Gare de Blois - Chambord

La gare de Blois - Chambord est une gare ferroviaire française de la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, située sur le territoire de la commune de Blois, à une vingtaine de kilomètres de Chambord, dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Blois - Chambord

Le bâtiment voyageurs.
Localisation
Pays France
Commune Blois
Adresse 70 boulevard Daniel-Dupuis
41000 Blois
Coordonnées géographiques 47° 35′ 07″ nord, 1° 19′ 25″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87574004
Services Interloire
TER Centre-Val de Loire
Fret SNCF
Caractéristiques
Ligne(s) Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean
Villefranche-sur-Cher à Blois
Pont-de-Braye à Blois
Blois à Saint-Aignan-sur-Cher
Voies 4 (+ 9 voies de service)
Quais 3
Transit annuel 1 466 599 voyageurs (2016)
Altitude 100 m
Historique
Mise en service 1847
Correspondances
Bus et cars voir à Intermodalité
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains Interloire et TER Centre-Val de Loire.

Jusqu'au , elle portait le nom de gare de Blois[1],[2].

Situation ferroviaire

Établie à 100 mètres d'altitude, la gare de bifurcation de Blois est située au point kilométrique (PK) 179,810[3] de la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, entre les gares de La Chaussée-Saint-Victor et Chouzy, au PK 66,905[3] de la ligne de Pont-de-Braye à Blois partiellement déclassée et au PK 179,810 de la ligne de Villefranche-sur-Cher à Blois partiellement déclassée elle aussi.

Histoire

Une première gare, appelée embarcadère, est construite à Blois en 1847, peu de temps après l'ouverture de la voie ferrée entre Tours et Orléans en 1846.

L'ouverture des lignes de Vendôme et de Romorantin vont saturer l'installation. L'édifice est détruit en 1892. La nouvelle gare est construite légèrement en aval de la ligne. Les travaux durent de 1890 à 1893 et la nouvelle gare coupe alors l'avenue de l'Embarcadère (aujourd'hui avenue du Docteur-Jean-Laigret). De nouvelles voiries (passage supérieur à la voie ferrée, avenue Gambetta) sont construites pour contourner le désormais plus imposant édifice. Le quartier est donc restructuré : des immeubles et des bâtiments industriels (dont la chocolaterie Poulain) sont construits à proximité de la nouvelle gare.

En 1938, la ligne de Paris à Bordeaux est électrifiée en 1 500 V continu. Au milieu des années 1990, le centre de tri postal juxtaposé à la gare est détruit et laisse place à un parking.

La passerelle surplombant les voies depuis 2015.

En 2002, la gare est desservie par un TGV Tours – Roissy[4] mais la relation est suspendue quelques mois plus tard, par manque de fréquentation avec une moyenne de 20 voyageurs quotidiens[5],[6].

Jusqu'en , elle est desservie par le train-hôtel Elipsos circulant entre Paris et Madrid.

Le est inaugurée une passerelle surplombant les voies afin de permettre aux usagers de traverser commodément la gare[7] et d'accéder aux quais destinés aux voyageurs. Sa construction a duré de janvier à , et son coût est estimé à 6,168 millions d'euros[8].

En 2016, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare est de 1 466 599 voyageurs, ce nombre s'étant élevé à 1 510 967 en 2015 et à 1 530 279 en 2014[9].

Service des voyageurs

Vue de la gare de Blois depuis le quai central.

Accueil

Gare[10] SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichets, ouvert tous les jours. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport. Les deux voies principales (1 et 2) de la ligne de Paris à Bordeaux sont bordées de quais. À celles-ci, s'ajoutent deux autres voies à quai dont une bordée par deux quais (voies 3 et 4). Un passage souterrain relie les quais 1 et 2. Le troisième quai (pour les voies 3 et 4) est relié au quai 2 par un passage planchéié. Les voies à quai sont recouvertes partiellement par une toiture en acier.

Desserte

Blois, située entre les deux principales agglomérations de la région (Orléans et Tours), est essentiellement desservie par des trains qui relient ces deux villes, certains continuant au-delà. L'offre se décompose en trains régionaux du réseau TER Centre-Val de Loire. L'offre de ces derniers est constituée de missions omnibus ou quasiment omnibus vers Orléans et Tours (et qui sont systématiquement terminus dans cette dernière), de missions semi-directes entre Orléans et Tours, de missions semi-directes circulant entre Paris-Austerlitz et Tours, et de l'Interloire entre Orléans et Nantes, Saint-Nazaire ou Le Croisic[10].

Intermodalité

Un parc pour les vélos et un parking sont aménagés à ses abords[10]. La gare est desservie par les bus des lignes A, B, C, D, E, F et G du réseau Azalys, et par les cars des lignes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 16, 18 et 55 du réseau de mobilité interurbaine Rémi-Centre-Val de Loire.

Service des marchandises

Cette gare est ouverte au service du fret[11] (train massif uniquement).

Projet

Selon la ville de Blois au début de l'année 2012, lors de la mise en service de la LGV Paris Orléans Clermont-Ferrand Lyon (POCL) à l'horizon 2025, des relations entre Paris-Austerlitz et Blois en TGV pourraient être créées[12]. Cependant, à la fin du troisième trimestre 2012, d'après les déclarations de Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des Transports, à propos du budget 2013, cette hypothèse risque de ne pas être retenue en raison des contraintes budgétaires[5].

Notes et références

  1. fanDAGYLUS, « CLAD de BLOIS: SOMBRES PERSPECTIVES 2014 pour les USAGERS », sur collectifgaresvaldeloire.fr, (consulté le ).
  2. Pierre Delage, « Vous le dites dans la NR », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le ).
  3. Livre : Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, édité par La Vie du Rail en août 2011, (ISBN 978-2-918758-34-1), volume 1, page 196.
  4. [PDF] Le TGV 10 ans après, villiers-sur-loir.com, 02/11/2001. Consulté le 12 octobre 2012.
  5. Jean-Louis Boissonneau, « Le TGV en gare de Blois ce n'est pas pour demain », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le ).
  6. TGV Orléans-Roissy : la communauté d’agglomération jette l’éponge, la gazette des communes 09/07/2002. Consulté le 12 octobre 2012.
  7. « Gare de Blois - Chambord : Vue de la gare depuis l'intérieur de la passerelle », sur Google Street View, (consulté le ).
  8. Adrien Planchon, « Inauguration de la passerelle : retour sur un feuilleton de 5 ans », sur La Nouvelle République.fr, (consulté en ).
  9. « Fréquentation en gares : Blois », sur SNCF Open Data (consulté le ).
  10. Informations pratiques sur la gare de Blois, sur ter.sncf.com, consulté le 10 août 2014.
  11. Site Fret SNCF : la gare de Blois.
  12. « Projet LGV : améliorer la desserte de Blois », sur blois.fr, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


Origine Arrêt précédent Train Arrêt suivant Destination
Le Croisic Saint-Pierre-des-Corps
ou Amboise
Interloire Mer
ou Beaugency
ou Orléans
Orléans
Nantes Saint-Pierre-des-Corps
ou Amboise
Interloire Beaugency
ou Orléans
Orléans
Tours Amboise
ou Onzain - Chaumont-sur-Loire
TER Centre-Val de Loire Les Aubrais Paris-Austerlitz
Tours Onzain - Chaumont-sur-Loire TER Centre-Val de Loire Mer Orléans
Tours Onzain - Chaumont-sur-Loire
ou Chouzy
TER Centre-Val de Loire Terminus Terminus
Terminus Terminus TER Centre-Val de Loire La Chaussée-Saint-Victor
ou Mer
Orléans
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