Conspiracy Watch

Conspiracy Watch (signifiant en anglais : Observatoire du complot), édité par l'Observatoire du conspirationnisme et des théories du complot, est un site web français fondé en 2007 par Rudy Reichstadt. Il est co-animé par Rudy Reichstadt et Valérie Igounet, historienne spécialisée dans l'étude de l'extrême droite et l'histoire du négationnisme.

« Rudy Reichstadt » redirige ici. Pour les autres significations, voir Rudy.


Adresse conspiracywatch.info
Commercial non
Publicité non
Type de site Information spécialisée
Langue français
Inscription non
Rédacteur en chef Rudy Reichstadt
Lancement 2007
État actuel Actif

Depuis 2017, Conspiracy Watch se professionnalise avec le soutien financier de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.

Conspiracy Watch se veut « entièrement consacré à l’information sur le phénomène conspirationniste, le négationnisme et leurs manifestations actuelles ».

Auteurs et historique

Rudy Reichstadt

Rudy Reichstadt, fondateur et auteur principal du site, est diplômé de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence[1]. Il a notamment occupé les fonctions de chef de bureau des affaires financières au sein de la direction de la jeunesse et des sports de la mairie de Paris[2][source insuffisante]. Il est par ailleurs membre de l'Observatoire des radicalités politiques dirigé par Jean-Yves Camus pour la fondation Jean-Jaurès (proche du Parti socialiste)[3]. Il a écrit dans différentes publications et sites web comme l'Observatoire du communautarisme, ProChoix, L'Arche, Rue89[4].

Création du site (2007)

Rudy Reichstadt crée le site Conspiracywatch.info « dans [son] coin », en 2007[5]. Celui-ci est utilisé comme ressource par le ministère de l'Éducation nationale[6],[7]. Il est régulièrement cité par de grands médias français[7], lors d'affaires impliquant des théories du complot, à l'image de celles concernant la mort d'Oussama ben Laden[8], la religion de Barack Obama[9], l'affaire DSK, les attentats du 11 septembre 2001[10] ou l'affaire Merah[11]. Il anime ou participe à des conférences sur le complotisme et les fake news[12],[13],[14], et il est notamment invité à deux séminaires organisés par La Règle du jeu[1] en 2012 et 2013 aux côtés d'autres intervenants comme Pierre-Henri Tavoillot[15] et Guy Konopnicki[16].

Attentats de 2015 et institutionnalisation du projet

Le site « sort de l'ombre » en janvier 2015 lorsque la ministre Najat Vallaud-Belkacem affirme sur RTL qu'« un jeune sur cinq adhère à la théorie du complot ». Ce chiffre, qu'elle tient d'un entretien avec Rudy Reichstadt dans le cadre de la « mobilisation de l'école pour les valeurs de la République » après les attentats de janvier 2015 en France[17], concerne en fait les personnes croyant en particulier à l'existence des Illuminati. La déclaration provoque néanmoins une explosion des visites sur le site.

En 2015, Rudy Reichstadt est sollicité, en tant que principal rédacteur de Conspiracy Watch, par le Service d'Information du Gouvernement de Manuel Valls pour participer à l'élaboration du contenu du site ontemanipule.fr. Il reçoit le soutien de la Délégation interministérielle à la lutte contre la racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH) pour réaliser des vidéos pédagogiques[1],[18].

En septembre 2015, l'Observatoire du conspirationnisme, association loi de 1901 éditrice du site Conspiracy Watch, est co-fondatrice avec Mohamed Sifaoui et d'autres personnalités de l'association « Onze janvier ». Cette dernière « a pour objet, selon ses statuts, la défense, la propagation, la diffusion et la consolidation dans la société et au-delà du territoire national des principes démocratiques […][19] ».

En mars 2016, Rudy Reichstadt est signataire du Manifeste du Printemps républicain[20].

En février 2017, il est à l'origine de l'affaire Olivier Sauton quand il exhume dans le passé du comédien des tweets antisémites et une collaboration en 2011 dans un film de Dieudonné, avec l’essayiste d’extrême droite Alain Soral et le négationniste Robert Faurisson[5].

En 2018[réf. nécessaire], le site est reconnu comme service de presse en ligne[21].

En janvier 2020, le site Conspiracy Watch dénonce un passage conspirationniste issu d'un nouveau manuel scolaire d'histoire (Histoire du XXe siècle en fiches, publié par les éditions Ellipses) destiné aux étudiants de Sciences Po et de classes préparatoires. On peut lire à la page 204 du manuel, à propos des attentats du 11 septembre 2001, que « cet événement mondial – sans doute orchestré par la CIA (services secrets) pour imposer l’influence américaine au Moyen-Orient ? – touche les symboles de la puissance américaine sur son territoire »[22]. À la suite de cette révélation, la maison d'édition publie un « correctif formel » dans les exemplaires du livre qui n'ont pas encore été distribués en librairie ainsi que sur son site internet.

En décembre 2020 la députée Martine Wonner exige que Conspiracy Watch retire de son site tout article traitant de sa personne, ce que refuse Rudy Reichstadt au nom de la liberté d'information[23].

En janvier 2021, Conspiracy Watch indique que le sociologue Gérald Bronner est membre de son conseil scientifique[24].

Sources de financement

En 2017, la Fondation pour la mémoire de la Shoah apporte son soutien à l'Observatoire du conspirationnisme. Rudy Reichstadt, qui travaillait comme bénévole sur son site, est désormais rémunéré et peut s'y consacrer pleinement. Il quitte alors son poste à la mairie de Paris et travaille dorénavant en tandem avec Valérie Igounet, historienne spécialiste du négationnisme et de l’extrême droite[5].

Réception

En février 2013, à la suite de la diffusion du reportage Les Obsédés du complot de Caroline Fourest, dans lequel cette dernière interrogeait entre autres Rudy Reichstadt, Pascal Boniface souligne la proximité de Reichstadt avec la revue ProChoix de Fourest et considère que le site Conspiracy Watch « est principalement consacré à la dénonciation des critiques de la politique israélienne[25]. » Le lendemain, Rudy Reichstadt lui répond que son jugement porté sur Conspiracy Watch est « non seulement faux mais aussi absurde », qu'il relève du « procès d'intention », qu'il « trahit [ses] obsessions » et la confusion qu'il fait entre « la défense de la politique de l’État d’Israël et la critique de fantasmes conspirationnistes aux remugles antisémites[26]. »

Le journaliste et directeur de rédaction Laurent Joffrin estime que Conspiracy Watch est devenu un site de référence[27]. Selon Caroline Fourest, ce site est « ultra-documenté et terriblement bien informé sur les désinformateurs de notre époque : [les] conspirationnistes[28]. »

Dans une interview réalisée en mars 2016, les journalistes Dominique Albertini et Jonathan Bouchet-Petersen de Libération estiment que « Rudy Reichstadt est l’un des meilleurs connaisseurs français de la sphère complotiste[29]. » Ce dernier y rappelle que selon une enquête de l’institut de sondage OpinionWay de 2013, entre 20 et 50 % des Français seraient influencés par le « phénomène complotiste » dont il explique l'essor par une « diffusion désormais instantanée des récits et la crise de légitimité des autorités constituées[29]. »

Pour Mathieu Foulot, diplômé de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), le site fait partie, avec HoaxBuster, de ceux qui « démantèlent de façon pédagogique rumeurs et fausses infos[6]. »

À l'opposé, Benoît Bréville, rédacteur en chef du Monde diplomatique, estime que Rudy Reichstadt n'a « rien d’un chercheur », que « son site relève davantage du blog collectif que d’un quelconque « observatoire », qu'il « n’aime pas les critiques » et « n’aime pas non plus ce qui lui paraît trop à gauche » au regard des accusations lancées à de nombreuses personnalités de la gauche radicale[7].

Le journaliste Brice Perrier affirme que l'accueil médiatique a été unanime pour saluer L'Opium des imbéciles, livre publié par Rudy Reichstadt le 11 septembre 2019, et estime que Conspiracy Watch est devenu « la référence incontournable » en ce qui concerne la dénonciation du complotisme qu'il estime « nécessaire »[1].

Brice Perrier cite l'historienne Valérie Igounet, seconde salariée du site, pour qui Conspiracy Watch met en œuvre « une sémantique, une rigueur et une neutralité qui en font un travail scientifique universitaire ». Cependant, selon Perrier, ce point de vue n'est « pas forcément partagé ». Il cite le politologue Julien Giry qui juge que « Conspiracy Watch produit un discours anticonspi qui dramatise la situation et permet de légitimer son existence », ce qui amène un résultat « ni rigoureux ni neutre »[1]. Selon ce politologue, Reichstadt a tendance à écarter ce qui ne va pas dans son sens, y compris la plupart des travaux de recherche, et il développe dans son livre une « vision pathologisante » du phénomène complotiste, « sans volonté de compréhension sociale et sociologique ». Giry émet alors l'avis que Conspiracy Watch contribue à la radicalisation de gens qui doutent, en les associant à des propagandistes dangereux. Jean-Yves Camus, directeur de l'Observatoire des radicalités de la fondation Jean-Jaurès, dont Rudy Reichstadt est membre, relativise : « On partage ou pas la grille de lecture de Conspiracy Watch. Mais ça reste un pôle de ressources utile car personne d'autre ne fait ce travail. »[1]

Enquête de 2018 sur le complotisme

Conspiracy Watch et la Fondation Jean-Jaurès sont à l'origine d'une étude de l'Ifop publiée en janvier 2018 sur la prévalence des thèses conspirationnistes dans la population française. Selon cette enquête, seul un Français sur cinq n’adhère à aucune thèse conspirationniste, mais plus de 50 % des Français ne croient au maximum qu’à trois théories du complot et ont une approche critique à l’égard des conspirationnistes. Les Français qui adhèrent à plus de cinq thèses complotistes et sont plus enclins à croire « les versions non-officielles des informations » représentent 25 % de la population, un chiffre important à l’heure des fake news qui influencent politiquement l'opinion selon France 24. Les auteurs de l'étude relativisent en concluant que le pays « penche plutôt du côté des non-complotistes ». Selon Julien Giry, politologue à l’université Rennes 1, les résultats sont en fait « dans la droite ligne d’autres enquêtes passées », avec un nombre de conspirationnistes constant et analogue à celui des autres pays occidentaux[30]. Rudy Reichstadt explique qu'il a choisi pour ce sondage les thèses conspirationnistes les plus répandues et que les résultats sont préoccupants sur des sujets d'actualité comme la popularité de la rumeur selon laquelle « le ministère de la Santé est de mèche avec l’industrie pharmaceutique pour cacher au grand public la réalité sur la nocivité des vaccins », la méfiance envers les médias ou encore la sensibilité des jeunes aux théories du complot[31].

Arnaud Mercier, professeur en communication à l’Institut français de presse, confirme que les jeunes ont toujours plus remis en cause les théories officielles, surtout depuis l’avènement des réseaux sociaux, mais estime « que cet esprit critique est perverti. Car des marchands de doute exploitent le bien-fondé d’une posture critique pour mettre en place un brouillard, un flou artistique » et « il y a aujourd’hui davantage de marchandisation du doute. Certains politiques exploitent à des fins électorales cette propension à la crédulité ». Il met en avant un problème méthodologique du sondage qui « veut tester à la fois la crédulité des Français et leur scepticisme » car « on ne peut pas mettre sur le même plan l’horoscope et le réchauffement climatique »[32].

La méthodologie du sondage est également jugée « problématique » et ses conclusions « hâtives » par Hadrien Mathoux de Marianne, car il mélange les complotistes confirmés et ceux qui découvraient une « théorie plus ou moins loufoque » en même temps que la question posée, il ne propose pas la réponse « sans opinion » et amalgame le fait de douter des médias avec le conspirationnisme[33]. L'Ifop a répondu à certaines critiques : le mélange des thèses plus ou moins complotistes servait selon eux à voir s'il y avait une corrélation entre elles, à voir ce que donnait une réponse spontanée à ces thèses dont le mode de propagation est viral ; le questionnaire demandait préalablement si le sondé avait entendu parler d'une thèse ou non, le « ne se prononce pas » était donc sans objet[34]. Rudy Reichstadt et Valérie Igounet ont également répondu aux critiques adressées à cette enquête dans « L’opinion française et le conspirationnisme : retour sur une enquête critiquée », in Maryvonne Holzem (dir.), Vérités citoyennes. Les sciences contre la post-vérité, éditions du Croquant, 2019, pp. 145-163.

Jean-Michel Dumay pointe un biais méthodologique qui réside dans le fait d’avoir, dans un premier temps, testé la notoriété desdites théories du complot en demandant aux sondés s’ils les connaissaient ; puis, dans un second temps, et quelles qu’aient pu être les réponses à la question de leur notoriété, mesuré le taux d’adhésion à ces « théories » auprès des personnes interrogées. Ainsi, une bonne part des sondés se sont retrouvés classés dans la catégorie « complotistes » sans même avoir pu véritablement réfléchir ou se renseigner. Il en a découlé, comme résultat s'agissant de l’une de ces théories (l’implication de sociétés secrètes qui auraient tiré les ficelles des révolutions française et russe) que 28 % y adhèrent, alors que seuls 27 % déclarent la connaître[35].

Les concepteurs de l'enquête estiment quant à eux que les choix méthodologiques pourtant explicitement annoncés dès la deuxième page de la note d'accompagnement du sondage en question ont été ignorés : « Un autre argument critique était axé sur notre choix, là aussi explicitement assumé, de demander aux sondés leur avis sur des énoncés complotistes qu’ils ne connaissaient pas préalablement. Les tenants de cette objection considèrent généralement que les résultats ainsi obtenus n’ont aucune valeur. Nous sommes partis du postulat inverse, estimant que demander leur avis y compris à des personnes ne connaissant pas la théorie du complot préalablement nous renseignait, justement, sur la capacité de certaines théories à être plus facilement ou plus spontanément approuvées que d’autres. Mais, précisément parce que nous étions conscients que la notoriété de certaines théories du complot était beaucoup plus confidentielle que d’autres (celle sur l’assassinat de JFK est connue de 75 % des sondés tandis que celle sur l’existence d’une arme secrète climatique américaine ne l’est que de 17 %) et parce que les chiffres d’adhésion ne peuvent être réellement exploités qu’en distinguant entre ceux qui ont déjà entendu parler de la théorie du complot concernée et ceux qui y sont exposés pour la première fois, nous avons veillé à procéder en deux temps, en demandant d’abord aux sondés s’ils connaissaient les théories du complot que nous leur présentions, puis en leur demandant de se positionner selon une échelle à quatre points. »[36].

Idées et analyses

Rudy Reichstadt a l'idée de créer un observatoire du conspirationisme en 2005 après lecture de La Foire aux illuminés de Pierre-André Taguieff et Les Nouveaux Imposteurs d'Antoine Vitkine. À cette époque, les complotistes se focalisent sur les attentats du 11 septembre, et le phénomène prend une ampleur telle que Rudy Reichstadt veut alors « apporter des ressources savantes sur cette question, montrer que derrière ces théories, il y a des théoriciens du complot, et réinscrire ce phénomène dans le temps long de l’histoire des idées politiques ». Dans la décennie qui suit, il considère que la sphère complotiste évolue et s'engage notamment sur le terrain de la critique du négationnisme[5].

Lors d'une interview à Libération en 2016, Rudy Reichstadt estime que la théorie du « complot américano-sioniste » est « le principal thème d'obsession » de la partie la plus dynamique de la « complosphère » sur Internet, avec comme tête de pont la « galaxie Soral-Dieudonné »[37]. En 2017, interviewé par Le Monde, Rudy Reichstadt déclare : « s’il existe différentes chapelles parmi les complotistes, tous se mettent d’accord sur une conspiration américano-sioniste. C’est leur socle commun. »[5]. Il se donne pour objectif de mettre en ligne des vidéos qui puissent contrer par exemple celles d'Alain Soral en instillant « le doute sur la théorie du complot, avec un harcèlement argumentatif », et éviter ainsi que les internautes puissent « basculer »[5]. Il juge que « très souvent », le conspirationnisme mobilise un « matériel antisémite »[38].

En 2017, Conspiracy Watch accuse le blog les-crises.fr d'Olivier Berruyer de relayer une caricature antisémite « qui court sur le web complotisme depuis 4 ans ». À la suite de cette dénonciation, les-crises.fr « corrige son erreur ». Selon The Times of Israel, les « débats » entre Rudy Reichstadt et Olivier Berruyer « ne datent pas d’hier »[39].

Dans son livre L'Opium des imbéciles, Rudy Reichstadt fustige la tolérance au complotisme, dont la dangerosité est, selon lui, sous-estimée. Il affirme que le complotisme affaiblit le débat public rationnel, indispensable à la démocratie. Il déclare que « la théorie du complot falsifie l’histoire. Elle parasite le fonctionnement de la démocratie. Elle dissuade les parents bien-portants de vacciner leurs enfants. Elle protège les dictateurs. Elle exonère des criminels. Elle invente des boucs émissaires. Elle dresse des potences. Elle prépare des génocides. » Rudy Reichstadt critique tout autant ceux qui diffusent des théories du complot que ceux qui leur trouvent des excuses. Pour Reichstadt, le complotisme est avant tout une arme politique, et les théories du complot cachent des idéologies. Les régimes autoritaires l'utilisent pour se défausser de leurs culpabilités en désignant d'autres responsables ou en semant la confusion. Le but des théories du complot est alors de rabaisser la réalité factuelle au niveau de l'opinion, et l'objectif n'est pas de convaincre par un récit concluant mais de provoquer le doute. Et le complotisme est utilisé par bien d'autres acteurs, qui s'exonèrent en utilisant des arguments préfabriqués, comme par exemple prétendre « simplement poser des questions », et qui peuvent tenter, par exemple, d'influer sur des élections, ou générer des revenus publicitaires[40],[27],[41].

Notes et références

  1. « Rudy Reichstadt : les limites de l'anticonspiration professionnelle », Marianne Magazine, (consulté le )
  2. Bulletin municipal officiel de la mairie de Paris, n°15, p. 497.
  3. Membres de l'Observatoire des radicalités politiques de la fondation Jean-Jaurès
  4. « F.A.Q. », sur www.conspiracywatch.info (consulté le )
  5. Samuel Blumenfeld, « Conspiracy Watch : les théories du complot ne passeront pas par lui », sur lemonde.fr, (consulté le )
  6. « Folie complotiste et reductio ad complotum », Le Figaro, 10 février 2016.
  7. Benoît Bréville, « Chasseur de « conspis » », Manière de voir, no 158, (lire en ligne, consulté le ).
  8. « La mort d'Oussama Ben Laden relance les thèses conspirationnistes », sur lemonde.fr, (consulté le )
  9. « Obama musulman : dernier avatar de la théorie du complot », sur lci.tf1.fr, (consulté le )
  10. « 11-Septembre : pourquoi tant de rumeurs? », sur lemonde.fr, (consulté le )
  11. « Affaire Merah : tentative de déconstruction d'un discours conspirationniste », sur lemonde.fr, (consulté le )
  12. « Argenteuil : une conférence contre la manipulation et les fake news », sur leparisien.fr, (consulté le )
  13. « Albi. "Résister au complotisme" », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  14. « Rudy Reichstadt : « Internet permet aux théories du complot de se développer » », sur La Rép des Pyrénées, (consulté le )
  15. « Décrypter les rhétoriques de la conspiration », (consulté le )
  16. « Radicalisation politique et théories du complot », (consulté le )
  17. Conspiracy Watch, ce site qui traque les conspirationnistes, Le Figaro, 2 mars 2015
  18. « VIDEO - Une campagne pour déconstruire les discours complotistes sur Internet », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  19. Mohamed Sifaoui, « Le « 11 janvier » est éternel », sur www.huffingtonpost.fr, Le Huffington Post, (consulté le ).
  20. « Face aux attaques contre la République, le Printemps républicain commence aujourd'hui », sur Marianne.net, (consulté le )
  21. « Liste des services de presse en ligne reconnus - data.gouv.fr », sur www.data.gouv.fr (consulté le )
  22. « Un manuel d’histoire épinglé pour conspirationnisme », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  23. « [Chuchotements] Conspiracy Watch, 1 - Wonner, 0 », Dernière Nouvelles d'Alsace, (lire en ligne, consulté le ).
  24. « Newsletter du 10 janvier 2021 », sur conspiracywatch.info (consulté le ).
  25. Pascal Boniface, « Fourest et les complotistes : posons les bonnes questions sur la manipulation de l'info », sur leplus.nouvelobs.com, (consulté le )
  26. Rudy Reichstadt, « Caroline Fourest, les obsédés du complot et l'inquiétante obsession de Pascal Boniface », sur leplus.nouvelobs.com, (consulté le )
  27. Laurent Joffrin, « Mieux soigner le conspirationnisme aigu », sur Libération.fr, (consulté le )
  28. Caroline Fourest, Rudy Reichstadt, gardien de l'information sur Internet, Franceinter, janvier 2014.
  29. Dominique Albertini et Jonathan Bouchet-Petersen, Rudy Reichstadt: « Une vision du monde de plus en plus paranoïaque », Libération, 11 mars 2016.
  30. Les théories du complot ont la cote auprès des Français, france24.com, 9 janvier 2018
  31. INFO FRANCEINFO. Près de huit Français sur 10 croient à au moins une « théorie du complot », selon une étude, France info, 8/1/2018
  32. Théorie du complot : « gare à la marchandisation du doute », la-croix.com, 8 janvier 2018
  33. Hadrien Mathoux, "Huit Français sur 10 complotistes" : pourquoi ce sondage est problématique, marianne.net, 9 janvier 2018
  34. Enquête sur le complotisme : précisions sur la méthodologie, Conspiracy Watch, 12/01/2018
  35. Jean-Michel Dumay, « Un sondage sur mesure », Le Monde Diplomatique Manière de Voir, (lire en ligne)
  36. Maryvonne Holzem (dir.), Vérités citoyennes. Les Sciences contre la post-vérité, Vulaines-sur-Seine, Éditions du Croquant, coll. « Détox », , 174 p. (ISBN 978-2-36512-220-7), p. 160-161.
  37. « Rudy Reichstadt : « Une vision du monde de plus en plus paranoïaque » », sur Libération.fr, (consulté le )
  38. « Interview Crif - Conspirationnisme : trois questions à Rudy Reichstadt, fondateur du site Conspiracy Watch », sur Crif - Conseil Représentatif des Institutions Juives de France, (consulté le )
  39. « Le site Les Crises relaie une caricature anti-Israël et corrige son erreur », The Times of Israel, (lire en ligne)
  40. « « L’opium des imbéciles » : Rudy Reichstadt vent debout contre la tolérance au complotisme », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  41. « « L’opium des imbéciles » de Rudy Reichstadt », sur Contrepoints, (consulté le )

Lien externe

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