Condé-sur-l'Escaut

Condé-sur-l'Escaut est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Condé.

Condé-sur-l'Escaut

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Valenciennes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Valenciennes Métropole
Maire
Mandat
Grégory Lelong
2020-2026
Code postal 59163
Code commune 59153
Démographie
Gentilé Condéens
Population
municipale
9 586 hab. (2018 )
Densité 521 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 27′ 00″ nord, 3° 35′ 29″ est
Altitude Min. 10 m
Max. 52 m
Superficie 18,4 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Valenciennes (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Valenciennes (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marly
Législatives 21e
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Condé-sur-l'Escaut
Géolocalisation sur la carte : Nord
Condé-sur-l'Escaut
Géolocalisation sur la carte : France
Condé-sur-l'Escaut
Géolocalisation sur la carte : France
Condé-sur-l'Escaut
Liens
Site web conde59.fr

    Localisée sur le cours canalisé de l'Escaut, elle fait partie de la banlieue de Valenciennes et de la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole, qui regroupe 35 communes et 190 528 habitants, en 2009.

    Géographie

    Localisation

    Condé-sur-l'Escaut est située à 12 km au nord-est de Valenciennes, à 51 km de Lille, à 90 km de Bruxelles et à 239 km de Paris. Le territoire communal est longé, au Nord, par la frontière belge. La ville se trouve au confluent de la Haine et de l'Escaut.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Condé-sur-l'Escaut est limitrophe des communes suivantes :

    Péruwelz (be)
    Vieux-Condé N Bernissart (be)
    O    Condé-sur-l'Escaut    E
    S
    Fresnes-sur-Escaut Quarouble Saint-Aybert

    Thivencelle

    Hydrographie

    Condé-sur-l'Escaut

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 730 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 37 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Condé-sur-l'Escaut est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[17] et 335 242 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (37,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (39 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32 %), zones urbanisées (22,4 %), prairies (12,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), eaux continentales[Note 7] (7,6 %), zones humides intérieures (6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,8 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Projet d'aménagement

    Le centre historique fait partie du programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[24].

    Toponymie

    Le nom Condé vient du celtique Condat(e), qui signifie « confluent » (ici celui de la Haine, aujourd'hui détournée, et de l'Escaut). Le nom est romanisé en Condatum à l'époque gallo-romaine avant de devenir Conde au XIVe siècle.

    Durant la période révolutionnaire, à la demande des autorités et par décret du 25 vendémiaire an II (16 octobre 1793), comme beaucoup de communes de France dont le nom tient alors d'une connotation féodale ou religieuse, la commune, alors nommée Condé, prend le nom de Nord-Libre[25] et jusqu'au décret du [26],[27].

    La commune prend son nom actuel de « Condé-sur-l'Escaut », en 1886[25].

    La commune se nomme Konde a/d Schelde en flamand[28].

    Ses habitants sont appelés les Condéens[29].

    Histoire

    Situé en Gaule belgique à l'époque celtique, le site est occupé par les Nerviens puis par les Romains qui y installent un campement militaire.

    Les Francs s'y installent ensuite à l'époque des Invasions et la région est évangélisée au VIIe siècle par saint Wasnon, patron de l’église paroissiale. Une collégiale s'érige à proximité immédiate (actuellement place Verte) et se trouve placé sous le vocable de Notre-Dame. La fondation de ce chapitre, qui fournit au pouvoir féodal son personnel administratif, remonte à la période mérovingienne (Ve au VIIIe siècles, ainsi que l'attestent les fouilles archéologiques[30]. Deux siècles plus tard, des Vikings, apparus une première fois en 855, s'y établissent provisoirement dans les années 880. Remontant l'Escaut sous le commandement de leurs chefs Sigfred et Godfred, ils prennent la place forte et y établissent un camp retranché avec un embryon de fortifications ; chassés en 885, ils réapparaissent dès l'année suivante jusqu'à leur expulsion définitive en 889.

    La ville, très disputée, est tour à tour prise par les troupes flamandes de Jacques van Artevelde, par le roi de France Louis XI en 1477[31].

    Jean de La Hamaïde, seigneur de Condé, meurt à la bataille d'Azincourt en 1415[32].

    En 1654, les Espagnols commencent une période de chantiers de modernisation, interrompue par une prise française en 1655, suivie d’une reprise espagnole l’année suivante. Les Espagnols ajoutent un chemin couvert et construisent des défenses avancées. Ils renforcent les défenses du front nord-ouest par quatre puissants bastions. En 1676, Louis XIV assiège la ville, définitivement rattachée à la France par le traité de Nimègue en 1678.

    Le 27 novembre 1788, sont érigées en duché les terres de Condé, Fresnes, Vieux-Condé, Hargnies, situées en Hainaut, sous la dénomination de duché de Croÿ en faveur d'Emmanuel Ferdinand François duc de Croÿ (maison de Croÿ). Le bénéficiaire, prince de Solre et de Meurs, prince du Saint-Empire, grand d'Espagne de 1re classe, maréchal des camps et armées du roi, chevalier des ordres du roi, baron et gouverneur de Condé, avait demandé de transporter le titre de duché de Croÿ, créé en 1598 par Henri IV en faveur de Charles de Croÿ sur la terre de Croÿ (Crouy-Saint-Pierre) en Picardie, sur les terres de Condé, etc[33].

    Les troupes autrichiennes de François de Saxe-Cobourg occupent la ville après un blocus de 92 jours[34] ()[35]. La ville est libérée des Autrichiens le par le général Schérer. Elle tombe aux mains des coalisés lors de la chute de Napoléon (1815) : ils ne la quittent que trois années plus tard, en 1818.

    En 1878, l'archiduc Frédéric d'Autriche, de la brache de Teschen, y épouse la princesse Isabelle de Croÿ au château de l'Hermitage.

    La ville fut desservie par l'ancien tramway de Valenciennes de 1882 à 1966.

    En 1901, Condé-sur-l'Escaut perd son titre de place forte : l'État autorisera son démantèlement en 1923.

    En juillet 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale, un rassemblement contre la guerre est organisé à Condé-sur-l'Escaut avec des représentants des partis socialistes français, belge et allemand, parmi lesquels Karl Liebknecht[36],[37].

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, la commune est occupée de 1940 à 1944 par les Allemands qui exploitent ses ouvriers et sa mine de charbon.

    Le charbon est exploité à la fosse Ledoux jusqu'en 1989, date de la fermeture définitive de la mine, jusque-là première source d'emplois pour les hommes. Le site est détruit en 1991[38].

    Mines : Houillères du Nord-Pas-de-Calais

    Le 28 août 1979, six braqueurs attaquent la trésorerie principale de Condé-sur-l'Escaut et repartent avec un butin de 16 000 000 FF (environ 2 500 000 ), la pension trimestrielle des mineurs (le paiement des pensions était en liquide)[39],[40].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Le premier tour des élections municipales de 2020 se déroule le . Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 retarde de trois mois la tenue du second tour, qui a lieu le . S'y affrontent le maire sortant, le fils de l'ancien maire et un ancien adjoint[41].

    Liste des maires

    Daniel Bois, maire de 1983 à 2014, lors de l'inauguration de la seconde ligne du tramway de Valenciennes.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    décembre 1919 juillet 1948
    (décès)
    Pierre Delcourt SFIO Journaliste
    Député de la 1re circonscription de Valenciennes (1928-1936)
    Sénateur du Nord (1948)
    Conseiller général (1945-1948)
    juillet 1948 mars 1965 Lucien Mailliard    
    mars 1965 mars 1983 Henri Bois    
    mars 1983 mars 2014[42] Daniel Bois PRG  
    mars 2014[42] En cours Grégory Lelong UDI Enseignant
    Conseiller régional des Hauts-de-France (depuis 2015)

    Instances judiciaires et administratives

    Condé-sur-l'Escaut relève du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

    Intercommunalité

    Condé-sur-l'Escaut est membre de la Communauté d'agglomération de Valenciennes Métropole qui regroupe 35 communes.

    Jumelages

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].

    En 2018, la commune comptait 9 586 habitants[Note 8], en diminution de 1,59 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    5 9786 6797 0215 3505 2975 1035 0255 1105 710
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    5 8044 6424 9644 3464 6215 1724 7724 4814 960
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    5 3105 2134 5036 7087 2287 0537 1149 13714 066
    1968 1975 1982 1990 1999 2010 2015 2018 -
    13 60713 99413 67111 28910 5279 7319 6309 586-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Condé-sur-l'Escaut en 2007 en pourcentage[46].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    1,2 
    6,4 
    75 à 89 ans
    10,1 
    11,7 
    60 à 74 ans
    15,6 
    18,8 
    45 à 59 ans
    18,6 
    20,4 
    30 à 44 ans
    17,2 
    19,5 
    15 à 29 ans
    19,2 
    22,9 
    0 à 14 ans
    18,0 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2010 en pourcentage[47].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,7 
    5,0 
    75 à 89 ans
    8,7 
    11,5 
    60 à 74 ans
    12,7 
    19,5 
    45 à 59 ans
    19,3 
    20,5 
    30 à 44 ans
    19,4 
    21,9 
    15 à 29 ans
    20,3 
    21,4 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Enseignement

    Condé fait partie de l'académie de Lille.

    Sports

    • C'est au stade de la Chaussiette que l'un des rares clubs de crosse de France s'entraine. Surnommée les Haveurs en référence au passé minier du Valenciennois, elle joue en championnat en association avec le club de Lille mais organise seule sa propre compétition évènementielle annuelle : la Hainaut Cup.
    • La ville dispose également d'un circuit de moto-cross et a organisé en 2013 la finale du Championnat des Flandres.
    • Le club de volley-ball joue en Nationale masculine 2 aux côtés de Bellaing.
    • Le club de judo local organise chaque année un tournoi open dit Open des ch'tis, invitant au passage plusieurs clubs plus ou moins lointains.

    Média

    • La Voix du Nord Valenciennes-Denain (quotidien)
    • L'Observateur du Valenciennois (hebdomadaire)

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château féodal de Nicolas d'Avesnes relevant du Hainaut. Édifice roman du XIIe siècle - Remanié en phillipien au XVe siècle - transformé en arsenal à la fin du XVIIe siècle
    • Châtelet de l'Hostel de Bailleul (1411, par ailleurs cité au XIVe siècle)
    • Enceinte urbaine plusieurs fois remaniée : XIIe siècle (par Baudouin IV l'Édifieur, comte de Hainaut) – voir notamment la « Tour des Archers », XVIe siècle (par les Espagnols) – XVIIIe siècle (par Vauban), XIXe siècle (par Séré de Rivières) et milieu du XXe siècle (blockhaus)
    • Couvent des Sœurs Grises (1536) aménagé en théâtre entre 1824 et 1849
    • Fortifications des XVIe et XVIIe siècles remaniées par Vauban
    • Caserne de Cavalerie dite « Quartier Lecomte » (1680), actuellement HLM
    • Porte Vautourneux (1707)
    • Ancien Relais de Poste dit : La Couronne d'Espagne - De Spaanse Kroon (début XVIIIe)
    • Église Saint-Wasnon. (1751 - clocher 1607)
    • Hôtel de ville (1774)
    • Moulin de Croÿ (reconstruit en 1776)
    • Château de l'Hermitage (1786)
    • Beffroi (XIIIe siècle) disparu au profit d'un beffroi plus modeste (1789)
    • Corps de Garde de la Porte du Quesnoy (1803)
    • Kiosque (1881)
    • Monument de la Clairon (1901)
    • Ancien manège de Cavalerie, actuellement entrepôt (1905)
    • Chevalement de l'ancienne fosse Ledoux (1951)
    • Le cimetière militaire britannique situé à l'intérieur du cimetière communal.
    • Tombeau d'Élisa Joséphine Glorieux (1814-1889), situé route de Bonsecours.[48],[49]
    • Château de Lorette, XIXe siècle[50].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Condé-sur-l'Escaut se blasonnent ainsi : D'or à la fasce de gueules.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Bruno Carpentier, Condé-sur-l'Escaut, Le Pagus Condatensis, Éditions Sopaic, Charleville-Mézières, 2004 (monographie historique de Condé-sur-l'Escaut)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Valenciennes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Condé-sur-l'Escaut et Valenciennes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Valenciennes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Condé-sur-l'Escaut et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Valenciennes (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
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    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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