain. Cette ligne est fermée à la desserte voyageurs en 1951 puis au trafic marchandises en 1976.

    Pour éviter de contourner la butte du fort, un tunnel de plus de 500 m a été creusé. Il a eu la particularité d'abriter sous sa voûte deux lignes de chemins de fer d'écartements différents. Une voie métrique et une voie normale de 1 435 m, comme on peut le constater sur la carte postale prise par les Allemands au cours de la guerre 1914-1918. Ce tunnel très endommagé par les bombardements a été reconstruit après 1919 et existe encore de nos jours ; ses extrémités sont barrées par des grilles.

    Première Guerre mondiale

    Monument à la gloire de la Ve Armée française, lors de la bataille de Guise (1914).

    La ville, qui a compté 8 000 habitants avant 1914, fut pendant la Première Guerre mondiale l'épicentre de deux batailles, en 1914 et en 1918 :

    • la bataille de Guise se déroula les 28 et 29 août 1914. Après la retraite stratégique franco-britannique, l'armée du général Lanrezac s'illustre en causant de lourdes pertes à la garde et au Xe corps d'armée prussien, commandé par le général Karl von Bülow ;
    • la bataille de Guise de 1918 constitue une partie de la Bataille de la Sambre qui se déroula du 4 au . L'armée du général Marie-Eugène Debeney inflige une défaite aux troupes rescapées du général Oskar von Hutier, qui doit abandonner la position de défense Hunding, composante de la Ligne Hindenburg. C'est le début de la reconquête de la vallée de l'Oise par les armées alliées.

    La ville est très largement détruite à la fin de la guerre[14] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [15].

    Depuis 1918

    La population remonte à 7 100 habitants en 1923. Le canton de 21 communes s'est repeuplé après guerre et atteint 16 750 habitants Puis la population stagne pour entamer un lent déclin. La ville compte moins de 6 000 habitants depuis 2000.

    Politique et administration

    Guise a absorbé en 1965 la commune de Flavigny-le-Petit[13].

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Vervins du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la troisième circonscription de l'Aisne.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Guise[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 19 à 45 communes.

    Intercommunalité

    La ville était le siège de la communauté de communes de la Région de Guise, créée fin 1993.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la petite Communauté de communes de la Thiérache d'Aumale a fusionné avec celle de la Région de Guise, pour former le , la communauté de communes Thiérache Sambre et Oise, dont Guise est le siège.

    Tendances politiques et résultats

    Lors des élections municipales de 2008, la liste menée par le maire sortant, Daniel Cuvellier, avec Hugues Cochet comme colistier, est réélue, mais Daniel Cuvellier démissionne en 2010. Des élections municipales partielles sont donc organisées, remportées par Hugues Cochet (DVG) (57,10 % des suffrages exprimés, 1 134 voix), attant celle menée par Cédric Lajeunesse (SE), qui obtient 852 voix (42,90 %)[16].

    Lors des élections municipales de 2014 dans l'Aisne, la liste menée par le maire sortant, Hugues Cochet, est seule candidate et donc élue dès le premier tour[17].

    Lors des élections municipales de 2020 dans l'Aisne, la liste menée par le maire sortant Hugues Cochet (divers gauche) remporte l'élection dès le premier tour, avec 79,15 % soit 1 359 voix, 25 élus au conseil municipal et 14 élus au conseil communautaire, contre celle menée par Nicolas Maineray (également divers gauche), directeur du château-fort de Guise qui obtient 20.85 % des suffrages exprimés, et obtient 2 élus au conseil municipal et un élu au conseil communautaire[18],[16],[17].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1945 Émile Lamart PCF  
    1945 1945 Georges Pettgen    
    1945 1959 Maurice Cornu    
    1959 1972 Jacques Juchli    
    1972 1977 Jean Husson    
    1977 janvier 2010[19] Daniel Cuvelier[20] PS Conseiller général de Guise (1982 → 2015)
    Démissionnaire
    janvier 2010[21],[22] En cours
    (au 24 mai 2020)
    Hugues Cochet PS puis DVG Président de la CC de la Région de Guise (2014 → 2016)
    Président de la CC Thiérache Sambre et Oise (2017 → )
    Conseiller départemental du canton de Guise (2021 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[23],[24],[25],[26]

    Distinctions et labels

    Ville fleurie : trois fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[27].

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].

    En 2018, la commune comptait 4 731 habitants[Note 3], en diminution de 7,4 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 0853 0393 0972 7293 0723 2413 5433 5284 060
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 6844 5295 2895 6596 2507 1317 6778 1538 082
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7 3107 7768 0996 1857 0977 1106 9816 0316 091
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    6 2846 8056 6426 1955 9765 9015 5575 1734 919
    2018 - - - - - - - -
    4 731--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,5 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21,2 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,2 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 46,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,3 %, 15 à 29 ans = 20,3 %, 30 à 44 ans = 17,3 %, 45 à 59 ans = 21,4 %, plus de 60 ans = 19,7 %) ;
    • 53,2 % de femmes (0 à 14 ans = 17,3 %, 15 à 29 ans = 17,6 %, 30 à 44 ans = 17,3 %, 45 à 59 ans = 19,3 %, plus de 60 ans = 28,6 %).
    Pyramide des âges à Guise en 2007 en pourcentage[31]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    2,0 
    7,3 
    75 à 89 ans
    12,7 
    12,0 
    60 à 74 ans
    13,9 
    21,4 
    45 à 59 ans
    19,3 
    17,3 
    30 à 44 ans
    17,3 
    20,3 
    15 à 29 ans
    17,6 
    21,3 
    0 à 14 ans
    17,3 
    Pyramide des âges du département de l'Aisne en 2007 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,9 
    6,0 
    75 à 89 ans
    9,6 
    12,2 
    60 à 74 ans
    13,3 
    21,8 
    45 à 59 ans
    20,6 
    20,4 
    30 à 44 ans
    19,7 
    18,7 
    15 à 29 ans
    17,2 
    20,7 
    0 à 14 ans
    18,6 

    Sport

    • Pals Athletic Club, PAC de Guise, club de basket-ball. Fondé dans les années 1950, le club a remporté les championnats masculins régionaux de Picardie 2014 (RM3), 2015 (RM2), 2017 (PréNat) ainsi que le Trophée des Hauts-de-France (2017). L'équipe masculine évolue actuellement en championnat de France Nationale 3[33].
    • Union sportive guisarde, club de football[34].
    • Tennis de Table Guisard.

    Manifestations culturelles et festivités

    Les Ducales. Cette fête médiévale annuelle[35],[36],[37],[38],[39] organisée depuis 2004[40] sur un week-end durant la deuxième moitié du mois de juin depuis l'édition 2018[41] (elle avait lieu auparavant début août), fut parfois désignée sous le nom de « Grandes heures médiévales de Guise ». Certaines troupes de reconstitution historique y assurent des prestations plus d'une fois, comme la Compagnie Excalibur Île-de-France[42], revenue à nouveau en 2010.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Lieux de mémoire de la Grande Guerre

    • Monument à la mémoire de la Ve Armée française, inauguré en 1929 :
    Ce monument a été érigé à la mémoire des soldats de la Ve Armée française tombés lors de la bataille de Guise de 1914. Il est l’œuvre de Jean et Joël Martel.
    Au centre du monument, une frise stylisée représente le commandement français donnant des ordres aux troupes, à droite, les cavaliers, à gauche les fantassins; à l'arrière-plan se distinguent les usines de Guise. Au bas de la frise, on peut lire cette inscription :
    « À la gloire de la Cinquième armée française et de son chef le général Lanrezac - Bataille de Guise 28-29 août 1914 ».
    Sur deux plaques latérales sont inscrits le nom des unités françaises ayant participé à la bataille.
    • Monuments aux morts
      • Le monument aux morts est érigé dans un petit parc à l'angle de la rue du Jeu-de-Paume et du boulevard Jean-Jaurès, il a été inauguré le 18 avril 1923. Ce monument est l'œuvre de l'architecte Charles Classet et du sculpteur André-Joseph Allar. Il est composé de deux ailes latérales surmontés chacun d'une sorte de pot à feu d'où jaillit la « flamme éternelle ». Ses deux ailes sont réunies par une partie centrale au-dessus de laquelle a été érigée une statue de femme, allégorie de la "ville de Guise", protégeant ses enfants[43].
      • Monument aux morts du Familistère dû aux frères Jean et Joël Martel, il a la forme d'un mur au centre duquel a été érigée la statue imposante d'un poilu.
      • Monument aux morts de Flavigny-le-Petit, commune rattachée à Guise depuis 1966.
    • Cimetières militaires et nécropoles
      • Nécropole nationale de La Désolation :
        Ce cimetière militaire français se trouve sur le territoire de la commune de Guise au lieu-dit la Désolation près du hameau de Flavigny-le-Petit.
        Le cimetière contient 2 643 corps dont 1 491 en ossuaires. Des soldats de plusieurs nationalités y reposent : des Français pour la plupart ainsi que, 31 Belges, 47 Britanniques et 1 Canadien, 13 Russes et 1 Roumain. Des soldats français tombés pendant les deux guerres mondiales reposent dans des tombes individuelles et deux ossuaires de part et d’autre d’un mémorial avec les noms de ceux qui ont pu être identifiés. On trouve également un carré militaire belge, un carré militaire des britanniques et un carré militaire russe.
        Les corps de 428 combattants de la Seconde Guerre mondiale y sont également inhumés.
      • La nécropole nationale de Flavigny-le-Petit.
      • Cimetière militaire allemand de La Désolation à Flavigny-le-Petit :
        Les corps de 2 336 soldats allemands y sont inhumés dont 1 436 dans des tombes individuelles matérialisées par des croix en pierre (croix en pierre) dans cette nécropole et 911 inhumés dans l'ossuaire (16 ont pu être identifiés).

    Personnalités liées à la commune

    Statue de Jean-Baptiste André Godin dans le familistère.

    Héraldique

    Blason
    D'azur semé de fleurs de lys d'or, au lion d'argent au canton dextre du chef[44].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    Détails
    Blason adopté par la municipalité.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Guise, porte de la Thiérache : guide touristique et historique, éd. Office du tourisme, 1996, 76 pages.
    • Guise : du château ducal au palais social, coll. Itinéraires du patrimoine, no 321, 2006, 66 pages (ISBN 978-2-906340-65-7)

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Guise », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
    • Carte spéciale des régions dévastées : 13 SE, Cambrai [Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Unité urbaine 2020 de Guise », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. (en) Bernard Bolingbroke Woodward et William Leist Readwin Cates, Encyclopaedia of Chronology: Historical and Biographical, Longmans, Green and Company, (lire en ligne)
    12. Philippe Le Bas, France: Dictionnaire encyclopédique, Firmin Didot frères, (lire en ligne)
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    15. Journal officiel du 5 septembre 1920, p. 13020.
    16. Georges Lucas, « Quand la gauche s’oppose à la gauche pour les élections de Guise : En 2014, le maire actuel de Guise, Hugues Cochet, était seul en lice. Cette année, il est face à Nicolas Maineray. Plus que les objectifs, c’est le style qui diffère », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ).
    17. Georges Lucas, « À Guise, le maire Hugues Cochet réélu: « La raison l’a emporté sur les réseaux sociaux » : À Guise, le maire sortant, Hugues Cochet, est reconduit. Mais il devra désormais faire avec une opposition. Avec deux sièges, cette dernière devra se battre pour se faire entendre », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ).
    18. « Nicolas Maineray dévoile sa liste pour l’élection municipale de Guise : Nicolas Maineray a choisi la date anniversaire de Guise À-Venir pour annoncer sa candidature au poste de maire de la ville de Guise et dévoiler sa liste ce samedi 12 octobre », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ).
    19. Démission de David Cuvelier pour raisons personnelles en décembre 2009 d'où l'élection anticipée du 31 janvier 2010.
    20. Réélu en 2008 Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
    21. Hugues Cochet, maire par intérim de Guise depuis le 9 janvier 2010 jusqu'aux élections anticipées
    22. Hugues Cochet est élu maire de Guise à la suite des élections anticipées.
    23. « Hugues Cochet réélu pour un deuxième mandat », La Thiérache, no 2575, , p. 27 (ISSN 0183-8415)
    24. « À Guise, Hugues Cochet, le maire sortant vient d’être réélu par son conseil repart pour 6 ans », sur https://www.aisnenouvelle.fr/, L'Aisne nouvelle, (consulté le ).
    25. Virginie Menvielle, « Une première adjointe pour Hugues Cochet : Les femmes en très bonne place dans l'équipe », La Thiérache, no 2896, , p. 15 (ISSN 0183-8415)
    26. « Hugues Cochet a été réélu maire de Guise », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
    27. « Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard édition de l'Oise,
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    31. « Évolution et structure de la population à Guise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    32. « Résultats du recensement de la population de l'Aisne en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    33. Site officiel de l'USG
    34. Programme 2010 des Ducales
    35. Photos des "Ducales 2008" consultables sur le site de la troupe Les Faydits de Champagne.
    36. Photos des "Ducales 2009" publiées par L'Aisne Nouvelle.
    37. L'Union, lundi 9 août 2010
    38. Photos des "Ducales 2011" publiées par L'Aisne Nouvelle.
    39. [PDF] Bulletin no 10 de septembre 2006, édité par la Chambre de Commerce et d'Industrie.
    40. Article traitant des "Ducales 2018" publié par L'Aisne Nouvelle.
    41. Photos d'une des prestations à Guise de la Compagnie Excalibur Île-de-France.
    42. http://monumentsmorts.univ-lille3.fr/monument/19111/guise-place/
    43. « 02361 Guise (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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