Citymapper
Citymapper est une application mobile de déplacements urbains et calculs d'itinéraires créée en 2011 par Amat Yusuf, un ancien employé de Google[1].
Elle est active dans de nombreuses villes dont Londres, Berlin, Tokyo, Lyon, Paris et New York.
Historique
- Lancement à Londres en 2011.
- 1re levée de fonds de 10 millions de dollars en 2014.
- 2e levée de fonds en 2016 pour un montant de 40 millions de dollars[1].
Pendant la grève contre la réforme des retraites, Citymapper s'est fait remarquer en tenant ses usagers au courant des perturbations de façon décalée[2].
Usages de l'application
Fonctionnement
L'application permet de calculer, en temps réel, les itinéraires des usagers des transports urbains, en combinant plusieurs modes de transport (RER, métro, bus, Vélib', Autolib', VTC, à pied…)[3]. Elle prend en compte à la fois les réseaux de transport public, les locations de taxi ou de VTC, comme les réseaux de location en libre-service, des scooters aux vélos.
Couverture
En juillet 2021, l'application couvre 98 villes dans le monde[4].
Controverse avec la RATP
En Île-de-France, une controverse l'oppose à la RATP dont le site a été saturé à plusieurs reprises en mars 2016 par des requêtes de Citymapper conduisant à des dénis de service. La RATP a alors bloqué l'adresse IP de Citymapper. Face à l'application qui exige un accès immédiat et gratuit aux données relatives à la circulation, la RATP oppose les investissements qui sont nécessaires pour faire face à la masse des requêtes des tiers et s'appuie sur la loi Macron qui « prévoit l’ouverture de toutes les données d’information voyageurs de tous les acteurs de la mobilité » mais également « le versement d’une redevance appliquée différemment selon la taille des acteurs utilisant ce type de données et en fonction de leur volume de requêtes »[8],[9]. À la RATP, on soupçonne également Citymapper de vouloir récupérer gratuitement les données de la RATP pour les enrichir en les croisant avec d'autres données pour ensuite les monétiser[10]. Face au dialogue de sourds entre la RATP et Citymapper, cette dernière a décidé de porter le débat sur le terrain public. En mettant en ligne une pétition et en saisissant les pouvoirs publics (ministre de l'Économie, présidente de région, maire de Paris)[3].
Notes et références
- (en) James Titcomb, « Urban navigation app Citymapper raises $40m », The Daily Telegraph, (consulté le )
- Adrien Lelièvre, « Grève : Citymapper, l'appli qui a su se rendre indispensable dans les transports », Les Échos, (consulté le )
- Julien Duffé, « Bras de fer entre l’appli d’itinéraires Citymapper et la RATP », Le Parisien, (consulté le )
- « Citymapper - The Ultimate Transport App », sur Citymapper (consulté le )
- « Bonjour Monaco ! », sur Citymapper (consulté le )
- (en) « Amsterdam coverage expanded to all of Netherlands », sur Citymapper (consulté le )
- « Toute la Suisse », sur Citymapper (consulté le )
- Soazig Le Nevé, « L’anglais Citymapper tente une “OPA” sur les données des transports parisiens », Acteurs publics, (consulté le )
- Laura Fernandez Rodriguez, « Open data : bras de fer entre la RATP et l’appli Citymapper », Les Échos, (consulté le )
- Philippe Jacqué, « Citymapper, cette start-up qui agace la RATP », Le Monde, (consulté le )
Lien externe
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