Glenn Greenwald

Glenn Greenwald (né le ) est un journaliste politique, avocat, blogueur et écrivain américain. À partir de 2013, il commence à publier les révélations d'Edward Snowden sur les programmes de surveillance de masse (PRISM, XKeyscore) des citoyens, entreprises et États du monde entier par la NSA[1],[2],[3],[4].

Pour les articles homonymes, voir Greenwald.

Glenn Greenwald

Glenn Greenwald en 2014.

Naissance
Queens, New York, États-Unis
Nationalité Américain
Profession Éditorialiste
(politique américaine, droit)
Autres activités Écrivain, avocat, blogueur
Site internet glenngreenwald.net
Médias
Pays États-Unis
Média The Intercept (2014-)
The Guardian (2012-2013)

Biographie

Greenwald est né le , à New York[5]. Peu de temps après sa naissance, il déménage avec sa famille à Lauderdale Lakes, en Floride[6],[7].

Ses parents l'ont élevé dans la religion juive, mais il n'a pas fait sa Bar Mitzvah et ne se considère pas comme adepte d'une religion[8].

Glenn Greenwald est diplômé d'une licence en droit (anglais : B.A.) de l'Université George Washington en 1990 et d'un doctorat professionnel en droit (anglais : Juris Doctor) de la New York University School of Law en 1994[6].

Il a travaillé comme avocat plaidant des droits constitutionnels et civils avant de devenir contributeur (chroniqueur et blogueur) pour Salon.com, où il s'est concentré sur des sujets politiques et juridiques[9]. Il a également contribué à plusieurs journaux et magazines d'actualité politique, incluant le New York Times, le Los Angeles Times, The American Conservative, The National Interest, et In These Times. Il a écrit quatre livres et a reçu plusieurs prix (Premier prix Izzy pour le journalisme indépendant en 2009[10] et un Prix du journalisme en ligne en 2010 pour son travail d'investigation sur l'arrestation et la détention de Bradley Manning[11]). Glenn Greenwald est un conférencier régulier sur les campus, tels que la Harvard Law School, la Yale Law School, l'Université de Pennsylvanie, l'Université Brown, l'UCLA, de l'Université du Wisconsin et l'Université du Maryland.

Il est membre de la Freedom of the Press Foundation, une ONGI créée en par Daniel Ellsberg qui soutient et finance des actions d'intérêt public axées sur la liberté d'expression et la liberté de la presse[12]. Cette organisation a ainsi levé des fonds pour retranscrire l'intégralité du procès de Bradley Manning, le soldat américain accusé d'avoir transmis 250 000 câbles diplomatiques américains et 500 000 rapports de l'armée américaine concernant la seconde guerre de l'histoire contemporaine de l'Afghanistan et de la guerre d'Irak à WikiLeaks, l'armée américaine ayant refusé de publier les transcriptions[13].

Depuis le début des révélations d'Edward Snowden, plusieurs membres du Congrès ont appelé à son arrestation, d'autres à son inculpation pour trahison[14].

Il est également menacé d'incarcération par le président brésilien Jair Bolsonaro en 2019 à la suite de la publication de messages échangés entre l’ex-juge Sergio Moro, désormais ministre de la Justice, et des procureurs afin de faire condamner l’ancien président Lula da Silva[15]. Régulièrement menacé de mort et objet d’attaques homophobes incessantes, y compris dans les médias, il doit désormais vivre sous protection armée et ne peut que rarement sortir de son logement[16]. Le parquet brésilien requiert en janvier 2020 son inculpation[17].

The Guardian

D' jusqu'au , Glenn Greenwald fut chroniqueur pour l'édition américaine du Guardian [18],[19],[20], où il commença à publier les nombreuses révélations d'Edward Snowden.

À partir de , en parallèle du Guardian, il commence à collaborer avec le groupe de médias brésilien O Globo et le journal indien The Hindu[21]. En , il entame, avec son équipe, une collaboration avec le quotidien Le Monde[22].

First Look Media et The Intercept

Le , Pierre Omidyar, le fondateur d'eBay, annonce qu'il va financer le nouveau média de Glenn Greenwald, Laura Poitras et de Jeremy Scahill, avec un fonds doté de 250 millions de dollars[23],[24],[25].

Le , Pierre Omidyar annonce avoir débloqué une première tranche de 50 millions de dollars afin de lancer prochainement le groupe de médias First Look Media, avec l'aide de Glenn Greenwald, Laura Poitras, Jeremy Scahill, Dan Froomkin (en), Jay Rosen et Liliana Segura[26].

Le , Glenn Greenwald annonce le lancement du magazine en ligne The Intercept, la première publication de First Look Media[27],[28],[29]. À court terme, le magazine doit servir de plate-forme pour présenter les révélations d'Edward Snowden et, ainsi, poursuivre la publication d’enquêtes sur la surveillance globale par les États-Unis[30].

Démission de The Intercept

Le 29 octobre 2020, Greenwald démissionne de The Intercept en invoquant une censure politique et une violation des obligations contractuelles de la part des rédacteurs du journal, qui avaient refusé de publier l’article qu’il avait écrit sur le silence médiatique entourant les accusations de corruption de Joe Biden et avaient exigé qu'il ne publie l'article dans aucun autre média. Greenwald écrit que « la rédaction de The Intercept, en violation de mon droit contractuel à la liberté éditoriale, a censuré un article que j'ai écrit cette semaine, refusant de le publier à moins que je ne supprime toutes les sections critiques du candidat démocrate à la présidentielle, Joe Biden, le candidat soutenu avec véhémence par tous les rédacteurs new-yorkais de l’Intercept impliqués dans cette opération de censure. » La rédactrice en chef du journal, Betsy Reed, conteste ces accusations de censure et déclare que « l'accusation selon laquelle l'Intercept censure son personnel est « absurde » [...] le principal problème de Greenwald est son désir de voir son travail publié sans modifications. » Après sa démission, Greenwald critique vivement le journal pour la publication de deux articles, qu’il accuse d'exposer des citoyens privés au harcèlement en ligne[31],[32],[33],[34].

Les révélations d'Edward Snowden

Glenn Greenwald et la réalisatrice Laura Poitras ont été choisis par le lanceur d'alerte Edward Snowden pour ses révélations[35],[36]. En , Edward Snowden prend contact anonymement avec Glenn Greenwald, puis avec la réalisatrice de documentaires Laura Poitras. Edward Snowden les invite à Hong Kong, début , où sera filmée sa première interview diffusée par le Guardian[37].

À partir de , Glenn Greenwald dévoile notamment dans le Guardian l'existence des programmes de surveillance de masse Tempora, PRISM et XKeyscore des services de renseignement britanniques (GCHQ) et américains (NSA).

En , il indique qu'Edward Snowden aurait communiqué entre 15 000 et 20 000 documents secrets aux deux journalistes, et que seule une petite partie des documents a été révélée[38]. Cependant, l'agence de renseignement électronique britannique indique, en , que le compagnon de Greenwald transportait 58 000 documents confidentiels. À la mi-, le nombre exact de documents communiqués par Edward Snowden aux journalistes demeure inconnu.

Quelques semaines après le début des révélations, le gouvernement du Royaume-Uni demande au Guardian de détruire les documents en sa possession relatifs à la NSA et au GCHQ qu'Edward Snowden leur a fournis. Le rédacteur en chef du journal, Alan Rusbridger, raconte que, dans un premier temps, ils refusent. Le gouvernement menace alors le journal d'une action en justice afin de se faire remettre ces documents. Le Guardian se résigne alors à détruire les disques durs contenant les documents, en présence d'agents du GCHQ qui vérifient le bon déroulement de cette destruction[39]. Le Guardian fait savoir qu'ayant préalablement fait plusieurs copies des documents de Snowden sur des serveurs hors du Royaume-Uni, il continuera à publier des articles sur les révélations de Snowden[40].

Le , le compagnon de Glenn Greenwald, David Miranda, en transit à l'aéroport d'Heathrow et qui revenait d'un séjour à Berlin où il avait travaillé avec Laura Poitras, est arrêté par des officiers britanniques, interrogé en vertu de la loi antiterroriste et détenu pendant neuf heures afin d'être interrogé sur Edward Snowden et les activités des journalistes[41],[42],[43].

Le , la commission parlementaire d’enquête du Sénat brésilien, mise en place pour enquêter sur des faits présumés d’espionnage des États-Unis au Brésil, demande à la police fédérale d'assurer la protection de Glenn Greenwald, journaliste à l’origine de la révélation[44].

Le , Glenn Greenwald est invité par le Parlement européen à participer à la première session publique du comité d'enquête sur la surveillance électronique de masse de citoyens de l'Union européenne, notamment créé à la suite des révélations d'Edward Snowden[45]. Pour des raisons techniques, l'audition par vidéoconférence n'a pas lieu et est reportée à une date non communiquée.

Le , Gleen Greenwald indique devant la commission brésilienne qui enquête sur les accusations d’espionnage de la NSA qu'il va divulguer des documents sur la France[46]. Le , il précise, lors d'une interview à Radio France internationale, que « l’espionnage américain sur l’ensemble des Français est vraiment énorme. Mais la NSA espionne aussi le territoire, avec la coopération du gouvernement français »[47].

Le , Glenn Greenwald participe à la 15e audition publique du comité d'enquête sur la surveillance électronique de masse de citoyens de l'Union européenne, en développant notamment les conséquences de ces révélations, l'espionnage économique par les États-Unis et la protection des lanceurs d'alerte et des journalistes[48].

Le , The Guardian est récompensé, avec le Washington Post, par le Prix Pulitzer du service public pour leur publication des révélations sur le système de surveillance de la NSA[49],[50] ; Le Guardian rappelle à cette occasion que Glenn Greenwald fut l'un des principaux contributeurs de ces publications pour le journal[51].

En , Glenn Greenwald publie No Place to Hide (« Nulle part où se cacher »), son livre sur l'affaire Snowden, en simultané dans 20 pays[52]. Il porte notamment sur la « collaboration extraordinaire entre les entreprises privées et les services de renseignement du gouvernement »[53],[54],[55]. Le même jour, il met à disposition sur son site Internet 108 pages issues des archives d'Edward Snowden, incluant plusieurs dizaines de nouveaux documents[56]. Les droits d'auteur sur son futur livre font l'objet de discussions par plusieurs grands studios américains (20th Century Fox, Sony Pictures) mais aussi par le studio de production de Leonardo DiCaprio, en vue d'une adaptation au cinéma[57],[58]. Les droits sont finalement achetés par Sony Pictures [59].

Guerre civile syrienne

Selon plusieurs observateurs du conflit syrien, Gleen Greenwald a une vision très partisane du conflit. Sa lecture purement "anti-impérialiste" et sans nuance participerait ainsi à la désinformation en partageant exclusivement le narratif russe sur la situation voire en étant complaisant avec Bachar el-Assad. Pour Idrees Ahmad, l'attaque de Greenwald contre l'intellectuel et opposant syrien Yassin al-Haj Saleh marque un tournant et après cinq années d'erreur sur la Syrie, marque le positionnement de Greenwald comme pro-Assad. Pour Alexander Reid Ross, la position de Greenwald est au croisement entre la gauche et l'extrême droite « pour défendre Bachar el-Assad en Syrie, rejeter les accusations d'ingérence russe dans les élections américaines et stimuler la géopolitique russe » [60],[61],[62],[63],[64],[65].

Vie privée

Au cours d'un voyage à Rio de Janeiro en 2004, il fait la connaissance de David Miranda (premier élu homosexuel au conseil municipal de Rio[66]), qui devient son compagnon[67]. Il s'installe alors au Brésil[67]. Il retourne aux États-Unis le pour recevoir le prix George Polk[14].

Publications

  • Glenn Greenwald (trad. de l'anglais par Johan-Frederik Hel Guedj), Nulle part où se cacher [« No Place to Hide: Edward Snowden, the NSA, and the U.S. Surveillance State »], Paris, JC Lattès, , 280 p. (ISBN 978-2-7096-4615-4)
  • (en) Glenn Greenwald, With Liberty and Justice for Some: How the Law Is Used to Destroy Equality and Protect the Powerful, Picador, , 304 p. (ISBN 978-1-250-01383-5)
  • (en) Glenn Greenwald, Great American Hypocrites: Toppling the Big Myths of Republican Politics, Broadway Books, , 304 p. (ISBN 978-0-307-40866-2)
  • (en) Glenn Greenwald, A Tragic Legacy: How a Good vs. Evil Mentality Destroyed the Bush Presidency, Broadway Books, , 336 p. (ISBN 978-0-307-35428-0)
  • (en) Glenn Greenwald, How Would a Patriot Act? Defending American Values from a President Run Amok, Working Assets Publishing, , 128 p. (ISBN 978-0-9779440-0-2)

Distinctions

Annexes

Interviews

Portraits

Articles connexes

Affaire Edward Snowden

Journalisme :

Liens externes

Références

  1. (en) Glenn Greenwald, « Glenn Greenwald Moves From Salon to Guardian U.S. », The Guardian, (consulté le ).
  2. Glenn Greenwald: in his readers' words The Guardian, 14 juin 2013.
  3. (en) Glenn Greenwald, « XKeyscore: NSA tool collects 'nearly everything a user does on the internet », The Guardian, (consulté le ).
  4. Martin Untersinger, « L'outil qui permet à la NSA d'examiner "quasiment tout ce que fait un individu sur Internet" », Le Monde, (consulté le ).
  5. Gary Stein, « At 18, Future Holds Promise », Sun Sentinel, (lire en ligne)
  6. « Glenn Greenwald », Salon.com (consulté le )
  7. Glenn Greenwald, « Response to Right-wing Personal Attacks: My Law Practice; My Sexual Orientation; Where I Live », Unclaimed Territory, (consulté le ) In the entry, he describes and sets the record straight about his legal career and related professional and personal matters.
  8. « Glenn Greenwald Was Never Bar Mitzvahed », sur Haaretz, Haaretz Newspaper (consulté le )
  9. Salon.com - Profil de Glenn Greenwald
  10. (en) « Glenn Greenwald And Amy Goodman Share Inaugural Izzy Award For Independent Media », Ithaca College,
  11. « Online Journalism Awards, 2010 »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), Online Journalism Awards, (consulté le )
  12. The Freedom of the Press Foundation - Liste des membres du Conseil d'Administration
  13. The Freedom of the Press Foundation - Procès de Bradley Manning
  14. « Le journaliste Glenn Greenwald passe sans encombre la frontière des États-Unis », Le Monde, (lire en ligne)
  15. « Glenn Greenwald. La plume dans la plaie de Bolsonaro », sur L'Humanité,
  16. « La Presse au Brésil : durs lendemains pour le « Trump des tropiques » », La Presse, (lire en ligne)
  17. « Le journaliste Glenn Greenwald accusé de cybercriminalité par la justice brésilienne », Le Monde.fr, (lire en ligne)
  18. (en) Glenn Greenwald, « Glenn Greenwald Moves From Salon to Guardian U.S. », New York Times, (consulté le )
  19. (en) Glenn Greenwald, « I'll be writing in a new venue beginning next month », Salon.com, (consulté le )
  20. Glenn Greenwald and the Guardian's statements, 15 octobre 2013
  21. (en) U.S., Canada spied on Brazil’s Energy Ministry, The Hindu, 8 octobre 2013
  22. Natalie Nougayrède, « Éditorial : Combattre Big Brother », Le Monde, no 21386, , p. 1 (lire en ligne, consulté le )
  23. Jay Rosen, « Why Pierre Omidyar decided to join forces with Glenn Greenwald for a new venture in news », Jay's Rosen Press Link, (lire en ligne)
  24. Pierre Omidyar, « My Next Adventure in Journalism », OmidyarGroup.com, (lire en ligne)
  25. « Le fondateur d'eBay financera le nouveau média de Glenn Greenwald », Le Monde, (lire en ligne)
  26. [ « http://www.omidyargroup.com/firstlookmedia/pierre-omidyar-provides-initial-funding-of-50m-to-establish-first-look-media/ »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le ) Pierre Omidyar Provides Initial Funding of $50M to Establish First Look Media], 19 décembre 2013
  27. (en) « Glenn Greenwald's new website launches with fresh NSA revelations - The Intercept one of several sites to be launched by new media company First Look, started by eBay founder Pierre Omidyar », The Guardian, (lire en ligne)
  28. « Le nouveau média du créateur d'eBay démarre avec une révélation sur la NSA », Libération, (lire en ligne)
  29. Mehdi Atmani, « «The Intercept», le site né des révélations sur la NSA », Le Soir, (lire en ligne)
  30. (en) « About The Intercept » [archive du ], FirstLook.org/theintercept, The Intercept, (consulté le )
  31. Le Figaro, « Le site d'information The Intercept accusé de censure d'un article sur Biden », sur Le Figaro, (consulté le )
  32. (en-GB) Guardian staff, « Glenn Greenwald resigns from the Intercept over 'editorial freedom' », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  33. (en-US) « Glenn Greenwald may have quit the Intercept, but he can’t quit the feud », Washington Post, (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
  34. (en-US) Peter Sterne, « Inside Glenn Greenwald’s Blowup With The Intercept », sur Intelligencer, (consulté le )
  35. (en) Peter Maass, « How Laura Poitras Helped Snowden Spill His Secrets' », New York Times, (consulté le )
  36. Michael Paterniti, « Exclusive: Edward Snowden on Why He Partnered With Glenn Greenwald », GQ (magazine), (lire en ligne)
  37. Julie Henches, « Le récit épique des origines de l’affaire Snowden », Les Inrocks, (consulté le )
  38. Le Monde.fr avec AFP, « Affaire Snowden : "Il va y avoir plus de révélations", selon Greenwald », Le Monde, (consulté le )
  39. http://ca.news.yahoo.com/britain-forced-guardian-destroy-copy-snowden-material-222933670.html
  40. (en) Alan Rusbridger, « David Miranda, schedule 7 and the danger that all reporters now face », The Guardian, (lire en ligne , consulté le ).
  41. (en) Les équipes du Guardian, « Glenn Greenwald's partner detained at Heathrow airport for nine hours », The Guardian, (consulté le )
  42. Sangaré, « Le partenaire Brésilien de Glenn Greenwald retenu à l'aéroport de Heathrow pendant 9 heures », Le Club Médiapart, (consulté le )
  43. « Scandale Prism : un proche du lanceur d'alerte détenu neuf heures à Heathrow », Le Monde, (consulté le )
  44. « Brésil : le Sénat enquête sur l’espionnage américain, demande la protection de Greenwald », LeSoir.be,
  45. Committee Inquiry on Electronic Mass Surveillance of EU Citizens - Draft programme 5 septembre 2013
  46. Espionnage américain: Greenwald va divulguer des documents sur la France, Libération, le 9 octobre 2013
  47. François Cardona, « Glenn Greenwald, le journaliste qui révéla l’espionnage américain », Radio France internationale, (lire en ligne)
  48. « Greenwald to MEPs: governments around the world benefit from Snowden's choice », europarl.europa.eu,
  49. « Les révélations d'Edward Snowden récompensées par un prix Pulitzer », Le Monde, (lire en ligne)
  50. Ravi Somaiya, « Pulitzer Prizes Awarded for Coverage of N.S.A. Secrets and Boston Bombing », New York Times, (lire en ligne)
  51. Ed Pilkington, « Guardian and Washington Post win Pulitzer prize for NSA revelations - Pair awarded highest accolade in US journalism, winning Pulitzer prize for public service for stories on NSA surveillance », The Guardian, (lire en ligne)
  52. « Essais et documents - « Nulle part où se cacher » de Glenn Greenwald », sur editions-jclattes.fr/, (consulté le )
  53. (en) Prachi Gupta, « Glenn Greenwald to write book on NSA and Edward Snowden- The Guardian journalist who broke the story will share "new revelations" in a book coming March 2014 », Salon.com, (consulté le )
  54. « Edward Snowden - De nouvelles révélations dans un livre à paraître », Paris Match, (consulté le )
  55. « Edward Snowden new revelations to feature in book about US whistleblower », The Guardian, (consulté le )
  56. No place to hide - 108 pages de documents issus des archives d'Edward Snowden
  57. Hollywood Ponders Movie on Book About Snowden New York Times, 11 octobre 2013
  58. US heavyweights circle Edward Snowden film rights Screendaily.com, 25 septembre 2013
  59. « L’affaire Snowden et l’espionnage de la NSA bientôt au cinéma », sur 01Net.com, (consulté le )
  60. Antoine Hasday, « La désinformation d'une partie de la gauche sur la guerre en Syrie », sur Slate.fr, (consulté le )
  61. (en) « How Assad's war crimes bring far left and right together - under Putin's benevolent gaze | Opinion », sur Haaretz.com (consulté le )
  62. (en) « Glenn Greenwald is out of his league on Syria & talks rubbish | Mary Scully Reports » (consulté le )
  63. (en) Author Idrees Ahmad, « Glenn Greenwald’s Sympathy for the Devil », sur P U L S E, (consulté le )
  64. (en) Noah Berlatsky, « Dear Leftists: Going on Tucker Carlson Is Not Going to Stop Imperialism », sur Pacific Standard (consulté le )
  65. (en) « Fascism and the far left: A grim global love affair | Opinion », sur Haaretz.com (consulté le )
  66. Glenn Greenwald, interviewé par Amelia Dollah, « Snowden, Assange et moi », Society, no 74, 8-21 février 2018, pages 36-40.
  67. (en) fred Berstein, « Glenn Greenwald: Life Beyond Borders », Out, (lire en ligne)
  68. Electronic Frontier Foundation Pioneer Award 2013 - « Glenn Greenwald and Laura Poitras brought the world clear and credible news and analysis about the massive domestic surveillance programs currently conducted by the NSA – transforming leaked documents by whistleblower Edward Snowden into riveting narrative that everyone could understand. These blockbuster stories exposed a web of convoluted, invasive spying on phone call history, email connections, and other communications data, sparking outrage across the globe and unprecedented admissions by the U.S. government about the extent of the surveillance »
  69. (en) « LIU Announces 2013 George Polk Awards in Journalism - Winners include four reporters who broke the story on secret NSA surveillance », Université de Long Island, (lire en ligne)
  70. (en) « Edward Snowden gets human rights award in Berlin », sur dw.de, (consulté le )
  71. « Preisträger 2014: Glenn Greenwald » Award recipient 2014: Glenn Greenwald »], sur geschwister-scholl-preis.de, Börsenverein des Deutschen Buchhandels – Landesverband Bayern e.V., n.d. (consulté le )
  72. (en) « Journalist receives Siebenpfeiffer price tag »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur newsdirectory1.com, (consulté le )

Autorités

  • Portail de la presse écrite
  • Portail des droits de l’homme
  • Portail LGBT
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.