Georges-Frédéric Rötig

Georges-Frédéric Rötig est un peintre et illustrateur français[1] né au Havre[2] le et mort à Paris le .

Il est spécialisé dans les scènes animalières.

Biographie

Origines

Maison natale de Georges-Frédéric Rötig au 51, rue de Paris au Havre.

Georges-Frédéric Rötig est le fils d’un horloger havrais d’origine allemande, Johann Friedrich Wilhelm Roetig[3],[4], dit Frédéric Rötig (Hachenburg, Rhénanie-Palatinat, – Le Havre, ), et d’une institutrice d’origine normande, Louise Loisel (Romilly-sur-Andelle, – Le Havre, ). Son frère cadet, William Rötig (Le Havre, Bâle, ), fut consul de France à Bratislava, Naples et Bâle[5].

Il épouse le , à Paris, Charlotte Yvonne Lefebvre (Paris, – Paris, ), fille de l’un de ses professeurs, Jules Lefebvre. Le à Paris, il épouse en secondes noces une professeure de musique, Marguerite Dupré (Paris, Fontainebleau, ). Il n’est pas né d’enfant de ces deux unions.

Georges-Frédéric Rötig meurt dans le 18e arrondissement de Paris le et est inhumé au cimetière de Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne) (carré C, concession no 1042).

Formation et œuvre

Les notices biographiques[6] indiquent qu’il est élève de l’École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jules Lefebvre, Jean-Pierre Laurens et Benjamin-Constant. Il reçoit plusieurs récompenses au Salon des artistes français[7] notamment en 1903 et, en 1913, le prix Rosa-Bonheur.

L’œuvre de Georges-Frédéric Rötig est celle d'un peintre animalier. Ses modèles sont des cerfs, biches, chevreuils, sangliers, faisans, perdrix, mais aussi des animaux vivant en montagne ou dans les landes (chamois, élans…), enfin des fauves (des lions, par exemple) et des animaux familiers ou domestiques (grenouilles, chiens).

Plusieurs de ses tableaux sont conservés dans les collections publiques, au musée d'Art moderne André-Malraux du Havre, au musée de Picardie d'Amiens, au musée de Cambrai et au musée Alphonse-Georges-Poulain de Vernon[8].

Des scènes animalières de Georges-Frédéric Rötig ont illustré à au moins dix reprises la couverture du magazine Le Chasseur français dans les années 1940 et 1950 : Mouflons dans la montagne (no 618, février-) ; La Croûle (no 622, octobre-) ; Girafes (no 627, ) ; Élans (no 649, ) ; Nid de faucons crécerelles (no 656, ) ; « Combat de sangliers » (no 660, ) ; Panthères à l’affût (no 668, ) ; Nichée de geais (no 673, ) ; Sans titre (no 691, ) ; Perdrix au clair de lune (no 707, ).

Notes et références

  1. Data BnF.
  2. Son acte de naissance (Archives départementales de la Seine-Maritime) précise qu’il est né au 51, rue de Paris, où l’horlogerie de son père était alors établie.
  3. Michel Rötig, Une lignée d’horlogers européenne, Bleu autour, D’un regard l’autre, , 217 p. (Data BnF).
  4. Frédéric Rötig, un horloger havrais, travaux des membres du Groupement généalogie du Havre et de la Seine-Maritime (GGHSM) (sur gghsm.org).
  5. « États de service de William Johann Roetig », archives du Quai d’Orsay, 2007, cité dans l’article de B. Ablonczy, « Régionalisme et minorités : défis ou ennemis ? », Bulletin de l'Institut Pierre-Renouvin, 2008 (en ligne sur cairn.info).
  6. Notamment le Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du Nord : peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, photographes et orfèvres de David Karel, Musée du Québec, Presses de l’Université Laval, 1992, 964 p.
  7. (en) « Georges-Frédéric Rötig », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
  8. « Dons des Amis du musée de Vernon », sur actu.fr, .

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