Gindou

Gindou est une commune française, située dans le département du Lot en région Occitanie.

Gindou

L'église Saint-Barthélemy.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes Cazals-Salviac
Maire
Mandat
Mireille Figeac
2020-2026
Code postal 46250
Code commune 46120
Démographie
Population
municipale
329 hab. (2018 )
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 37′ 56″ nord, 1° 15′ 03″ est
Altitude Min. 163 m
Max. 331 m
Superficie 15,65 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Gourdon
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Gindou
Géolocalisation sur la carte : Lot
Gindou
Géolocalisation sur la carte : France
Gindou
Géolocalisation sur la carte : France
Gindou

    Géographie

    La commune de Gindou est située sur le territoire de l'ancienne province du Quercy, en pays de Bouriane, à 30 kilomètres à l'ouest de Cahors.

    Hydrologie

    Le Ruisseau de l'Ourajoux et le Ruisseau de la Masse sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Gindou.

    Communes limitrophes

    Géologie

    L'essentiel de la commune est en terrain calcaire, dans lequel se sont formées des grottes[2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 895 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cazals - Dde », sur la commune de Cazals, mise en service en 1959[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 940,7 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 16 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[14].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15],[16].

    La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[17],[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Gindou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[19],[20],[21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,7 %), forêts (48 %), prairies (0,4 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Attestée sous la forme Parochia de Gindo, mentionné dans un traité entre les rois de France et d'Angleterre en 1287[25].

    Le toponyme est basé sur un anthroponyme issu du germanique Gindo, un homme devenu citoyen romain[26].

    Histoire

    Époque préhistorique

    Le village de Gindou était déjà habité à l'époque du Paléolithique supérieur comme le prouvent les différents outils trouvés sur place tel qu'un grattoir, un fragment de pointe et de burin.

    Les chercheurs ont également trouvé des restes de chevaux et des débris de céramique[27].

    Antiquité

    Dans l'Antiquité, les habitants de Gindou faisaient partie de la tribu des Cadourques.

    La voie romaine reliant Cahors à Périgueux traversait le village ce qui a permis la diffusion de la culture romaine et notamment la diffusion de la viticulture[27].

    Moyen Âge

    L'église de Gindou est l'église Saint-Barthélemy, elle date du XIIIe siècle et est du style roman. La région a été touchée par la peste et les paroisses de Gindou, Cazals (Lot) et Montclera ont dû être unifiées faute de moyens financiers.

    En 1548, Gindou passe sous le culte protestant.

    En 1558, l'armée de Biron rend Cazals et remet le canton sous culte catholique[27].

    Liste des consuls

    Les consuls de Gindou sous l'Ancien Régime sont [28] :

    Année Nom Résidence (Lieu dit)
    1734 Mouraisse Bargues
    1736 Arnaud Vaquié 
    1737 Raymond Soulié
    1738 Jean Delrieu Rigal-Haut
    1739 Vialard Lasserre
    1742 Bouissou
    1747 Vialard Lasserre
    1751 Miran (L'ainé)
    1752 Bargues (L'ainé)
    1753 Raymond Bargues
    1754 Jean Galan
    1755 Lavernhe Lapounette
    1756 Albet
    1757 Ambroise Celié
    1758 Soulié
    1759 Arnal

    Révolution

    De violents affrontements ont eu lieu à Gindou pendant la Révolution.

    Le les citoyens ont informé les autorités de leur refus de payer la dîme[27].

    XXe siècle

    26 habitants de Gindou sont décédés lors de la Première Guerre mondiale ; le manque de main-d'œuvre amène alors les agriculteurs à se tourner vers l'élevage puis peu à peu vers la vigne[27].

    La Seconde Guerre mondiale n'a pas épargné Gindou, où s'est installée une résistance, délogée en juillet 1944 par les soldats allemands, notamment lors des combats au Mas de Lort le [29].

    Dans les années 1950, l'église est rénovée et perd sa nef.

    L'école de Gindou ferme en 1979, lorsque l'effectif atteint le seuil de onze élèves[27].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[30]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1806 Ambroise Soulie    
    1806 1814 Antoine Longes    
    1815 1821 Ambroise Soulie    
    1821 1834 Antoine Soulie    
    1835 1843 Baptiste Bouyssou    
    1844 1852 Antoine Soulie    
    1852 1861 Joseph Barrety    
    1861 1879 Pierre Fabre    
    1879 1884 Camille Barrety    
    1884 1892 Pierre Théodore Marie Soulie    
    1892 1902 Ambroise Soulie    
    1965 1971 Abel Pelatié    
    1971 1977 Abel Pelatié    
    1977 1983 Fernand Delpeyroux    
    1983 1989 Fernand Delpeyroux    
    1989 1995 Fernand Delpeyroux    
    1995 2001 Fernand Delpeyroux    
    Mars 2001 2008 Serge Courant   Artisan retraité
    Mars 2008 En cours Mireille Figeac PS Infirmière, Présidente de la Communauté de communes
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].

    En 2018, la commune comptait 329 habitants[Note 4], en augmentation de 6,13 % par rapport à 2013 (Lot : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    528565552692717800790770748
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    701813763778770755744722659
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    625603624463436400428378330
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    349333280282269265301307311
    2018 - - - - - - - -
    329--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Vie locale

    Association Gindou Cinéma

    L’association Gindou Cinéma a été créée en 1989. Depuis 2007, ses bureaux sont abrités dans un bâtiment sur lequel s’adosse Le Cinéma de Verdure, amphithéâtre de plein air de 700 places.

    Tous les ans, au mois d'août, pendant une semaine, se tiennent les Rencontres de cinéma de Gindou [37] depuis 1985. Activité phare et fondatrice de l'association Gindou Cinéma, le festival a petit à petit donné naissance à un vrai projet de soutien et de diffusion du cinéma d'auteur. Aujourd'hui, le public s'est largement étendu aux cinéphiles venant de la France entière. Sa fréquentation dépasse les 16 000 spectateurs. Une centaine de films est répartie dans trois sélections : la rétrospective d'un ou d'une cinéaste, les vagabondages cinématographiques (courts, longs métrages, fictions, documentaires), un « Focus sur » qui donne carte blanche à un festival européen de court métrage et des films du patrimoine proposés par la cinémathèque de Toulouse et à laquelle s’associent depuis 2008, les archives françaises du film du CNC. En parallèle des projections, il est possible d'assister et de participer aux tchatches quotidiennes (rencontres entre les réalisateurs, acteurs et le public), les apéros concerts, la librairie itinérante…

    Gindou Cinéma s’est appuyée sur la notoriété des Rencontres cinéma de Gindou, pour développer des actions d’éducation à l’image orientées prioritairement vers les jeunes publics mais aussi, pour le public professionnel, des résidences d’écriture de scénario, des dispositifs de soutien à la création de musique de films et un bureau d’accueil de tournages.

    Gindou Cinéma emploie 6 salariés permanents pour mener à bien l’ensemble de ces activités qui font de l’association un pôle de ressources autour du cinéma reconnu au plan national et pleinement inscrit dans l’économie locale.

    Fête de village

    Tous les ans, pendant trois jours se déroule la fête de Gindou, l'occasion pour les villageois de se retrouver chaque année autour de diverses animations, concours de pétanque, vide grenier et soirées dansantes. Cette fête se clôture par un repas copieux dont le thème général choisi est différent chaque année, en 2011, le jardin était à l'honneur. Cette tradition festive attire beaucoup de monde dans le village[réf. souhaitée].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. gallica.bnf.fr « Journal d'histoire naturelle de Bordeaux et du Sud-Ouest », cinquième année, n°4, 30 avril 1886
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Cazals - Dde - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Gindou et Cazals », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Cazals - Dde - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Gindou et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
    16. « Liste des espace protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    17. « Réserve de biosphère du bassin de la Dordogne », sur mab-france.org (consulté le )
    18. « Bassin de la Dordogne - zone de transition - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    21. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    25. Jean-Maire Cassagne - Villes et Villages en pays lotois, page 125.
    26. Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 112.
    27. http://courant.philippe.free.fr/gindou/page/Gindou%20ADSL.htm
    28. Famille de Boysson, Livre de raison (1732-1789).
    29. village de Gindou en QuercyXXe siècle.
    30. « Les maires de Gindou », sur Site francegenweb, (consulté le ).
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    35. « Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    36. « Église paroissiale Saint-Barthélemy », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    37. gindoucinema.org

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail du Lot
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.