Famille Rzeszowski

La famille Rzeszowski est une famille subsistante de la noblesse polonaise et de confession catholique existant depuis 1354 mais dont les origines sont antérieures au XIIIe siècle, puisqu'elle est un rameau direct de la puissante famille Ligęza du clan Półkozic[1],[2] dont les premières attestations remontent à l'an 1220[3], elle-même rattachée à la famille puis au clan Półkozic dont les premières attestations datent respectivement de 1022 et 1044[4]. Elle appartenait aux clans (herb szlacheckie / herb) Półkozic, Doliwa, Dębno, Topór, Wąż. L'une des branches galiciennes, établie depuis le XVIe siècle dans l'Oblast de Ternopil et dans l'ancien Sambor Palatinat de Lviv est référencée dans les fonds d'archives de la noblesse conservés à Lviv, portait les armes du clan Siekierz. Plusieurs autres branches Rzeszowski confondues à tort ou à raison portaient Jastrzębiec ou Doliwa.

Origine de la famille Rzeszowski du clan Półkozic. Extrait de l'édition originale du Herby Rycerztwa Polskiego de Bartosz Paprocki (1584)

Famille Rzeszowski

Armes d'origine de la famille Rzeszowski du clan (herb) Półkozic. Herbarz Polski, K. Niesiecki t. VIII

Période XIVe – XXIe siècle
Pays ou province d’origine Pologne

Dès le XIVe siècle, elle a compté parmi ses membres, des poètes, de grands serviteurs et des proches du pape Urbain V et du trône de Pologne, tel un confesseur d'un roi de Pologne, plusieurs diplomates et chevaliers mais aussi plusieurs chanoines, prêtres, évêques et archevêques. Elle noua des liens familiaux avec, entre autres, les Czarnecki du clan Łodzia, grande famille de la noblesse polonaise dont la lignée est attestée depuis le XIVe siècle, et ce, par le mariage de Krystyna Rzeszowska, catholique, avec le noble Krzysztof Czarniecki, calviniste. Elle figure, entre autres, au tome VIII de l'armorial de Kasper Niesiecki[5] ; au tome XXXIV du Polski Słownik Biograficzny ; au tome X du Słownik geograficzny Królestwa Polskiego i innych krajów słowiańskich[6] et dans le Herby Rycerstwa Polskiego publié par Bartosz Paprocki en 1584[7] et réédité en 1858[8].

Mentions de quelques Rzeszowski importants. Extrait de l'édition originale du Herby Rycerztwa Polskiego de Bartosz Paprocki (1584)

Dès le XVe siècle, après que la ville de Siewierz (ainsi que son château) fut devenue le siège des évêques de Cracovie en 1453, l'évêque Jan Rzeszowski sera le premier à être signifié en tant que " Dominus et Haeres Ducatus et Terrae Severensis / Seigneur et légataire général de la Terre de Siewierz " et dès 1484, à revendiquer puis à user du titre de "Dominus et Princeps Ducatus Severiensis" (Seigneur, Prince et Duc de Siewierz)[9],[10].

Dès le dernier quart du XVIe siècle la famille Rzeszowski migra vers l'est, en Galicie. Elle se scinda en de nombreux rameaux dont la majorité tomba, après les Partages, dans la pauvreté. Quelques années avant, en 1568, le noble Hieronym appartenant à l’une des branches Rzeszowski ainsi que l'écrivain et noble Mikołaj Rej de Nagłowic du clan Oksza, furent les seuls à quitter le catholicisme pour se convertir au calvinisme[11]. Hieronym écrivit alors des lettres polémiques à caractère théologique auxquelles le père Józef Konarzewski répondit[12].

En 2018 eut lieu une commémoration pour les 664 ans de la famille Rzeszowski et de la donation de Rzeszów[13].

Étymologie & Origine

La famille Rzeszowski[14] tire son nom de la ville de Rzeszów, Ряшiв (Ryasziw) en ukrainien.

Cette ville a été intégrée à la Pologne en 1340 / 1341 par Kazimierz Wielki après des années de rivalités entre le Royaume de Pologne des Piast et la Rus' de Kiev des Riourikides. L'année 1354 marqua un tournant historique car les premières sources écrites parurent. En effet, en date du 19 janvier 1354, le roi Kazimierz Wielki fit don par privilège royal - selon le droit de Magdebourg - des terres de Rzeszów / Ряшiв et des villages alentour au diplomate et chevalier Jan Pakosławic de Strożysk du clan Półkozic[15].

Cette donation s'étendait alors des axes Nord-Sud et Est-Ouest, c'est-à-dire de la ville elle-même jusqu'au château de Czudźcu, d'une part ; du village de Dąbrowa à celui de Leżajsk, d'autre part et revenait à tous les descendants masculins comme féminins. Progéniteur de la famille Rzeszowski, Jan était le descendant de Dzierżykraj Półkozic (Castellan de Połaniec en 1246) et apparenté à Paweł XIII Przemankowski du clan Półkozic alors évêque de Cracovie, lui-même fils de Michał Półkozic - fils d'un certain Petit-Pierre ou Pierrot, Piotrek en polonais -, mentionné dans les privilèges de 1220, 1222 et 1232 et pimogéniteur de la famille et dudit clan d'où sortiront tous les Ligęza[16],[2].

Orthographe polonaise et orthographe ukraïnisée puis ukrainienne

La ville de Rzeszów (Ряшiв / Ryasziw en ukrainien) a des orthographes différentes selon qu'il s'agisse de la famille ou des institutions de la ville.

Pour la famille Rzeszowski, l'écriture fut ukraïnisée en Ришовський pour Ryszowski / Reszowski, dès la fin du XVIIIe siècle, pour désigner les branches ayant fait souche en Galicie et ayant contracté mariage avec des femmes uniates. La forme russe Рышовский, avec le i dur, concernait les branches qui vivaient en Pologne sous domination russe et dans la diaspora et qui n'avaient pas connu d'union avec des ukrainiennes. La graphie Рішовській était la graphie ukrainienne entre le milieu du XIXe siècle et les années 1920 qui laissa la place à la graphie moderne du nom Rzeszowski, soit Ришовський (Ryszowski) actuellement en usage en Ukraine ; Ришовский en Ukraine de l'Est et en Russie, sans la présence ni du i dur ni du signe mou. Selon les langues et les pays, le nom a donc varié, comme en allemand : Reichshof, Reshow, Rzeschow, Rzessow ; ou au Brésil : Rizof. Cela a conduit à l'écriture Reshowski pour la première ; Rizofski de manière systématique pour la seconde. À noter toutefois que les graphies contenues dans les armoriaux rédigés en cyrilliques sont Жешовські / Ржешовські (ukrainien) et Ржешовские (russe).

Enfin, en ce qui concerne les institutions, les formes Рышовский / Рышовскій en russe pré-révolutionnaire sont Жешовский / Жешувский en russe moderne (Жешувский университет). La forme ukrainienne Ряшівський (Ryasziwski) désigne exclusivement le Powiat de Rzeszów (Ряшівський повіт), l'université de Rzeszów (Ряшівський університет) mais également les noms de rues en Ukraine, comme celle à Lviv[17].

Exemples d'actes, avec différentes écritures, en Pologne et en Galicie

  1. Nom Rzeszowski décliné et écrit dans l'acte de mariage, en russe pré-révolutionnaire puis repolonisé en Рышовский / Ryszowski. Fond des registres civils (1887). Varsovie.
    Acte de mariage
  2. Les deux documents suivants sont issus du même registre, séparés de quelques pages. Le premier est un acte de décès ; le second, un index. Le nom Rzeszowski a été ukraïnisé en Ришовський / Ryszowski pour l'acte de sépulture, car il a été rédigé par un prêtre ukrainien (gréco-catholique). Dans l'index des décès / sépultures, le nom Rzeszowski n'est pas ukraïnisé, car la fin du registre a été rédigé par un prêtre catholique de rite romain. Fond des registres catholiques (1824). Oblast de Ternopil, ex-Pologne, actuelle Ukraine.
    Acte du registre des sépultures
    Index à la fin du registre des sépultures

Quelques personnalités

  • Jan Pakosławic de Strożysk (pl) (décédé en 1374), primogéniteur de la famille Rzeszowski du clan Półkozic et des autres branches. Entre 1362 et 1364, Jan et ses diplomates reçurent l'autorisation du pape de créer, à Cracovie, l'université jagellonne (Akademia Krakowska) qui relevait des facultés des arts libéraux, de médecine et du droit, sans faculté de théologie ; le pape ayant refusé que celle-ci soit créée à cause du roi. En effet, entre 1362 et 1368, Jan fit plusieurs séjours, avec d'autres diplomates, en Avignon, afin de discuter avec le pape Urbain V d'un éventuel divorce ou d'une annulation de mariage entre Adélaïde de Hesse et son époux le roi Kazimierz Wielki afin que ce dernier puisse épouser sa maîtresse.
  • Jan Feliks Rzeszowski de Przybyszówka, chevalier et curé de la paroisse de Przemyśl, chanoine de Cracovie et de Przybyszówka. Il fonda l'église de Łąka près de Rzeszów. Il participa, en 1444, à la bataille de Varna.
  • Jan Rzeszowski (vers 1345 - 12 août 1436)[18],[19],[20], diplômé de l'université de Padoue, était un aristocrate, professeur, diplomate et prêtre catholique romain. Chanoine de Cracovie, il était un proche du roi Władysław Jagiełło. Alors qu'il était le 6e recteur de l'Académie de Cracovie de 1405 à 1406[21], il fut le dernier archevêque de Halicz du 24 août 1412 jusqu'en 1414 mais le premier archevêque métropolite de l'archidiocèse de Lviv du 26 août 1412 à son décès le 12 août 1436. Il fonda par le décret " Litteras sacrosanctae " et en tant que légat pontifical et missionnaire, le 24 octobre 1417, le diocèse de Samogotie (actuellement en Lituanie), dans le Grand-Duché de Lituanie qui fut approuvé par une bulle pontificale du pape Martin V quatre années plus tard, le 31 mai 1421. Lors de l'accord de paix de Brest, en 1435, Jan faisait partie des 24 hauts signataires du royaume. Il était mentionné en tant que " Johannes Leopoliensis Archiepiscoporum "[22].
  • Jan Rzeszowski ou Jan z Rzeszowa du clan Półkozic (1410 / 1411 - 28 février 1488)[23] était un aristocrate qui avait pour habitude de séjourner à la cour de Ladislas III Jagellon et aux côtés duquel il participa à la Bataille de Varna qui coûta la vie au jeune souverain de 20 ans, le 10 novembre 1444[24]. Ordonné prêtre en 1453, il devint chanoine de Cracovie en 1455, chanoine de Przemyśl en 1466 et chanoine de Sandomierz en 1467. Devenu évêque de Cracovie et confesseur personnel du roi de Pologne et Grand-Duc de Lituanie Casimir IV Jagellon, Jan fut Grand Trésorier de la Couronne (1469-1471) et Gouverneur de la ville et des salines de Cracovie à partir de 1471. Dès 1484, il sera le premier évêque de Cracovie à revendiquer le titre de "Dominus et Princeps Ducatus Severiensis" (Seigneur, Prince et Duc de Siewierz) mais aussi le seul et unique évêque à consacrer, le 7 octobre 1477, selon la volonté du Chapitre, la Chapelle Sainte Croix érigée dans la cathédrale de Cracovie (jouxtant le Château royal du Wawel) le 11 août 1473 avec huit prébendes ajoutant aux dîmes de salaire des villages de Łazany, de Wola, de Skrzydlna, de Jodłownik et de Niżowa. Cette chapelle, financée et offerte personnellement par le roi et les villageois - au travers de la dîme - des villages pré-cités, est son lieu d'inhumation malgré le fait qu'il était détesté du clergé[25].

Dates clés du domaine

Avant 1340 : Rzeszów obtient des princes ruthènes un droit de Magdebourg qui s'étend aux colons polonais.

1340 - 1341 : Rzeszów fait désormais partie du Royaume de Pologne.

1354 : premières mentions de la ville et du domaine, dans les registres et actes officiels royaux.

19 janvier 1354 : le chevalier et diplomate Jan Pakosławic de Strożysk devient Jan Rzeszowski[28]. Progéniteur de la famille Rzeszowski, il abandonne le nom de son ancêtre sur décision royale.

1360 : Jan Rzeszowski construit une église à Staromieście, bourgade de Rzeszów.

1363 - 1366 : pourparlers diplomatiques avec les Tatars.

1370 / 1375 : décès de Jan Rzeszowski. Ses 3 fils gèrent en commun, chacun en tant que Seigneur, le domaine et la ville ainsi que les 26 villages alentour.

1540 : la ville et le domaine de Rzeszów sont découpés en 3 branches distinctes. Chacun accole au nom, la partie gérée.

1458 : destruction par le feu de la ville et du domaine de Rzeszów et égorgement des habitants par les Valaques et les Tatars.

1502 : nouvelle destruction par le feu de la ville et du domaine de Rzeszów et égorgement des villageois par les Tatars. Les archives du domaine sont définitivement perdues.

Début du XVIe siècle : la ville et le domaine se relèvent et obtiennent des privilèges royaux supplémentaires : une administration organisée. La ville compte parmi les villes les plus importantes du Royaume de Pologne et ensuite de la République des Deux-Nations avec une population estimée à plus de 3 000 habitants[29].

Fin du XVIe siècle : effondrement du domaine de Rzeszów. De nombreux villages sont vendus.

1583 - 1844 : la famille Rzeszowski perd définitivement le contrôle de la ville et du domaine et cède le pouvoir en 1583 à leurs cousins. Cette dernière essaimera définitivement vers l'Est. Se succèderont alors leurs cousins, les familles Ligęza et Pilecki et la maison des princes Lubomirski, jusqu'en 1844.

XXe siècle : une des branches galiciennes des Rzeszowski ukraïnisée en Ryszowski fut déportée à Opole, où elle sera exterminée.

Notes et références

  1. (pl) B. Bieś, « Kiedy to Rzeszowem władali Rzeszowscy », sur https://www.erzeszow.pl/
  2. (pl) M. Czarnota, « Mikołaj Spytek Ligęza z Bobrku herbu Półkozic », sur https://www.erzeszow.pl/
  3. (pl) A. Boniecki, Herbarz Polski, t. XIV, Warszawa, , pp. 249-250
  4. (pl) K. Niesiecki, Herbarz Polski, t. VII, Lipsk, , pp. 362-364
  5. (pl) K. Niesiecki, Herbarz Polski, t. VIII, Lipsk, , pp. 218-220
  6. (pl) B. Chlebowski i W. Walewsk, Słownik geograficzny Królestwa Polskiego i innych krajów słowiańskich, t. X, Warszawa, , pp. 151-155
  7. (pl) B. Paprocki, « Herby rycerstwa polskiego na pięcioro ksiąg rozdzielone », sur https://polona.pl/
  8. (pl) B. Paprocki, « Herby rycerstwa polskiego », sur https://polona.pl/
  9. (pl) B. Chlebowski i W. Walewski, Słownik geograficzny Królestwa Polskiego i innych krajów słowiańskich, t. X, Warszawa, , p. 603
  10. (pl) « Księstwo Siewierskie pod panowaniem Piastów i biskupów krakowskich », sur https://twojezaglebie.pl/
  11. (en) K. Bem, Calvinism in the Polish Lithuanian Commonwealth 1548–1648 : The Churches and the Faithful, Brill, , 332 p.
  12. (pl) Hieronim Rzeszowski, « Catholici et sectarii concertatio », - list Hieronima Rzeszowskiego w j.pol., dat. z Kwiliny 14 X 1568 roku, oraz
  13. (pl) Muzeum Historii Miasta Rzeszowa, « 19 STYCZNIA 1354 ROKU - 664 rocznica nadania przez Kazimierza Wielkiego Rzeszowowi królewskiego przywileju donacyjnego. », sur http://mhmr.muzeum.rzeszow.pl/
  14. (pl) S. Kołodziejski, « Średniowieczne rezydencje obronne Półkoziców w zachodniej Małopolsce. Wstęp do problematyki badań », Acta Universitatis Lodziensis - Folia Archeologica XXII -, , pp. 147-166 (lire en ligne)
  15. (pl) « 19 STYCZNIA 1354 ROKU - 664 rocznica nadania przez Kazimierza Wielkiego Rzeszowowi królewskiego przywileju donacyjnego - », sur Muzeum Okręgowe w Rzeszowie
  16. (pl) A. Boniecki, Herbarz Polski, t. XIV, Warszawa, , pp. 249-259
  17. (uk) « Повідомлення про оприлюднення проекту детального плану території у межах вул. Ряшівської — вул. проектованої — вул. Щирецької у м. Львові та звіт про стратегічну екологічну оцінку — Львівська міська рада », sur https://city-adm.lviv.ua/
  18. Ch. Gottlieb von Friese, (titre avec ancienne graphie) : La Metropolitaine de Leopol avec ses archeveques jusqu'a notre tems, Varsovie, , pp. 36 - 37
  19. (la) Hierarchia Catholica, p. Vol. I, p. 271 ; Vol. II, p. 176
  20. (pl) P. Nitecki, Biskupi Kościoła w Polsce w latach 965–1999. Słownik biograficzny, Warszawa,
  21. (pl) « Poczet Rektorów UJ », sur https://www.uj.edu.pl/
  22. (la) M. Dogiel, Codex diplomaticus regni Poloniae et magni ducatus Lituaniae (lire en ligne), p. 133
  23. (pl) P. Biliński, « Żywoty sławnych Biskupów Krakowskich JAN RZESZOWSKI HERBU PÓŁKOZIC (1411-1488) », sur https://web.archive.org
  24. (pl) L. Łętowski, Katalog biskupów, prałatów i kanoników krakowskich, t. II, Kraków, , p. 32
  25. (pl) L. Łętowski, Łętowski, Katalog biskupów, prałatów i kanoników krakowskich, t. II, Kraków, , pp. 32 - 44
  26. (pl) « Jan de Rzeszów », sur polona.pl
  27. (pl) « Jan Rzeszowski », sur polona.pl
  28. (pl) J. Kurtyla, Krąg rodowy i rodzinny Jana Pakosławica ze Stróżyskki Rzeszowa. (Ze studiów nad rodem Półkoziców w XIII i XIV wieku), t. VI-VII : Przemyskie Zapiski Historyczne 1989/1990, Przemyśl, , p. 7-61
  29. (pl) J. Sz. Hospod, CHŁOPSKI ADWOKAT Józef Hospod 1861–1935, Rzeszów 2013 (lire en ligne)

.

Bibliographie succincte

  • A. Boniecki, Herbarz Polski, t. XIV, 1911, p. 249-259.
  • B. Chlebowski i W. Walewski, Słownik geograficzny Królestwa Polskiego i innych krajów słowiańskich, t. X, 1889.
  • S. Kołodziejski, « Średniowieczne rezydencje obronne Półkoziców w zachodniej Małopolsce. Wstęp do problematyki badań », in Acta Universitatis Lodziensis - Folia Archeologica XXII -, 1998.
  • J. Kurtyka, Krąg rodowy i rodzinny Jana Pakosławica ze Stróżysk i Rzeszowa (Ze studiów nad rodem Półkoziców w XIII i XIV wieku), t.  VI-VII, 1991.
  • J. Kurtyka, Polski Słownik Biograficzny, t. XXXIV, 1992 .
  • J. Malczewski J. Zamek w Rzeszowie, jego otoczenie i właściciele, Wyd. Libri Ressovienses, 1995.
  • K. Niesiecki, Herbarz Polski, t. VII & t. VIII 1841.
  • B. Paprocki, Herby rycerstwa polskiego na pięcioro ksiąg rozdzielone, 1584 (réédition en 1858).
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